http://forum.arbre-celtique.com

Forum consacré à l'étude de la civilisation celtique

Vers le contenu


Recherche avancée

  • Menu
  •  Index du forum Index
     FAQ FAQ
     M’enregistrer M’enregistrer
     Se connecter Connexion
  • Liens
  •   L'Arbre Celtique
      L'encyclopédie
      Forum
      Charte du forum
      Le livre d'or
      Le Bénévole
      Le Troll
  • Annonces

  • Gaule
    Orient
    Express
  • Publicités
  • Recherche Google
  •  Google

  • Index du forum ‹ La civilisation celtique antique ‹ Histoire / Archéologie
  • Modifier la taille de la police
  • Imprimer le sujet
  • FAQ
  • M’enregistrer
  • Se connecter

Armorique

Déposez vos questions/remarques sur ce forum consacré aux connaissances actuelles concernant les Celtes...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

Répondre
186 messages • Page 12 sur 13 • 1 ... 9, 10, 11, 12, 13

Messagede Pierre » Dim 28 Mai, 2006 11:33

Thierry,

L'abbé Boudet, ça se prononce un peu comme "Thierry Boudais, lors de la dernière dégustation de Chuchenn".

@+Fourbos
Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité :biere:
(outrecuidance sur commande uniquement)
Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
Avatar de l’utilisateur
Pierre
Administrateur
 
Messages: 6363
Inscription: Sam 30 Nov, 2002 2:13
Localisation: Pas de Calais
Haut

Messagede Taliesin » Dim 28 Mai, 2006 11:53

presque un an pour répondre à une déclaration de guerre, c'est pas mal. On aurait eu le temps de vous envahir trois fois si on avait voulu...

Barfleur, peninsule du Cotentin, fut effectivement en territoire breton, puisque le Cotentin fut cédé par Charles le Chauve au roi de Bretagne Salomon en 867, et il demeura breton jusqu'en 933, quand les Bretons, magnanimes, décidèrent de le donner aux Normands pour qu'il y construisent une usine afin d'enterrer leurs déchets (les Normands font beaucoup de déchets...)

La dégustion de Chouchen a eu lieu le week-end de Pâques à Landeleau, à l'occasion des journées de formation SMF, où certains auront brillé par leur absence et n'ont donc pas pu goûter à ce divin breuvage. :twisted:
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
Taliesin
Membre actif
 
Messages: 1160
Inscription: Dim 01 Fév, 2004 17:19
Localisation: kreiz-Breizh
Haut

Messagede ejds » Ven 21 Juil, 2006 11:02

Mais que sont devenus les Bretons restés là-bas dans l'île de Bretagne ?

Dans le maquis du forum, il devient de plus ardu de poster dans le bon fil, j’ai hésité longuement avant de poster dans celui-ci plutôt que par exemple : Les bretons d'Armorique.

Bref, une proposition d'étude effectuée pour expliquer l’envahissement puis la domination de la Bretagne par les Anglo-Saxons.
Traduction puis texte original : :? :shock:

Britanniques dominés par l''apartheid' Anglo-Saxon
Juillet 18 2006 à 04:05PM
Par Richard Ingham

http://www.int.iol.co.za/index.php?set_ ... 321565B216

Grande-Bretagne – Les Anglo-Saxons qui ont conquis l'Angleterre au cinquième siècle ont installé un système de ségrégation qui leur a permis de maîtriser et de dépasser la majorité britannique indigène, selon la recherche en gène éditée mercredi.

En moins de 15 générations, plus de la moitié de la population en Angleterre ont eu les gènes des envahisseurs, disent les investigateurs."Génétiquement et culturellement, les Britanniques indigènes ont été absorbés par les Anglo-Saxons en quelques centaines années," a dit Mark Thomas, un biologiste de l’University College London.


'Ils ont fait en sorte que les gènes britanniques ne pénètrent pas ceux des Anglo-Saxons'

"Une première petite élite d’envahisseurs Anglo-Saxons pourrait s'être rapidement établie en ayant plus d'enfants qui ont survécu à l'âge adulte, et ce grâce à leur puissance militaire et leur avantage économique.

"Nous croyons qu'ils ont également empêché les gènes britanniques indigènes d’entrer dans la population Anglo-Saxonne par mariage consanguin restreint dans un système d’apartheid qui a laissé le pays culturellement et génétiquement germanisé," a-il-indiqué.

"C’est ce que nous voyons aujourd'hui - une population d'origine génétique en grande partie germanique, parlant une langue principale allemande.

"Thomas croit en l'étude, éditée dans les Proceeding de la Royal Society B, un journal britannique, répond aux questions clefs au sujet de l’un des points tournants de l'histoire européenne.

Les Anglo-Saxons - tribus germaniques qui ont habité en Allemagne actuelle, la Hollande nordique et au Danemark - envahirent la Grande-Bretagne après la chute de l'empire romain vers 450. Ils ont conquis l'Angleterre mais ne pouvaient pas pénétrer loin dans les franges celtiques de ce que sont maintenant le Pays de Galles et l'Écosse. Ils ont par coïncidence incité un exode de Britanniques vers ce qui est maintenant devenu la Bretagne en France.

La population de l'Angleterre à ce moment-là était probablement forte d’environ deux millions tandis que le nombre d'Anglo-Saxons était réduit : la plus basse évaluation estime le nombre de migrants à moins de 10 000 environ 200 ans après l'invasion, bien que d'autres l’évaluent à plus de 100 000.

