Guerre Normandie/Bretagne

[Patrice]

T'ar ta goule, fichu berton!




A+

Patrice

[Patrice]

Les Normands et les Bretons ont de nombreux points communs culturels (en dehors de l'étranger sabir parlé outre-Couesnon).
Pour se limiter au plan culinaire, ils ont tous deux:
La galette-saucisse
Le cidre
Les huitres

Cependant:
Les Normands ont laissé tomber la galette-saucisse, ce truc indigeste. Quelqu'un sait-il d'ailleurs pourquoi les Bretons y mettent toujours des saucisses infâmes, grassissimes?
Le cidre du Pays d'Auge et du Pays de Caux est largement meilleur à la piquette de Cornouaille.
Les huitres normandes ne sont pas nourries au lisier de porc.

Mieux encore, les Normands disposent de deux aliments extraordinaires:
La Teurgoule (avec une majuscule, notez bien)
La confiture de lait.

Maint'nant, hein, qui qu'c'est les mieux? hein? Eun gars comme eun Normand vaut ben dix Bertons. Na.

A+

Patrice

[Thierry]

Allez Patrice !

Que penses tu d'une seconde offensive au Livarot hors d'âge, par la mer, histoire de prendre les vilains en tenaille !

Là c'est peut être ben trop cruel.....

[Patrice]

Ouais! Le Livarot irait ben concurencer les sardines à Douarnenez, tiens...

Pas con.



A+

Patrice

[Pierre]

Salut à tous,

Je peux fournir du "Vieux Lille", j'ai déjà essayé sur des bretons, c'est très efficace.

Le problème c'est GWB, il risque de nous reprocher d'avoir des armes de puanteur massive


@+Pierre

[Luernos]

Bon ben si c'est comme ça j'en appelle a
mes amis de Bourgogne pour nos faire livrer de l'Époisse...
ça c'est terrrible comme arme chimique
....Livarot et vieux Lille , voire Maroilles c'est du fromage blanc à côté!

Ps: le CAmenbert, Ben c'est même pas une invention Normande...
ce n'est qu'un Brie dans unmoule à Livarot !!!

[Patrice]

En 1761, l'intendance de Bretagne rédige un rapport dans le but de développer l'industrie fromagère dans cette région particulièrement ignarde en la matière. En voici un extrait:

"Il y a près de Rennes un fermier né et élevé en Normandie qui a essayé avec succès de faire de ces petits fromages connus sous le nom de Pont-l'Évêque. On pouroit citer quelques autres expériences qui, quoi que faites en petit nombre, sufisent pour prouver qu'elles eussent réussit en grand"
(Rapport de l'Intendance de Bretagne, Archives départementales de l'Ille-et-Vilaine, C 1568, 10 07 1761, extrait publié par Denis Thiron et Patrice Lajoye, "La renommée du Pont-l'Evêque sous l'Ancien Régime", Bulletin de la Société historique de Lisieux, 2002, n°51, p. 57)

Méfiez-vous! La civilisation arrive en Bretagne! Lentement, mais surement!

A+

Patrice

[Pierre]

Guillaume,

Profitons en, ils sont désarmés.

Ils sont obligés d'importer des armes de Bourgogne. (cf: Luernos)

La Bourgogne par rapport au Couesnon, c'est à l'est.

@+Pierre

[Muskull]

Bonjour à tous

Il y a plusieurs constatations à tirer de l'argumentaire de nos voisins pénéplainiques.
1°- Ils sont complètement obsédés par un fromage qui dégouline plus vite que son ombre, ce qui est certainement à mettre en relation avec les dits argument.
2°- Le défi lançé sent son 17° siècle à cent lieues ce qui conduit à penser que ce curieux "trou normand" serait en fait une faille spacio-temporelle qui les tient irrémédiablement loin du "progrès".
Esprit "mousquetaire" tout à fait passéiste et qui plus est emprunté au Béarn, mais ils ne sont pas à un emprunt près.
Pour leur gouverne, aucune arithmétique ne fait de trois étroits mousquetaires six spadassins. Surtout lorsque l'on se vautre dans des obsessions gastronomiques.
3°- Dans leurs menaces d'utiliser les armes chimiques (dont ils sont perpétuellement imprégnés) ils ont complètement oublié le vent d'ouest qui depuis la nuit des temps tient éloignés de la splendeur inégalée de nos territoires les rémugles intempestifs de nos apprentis.
Cet oubli est tout à fait normal vu l'usage immodéré qu'il font de leur alcool à brûler dont ils ont détourné l'usage.
L'usage initial se retrouvant dans l'expression "prendre une petite lampée" qu'ils répètent à tout bout de champs comme un mantra salvateur.
Une façon comme une autre de prendre sa vessie pour une lanterne.
4°- Ce sentiment d'infériorité qu'ils n'osent s'avouer leur fait toujours chercher querelle à leurs modèles. C'est devenu une mécanique bien rodée dont les racines leur échappent totalement, et pour cause.
C'est un peu comme rechercher un agrégé de mathématiques pour lui dire :
"Je veux bien que deux plus deux fassent quatre, mais que un plus trois fasse quatre aussi, celà je ne peux l'accepter".
5°- Il est tout à fait remarquable que depuis des siècles, les bretons aient fait de grands efforts pour se mettre à leur impubère niveau en espérant les hisser hors de leur glèbe et, malgré la constatation qu'à l'impossible nul n'est tenu, ils persistent en celà. Nous ne pouvons que louer cette constance et espérer un secours divin.

