Gasp ! Fichtre et diantre !

[Muskull]

Help !

Quand je clique sur un lien du forum ça ouvre une fenêtre transparente sans l'adresse. Je suis obligé de faire un copier coller pour ouvrir le site.
C'est pas seulement sur A.C.

Des fois aussi ça m'affiche "le plug in ne fonctionne pas"...

C''est grave docteur

[Pierre]

Salut Muskull,


Aurais tu un exemple

Quel navigateur utilises tu

Est-ce systématique


Grave, je sais po, mais ça peut aller jusqu'a l'amputation d'un membre


@+Pierre

La charte ne prévoie pas le cas des jurons dans le titre des sujets, mais .....

[Muskull]

Yep pierre !

Int. Explorer sous W98...
Comme ça plantait avec "pas trouvé plug in", j'ai téléchargé la mise à jour qui me fait des fenêtres creuses sans adresse quand je clique sur des liens.

[Pierre]

Salu Muskull,

Si tu as reinstallé une nouvelle version,
le problème est certainement dans la configuration.

Sur MIE, dans Outils/Options internet/Avancées
cliques sur "Paramètres par défaut" et vois si ça refonctionne ?


@+Pierre

[Muskull]

Ben non

J'ai fait comme t'as dit mais les fenêtres sont toujours vides et sans adresse

[Pierre]

salut,

As tu installé un contrôle parental?

Dans options internet/sécurité/Personnaliser le niveau (bouton)
le paramètre "Executer les activeX et plugins" est-il sur activé?


@+Pierre

[Muskull]

Non et oui...

[Pierre]

Non et oui...

Ouh là, c'est très grave. Muskull devient normand


@+Pierre

[Manawy fab Lyr]

salut
moi aussi ca me fait ça
mais parfois il y aquand même la barre des boutons standards il faut alors cliquer sur arrêter puis sur actualiser
(attention moi Norton antivirus a posé quelque probléme avec internet explorer )

[Muskull]

Sur les conseils de Pierre, je suis revenu à l'ancienne version d'I.E. et tout va bien...

Moralité : ne pas se débarasser de ses vieilles marmites à cause de la mode. Ce qui compte, c'est la bonne soupe.

[Thierry]

Sinon, sur ta demande de naturalisation normande, je ne te cache pas ma circonspection....mais il est logique que tu cherches à rejoindre les riches terres de tes beaux et vaillants voisins

Pour autant, laisse moi te dire que tu n'as aucune chance......

[Pierre]

Thierry, CHUTTTT,

Vas pas me le contrarier, j'ai préparé une bonne bouteille de bière pour fêter son 1000ème message.

Manquerai plus que tu me le contrarie alors que j'ai déjà le tire-bouchons en main.

ASSOIFFEUR


@+Pierre

[Muskull]

Quand vous saurez ce qu'est l'océan mon aimé, vous arrêtez de rêver à vos vertes campagnes, Il est Lui, Il est mien

Venez m'y chercher si vous l'osez !


