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Inventaire des textes antiques - suite et pas finModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Sur Orose, quelques citations, Ã partir de la page 9
http://www.unine.ch/antic/MLFGreub.pdf Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Encore ?
Giraud : http://www.uhb.fr/Langues/Cei/gerald.htm http://pro.wanadoo.fr/efp/la_harpe.htm Quelques traductions de textes latins ou grecs : http://membres.lycos.fr/malsnectai/Lucullus.html http://www.cafepedagogique.net/disci/la ... _3_01.html http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SLInf4.html Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Encore des textes, toujours des textes:
Saint Augustin, "La Cité de Dieu", VIII, 8, trad. L. Moreau, 1936, Paris, Garnier: "Tous philosophes donc qui ont eu du Dieu suprême et véritable le sentiment qu'il est l'auteur de la création, la lumière des intelligences, la fin des actions; que de lui nous vient le principe de la nature, la vérité de la doctrine et la félicité de la vie; qu'ils soient justement nommés platoniciens, ou qu'ils tiennent de toute autre secte tout autre nom, que ces opinions aient été professées par les chefs seuls de l'école ionienne, comme Platon et ceux qui l'ont compris; ou que Pythagore, ses disciples et d'autres peut-être, les aient encore répandues dans les écoles italiennes; que ces vérités aient été connues et enseignées par les sages ou philosophes des nations étrangères, au-delà de l'Atlas, en Lybie, en Egypte, dans l'Inde, la Perse, la Chaldée, la Scythie, les Gaules et l'Espagne, ces philosophes, dis-je, nous les préférons à tous autres et confessons qu'ils nous touchent de près". Livre des généalogies, année 427. "Jafet engendra [...] ensuite Magog: celui-ci possédait la Pamphylie; de lui [viennent] les Célates [Celtes?] et les Galates". Pseudo-Apulée, "Des Herbes", 4 "Ce que les Grecs appellent jusquiame, les Italiens le nomment "laterculum", d'autres "simfoniacam", d'autres "caligularem" [...]" Extraits barbares ("Excerpta barbari") "Fils de Japhet [...] Gomer [...] et Magog, de qui [viennent] les Chaldéens et les Galates". Jordanès, Histoire des Goths, I, 7, trad. Olivier Devillers, 1992, Paris, Les Belles Lettres. "Dans sa partie occidentale, le même Océan recèle recèle des îles de quelque importance, qui sont connues de presque tout le monde en raison de la fréquence des allées et venues qui s'y font. Il y a aussi, au large du détroit de Gadès et à peu de distance, une île "Heureuse" et une autre qui est appelée "Fortunée". D'aucuns rangent aussi parmi les îles de l'Océan les deux promontoires jumeaux de la Galice et de la Lusitanie -on voit aujourd'hui encore sur l'un un temple d'Hercule et sur l'autre, le monument de Scipion-, mais vu qu'ils tiennent à l'extrémité de la Galice, ils appartiennent à la vaste terre d'Europe plutôt qu'aux îles de l'Océan." La suite, plus tard. A+ Patrice
Finalement, Jean-Claude, je viens de lire l'Historia Brittonum en anglais et on s'en passera dans l'inventaire des textes anciens. Ce texte est déjà de plein pieds dans le Moyen Âge et ne concerne plus les Celtes de l'Antiquité.
Par contre, ma foi, il y a énormément de chose à dire sur ce texte. Je viens de lire aussi en latin les ajouts de Nennius: celui-ci est très au courant des traditions irlandaises: il connaît Ogma, par exemple, quand il dit "Ogma frater regis (c'est à dire le Dagda), qui litteras Scottorum invenit". A+ Patrice
Je viens de finir de lire le "Des Prodiges" de Julius Obsequens (trad. T. Baudement, 1864, Paris, Firmin Didot, coll. Nisard). Celui-ci note plusieurs prodiges qui ont eu lieu en Gaule ou en Espagne, mais j'hésite à savoir s'il faut les mettre dans l'inventaire ou pas. En gros, ont-ils nécessairement un sens religieux? Votre avis là dessus:
Les voici: LXXX Consulat d'Appius Claudius et de P. Métellus (an de Rome 609): Les Salasses ayant fait essuyer une défaite aux Romains, les écemvirs déclarèrent avoir lu dans les livres sibyllins que, lorsqu'on voudrait faire la guerre aux Gaulois, on devait commencer par sacrifier sur leurs frontières. XCII Consulat de Cn. Domitius et de C. Fannius (an de Rome 630) En Gaule, on vit trois soleils et trois lunes. XCVIII Consulat de C. Cécilius et de Cnéus Papirius (an de Rome 639) En Gaule, le ciel parut embrasé. CIV Consulat ded C. Marius et de Q. Luctatius (an de Rome 650) En Gaule, dans le camp des Romains, le jour brilla tout à coup au milieu de la nuit. CXXI Consulat de L. Aurélius et de L. Octavius (ans de Rome 676 et 678) Tandis que Sertorius [ennemi des Romains en Espagne] marchait à la tête de son armée, le prodige suivant frappa ses yeux. Les boucliers des cavaliers parurent tout sanglants en dehors, ainsi que leurs javelines et le poitrail de leurs chevaux; ce que Sertorius interpréta comme un présage heureux pour lui, parce que c'est toujours de sang ennemi que les boucliers sont couverts à l'extérieur. Les combats qu'il livra ne furent qu'une suite de succès. A+ Patrice
Suite...
Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, XXIII, 89 et suivantes. "Il est plus fortuné que toi, l'Eridan, puisque son cours a englouti Phaéton qui était un étranger et non son concitoyen; bien loin d'avoir enseveli un Galate et d'être la tombe d'un Celte." Claudien, Contre Rufin, I, 123 et suivantes, trad. V. Crépin, 1933, Paris, Garnier. "Il est, sur le rivage le plus reculé de la Gaule, une plage que baignent les flots de l'Océan, où Ulysse, dit-on, après de sanglantes libations, évoqua les ombres du silencieux empire; là , dans un bruissement d'ailes, on entend les accents plaintifs des Mânes; les habitants y voient passer les pâles fantômes et les spectres des morts." La suite cet après-midi. A+ Patrice
Salut à tous,
Patrice, beau travail L'Historia britonum se trouve dans : Edmond Faral, La légende arthurienne. Tome III, Des origines à Geoffroy de Monmouth. Champion, 1993, pp. 1-62. Je parle du texte latin, pas d'une traduction. sed... Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Et ça continue encore et encore....
Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, XXVIII, 96 et suivantes. "A ces mots, Dionysos se réjouit de l'espoir d'une victoire; alors il questionnat Hermès et souhaita en entendre plus de l'Olympien au sujet de l'histoire que les Celtes de l'ouest connaissent bien: comment Phaéton tomba encore et encore à travers les airs, et pourquoi les filles d'Hélios furent changées en arbres au bord de l'Eridan plaintif; et de leurs arbres feuillus tombent des larmes brillantes dans le courant." Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, XLVI, 54 et suivantes. " J'admire le pays celte avec ses lois barbares, où le Rhin teste la naissance pure des jeunes bébés: il est le juge d'une naissance douteuse, et sait comment détecter la descendance bâtarde d'un sang inconnu." Claudien, "Sur le consulat de Stilichon", I, 228 et suivantes. La foule gauloise traverse le milieu de l'Elbe et erre au dessus des collines des Francs. Il est plus sûr de chasser dans le vaste silence de la lointaine forêt hercynienne, et dans ces bois qu'une très ancienne superstition a rendu terrifiants, nos hâches abattent les arbres que les barbares autrefois adoraient [...]". Césaire d'Arles, Sermons, 19, 4: "Que nul n'ait recours ou n'ose interroger avec un plaisir sacrilège, magiciens, devins ou enchanteurs au sujet d'une indisposition quelconque. Que nul ne suspende sur lui ou sur les siens des phylactères ou des amulettes, car tous ceux qui ont commis cette mauvaise action perdent le sacrement du baptême [...]. Que nul ne se permette d'observer la cinquième férie en l'honneur de Jupiter, en s'abstenant de travailler." Césaire d'Arles, Sermons, 19, 5: "Pourquoi tuer son âme en ayant recours aux magiciens, devins, enchanteurs et aux phylactères diaboliques, quand on peut guérir son âme et son corps par la prière d'un prêtre et l'huile bénite?" A+ Patrice
Je détiens :
Histoire des rois de Bretagne (Historia regum Britanniae) Geoffroy de Monmouth Les Belles Lettres, Paris 1993 traduit et commenté par Laurence Mathey-Maille Mais en effet, il n'y a rien à en tirer sur le plan des Celtes anciens, car c'est un véritable "roman" empruntant à tous, rédigé "entre 1135 et 1138" ; il n'y a presque rien d'historique, au sens où on l'entend de nos jours, et pas grand chose d'utilisable. Je voulais surtout signaler cette version française. mikhail
Deux nouveaux textes, d'intérêt inégal:
Orose, Histoire (contre les païens), V, 23, 17-18, trad. Marie-Pierre Arnaud-Lindet, 1991, Paris, Les Belles Lettres: "Pendant ce temps, Claudius, chargé, en vertu du tirage au sort, de la guerre de Macédoine, tenta de repousser par les armes hors des limites de la Macédoine des peuples divers qui s'étaient répandus à partir des monts Rhodopes et dévastaient alors la Macédoine avec la plus grande cruauté - en effet, entre autres choses effroyables à dire et à entendre, qu'ils faisaient à leurs prisonniers: en s'emparant, quand ils avaient besoin d'une coupe, de crânes humains, sanglants, encore chevelus et enduits, dans les cavités intérieures, de matière cervicale mal grattée, ils en usaient, avec avidité et sans horreur, comme de véritables coupes: de ces peuples, les plus sanguinaires et les plus farouches étaient les Scordisques." Eugippe, Vie de saint Séverin, 10, trad. Philippe Régerat, 1991, Paris, Cerf: "Une partie du peuple [du village de Cucullae, en Norique] pratiquait encore en un certain lieu des sacrifices impies." A+ Patrice