Comment une minorité si faible a-t-elle pu régner sur le un pays aussi emphatiquement ?

Comment parvenir à confirmer l'assimilation auprès de la majorité britannique indigène et imposer une langue, des lois, une économie et une culture dont l’empreinte est évidente encore aujourd'hui ?

La réponse, suggèrent Thomas et ses collègues : "une sorte de ségrégation comme structure sociale" qui a enchâssé les Anglo-Saxons en tant que maîtres et les indigènes britanniques (appelés les "welshmen", du mot germanique pour esclave) en tant que domestiques.

L'évidence provient des textes antiques, y compris les lois d'Ine, souverain du Wessex de la fin du septième-siècle, un royaume Anglo-Saxon en Angleterre occidentale.

Ine a établi les paiements du "wergild", ou l'argent du sang, qui était payable à une famille pour le massacre d'un de ses membres afin d'empêcher une vengeance de sang.

Si un Anglo-Saxon était tué, le wergild était entre deux et cinq fois plus forte que l'amende payable pour la vie d'un "welshman" de statut comparable.

Les sites d'enterrement fournissent également un indicateur au sujet de disparité économique et sociale.

Ont retrouve bien souvent à côté d'une arme ou d'autres objets façonnés précieux dans les tombes des hommes considérés être Anglo-Saxons, tandis que ceux de Britanniques indigènes sont habituellement dénués d’armes et intègrent seulement un ou deux objets.
Dans des travaux précédents, l'équipe de Thomas a comparé le patrimoine héréditaire parmi les Anglais indigènes et blancs d’Angleterre centrale aujourd'hui et leurs contre-parties vivant dans les terres héréditaires des Anglo-Saxons.

Il a été constaté que les deux groupes partageaient entre 50 et 100 pour cent de variations indicatrices du chromosome masculin de sexe, Y.

Dans la dernière recherche, des simulations sur ordinateur étaient utilisées pour essayer d'expliquer comment la ségrégation aurait permis à la population Anglo-Saxonne d’augmenter et de prospérer et aux indigènes Britanniques de décliner.

Le modèle de logiciel emploie divers scénarios impliquant la taille de l'afflux d'immigration, différents taux ethniques de mariage consanguin et de l'avantage d'être Anglo-Saxon reproducteur, avec plus de richesse et de ressources.

L’apartheid est mieux connu aujourd'hui par la ségrégation raciale qui a prévalu notoirement en Afrique du Sud avec la minorité blanche.Mais les auteurs précisent qu'il y a beaucoup d'autres exemples dans l'histoire, quand les conquérants ou les colons avaient l'habitude de tels contrôles pour éviter l'assimilation, pour consolider leur identité et maintenir leur suprématie politique, militaire ou économique au-dessus d'une majorité ethnique.

Du temps de roi Alfred le Grand durant le neuvième siècle, les différences dans le statut juridique entre Anglo-Saxons et Britanniques se sont estompées tout à fait.

Deux siècles plus tard, les Normands ont envahi l'Angleterre et imposé leur propre ségrégation, se donnant un statut juridique plus élevé que les Britanniques et permettant aux hommes normands d'épouser les femmes indigènes mais empêchant les hommes indigènes d'épouser les femmes normandes.

- Sapa-AFP


Richard Ingham a écrit:British outbred by Anglo-Saxon 'apartheid'
July 18 2006 at 04:05PM
By Richard Ingham


http://www.int.iol.co.za/index.php?set_ ... 321565B216

Britain - The Anglo-Saxons who conquered England in the fifth century set up a system of apartheid that enabled them to master and outbreed the native British majority, according to gene research published on Wednesday.

In less than 15 generations, more than half of the population in England had the genes of the invaders, investigators say.

"The native Britons were genetically and culturally absorbed by the Anglo-Saxons over a period of as little as a few hundred years," said Mark Thomas, a University College London biologist.


'They prevented the British genes from getting to the Anglo-Saxon'

"An initially small invading Anglo-Saxon elite could have quickly established themselves by having more children who survived to adulthood, thanks to their military power and economic advantage.

"We believe that they also prevented the native British genes getting into the Anglo-Saxon population by restricting intermarriage in a system of apartheid that left the country culturally and genetically Germanised," he said.

"This is what we see today - a population of largely Germanic genetic origin, speaking a principally German language."

Thomas believes the study, published in Proceedings of the Royal Society B, a British journal, answers key questions about one of the turning points in European history.

The Anglo-Saxons - Germanic tribes who lived in present-day Germany, northern Holland and Denmark - invaded Britain in 450 AD after the fall of the Roman empire.

They conquered England but were unable to penetrate far into the Celtic fringes of what are now Wales and Scotland. They coincidentally prompted an exodus of Britons to what is now Brittany, France.

The population of England at that time was probably around two million while the number of Anglo-Saxons was minute: the lowest estimate puts the number of migrants at less than than 10 000 some 200 years after the invasion, although others put it at more than 100 000.

How could such a tiny minority have ruled a country so emphatically?

How could it skirt assimilation with the native British majority and impose a language, laws, economy and culture whose stamp is visible today?

The answer, suggest Thomas and colleagues: an "apartheid-like social structure" that enshrined Anglo-Saxons as the master and the native Britons (called "Welshmen", from the Germanic word for slave) as the servants.

