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La nouvelle "religion".Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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La nouvelle "religion".Wilczeck espérait recevoir un jour le prix Nobel de physique, et il l'a eu
AFP | 05.10.04 | 17h24 L'un des trois co-lauréats du prix Nobel de physique 2004, Frank Wilczek, a confié mardi qu'il espérait recevoir un jour cette prestigieuse récompense pour ses travaux sur la vie des quarks, particules fondamentales au coeur de l'atome."Je pensais qu'il y avait une sérieuse possibilité, au moins au cours des 20 prochaines années" de remporter le Nobel, a-t-il déclaré à l'AFP, en plaisantant depuis son bureau au Massachusetts Institute of Technology à Cambridge (Massachusetts, nord-est)."Je suis très content pour la reconnaissance que cela apporte à notre domaine, la physique fondamentale", a-t-il ajouté.Frank Wilczek, 53 ans, partage le Nobel avec David Gross, 63 ans, physicien de l'université de Californie à Berkeley et David Politzer, professeur au California Institute of Technology à Pasadena (Californie).Selon lui, grâce à leur théorie qui fonde la Chromodynamique quantique, il est désormais "possible d'analyser avec confiance quelques unes des questions les plus intéressantes" de physique fondamentale. Telles que: "comment la matière s'est comportée au début de l'univers quand l'énergie était très élevée? Comment cette matière se comporte à énergie élevée?".Les travaux récompensés "n'ont pas d'impact sur la vie de tous les jours et n'en auront jamais, mais cela a un impact sur notre compréhension de la manière dont la nature fonctionne. Cela renforce l'idée générale que la nature peut vraiment être comprise précisément", estime-t-il.Frank Wilczek va "continuer à faire des recherches en physique théorique". "J'ai de nouvelles idées qui me passionnent. Certaines sont liées directement à la Chromodynamique quantique, d'autres le sont de façon plus éloignées et d'autres pas du tout", dit-il."Je m'intéresse à la question de savoir pourquoi la matière sombre dans l'univers est ce qu'elle est. J'ai quelques idées à ce propos", dit-il.Et il n'a pas l'intention de se reposer après le prix Nobel. "Je ne vais pas lever le pied. J'ai largement de quoi faire", affirme-t-il. http://www.lemonde.fr/web/dh/0,14-0@14- ... 038,0.html Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
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![]() L'Institut suédois Karolinska distingue deux Américains, Richard Axel et Linda B. Buck, pour leurs travaux sur les mécanismes de l'olfaction. Le prix Nobel de physiologie et de médecine 2004, d'une valeur de 10 millions de couronnes suédoises (environ 1,11 million d'euros), a été attribué, lundi 4 octobre, aux Américains Richard Axel, 58 ans, et Linda B. Buck, 57 ans, pour l'ensemble de leurs travaux sur la physiologie du système olfactif. Ces deux scientifiques ont réussi à décrypter, à l'échelon génétique et moléculaire, les mécanismes impliqués dans la perception, la reconnaissance et le souvenir des odeurs. Ils ont de la sorte élucidé quelques-uns des mystères de la fonction olfactive, fonction qui, avant leurs travaux, demeurait la moins comprise de nos fonctions sensorielles. Ces résultats dépassent toutefois de beaucoup la seule fonction olfactive car ils ont permis de nombreuses avancées en biologie moléculaire. Les découvertes de Richard Axel ne se limitent pas à celles qui lui valent aujourd'hui le prix Nobel. Ce biologiste moléculaire - que ses pairs présentent souvent comme un inventeur génial et prolifique - fut ainsi pour beaucoup dans la mise au point de la technique dite de transfection, qui permet de faire entrer n'importe quel type d'ADN dans une cellule. A la fin des années 1980, le laboratoire de Richard Axel cherchait, comme beaucoup d'autres, à cloner les récepteurs cérébraux au glutamate, une substance considérée comme jouant un rôle essentiel dans les mécanismes d'apprentissage et de mémoire. C'est dans ce contexte que l'une de ses collaboratices, Linda B. Buck, a (grâce à une technique très sophistiquée de clonage de récepteurs développée dans ce laboratoire) fait la découverte - un moment sous-estimée, mais à l'origine du prix Nobel 2004 de médecine - de l'existence de récepteurs cellulaires d'un genre très particulier, situés non pas au sein du cerveau mais dans la zone transmembranaire des cellules de l'épithélium olfactif. Par la suite, on a découvert que les récepteurs sensibles aux molécules odorantes faisaient partie d'une large famille de récepteurs, ces molécules ayant notamment pour propriété d'induire à l'intérieur de la cellule qui les porte des phénomènes d'amplification. En d'autres termes, alors que le récepteur ne reconnaît qu'une seule molécule, il peut, une fois activé, provoquer, via des mécanismes enzymatiques, une réaction de la cellule. C'est précisément ce qui explique que la présence de quelques molécules odorantes dans l'atmosphère peut être traduite en signaux électriques et reconnue par le cortex des personnes ou des animaux baignant dans celle-ci. La découverte initiale faite chez la souris, et publiée en avril 1991 dans la revue Cell, fut par la suite confirmée chez le chat, le chien, le