Te fâche pas enfin ! (rien de tel pour énerver).
Tout ce que j'ai voulu faire c'est mettre en valeur le symbolisme de l'eau par rapport à celui du sang. De relativiser en quelque sorte...
Tiens, encore des inepties :
"L'eau fraîche et pure était l'offrande alimentaire par excellence. Elle a été versée aux morts en Mésopotamie à toutes les époques, depuis le IIIe jusqu'au Ier millénaire. Il n'y a là rien d'étonnant. Dans un pays où la pluie est rare et la chaleur intense, mais où la crue de l'Euphrate et du Tigre est un vrai don du ciel, le Mésopotamien attribuait à l'eau une puissance de vie. On se rappelle le mythe de La descente d'Ishtar aux Enfers où la déesse a dû être aspergée de «l'eau de vie», pour pouvoir revenir à la vie et laisser le monde d'En-bas[5]. De même si Adapa n'obtient pas la vie éternelle, c'est qu'il a refusé le pain de vie et l'eau de vie que le grand dieu Anu lui offrait[6]. On pense aussi au thème du «vase jaillissant» représenté avec insistance dans les bas-reliefs, les statues, les figurines et les cylindres. Cette représentation renvoie à l'assurance que la pluie bienfaisante et vivifiante ne manquera pas dans le pays. Et, comme le semblable crée le semblable, on insiste davantage quand on représente des poissons dans le jaillissement des eaux. C'est sans doute pour la même raison que, sur la stèle d'Ur-Nammu, le roi verse une libation dans un vase d'où émergent une branche de palmier et des régimes de dattes. Les libations d'eau faisaient donc partie des offrandes que les Mésopotamiens présentaient aux dieux. Ils accaparaient ainsi les faveurs des divinités sans lesquelles il n'y avait que sécheresse et désolation[7]. Pourtant, les renseignements les plus intéressants pour notre propos sont ceux qui viennent des textes en rapport avec le culte funéraire. Parmi ceux-ci, la littérature mésopotamienne nous a laissé toute une série de rites et d'incantations destinés à préserver les humains des manifestations redoutables des esprits des morts où l'eau joue un rôle considérable. Nous n'en citerons que quelques-uns. Dans une invocation au dieu Shamash, la personne affligée par la présence d'un esprit mauvais s'exclame:
Shamash, je t'ai appelé, écoute-moi:
[...]
le spectre qui m'est infligé et me dévore, qu'il soit détaché de mon corps;
Je veux lui faire manger du pain d'offrande funéraire,
je veux lui faire boire de l'eau d'offrande funéraire,
[...]
Qu'il mange quelque chose de bon, qu'il boive quelque chose de bon; qu'il mange un petit pain, qu'il boive de l'eau fraîche[8]"
http://www.unites.uqam.ca/religiologiqu ... silva.html
Les Sumériens n'ont rien à voir avec les Sémites!
Euh... T'es sûr de chez sûr, pi-t-être qu'avec les suméro-akkadiens alors...