Evidence for this comes from ancient texts, including the laws of Ine, the late seventh-century ruler of Wessex, an Anglo-Saxon kingdom in western England.

Ine set down payments of "wergild", or blood money, that was payable to a family for the killing of one of its members in order to prevent a blood feud.

If an Anglo-Saxon was killed, the wergild was between two and five times more than the fine payable for the life of a "Welshman" of comparable status.

Burial sites also provide a pointer about economic and social disparity.

The skeletal remains of men believed to be Anglo-Saxons are often found alongside a weapon or other precious artefacts, whereas those of native Britons are usually weaponless and have only one or two objects.

In previous work, Thomas' team compared the gene pool among native, white Englishmen in central England today and counterparts in the ancestral lands of the Anglo-Saxons.

They found that the two groups shared between 50 percent and 100 percent of telltale variations in the male sex chromosome, Y.

In the latest research, he used computer simulations to try to explain how segregation would have enabled the Anglo-Saxons to flourish and the native Britons to decline.

The computer model uses various scenarios involving the size of the immigration influx, different ethnic intermarriage rates and the reproductive advantage of being Anglo-Saxon, with more wealth and resources.

Apartheid is best known today for the notorious racial segregation that prevailed in white-minority South Africa.

But the authors point out that there are many other examples in history, when conquerors or settlers used such controls to avoid assimilation, nurture their identity and maintain their political, military or economic supremacy over an ethnic majority.

By the time of King Alfred the Great in the ninth century, the differences in legal status between Anglo-Saxons and Britons had faded out altogether.

Two centuries later, the Normans invaded England and imposed their own apartheid, giving themselves higher legal status than the Britons and allowing Norman men to marry native women but preventing native men from marrying Norman women.

- Sapa-AFP

e.
Avatar de l’utilisateur
ejds
Membre actif
 
Messages: 1724
Inscription: Dim 06 Avr, 2003 13:52
Haut

Messagede Patrice » Ven 25 Aoû, 2006 10:46

Salut,

Je fais remonter un peu ce sujet car je viens de lire l'ouvrage de Loïc Langouët sur les Coriosolites.
C'est fou ce que les Bretons peuvent être ethnocentristes. Voici ce qu'on peut lire dès les premières lignes du chapitre I:

"Parler de la Bretagne dans l'Antiquité pose un petit problème de terminologie. En effet cette désignation, liée à une structure médiévale, ne convient pas pour l'époque gallo-romaine. Par ailleurs l'Armorique désigne en toute rigueur toute une zone bordant l'Atlantique et la Manche [...]. Toutefois, dans le présent ouvrage, nous utiliserons le terme Armorique pour la Bretagne continentale qui correspond historiquement à cinq départements, mais administrativement à quatre de ces départements".

Voilà qui est bien idiot. Parler de Bretagne dans l'Antiquité ne pose aucun problème de terminologie. Il faut juste parler de Londinum, Eburacum, des Trinovantes, des Brigantes, etc. Et se passer des lalalaléno. Ca n'est pas si difficile que ça, non? ;-)

A+

Patrice
Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Avatar de l’utilisateur
Patrice
Administrateur
 
Messages: 3911
Inscription: Dim 01 Déc, 2002 14:40
Localisation: Noviomagus/Lisieux
  • Site Internet
Haut

Messagede Agraes » Ven 25 Aoû, 2006 12:08

(appelés les "welshmen", du mot germanique pour esclave)


Welsh, ou Wealas, c'est "étranger", et pas esclave pour ce que j'en sais.

A savoir que cette étude génétique est séverement critiquée:
http://www.romanarmy.com/rat/viewtopic.php?t=9696
http://letavia.canalblog.com
Letavia - Troupe de reconstitution des Bretons armoricains aux alentours de l'an 500.

Benjamin Franckaert (Agraes/Morcant)
Avatar de l’utilisateur
Agraes
Membre actif
 
Messages: 686
Inscription: Jeu 26 Fév, 2004 21:57
Localisation: Brest
  • Site Internet
Haut

Messagede Marc'heg an Avel » Ven 25 Aoû, 2006 13:42

Tout à fait d'accord avec Patrice.

Dommage qu'un éminent chercheur comme Loïc LANGOUET cède, lui-aussi, à cette mode basée sur une monumentale erreur d'interprétation, et qui fausse dès le départ la vision de l'Histoire.

Pourquoi intégrer Rennes dans ce schéma, puisque Rennes n'est devenue 'bretonne' qu'en même temps que Nantes, et ceci, non pas de façon ethnique ( = il n'y a jamais eu d'épuration ethnique des Gallo-romains de ces régions), mais uniquement de façon politique.

A ce niveau là, ce n'est même plus une erreur, ni un mensonge, c'est une bêtise.

JCE :)
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".

Hugues de Saint-Victor.
Marc'heg an Avel
Membre sanctionné
 
Messages: 4603
Inscription: Sam 30 Nov, 2002 13:12
Localisation: Bretagne / Trégor
  • Site Internet
Haut

Messagede ejds » Lun 15 Jan, 2007 12:13

Ar goulenn : la question ?

Beau dos, mon premier, a mis près de 2 ans à me parcourir. Quelques 3 siècles plus tard, 5 bonnes années furent nécessaire à 37 autres pour réécrire mes mémoires en un tout abondamment illustré, qui pèse n'empêche son poids de 1118 pages, et est vendu pour la modique somme de 74€.

