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Néo-druidismeModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Surtout que l'on connaît maintenant assez bien, pas mal de lieux de cultes gaulois et de façon incroyablement précises.
Et bien, ils sont....aménagés, même si l'élément naturel perdure comme à Gournay sur Aronde où, au coeur du sanctuaire on a gardé volontairement et entretenu un bosquet... Voir les petites descriptions de Fesques et Gournay sur le fil : "Sites archéologiques" Pour Ribemont, j'ai un peu de mal car la découverte est immense et difficile à résumer. Quant à FESQUES, Pierre vient de me communiquer un document prodigieux qui m'aménera à faire des corrections et des développements....
Etudies le bien, il va bientôt y avoir une interro surprise, mais il ne faut pas le répéter. Attends le deuxième, il est encore plus gros @+Pierre
Bonjour,
Ce qu'a voulu dire le "druide Gobannios" est noté en p. 29-30 du livre de jean-louis Brunaux, "Les Gaulois, sanctuaires et rites" "L'enclos est la représentation la plus simple et la plus durable du lieu de culte chez la plupart des peuples indo-européens, et particulièrement chez les Grecs et les populations italo-celtiques. Le téménos et le templum, mots de même racine, ne sont rien d'autre que ce terrain "découpé". Un simple trait sur le sol, un sillon de charrue, un fossé suffisaient à délimiter la place du sacré. Chez les Hindous de l'époque védique, indo-européens proches par les institutions des Celtes, le culte n'avait d'ailleurs aucun lieu fixe : à chaque fête religieuse, on retraçait les limites d'une aire qui ne demeurait sainte que le temps du sacrifice." C'est en se sédentarisant que les Celtes utilisèrent des lieux qui furent stables tel que celui de Gournay-sur-Aronde. ٨٧٤٦٥۶
Oui oui, c'est donc encore une fois une extrapolation, à partir d'un modèle hindou idéalisé. Rien ne dit que c'est celtique. Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Ceci étant, je m'aperçois qu'il est absolument nécessaire de dater...
Quand j'évoque les sanctuaires, il s'agit toujours du Nord de la Gaule et de la période III°-I° siècle av JC. Avant, après et ailleurs, les choses sont différentes.....
Bien sûr, Thierry, il est nécessaire de dater, quand on traite de choses précises, documentées, etc.
Cependant, il est aussi très intéressant de considérer quelles sont les constantes de la civilisation celtique, à travers les lieux et à travers les temps. N'y a-t-il vraiment rien de commun entre l'art laténien et l'art irlandais médiéval ? Entre la littérature arthurienne ou galloise, et ce qu'on peut connaître de légendes celtiques continentales, par certains récits gréco-latins ? Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Oulah, loin de moi l'idée de rejeter les constantes, d'ailleurs j'avais consacré par exemple un fil assez important à l'art des Gaulois par exemple en soulignant les rapports qui pouvaient exister entre périodes laténiennes, romaines et médiévales, ce qui n'empêche pas de dater et préciser...
Je vois même des "constantes" celtes là où personne n'en voit trop En fait, la précision des dates, c'est juste une réflexion que je faisais car parfois on ne se comprend pas uniquement pour cela. Pour en revenir aux sanctuaires, il est juste de rappeler l'époque de Gournay car on ne peut pas en tirer de généralités pour ce qui précéde.
Oui, on est donc d'accord, Thierry.
Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Fergus à dit :
"oui oui, c'est donc encore une fois une extrapolation, à partir d'un modèle hindou idéalisé. Rien ne dit que c'est celtique" Ne soyons pas bornés. C'est une question de logique. A cela je vous renvoi au livre de Mircéa Eliade "Le sacré et le profane". Vous pourrez voir dans le chapitre "L'espace sacré" que cette façon de délimité ce genre d'aire est commune à tous les peuples nomades. Alors pourquoi pas les Celtes ? Ce genre de réflexion n'est pas de l'extrapolation mais, à mon avis, du bon sens ... Il est vrai, aussi, que de nos jours si le druidisme était reconnu ou opérant (comme vous voulez) à la manière des religions officielles, il lui faudrait des espaces sacrés fixes identique à celui de Gournay-sur-Aronde. Au fait Thierry, au centre de l'enclos de Gournay ce n'est pas un bosquet qui s'y trouvait mais un autel creux entourré, au départ, de neuf fosses qui devinrent des réceptacles pour les poteaux du premier temple. Le bosquet quant à lui se trouvait bien à l'intérieur de l'espace sacré mais au Nord-ouest.[/i] ٨٧٤٦٥۶
Je n'ai pas dit le contraire, Auetos, "au coeur" signifiait pour moi dans l'espace sacré...
Si tu regardes le fil, "sites archéologiques" en histoire, j'ai retranscrit un résumé descriptif, assez précis, principalement inspiré de BRUNAUX... A ce sujet, ces résumés sont là pourqu'on puisse en discuter et éventuellement les corriger...
sauf que quand on parle des Celtes ça fait belle lurette que leurs ancètres se sont sédentarisés ! on est loin d'une culture nomade ...
Historiquement, l'édification des grands sanctuaires Bellovaques, Ambiens et assimilés semble correspondre peu ou prou à l'installation sur place des populations d'origine belge qui deviennent alors sédentaires...
A Gournay, le sanctuaire semble toutefois remplacer un lieu de culte plus ancien mais il est vrai qu'il y avait déjà sur place une population; reste à savoir comment s'est fait l'amalgame....mais ça c'est une autre question. Tout ça pour dire que je suis à peu près d'accord avec toi, Luernos, on ne peut pas parler de nomades, mais il faut tout de même noter l'existence de soubresauts et d'importants transferts de population jusqu'au III° siècle av JC. Après, la majorité des peuples sont ceux de la guerre des Gaules et sont fixés dans les territoires que nous connaissons. On peut effectivement, à quelques exceptions près, considérer qu'il s'agit de sédentaires.
de plus déplacement de population en masse (type collonisation Belge) ne veut pas dire tradition nomade...
les Belges étaient (il me semble) des colons de culture sedentaire en migration... pas des nomades pastoraux
Je ne dis pas le contraire Luernos. Je dis seulement que quand un peuple se déplace (et ce fut le cas de nombreux peuples celtes) il ne peut, pour les besoins du culte, construide un sanctuaire à chaque arrêt.
Donc une simple délimitation sur le sol au moyen d'un soc ou autre devait surement faire l'affaire. Je cite Jean-Louis Brunaux parlant du type d'enclos, fossoyé, de plan quadrangulaire : "...On peut se demander si l'on n'a pas affaire à deux types distincts, descendant d'un modèle unique, beaucoup plus ancien, un espace cultuel seulement dessiné au sol pour une activité temporaire. Ainsi dans l'Inde védique un nouvel espace sacré de forme quadrangulaire était consacré d'un simple trait sur le sol à chaque sacrifice. Le fossé pourrait donc être la forme primitive de ces installations symboliques s'établissant définitivement en un lieu donné" ٨٧٤٦٥۶
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