Apollon et les Hyperboréens

[lopi]

Allez Pan, ami tologie
ya pas tout J.P à la maison...
Montes sur un âne, franchis le gué surmoi universitaire, et rejoins nous .
Lopi - hyperboréen de l'Ouest

[Muskull]

[Muskull]

Et voilà !

D'Apollon à Dionysos, Eros et Oedipe, nous voilà embringués du Bottom de Shakespeare à l'asinus buridanus, non choix mortel pour désirs égaux.
"Caput-anus" étant le cri de guerre d'un gallois littéraire aimé de moi, qui se disait, sans doute avec raison descendre d'un roi celte par sa mère (ouf, je reste dans le sujet), je persévère.
Et par Priape qui se faisait voir par les grecs, nous voilà arrivés à Pan qui n'urge tourjours pas, vaquant à ses moutons tous unis et versitaires...

"Priape était fils d'une nymphe appelée Naïas ou Chioné, ou, selon d'autres auteurs, de Vénus et de Bacchus qui avait été accueilli avec empressement par cette déesse, à son triomphant retour des Indes. Jalouse de Vénus, Junon s'efforça de nuire à Priape, et le fit naître avec une difformité extraordinaire. Aussitôt qu'il fut venu au monde, sa mère le fit élever loin d'elle, sur les bords de l'Hellespont, à Lampsaque où, par son libertinage et ses impudentes hardiesses, il devint un objet de terreur et de répulsion. Mais, une épidémie étant survenue, les habitants consternés crurent y voir une punition du peu d'égards qu'ils avaient eu pour le fils de Vénus ; ils le prièrent de rester parmi eux, et, dans la suite, il devint à Lampsaque l'objet de la vénération publique : de là le surnom, qui lui est donné par les poètes, de Lampsacène ou Hellespontique.

Priape est souvent pris, comme Pan, pour l'emblème de la fécondité de la nature. En Grèce, il était particulièrement honoré de ceux qui élevaient des troupeaux de chèvres ou de brebis, ou des ruches d'abeilles. À Rome, il était considéré comme un dieu protecteur des jardins. C'était lui, croyait-on, qui les gardait et les faisait fructifier. Mais il ne doit pas être confondu avec Vertumne."

L'âne était sacrifié à Priape en grèce et à Rome, ben voui, le pauvre baudet qui n'y pouvait mais et s'en fichait complètement des délires zumains.

PAN ! Si tu es fertile, dis nous mieux, parce que le dieu à tête d'Ane de Zacharie qui ne voulait signaler qu'une manipulation de l'idéologie par les puissants du moment a été repris par les gnostiques, totalement à l'envers, pour lutter contre la prédiction "juive" et faire leur petite cuisine gréco- christiano-néo-platonicienne...
Oui, j'ai dis "petite cuisine".

Possible aussi que tu lises ce texte traditionnel posté sur le forum avant que tu nous rejoignes, sur "la danse des voiles".
http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... c&start=30

[Pan]

Eh Eh! Respirez un bon coup, et...prouttttttttttttt. Is it better?

Vous comprenez bien que je suis un pauvre âne qui suit des études inutiles pour le commun des mortels. Qui s'intéresse à la mythologie aujourd'hui? On ne vit pas de cela! Par contre, il me semble que la plupart d'entre-vous a une belle assise, les pieds sur terre. Il n'en est rien pour moi et j'ai du mal à joindre les deux bouts, alors pas de surmoi ici ou de question de fertilité , je rame Messieurs. Je serai bientôt docteur en ethnologie et je fais des boulots de m....., et vive la France!

Ahhhhhh, ça va mieux.

Qu'est-ce qui vous turlupine? La réponse à l'énigme? Soit vous la trouvez, soit....

Pour notre pet enflé, il est Spartoï et donc pratique l'inceste car inscrit dans le Temps de Zeus alors qu'il appartient à celui du Père , celui des ânes pour revenir à nos moutons.
Vernant, après Lévi-Strauss, nous fait bien comprendre que sa famille est torse: les Labdacides sont boiteux de qque part, càd qu'ils sont élus! Labdacos boite, Laïos gauchise et Oedipe....est enflé!
Euripide, Phéniciennes in Athénée, X, 456 b: Il est sur terre un être à deux, à quatre, à trois pieds, dont la voix est unique. Seul il change sa nature parmi ceux qui meuvent sur le sol, en l'air et dans la mer. Mais quand il marche en s'appuyant sur plus de pieds, c'est alors que ses membres ont le moins de vigueur.
Cette dernière phrase en gras doit être méditée et vous trouverez chers amis. On ne débarque pas impunément de l'île des Bienheureux ici-bas, ou pendant les douze petits, ce petit anneau qui résume les autres, la petite couronne/stephaniôn que connaissait que trop Laïos lors de son exil. Le trou que creusa Dionysos où il planta... et où il s'asseya . Sergent, vous avez lu, l'homosexualité? Apollon était toujours à l'heure dans ces histoires, quel initiateur! Couronne du haut ou celle du bas? Les premiers seront les derniers, n'est-ce pas?