NA !!!

[Marc'heg an Avel]

He là, le gars normand,

J'étais pas désarmé ! j'étais en train de manger !

Rappelle toi le débarquement des Romains en G Bretagne : trève à l'heure de l'eau chaude. Secouons les mains, qu'y disait.

Donc, moi, il y a un cas qui m'intéresse : c'est le cas du gars Membert.

Membert : tu parles d'un nom. Il n'y a vraiment que des Normands pour affubler leurs gosses de noms pareils. C'est vraiment un handicap dès la naissance.

Ceci dit, c'est vrai qu'il était vachement précoce par rapport à d'autres : à 20 jours, il marchait déjà tout seul. Tu parles d'un asticot.

Mais pas moyen pour lui de se planquer : on le flairait à la piste, à son odeur.

C'est vraiment un cas, le gars Membert.

Et puis après tout, on ne sait meme pas qui est son père ... p'tet ben qu'est un tel. P-tet ben q'oui; pet ben q'non. Sacrées nanas, les Normandes ( je parle des femmes, pas des vaches, of courses).

Le Chevalier Even.

[Patrice]

Cet oubli est tout à fait normal vu l'usage immodéré qu'il font de leur alcool à brûler dont ils ont détourné l'usage.

Je rappelle aux Bretons à la mémoire courte qu'ils détiennent le record national de l'alcoolisme.

Et toc.

A+

Patrice

[Muskull]

Ben çà !
Ils font des courses entre leurs vaches !!!???
M'étonne pas que leur fromage court aussi vite !
Je comprends aussi pourquoi leurs femmes sont aussi maigres vu qu'elles sont obligées de courir après les vaches pendant que leurs hommes font des paris et s'en jettent de "petites lampées".

C'est donc là l'origine de l'expression "des angles aux normandes", intéressant, intéressant...

[Patrice]

Vous me faites bien rire...

(J'ai mis un petit bonhomme, parce que les autres étant jaunes, pour faire le rire jaune, c'est un peu difficile).

A+

Patrice

[Muskull]

"Je rappelle aux Bretons à la mémoire courte qu'ils détiennent le record national de l'alcoolisme".

Allons, soyons sérieux, il s'agit d'une statistique fallacieuse, dépassée et mal intentionnée concocté par vos amis Francs*.

La majeure partie de cet alcool servait à désinfecter le Couesnon lors des rares vents d'Est qui apportait les nuages de méthane de vos vaches de course et les horrifiques vapeurs de vos laiteries gluantes.
Le reste servait à flamber les crêpes et à préparer les prunes à l'eau de vie pour l'exportation.

* La preuve, les parisiens votent pour vous. Normal, à force de se coucher dans le lit de la même rivière.

[Patrice]

La majeure partie de cet alcool servait à désinfecter le Couesnon lors des rares vents d'Est qui apportait les nuages de méthane de vos vaches de course et les horrifiques vapeurs de vos laiteries gluantes.

Je rapelle aux Bretons à la mémoire courte que la Normandie est au Nord-Est de leur région, et que par conséquent leurs odeurs de lisier, à l'heure actuelle, et les odeurs de nos armes bactériologiques, à l'avenir proche, ne polluent pas la Normandie, mais les Pays de l'Ouest, Maine, Pays de Loire, etc., ce qui est un manque de fairplay total envers des voisins qui nous ne vous ont pourtant rien fait.

Inculte!

A+

Patrice