En fait, il y a peu d'apostrophes, la plus courant étant celle du C'H.
Les autres, et j'en suis témoin, proviennent surtout de l'indication d'une élidation, disparition d'une lettre écrite et pourtant perceptible à l'oreille.
C'est pourquoi, quand j'écris : Me a zo = je suis, pour tenter de rester conforme à une écriture codifiée, Rónán me répond : Me zo.
En fait, si j'avais cherché à représenter une forme trégorroise, j'aurais écrit : Me 'zo.
Un ouvrage d'approche de lecture pour un Trégorrois : le Buhez ar Zent, yez Tréger (Vie des saints, dialecte du Trégor) (en de tout de tout prosélitisme !) . Car c'est très proche du breton entendu dans mon enfance, même s'il est mélangé de Brezhoneg Gador = breton de chaire (d'église), ce qui était 'naturel' pour un peuple simple et respectueux des institutions religieuses, et que ce livre, de surcroit, était écrit par un curé.
Il me semble qu'il existe en Iez Kerné = dialecte de Cornouaille, et en Iez Leon = dialecte léonard.
Exemple : Un livre
- unifié : ul levr
- trégor : eul leor.
JCE
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