Qui suis-je ?! :?

e.
Avatar de l’utilisateur
ejds
Membre actif
 
Messages: 1724
Inscription: Dim 06 Avr, 2003 13:52
Haut

Messagede DT » Mar 16 Jan, 2007 11:14

Salut,

Géographie des Gaules jusqu’au Ve siècle
CAMPAGNE DE CÉSAR
DANS LA VÉNÉTIE ARMORICAINE

NOUVEAUX ÉCLAIRCISSEMENTS
sur le livre III des commentaires.

Origine des Venètes armoricains. – Leur commerce avec les îles britanniques avant la conquête romaine.

par
Aed LALLEMAND
Juge de paix du canton Est de Vannes,
Membre de la Société polymathique du Morbihan,
Ancien président de la Section archéologique.

VANNES,
IMPRIMERIE DE J.-M. GALLES,
1861.


En lecture libre sur ce site :
http://www.noctes-gallicanae.org/Lallemand/Lallemand0.htm

J’attends avec impatience vos avis

A+
Avatar de l’utilisateur
DT
Membre actif
 
Messages: 1013
Inscription: Jeu 13 Jan, 2005 19:54
Haut

Messagede ejds » Jeu 18 Jan, 2007 14:29

ejds a écrit:Ar goulenn : la question ?

Beau dos, mon premier, a mis près de 2 ans à me parcourir. Quelques 3 siècles plus tard, 5 bonnes années furent nécessaire à 37 autres pour réécrire mes mémoires en un tout abondamment illustré, qui pèse n'empêche son poids de 1118 pages, et est vendu pour la modique somme de 74€.

Qui suis-je ?! :?

Bon, comme personne n'a répondu, je ne vous fais pas languir plus longtemps.
Pardi, il s'agit de : :shock:

journal BIF a écrit:La Bretagne au 17è siècle

37 historiens constitués en équipe sous la direction d’Alain Croix ont dans un volumineux ouvrage de 1118 pages remodelé pour le rendre accessible le récit de voyages en Bretagne d’un aristocrate normand, Dubuisson-Aubenay, au 17è siècle. Pour ce qui concerne le territoire actuelle de la Loire-Atlantique, Dubuisson s’est principalement intéressé à la ville de Nantes, en épluchant les archives dormant dans les couvents. Alain Croix a dit de cet ouvrage vendu 74E que "c’est du mécénat, du plus par bénévolat, un cadeau aux lecteurs".

Paru dans le journal Bretagne Île-de-France, janvier 2007, n° 88, p. 22.

Et, ô pardon :oops:, écrit par un normand : Baudot, François Nicolas, seigneur du Brisson et d'Ambenay, aussi appelé Dubuisson-Aubenay (1590?-1652).

Présentation de l'éditeur : :shock::?

amazon.fr a écrit: Image
La Bretagne : D'après l'itinéraire de Monsieur Dubuisson Aubenay

http://www.amazon.fr/Bretagne-litin....

Une encyclopédie de la Bretagne ! Histoire depuis les origines, archéologie, architecture, société, économie, langue, institutions, héraldique, généalogie, et même faune : rien ou presque n'a échappé au sieur Dubuisson, auteur du plus magnifique récit de voyage en Bretagne qui nous soit parvenu. Parcourant en 1636-1637 presque toute la Province en débordant sur le Poitou, l'Anjou, le Maine et même la Normandie, cet extraordinaire voyageur discute, lit, déchiffre, regarde, critique, s'interroge. Ce texte est publié pour la première fois dans sa version authentique, non expurgée de ses remarques anticléricales, et illustrée de nombreux documents - pour plus de la moitié inédits - directement liés au propos. Cinq années de travail, trente-sept spécialistes, des ressources iconographiques françaises, allemandes, américaines, anglaises, autrichiennes, belges, espagnoles, hollandaises, suisses. Un monument à la Bretagne.

· Editeur : PU Rennes (1 octobre 2006)

e.
Avatar de l’utilisateur
ejds
Membre actif
 
Messages: 1724
Inscription: Dim 06 Avr, 2003 13:52
Haut

Messagede gérard » Jeu 18 Jan, 2007 19:42

Franchement, c'est un très beau livre (iconographie!!!) enthousiasmant pour quelqu'un qui s'intéresse à la Bretagne, à l'archéologie etc, etc (multiplicité des disciplines abordées)
J'ai discuté avec le maître d'oeuvre il y a environ 2 semaines. Dubuisson
mentionne une voie ancienne en forêt de Teillay, cette mention n'avait pas été relevée par les archéologues. Celui qui est sur la piste maintenant semble confirmer la romanité du chemin déjà repéré par M. Baudot, alias Dubuisson-Aubenay.
A. Croix m'a aussi dit que c'était lui (A. Croix) qui est l'auteur des notes sur la métrologie bretonne (toujours mes unités de mesure itinéraires ou linéaires).

jéjé
gérard
Membre actif
 
Messages: 1041
Inscription: Sam 10 Juil, 2004 17:56
Localisation: Nantes / Bretagne
Haut