Entendre un âne péter et mourir

[lopi]

Ce sont les hommes les boiteux, ceux qui transgressent leurs propres lois, les lois du monde. Trotte, trotte petit âne pour porter les boiteux
Oh Soleil éclaire ce chemin sombre!

[Fergus]

Tout ça est bien gentil, mais qui parle de religion ou de mythologie celtique ?

[Muskull]

Bonsoir les amis

Etudier la mythologie (et le symbolisme) est investir dans l'immatériel. Il faut simplement être attentif que le patient labeur de la chenille ne construise pas un cocon trop dur où le papillon blesserait ses ailes en "naissant".
Ah la route de la soie la plus fine et la plus légère, ne pas tuer le "ver" trop tôt.

La transgression à parfois aussi la "dimension du miracle" en faisant découvrir des voies inconnues. Elle est aussi processus de révélation dans les contes mais notre vie est-elle autre chose qu'une histoire que l'on se conte ? Tout ne prend-il pas une autre tournure lorsque nous parvenons à "élucider" le référentiel de notre éducation, de ce language déjà établi que l'enfant doit adopter, aidé par Eros, ou être "déviant" quand Eros est malade dans le couvain de l'innocence ?

"Sans bras ni jambes" dit Rumi en parlant de cette liberté.
"Mais quand il marche en s'appuyant sur plus de pieds, c'est alors que ses membres ont le moins de vigueur. "
Ne pas se "poser", ne pas s'appuyer, comme une leçon de liberté. Ainsi les martinets, fiers oiseaux, qui ne se posent, même pour dormir, que pour couver et nourrir leurs enfants.

[Fergus]

L'Arbre est une jolie tribune, et l'on peut se poser sur une branchette pour y siffloter son chant de sansonnet ou de colibri, de vieille corneille râleuse (c'est moi) ou de coucou squatteur.
Je ne nie pas l'intérêt de vos ornithophiliques et asiniennes réflexions. Simplement, je me dis : en quoi tout cela est-il relié à quelque source celtique ? Y a-t-il quelque découverte archéologique, quelque texte antique, ou irlandais, ou gallois, ou encore arthurien, ou même quelque fait folklorique, qui renvoie à ces immatérielles divagations (sans péjoratisme aucun) ?

[Muskull]

Vieille corneille râleuse...

C'est vrai que cela semble lointain du domaine celtique mais ce domaine n'est pas une "bulle" et a été interprété de diverses façons surtout par des "témoins" extérieurs, ce que nous sommes aussi.
Il peut être ainsi intéressant de "faire le ménage" dans ces référentiels et sur ce fil nous le faisons...
Manière indirecte certes, mais manière tout de même...
Le social actuel n'a rien de "celtique", il a ses présupposés et son "voir" teinté par 2000 ans de cultures gréco-romaine.

Mais tu as raison de tirer vers le domaine celtique afin que ce fil retombe sur ses quatre pattes.

[Fergus]

J'entends bien, j'entends bien...
Non, le domaine celtique n'est pas une bulle, et en matière d'interdépendance globale, tu prêches un convaincu ! Tout est lié à tout.
Cependant, n'est-il pas vrai que dans ce forum 'Religion, spiritualité, mythologie' celtiques, on parle souvent de tout, parfois de rien, mais rarement de mythologie celtique ?
Je le sais, cela tient à l'extrême difficulté d'appréhender cette matière, aux sources disparates, à la diversité des époques et des lieux concernés. Tout ceci favorise l'approximatif, le romantisme et les amalgames que je dénonçais naguère.
Ne croyez-vous pas qu'il serait utile d'exposer un condensé de nos connaissances sérieuses en la matière, et des diverses hypothèses en vigueur ?
Moi, je le crôôââ.


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Fergus Bodu, vieille corneille, mais encore beau...

[Muskull]

Allons y donc !
Je ne sais pas si j'aurais assez de "matière" mais ce peut-être un très beau débat.

Tu le lances ?

[Fergus]

Euh, ptêt pas maintenant...
Faut préparer un peu.

[Muskull]

Mais d'instinct là, tu verrais quoi ?

[mikhail]

Et si on parlait un peu de Lug, enfin ?

mikhail

[Fergus]

Ben on pourrait essayer de faire une petite synthèse générale sur les sources, les dieux, les mythes, les rites connus. Puis ensuite aborder ces différents trucs, un par un (ou plusieurs à la fois ), en voyant ou ça peut nous emmener.
Il va sans dire que pour moi, le terrain a déjà été défriché par le couple Le Roux-Guyonvarc'h. Ca n'empêche pas d'y confronter d'autres références, ou d'autres données. Par exemple, je suis en train de me faire Celtic Heritage, des frères Rees, et ça ouvre des tas de perspectives.
Je veux bien me charger de la synthèse de départ, mais faut me laisser quelques jours ou semaines.