Encore et toujours:
Saint Augustin, La Cité de Dieu, XXI, 7: "Sur les sujets dont j'ai parlé sans expérience personnelle, mais par lecture - à l'exception de la source où s'éteignent les torches allumées s'éteignent et ou les torches éteintes s'allument, et les pommes de Sodome qui semblent mûres à l'extérieur mais sont pleines de fumée à l'intérieur - je n'ai pas été capable de trouver de témoins compétent de qui j'aurais pu savoir si ces histoires sont vraies. Quant à la source, je n'ai trouvé personne qui puisse dire qu'ils en aient vu une en Epire, mais j'ai trouvé des hommes qui connaissaient une source similaire en Gaule, non loin de la cité de Grenoble." A+ Patrice
Saint Jérôme, "Contre Jovinien", II, 7:
"Pourquoi devrais-je parler d’autres nations, quand moi-même, étant jeune et visitant la Gaule, j’ai entendu que les Atticoti, une tribu bretonne, mangent de la chair humaine, et que, bien qu’ils élèvent des troupeaux de porcs, et conduisent du bétail, grand ou petit, dans les bois, c’est leur coutume de couper les fesses des bergers et les poitrines de leurs femmes, qui sont à leurs yeux les plus délicats des mets ? Les Scots n’ont pas de femme en propre ; comme s’ils avaient lu la République de Platon et pris Caton comme chef, aucun homme parmi a sa propre femme, mais comme des bêtes ils cèdent à leur luxure jusqu’au contentement de leur cœur. " A+
Saint Jérôme, Contre Vigilance, 1:
"Le monde a donné naissance à de nombreux monstres ; dans Isaïe, j’ai lu des choses sur les centaures et les sirènes, des chat-huants et des pélicans. Job, dans un langage mystique, décrit Leviathan et Behemoth ; Cerbère et les oiseaux du Stymphale, le sanglier d’Erymanthe et le lion de Némée, la chimère et l’hydre à nombreuses têtes sont racontées dans les fables poétiques. Virgile décrit Cacus, L’Espagne a produit Geryon, avec ses trois corps. La Gaule seule n’a pas de monstres, mais a toujours été riche d’hommes courageux et d’une grande éloquence." A+ encore
Saint Jérôme, Lettre 69, à Oceanus, III:
"Dis-leur de ne pas contracter de mariage avant leur baptème, […] comme les Scots et les Atacotti et les gens de la République de Platon qui mettent leur femmes en commun et ne font pas de distinction entre les enfant […]." Saint Jérôme, Lettre 133, à Ctésiphon: "Pour la Bretagne, cette province si fertile en tyrans, les tribus Scotts, et tous les barbares aux alentours et jusqu’à l’Océan étaient pareillement sans connaissance de Moïse et des prophètes." Saint Jérôme, Lettre 123, à Ageruchia, 8: "Une fois, les Teutons qui venaient des lointains rivages de l’Océan Germanique envahirent toutes les parties de la Gaule, et ce fut seulement après qu’ils aient taillés en pièces plusieurs armées romaines que Marius finalement les défit lors d’une bataille à Aix-en-Provence. Sous couvert de la rédition, trois cents de leurs épouses seraient données aux Romains. Quand les matrones teutones entendirent cette clause, elles supplièrent d’abord le consul d’être confiées au prêtre des temples de Cerès et Venus ; et quand elles échouèrent dans leur requête et furent repoussées par les licteurs, elles massacrèrent leurs petits enfants, et le matin suivant furent toutes retrouvées mortes, s’embrassant les unes les autres, après s’être étranglées elles-mêmes durant la nuit." C'est tout pour aujourd'hui. A+ Patrice
Bon, finalement, je vous en ressors un de derrière les fagots:
Priscien, Périégèse (traduction de celle de Denys le Périégète), trad. (modernisée) E. F. Corpet, 1845, Paris, Panckoucke: p. 31: "Au pied des forêts Hercyniennes s'étend la farouche Germanie, qui ressemble, dit-on, à la peau d'un taureau. Elle nourrit des oiseaux merveilleux dont les ailes lumineuses guident le voyageur, durant la nuit, à travers les détours des chemins qu'elles éclairent. Ensuite est le mont de Pyrrhène; puis le territoire des Celtes, qui touche aux ondes bruyantes de l'Eridan. C'est là que des soeurs aimées pleurèrent leur Phaéton; c'est là que les Celtes recueillent l'électrum que distillent les aulnes: ils le nomment succin [...]". p. 49: "A peu de distance [de la Bretagne] sont les bords des Petites îles, où les femmes des Amnites célèbrent les mystères de Bacchus, couvertes de feuilles de lierre et de corymbes". A+ Patrice
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