Messagede gérard » Jeu 18 Jan, 2007 19:44

Franchement, c'est un très beau livre (iconographie!!!) enthousiasmant pour quelqu'un qui s'intéresse à la Bretagne, à l'archéologie etc, etc (multiplicité des disciplines abordées)
J'ai discuté avec le maître d'oeuvre il y a environ 2 semaines. Dubuisson
mentionne une voie ancienne en forêt de Teillay, cette mention n'avait pas été relevée par les archéologues. Celui qui est sur la piste maintenant semble confirmer la romanité du chemin déjà repéré par M. Baudot, alias Dubuisson-Aubenay.
A. Croix m'a aussi dit que c'était lui (A. Croix) qui est l'auteur des notes sur la métrologie bretonne (toujours mes unités de mesure itinéraires ou linéaires).

jéjé
gérard
Membre actif
 
Messages: 1041
Inscription: Sam 10 Juil, 2004 17:56
Localisation: Nantes / Bretagne
Haut

Messagede ejds » Sam 24 Nov, 2007 12:47

On connaît d’après les textes des auteurs anciens (voir par exemple : Entre Gaulois et Bretons ou Les Bretons en gaule, …), les rapports, mouvements et échanges commerciaux qui pouvaient se produire entre certaines tribus continentales et insulaires. Et qui pouvaient maintenir entre elles leurs langues et coutumes.

Petit recap grand public, haché en accéléré sur la Bretagne, édité par les Guides bleus : :?

B.-A. Pocquet du Haut-Jussé a écrit:Image

HISTOIRE SOMMAIRE DE LA BRETAGNE

Par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé,
Professeur d’Histoire de Bretagne à la Faculté des Lettres de Rennes.


Comme la plupart des provinces françaises la Bretagne n’a mérité complètement son nom qu’à l’aurore des temps féodaux. […]

Avant les Romains. — Avant l’arrivée des légions romaines, la péninsule que projette la France vers l’Océan Atlantique était peuplée, depuis plusieurs siècles, et avait même brillé d’un incontestable éclat bien que nous ne possédions sur elle que des documents muets. […]


La période romaine. — Dès lors l'Armorique est entrée dans l'Histoire. Son nom, en langage gaulois, est tiré de la mer. La ligue Armoricaine groupe les peuplades auxquelles la mer crée un intérêt commun. Ses adhérents s’étendent loin au-delà de la péninsule que nous appelons aujourd’hui la Bretagne. […]
La longue occupation romaine n’a pas laissé d’histoire et cependant ses traces ont été profondes. La population, ici comme le reste de la Gaule, a oublié la langue celtique pour, à la place, parler le latin, véhicule d’une riche civilisation. […]
Pendant des siècles on avait connu la douceur de vivre, mais on avait négligé de s’armer suffisamment pour résister aux Barbares. Aux ravages des invasions s’ajoutèrent les troubles agraires : le gouvernement fut débordé. Dans l’anarchie latente ou patente l’antique ligue armoricaine se resouda. Elle ne put empêcher ses membres de s'incliner devant le nouveau maître, le Franc, qui avait définitivement éliminé les derniers tenants du pouvoir impérial. […]


La pénétration de l’expansion bretonnes. — Un peu auparavant un événement capital avait commencé de se produire et qui allait renouveler la face de l’Armorique : le débarquement, sur ses côtes, d’un envahisseur venu, cette fois, d’outre-mer et apportant aux peuplades de l’extrême ouest sa civilisation originale. C’étaient des Bretons, habitants de la Grande-Bretagne, fuyant leur île asservie aux Anglais et aux Saxons, fils de la Germanie. Ils cherchaient à l’extrémité occidentale de la Gaule un refuge et la sauvegarde de leur liberté.
Leur nombre était tel, leurs vagues réitérées se répétèrent si fréquemment pendant quelques deux siècles (du milieu du Ve s. au VIIe) qu’ils en vinrent à submerger les populations indigènes préalablement raréfiées et ruinées par les désordres intérieurs, dépourvu d’ailleurs de tout appui militaire de la part de l’empire romain évanescent. […]

Accueillis en frères, les infortunés Bretons s’installèrent tout à leur aise. Ces hôtes, qui allaient donner leur nom au pays sur lequel ils s’implantaient, étaient d’ailleurs des celtes et des chrétiens comme les Gallo-Romains. Dans la grande île de Bretagne où ils avaient été incorporés à l’Empire, les Bretons n’avaient pas été assimilés par l’ambiance latine au même degré que les Gaulois. Ils n’avaient pas adopté la langue de Rome et, s’ils avaient embrassé le christianisme, ils lui avaient imprimé un caractère bien distinct de celui qu’il revêtait uniformément dans l’empire d’Occident.

Les Francs, héritiers des Romains en Gaule, virent d'assez mauvais œil cette pénétration qui risquait de contrarier la leur. Elle posait un problème qu'ils ne surent résoudre avant le IXe s. […]

Ce peuple venu par la mer n’était pas un peuple de marins. Ses plous ne s’établirent pas sur la côte mais à une petite distance sur le plateau. Il ne semble pas non plus qu’il ait gardé un sentiment de fraternité pour ses compatriotes d’Outre-Manche, ni de haine contre les Saxons. En effet, lorsque les Normands les forceront une fois de plus, à goûter le pain amer de l’exil, les Bretons chercheront un nouvel asile dans leur pays d’origine, non pas au sein des provinces celtiques mais à l’ombre des royautés anglo-saxonnes.


Les Guides Bleus, Bretagne, Librairie Hachette, 1949, 592 pages, p. XXX-XXXIII.

