Salut à tous, et spécialement à Rónán.
Il y a quelques années, je m'étais mis en tête d'apprendre ce que je croyais être de l'Irlandais ancien (en fait de l'Irlandais moyen), et pour ce faire, je me basais sur des textes bilingues et je collectais autant de vocabulaire possible. Avec une telle méthode, la grammaire passait quasiment à la trappe.
Et du coup je me suis lancé dans la traduction d'un des poèmes publiés ar André Verrier dans les Ossianiques. En fouillant dans mes papiers, je viens de la retrouver.
J'aimerais avoir votre avis sur cette traduction:
"La Forteresse du Haut Roi
Trois abondances
Sont venues dans la forteresse du Haut Roi
Une abondance de jeunes gens, une abondance de cheveux,
Une abondance de chiens.... des fils de Lugaid
Trois musiques
Pour les grands rois du monde
Une musique de harpe, une musique de tympan à l'extérieur,
Le chant de Fer Tuinne, fils de Troghan.
Trois cris
Il y eut là au moment de la famine
Le cri des brebis vers eux depuis la prairie
Le cri .... et le cri.... (Verrier traduit: le cri du manège et le cri du bétail)
Trois cris:
Le cri de leurs porcs gras et paresseux
Le cri des armées sur la pelouse de leur forteresse,
Le cri des réjouissances et du tumulte de l'ivresse.
Trois récoltes
Il y avait là sur ........
Une récolte tombée, jeu habituel,
Une récolte en fleur et une récolte mûre.
Les trois fils de Lugaid le savant
(Il fut mis un terme à leurs actions)
Ruidhe, fils de Lugaid le clerc
Eochaid et Fiacha le valeureux.
J'apporterai le témoignage qu'Eochaid
N'a pas cédé dans un combat difficile
N'a jamais été sans sa musique habituelle
Et pas un moment n'a été sans avoir le moyen (de boire) de la bière.
J'apporterai le témoignage que Fiacha
N'a pas cessé de combattre en voyage
Qu'il n'est pas tombé de vantardise de sa bouche
Bien que ce fut lui qui était de grande valeur.
J'apporterai le témoignage que Ruidhe
(Vers lui sont venues trois abondances)
N'a pas refusé une chose à personne
Et n'a rien demandé à quelqu'un.
Trois cents princes de haut rang, trois cents chefs,
Trois cents guerriers a dirigés un roi;
C'était là le nombre de son armée au centuple;
Trois fois trois cents centaines."
Voilà, vous pouvz y aller au bois vert, sur cette erreur de jeunesse!
A+
Patrice