"Vieil océan, ô grand célibataire, quand tu parcours la solitude solennelle de tes royaumes flegmatiques, tu t"enorgueillis à juste titre de ta magnificence native, et des éloges vrais que je m'empresse de te donner. Balancé voluptueusement par les mols effluves de ta lenteur majestueuse, qui est le plus grandiose parmi les attributs dont le souverain pouvoir t'a gratifié, tu déroules, au milieu d'un sombre mystère, sur toute ta surface sublime, tes vagues incomparables, avec le sentiment calme de ta puissance éternelle. Elles se suivent parallèlement, séparées par de courts intervalles. À peine l'une diminue, qu'une autre va à sa rencontre en grandissant, accompagnées du bruit mélancolique de l'écume qui se fond, pour nous avertir que tout est écume. (Ainsi, les êtres humains, ces vagues vivantes, meurent l'un après l'autre, d'une manière monotone ; mais sans laisser de bruit écumeux). L'oiseau de passage se repose sur elle avec confiance, et se laisse abandonner à leurs mouvements, pleins d'une grâce fière, jusqu'à ce que les os de ses ailes aient recouvré leur vigueur accoutumée pour continuer le pèlerinage aérien. Je voudrais que la majesté humaine ne fût que l'incarnation du reflet de la tienne. Je demande beaucoup, et ce souhait sincère est glorieux pour toi. Ta grandeur morale, image de l'infini, est immense comme la réflexion du philosophe, comme l'amour de la femme, comme la beauté divine de l'oiseau, comme les méditations du poète. Tu es plus beau que la nuit. Réponds-moi, océan, veux-tu être mon frère ? Remue-toi avec impétuosité - plus ! plus encore, si tu veux que je te compare à la vengeance de Dieu ; allonge tes griffes livides, en te frayant un chemin sur ton propre sein - c'est bien. Déroule tes vagues épouvantables, océan hideux, compris par moi seul, et devant lequel je tombe, prosterné à tes genoux. La majesté de l'homme est empruntée ; il ne m'imposera point : toi, oui. Oh ! quand tu t'avances, la crête haute et terrible, entouré de tes replis tortueux comme d'une cour, magnétiseur et farouche, roulant tes ondes les unes sur les autres, avec la conscience de ce que tu es, pendant que tu pousses, des profondeurs de ta poitrine, comme accablé d'un remords intense que je ne puis pas découvrir, ce sourd mugissement perpétuel que les hommes redoutent tant, même quand ils te contemplent, en sûreté, tremblants sur le rivages, alors, je vois qu'il ne m'appartient pas, le droit insigne de me dire ton égal. C'est pourquoi, en présence de ta supériorité, je te donnerais tout mon amour (et nul ne sait la quantité d'amour que contiennent mes aspirations vers le beau), si tu ne me faisais douloureusement penser à mes semblables, qui forment avec toi le plus ironique contraste, l'antithèse la plus bouffonne que l'on ait jamais vue dans la création : je ne puis pas t'aimer, je te déteste. Pourquoi reviens-je à toi, pour la millième fois, vers tes bras amis, qui s'entr'ouvrent, pour caresser mon front brûlant, qui voit disparaître la fièvre à leur contact ! Je ne connais pas la destinée cachée ; tout ce qui te concerne m'intéresse. Dis-moi donc si tu es la demeure du prince des ténèbres. Dis-le moi ! Dis-le moi, océan (à moi seul, pour ne pas attrister ceux qui n'ont encore connu que les illusions), et si le souffle de Satan crée les tempêtes qui soulèvent tes eaux salées jusqu'aux nuages. Il faut que tu me le dises, parce que je me réjouirais de savoir l'enfer si près de l';homme. Je veux te saluer et te faire mes adieux ! Vieil océan, aux vagues de cristal. Mes yeux se mouillent de larmes abondantes, et je n'ai pas la force de poursuivre ; car, je sens que le moment est venu de revenir parmi les hommes, à l'aspect brutal ; mais courage ! Faisons un grand effort, et accomplissons, avec le sentiment du devoir, notre destinée sur cette terre. Je te salue, vieil océan ! "

Lautréamont : Les chants de Maldoror (extrait)

[Pierre]

Alors, tu vois Thierry,

Près de 1000 messages, et des beaux en plus.

D'accord, on ne peut pas le naturaliser Normand,
Mais on peut quand même lui attribuer le titre de
"Breton méritant"


@+Pierre

[Thierry]

Ben, de toutes façons, 1000 messages et pas que des idioties, sérieusement on ne peut qu'applaudir, Muskull, nonobstant sa "bretonnité" était déjà repéré pour ses qualités de barde, il est aussi le plus grand pourvoyeur au débat....on ne peut que s'incliner

(Là tu vois, Pierre, j'essaie de me faire bien voir parce que pour le 1000°, j'espère bien qu'il va nous l'offrir, c'te bière )

Chapeau bas, Monsieur du bout de la terre.....