Époque charnière entre front de mer et front de terre, les textes suivants sont susceptibles d'apporter quelques précisions et d’élucider les problèmes liés à une période, troublée et troublante, menant au délabrement de l’Empire romain.
Les mouvements sociaux, pillages, et invasions par les nouveaux barbares contribuèrent à la désertification de cette fluctuante étendue de la « grande Armorique » ou "tractus armoricanus" à l’Ouest des Gaules.

Flavius Eparchius Avitus (v. 395-456) était un noble gaulois d'Auvergne. Sur la proposition d'un roi wisigoth, Théodoric II, et proclamé par l'aristocratie gauloise, il devint empereur romain d'Occident de 455-456. Son gendre, l'historien Sidoine Apollinaire, écrira son panégyrique. Loyen en fera les commentaires : :shock:

A. Loyen a écrit: Image

COMMENTAIRE HISTORIQUE

PANÉGYRIQUE D'AVITUS

[...] Avitus dans ce passage est glorifié de surpasser en valeur guerrière tous les auxiliaires de l'armée. L'Hérule, le Hun, le Franc, le Sarmate, le Salien, le Gélon : les troupes « romaines », au Ve siècle, ne sont qu'une mosaïque de barbares. Cette énumération n'a aucune valeur historique ; son seul objet est de produire un effet littéraire.

------------------------------------------------------------* *. *

Avitus est de retour en Auvergne, dans son domaine d’Avitacus 6, dès 436 : il n'a participé qu'à la première campagne contre les Burgondes, à la libération de la Belgique (Belgam… absoluit). Il rentre chez lui avec le titre d’illustris 7, après avoir exercé trois fonctions militaires (tria militiae munia), sur lesquelles nous ne sommes pas renseignés avec précision.

6. Sur les bords du lac d'Aydat en Auvergne, à quelques kilomètres de Clermont (Crégut, Avitacum ; Nouveaux éclaircissements sur Avitacum et en dernier lieu Stevens, Sidonius Apollinaris and his age, p. 185).
7. Sidoine, Carm. VII, v. 241 et 462, interprété par Sundwall, p. 55.
[/size]

A peine a-t-il retrouvé le calme des champs (uix… v. 243) que la cruauté des Huns auxiliaires 1 va lui donner l’occasion d’une prouesse aimablement développée par son panégyriste.

[...] Les chroniqueurs, en effet, nous apprennent que Théodoric Ier, sachant les armées « romaines » retenues dans le nord des Gaules, avait une fois de plus franchi les limites de ses cantonnements pour venir assiéger Narbonne, en 436 2. Quant aux révoltes des « Armoricains », elles nous sont connues par toute une série de textes : depuis le début du siècle, le Tractus armoricanus se détachait de l’Empire. Cet effort de particularisme se compliquait encore d’un mouvement social : la « bagaude » 3. En 435, selon la Chronica Gallica, c’est un certain TIBATTO qui souleva les mécontents ; la rébellion dura deux ans jusqu’à la capture de Tibatto et des autres chefs, en 437 4.

1. L’armée « romaine » est, à cette époque, composée en grande partie de Huns (Waitz, Der Kampf der Burgunder und der Hunnen, dans Forschungen zur deutschen Gesch., I (1861), p. 1).
2. Prosper, 1324 (an. 436) : « Gothi pacis placita perturbant et pleraque municipia uicina sedibus suis occupant, Narbonensi oppido maxime infesti. Quod cum diu obsidione et fame laboraret, per Litorium comitem ab utroque periculo liberatum est, siquidem per singulos equites binis tritici modiis aduectis strenuissime, et hostes in fugam uerterit et ciuitatem annona impleuerit. » — Hydace, 107 (an. 436) : « Narbona obsideri cœpta per Gothos. » ; 110 (an. 437) : « Narbona obsidione liberatur. »
3. Sur la « bagaude » armoricaine et l’étendue du tractus armoricanus, cf infra, p. 65, n. 9.
4. Chronica Gallica a. CCCCLII, 117 (an. 435) : « Gallia ulterior Tibattonem principem rebellionis secuta a Romana societate discessit, a quo tracto initio omnia pæne Galliarum seruita in Bacaudam conspirauere » ; 119 (an. 437) « Capto Tibattone et ceteris seditionis partim principibus uinctis, partim necatis Bacaudarum commotio conquiescit. » — Sur le sens de l’expression Gallia ulterior, voir Levison, Bischof Germanus von Auxerre, p. 136, et infra, p. 66, n. 2.


Or c’est également en 437 que Narbonne, assiégée depuis de longs mois par les Goths, fut délivrée 1. On s’explique bien l’enchaînement des faits : Aetius, retenu en Belgique par la lutte contre les Burgondes, a chargé Litorius, peut-être alors magister militum per Gallias 2, de réduire le soulèvement d’« Armorique », lui confiant une partie de ses Huns. Tibatto pris, Litorius se dirige à marches forcées sur Narbonne, qui est près de succomber 3. Pourquoi passe-t-il sous les murs de Clermont ? C’est la voie la plus directe pour une armée à qui sont interdites les routes de l’Aquitaine, occupée par les Wisigoths 4.