singe et l'homme. Les scientifiques ont alors eu la surprise d'observer que la famille des gènes qui dirigent la synthèse de ces récepteurs était, et de loin, la plus importante chez les vertébrés. Loin d'être une fonction en régression au cours de l'évolution, l'olfaction occupe une place prééminente. Avec un millier de gènes, elle représente environ 3 % du génome des rongeurs et, avec 300 gènes, 1 % du génome humain. Chacun de ces gènes répond à une molécule odorante spécifique, mais la perception des "odeurs" correspond, quant à elle, à l'association de plusieurs de ces molécules : 80 pour le café ou 200 pour la rose. Il s'agit de la plus grande des familles de protéines réceptrices, une famille supérieure en nombre à celle des récepteurs du système immunitaire, système qui doit pourtant identifier l'ensemble des molécules que perçoit cette famille comme ne faisant pas partie de l'organisme. Les travaux des lauréats américains ont aussi permis de mettre au jour l'un des aspects originaux de la physiologie de l'olfaction. C'est ainsi que les milliers de cellules qui "choisissent" d'exprimer le récepteur sensible à telle ou telle molécule odorante n'ont pas de véritable regroupement topographique, à la différence de ce qui existe pour tous les autres organes sensoriels, qui, eux, fonctionnent sur un mode topographique direct. A l'inverse, dans l'épithélium olfactif, l'expression des récepteurs fonctionne sur un mode aléatoire. Et les neurones qui expriment les mêmes molécules réceptrices convergent ensemble et fusionnent dans les premiers relais du système sensoriel, où ils forment une entité fonctionnelle et structurelle. C'est à partir de ces projections que le cerveau, via ses combinatoires, parvient à distinguer la menthe du paprika ou la canelle de la framboise. Les recherches des deux scientifiques américains ont également eu pour conséquence de soulever, à partir de l'expérimentation animale, l'une des questions centrales de la biologie moderne. Une question toujours sans réponse : comment s'expriment - ou sont inactivées - dans les cellules des organismes issus d'une fécondation la part du génome issue du mâle et celle issue de la femelle. Elles ont également permis de soulever la question des mécanismes présidant à l'expression monogénique et à l'inactivation des gènes. Comment comprendre, en effet, qu'une cellule de rongeur comportant un millier de gènes dirigeant la synthèse des récepteurs aux molécules odorantes parvienne à en inactiver 999 de manière à n'en exprimer qu'un seul ? Dans le domaine de l'olfaction, la balle est aujourd'hui pour beaucoup dans le camp des neurophysiologistes, qui s'attachent à découvrir la nature du codage entre la molécule odorante et la perception de l'odeur. Ce domaine de recherche est d'autant plus en vogue que l'on sait - depuis 1993 chez les rongeurs et depuis quelques mois chez l'homme - que le bulbe olfactif est l'une des régions cérébrales les plus richement dotées en cellules souches. Ce qui ouvre de nouvelles et riches perspectives, dans le domaine tant de la recherche fondamentale que de la mise au point de nouvelles thérapeutiques contre les affections neurodégénératives. Des essais expérimentaux vont d'ailleurs être prochainement conduits sur des souris et des singes atteints d'une forme de la maladie de Parkinson (Le Monde du 25 février et du 27 mars). Ainsi, tout se passe comme si cette fonction sensorielle, qui au XXe siècle fut sinon méprisée, du moins tenue pour quantité négligeable, commençait à acquérir, à l'aube du troisième millénaire, ses lettres de noblesse scientifiques. Jean-Yves Nau Muskull / Thomas Colin
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Je vais donc jouer le rôle des vicieux de service, en posant simplement ces questiins :
- et autour, il y avait quoi ? - et avant, il y avait quoi ? JCE ![]() ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Une fleur qui est tombée parce qu'elle était alors parfaite ?
![]() ![]() Muskull / Thomas Colin
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Sur qui as tu copié ?
" Seule une fleur qui tombe est une fleur totale" dit un proverbe japonais et Cioran le philosophe ajoute "on est tenté d'en dire autant d'une civilisation". Citation à la fin de l'avant-propos de Emgann Karaez. JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
C'était un
![]() Tu avais ce proverbe en signature il y a un an ou deux. ![]() Muskull / Thomas Colin
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Ces questions ont-elles une signification ? Avec un univers fini mais sans limite il n'y a tout simplement pas de "autour". Si l'écoulement du temps est lié à l'existence de l'entropie, il n'y a pas non plus de "avant". Question suivante ? ![]() Président de l'Institut Fomoire
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Pourquoi ?
Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Les cosmologies monothéïstes "offrent de moins belles réponses" que les cosmologies "païennes". Tenter de comprendre les choses dans le référentiel actuel tendrait à nous rendre un peu fou.. mieux vaut limiter le questionnement, et/ou obliquer dans l'imaginaire; et si celui-ci est partagé c'est tant mieux, peut-être, si ce n'est pas le cas tanpis,... qui a une réponse?