1. Cf. Hydace, supra. — Sur les raisons de préférer la date de 437, voir Coville, op. cit., p. 107.
2. Sundwall, p. 36 et 96.
3. L’ordre que nous adoptons ici pour tous ces événements a été suivi en particulier par E. Stein, p. 481. Voir au contraire Lizerand, Aetius, p. 43-44, et Levison, op. cit., p. 139, n. 5, qui s’étonnent eux-mêmes de l’itinéraire qu’ils font suivre à Litorius.
4. Litorius a pu emprunter la voie romaine de Clermont à Alais par Saint-Paulien, la voie du Pal et la Rejordane (Jullian, Hist. de la Gaule, III, 430 ; IV, 566 ; V. 93).


Recherches historiques sur les panégyriques de Sidoine Apollinaire, par A. Loyen, Éditeur Édouard Champion, 1942, 111 pages, pp. 44-6.


A. Loyen a écrit:COMMENTAIRE HISTORIQUE

PANÉGYRIQUE DE MAJORIEN

[...] La mention de la défense de Tours par Majorien nous permettra-t-elle de serrer de plus près le problème ? Les historiens s’accordent à voir dans cette affaire un épisode de l’agitation « bagaude » dans le Tractus armoricanus 9…

9. Sur ce mouvement à la fois politique et social, voir Levison, Bischof Germanus von Auxerre, p. 138 ; F. Lot, p. 61-2. Les textes sur les Bagaudes sont réunis dans P.W., t. II, col. 2766. — Sur l’étendue du Tractus armoricanus, qui englobe non seulement Tours mais aussi Orléans, et même Auxerre, voir Holder, Altceltischer Sprachschatz, t. I, col. 204, et mon article, La bataille d’Orléans de 463, dans Bulletin de la Société archéol. et hist. de l’Orléanais, t. 22 (1935), p. 501.

Après la répression de 437 par Litorius 1, la bagaude armoricaine n’avait pas tardé à reprendre vie et force. En 441, Aetius, redoutant de nouveaux troubles, établit au nord d’Orléans les Alains du roi GOAR, qui s’emparent sans ménagement d’une partie des terres et surveillent les rebelles 2. La paix règne ainsi chez les « Armoricains » jusqu’en janvier 446 3, mais vers cette époque la crainte de nouveaux troubles nécessite une seconde intervention de Goar et malgré une trêve obtenue par saint Germain d’Auxerre 4, la révolte éclate en 448, suscitée, semble-t-il, par le médecin EUDOXIUS 5. Par la suite, on n’entend plus parler de soulèvement en « Armorique » ; en 451, au contraire, les « Armoricains », prennent part à la lutte contre Attila. Voilà donc trouvée l’autre date-limite : 448.

1. Sur la bagaude de 435-37, voir les textes ci-dessus, p. 45.
2. Chronica Gallica, 127 (a. 441-442) « Alani quibus terrae Galliae ulterioris cum incolis diuidendae a patricio Aetio traditae fuerant, resistentes armis subigunt et expulsis dominis terrae possessionem ui adipiscuntur. » — Sur le roi Goar, les établissements des Alains au nord d’Orléans, l’identité des expressions Gallia ulterior et tractus armoricanus, voir Levison, op. cit. 133 à 136.
3. Mérobaude, panégyrique II, 8-12 :

------ « Lustrat Aremoricos iam mitior incola saltus,
------Perditit et mores tellus, adsuetaque saeuo
------Crimine quaesitas siluis celare rapinas,
------Discit inexpertis Cererem committere campis. »

Ce panégyrique fut prononcé à l’occasion du 3e consulat d’Aetius, le 1er janvier 446 et non, comme le pense Levison, aux calendes de janvier 437 (voir M.G.H., Auct. antiq., t. XIV, p. IV).

4. Vita Germani, c. 28 : « Offensus enim superbae insolentia regionis uir magnificus Aetius, qui tum rem publicam gubernabat, Gochari ferocissimo Alanorum regi loca illa inclinanda pro rebellionis praesumptione permiserat, quae ille aviditate barbaricae cupiditatis inhiauerat… » Bury, I, p. 250, n. 2, pense que le témoignage de la Vita se rapporte aux mêmes événements que celui de la Chronica Gallica, a. 441-442. Nous suivons ici la narration de Levison, adoptée par F. Lot, p. 62, et par E. Stein, p. 492.
5. Chronica Gallica, 133 (a. 448) : « Eudoxius, arte medicus, praui sed exercitati ingenii, in bacauda id temporis mota delatus, ad Chunos conugit. »



Recherches historiques sur les panégyriques de Sidoine Apollinaire, par A. Loyen, Éditeur Édouard Champion, 1942, 111 pages, pp. 65-6.

e.
Avatar de l’utilisateur
ejds
Membre actif
 
Messages: 1724
Inscription: Dim 06 Avr, 2003 13:52
Haut

Messagede ejds » Jeu 24 Jan, 2008 11:44

A noter pour tous ceux qui s’intéressent de près, ou même de loin, plus particulièrement à l’histoire de la pointe armoricaine, la réédition actualisée et très attendue des dernières découvertes dans le Finistère : :shock:

letelegramme.com a écrit:CARTE ARCHÉOLOGIQUE. NOUVELLE ÉDITION EN 2008
Le Télégramme
28/12/2007


En 1989, une première carte archéologique du Finistère était publiée. Une seconde, enrichie des trouvailles intervenues depuis, avec davantage d’illustrations, est attendue en 2008.

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/...


Patrick Galliou, professeur émérite à l’UBO (Université de Bretagne Occidentale), et président de la société archéologique du Finistère, marche sur ses traces. Il était déjà l’auteur de l’ouvrage de 300 pages paru en 1989, et qui a été épuisé en moins d’un an. Il a présenté, à Brest, les travaux d’avancement du nouvel opus. L’opération est menée dans le cadre plus large de l’Académie des inscriptions et belles lettres, sous la direction de Michel Provost, professeur à l’université d’Aix-en-Provence.

Des découvertes

Ce travail vise à répertorier, dans chaque département, tous les sites archéologiques de la période allant de 800 ans avant jusqu’à 800 ans après Jésus-Christ, afin de présenter la « Carte archéologique de la Gaule ». Ces ouvrages, au-delà de la description des sites, renvoient à des revues et ouvrages. L’index permet aussi aux chercheurs et à tous ceux qui s’intéressent au sujet, de gagner du temps. « Le département est souvent présenté comme au bout du monde, mais la densité des vestiges n’y est pas très différente des autres départements français », observe Patrick Galliou. Plusieurs sites vont enrichir la première édition.
Le président de la société archéologique relève notamment celui de Mez Notariou, à Ouessant, occupé du néolithique à la fin de l’époque romaine, « intéressant pour comprendre l’évolution des habitats au fil des siècles ». Au menu également les fouilles de Carhaix « qui permettent de mieux comprendre la structure de la ville romaine », ou encore la reprise des fouilles de Plomarc’h, à Douarnenez, une usine de salaison de l’époque romaine.

Tourisme culturel ?

Patrick Galliou juge aussi que certains sites mériteraient d’être étudiés ou mis en valeur en pensant au tourisme culturel. Il pense à l’intérêt d’une reprise à Kérilien, une petite ville romaine, où des fouilles ont eu lieu dans les années 1960, à Plounéventer. Il cite aussi les thermes romains de Gorré Bloué, à Plouescat.

Vincent Durupt

101 volumes de la Carte archéologique de la Gaule ont été publiés de 1988 à 2006. La tomaison renvoie au n° du département auquel l’ouvrage est consacré.

e.
Avatar de l’utilisateur
ejds
Membre actif
 
Messages: 1724
Inscription: Dim 06 Avr, 2003 13:52
Haut

Messagede Marc'heg an Avel » Dim 27 Jan, 2008 19:07

ejds a écrit:... La tomaison renvoie au n° du département auquel l’ouvrage est consacré.


-----------------

Monumentale erreur congénito-jacobine.

Les publications par département ne veulent strictement rien dire, car ces inventions anti-historiques de la Révolution française ne correspondent en rien à l'antiquité des cités gauloises, surtout en Bretagne.

C'est pour celà que les truies jacobines n'y retrouvent pas leurs petits ... et encore moins leurs ancêtres.

Quand on étudie l'Histoire pour l'Histoire, il faut déjà commencer par bannir les départements !

JCE :)
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".

Hugues de Saint-Victor.
Marc'heg an Avel
Membre sanctionné
 
Messages: 4603
Inscription: Sam 30 Nov, 2002 13:12
Localisation: Bretagne / Trégor
  • Site Internet
Haut

Messagede Pierre » Dim 27 Jan, 2008 20:04

Marc'heg an Avel a écrit:Monumentale erreur congénito-jacobine.
Les publications par département ne veulent strictement rien dire, car ces inventions anti-historiques de la Révolution française ne correspondent en rien à l'antiquité des cités gauloises


Qui n'aime pas, châtie mal :lol:

Il s'agit d'archéologie, pas d'histoire. De plus je vois très mal comment les classer autrement. Par cité ? Un artéfact du Vè av J.-C. Etait-il osisme ? (d'ailleurs, si tu as une carte du territoire coriosolite en 378 av J.-C., ça m'intéresserai).

Marc'heg an Avel a écrit:[...] surtout en Bretagne.


Monumentale erreur congénito-bertonnique :wink:

La Bretagne, tout comme les départements français n'existaient pas du tout du temps de l'indépendance gauloise. Aurais-tu oublié que tes ancêtres étaient de l'autre coté de la manche avant de venir squatter ces pauvres Osismes qui n'étaient pas Bretons pour deux sous et encore moins pour 545 drachmes et quart de drachmes en electrum ? :P

Par contre, la révolution française, la création des départements, tout comme le rattachement de la Bretagne à la couronne française.... Ce sont des événement historiques. C'est douloureux, mais c'est comme ça.

@+Pierre :wink:
Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité :biere:
(outrecuidance sur commande uniquement)
Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
Avatar de l’utilisateur
Pierre
Administrateur
 
Messages: 6363
Inscription: Sam 30 Nov, 2002 2:13
Localisation: Pas de Calais
Haut

PrécédentSuivante

Répondre
186 messages • Page 12 sur 13 • 1 ... 9, 10, 11, 12, 13

Retourner vers Histoire / Archéologie

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 48 invités

  • Index du forum
  • L’équipe du forum • Supprimer les cookies du forum • Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB.biz


Accueil | Forum | Livre d'or | Infos Lègales | Contact 

IDDNSite protégé. Utilisation soumise à autorisationIDDN
Conception : Guillaume Roussel - Copyright © 1999/2009 - Tous droits rèservès - Dèpôts INPI / IDDN / CNIL(1006349) / SCAM(2006020105)