Et en plus on nous dit qu'il grandi, s'expend de plus en plus ![]() La folie des grandeurs, voilà ce qu'il a notre univers... complètement déraisonnable, ça lui jouera des tours... A+ Lopi
Parce que "autour" implique "au-delà d'une limite". Pas de limite, pas de "autour". De même, "avant" implique un écoulement du temps antérieur au Big Bang. Si cet écoulement découle du Big Bang, la notion de "avant" est absurde, autant que celle de "plus froid que le zéro absolu". Evidemment, tout le monde n'est pas d'accord sur cette approche et de plus il est encore possible que le Big Bang n'ait jamais eu lieu et que nous discutions du sexe des anges. ![]() Président de l'Institut Fomoire
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C'est une boutade, je préfère prévenir.
![]() La nature (d'être, des choses...) est charmante, c'est bien le mot qui convient... ![]() Depuis le début des spéculations philosophiques, l'esprit humain s'aiguisant dans l'intellect puis dans des instruments de mesure, puis de "vision", à toujours cherché dans l'infiniment grand et l'infiniment petit la "raison" de la nature et ses modes de fonctionnement. La nature "charmante" à toujours ouvert des "possibles" dans un sens et dans l'autre parce que la "nature" est fervente et qu'elle aime les fervents, leur faisant ainsi "plaisir". ![]() Elle semble dire : - Oui, viens, viens vers moi, tu verras qu'il y a toujours un au delà du bas et du haut, peut-être un jour cesseras-tu de regarder le doigt et tu regarderas ce que montre le doigt... Le "mur" de Plank ne doit pas devenir le mur des planqués ![]() Le mot dit tout, s'il y a un mur dans la compréhansion humaine, il (l'humain) le franchira un jour. Il trouvera sans doute un autre mur, et encore un autre.... Les mythes sont instructifs, Icare est sortit du labyrinthe grâce bien sür au fil d'Ariane mais aussi à son (ses) père, le savoir humain. Mais réussissant celà il s'est cru "élu" de la science de ses pères, oublié que le fil lui permettait simplement de sortir du "charme" et non de vouloir cotoyer le principe créateur. La technologie était humaine, elle s'est dissoute et le héros est tombé. Ce n'est bien sûr qu'une "interprétation" du mythe dans l'occurence de ce fil, il y en a d'autres, plus terre à terre ou plus envolées. C'est là le "pouvoir" des mythes de donner des sens à plusieurs niveaux car ils sont tissés de la trame même de la conscience humaine. Tissés sur quoi ? Voilà une question intéressante. ![]() ![]() Muskull / Thomas Colin
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L'Univers tel que décrit par la froide cosmologie ne contient que de la matière, de l'énergie et beaucoup de vide.
Il manque d'âme. C'est à nous d'en rajouter. De plus, même s'il n'y a pas de "autour" ni de "avant", rien n'empêche d'imaginer un "ailleurs"... ou tout simplement, un "au-delà " de nos perceptions voire de notre entendement. L'Univers n'est pas seul a être fini. Ce que nous en connaissons l'est aussi. Tandis que ce que nous ignorons, par essence, tend vers l'infini. Nous sommes donc sur un îlot de certitudes (sérieusement battu par les vents à l'occasion), perdus au milieu d'un océan d'inconnu. Voilà une image qui devrait plaire aux Bretons ! ![]() Je crois bien avoir déjà utilisé cette image ici... je commence à radoter. Président de l'Institut Fomoire
![]()
************* D'accord avec toi sur la vision d'au-delà de l'horizon, idée que je suppose sous jacente à la mention des Bretons (marins pour les uns, débordants d'imaginaire pour les autres). ![]() Mais pas d'accord sur les limites de l'Univers dont nul ne le sait et ne peut donc affirmer qu'il est fini. Pas d'accord non plus avec le caractère "fini" de nos connaissances, puisque nous apprenons chaque jour, chacun à son niveau, y compris les savants : voir l'article d'envoi de ce fil. JCE, Bogdanovicht ![]() ![]() ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
C'est chouette on peut dire que l'Univers est limité (parce qu'il y a un résultat à nos équations) et infini (parce que c'est le résultat)
![]() Une petite note sur le zéro absolu : les équations de matière noire aboutissent sans doute à une remise en cause du concept. C'est-y pas chouette, mon hibou? ![]() _______________________________________
Gwalchafed
![]() Après le 0 absolu il y a l'absolu du 1 ![]() ![]() Vous avez remarqué la "pirouette" que fait l'intellect lorsqu'il essaye de concevoir l'infini ? ![]() Pourtant nous arrivons à concevoir l'inconcevable, on en a une p'tite idée mais pour la traduire en mots ça coince... ![]() "Fastoche fiston, l'univers est infini comme... " ![]() Muskull / Thomas Colin
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