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SPIRITUALITE CELTIQUE ET NEO-DRUIDISMEModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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SPIRITUALITE CELTIQUE ET NEO-DRUIDISMEJe voudrais vous faire part de l'évolution de ma réflexion sur la question du néo-druidisme et de la spiritualité celtique, au risque de déchaîner les fureurs et les foudres de nombre de mes camarades de forum.
Je rappelle les termes du débat : notre position "officielle", ici, est que le néo-druidisme est en soi une imposture, pour les raisons suivantes : 1) Toute initiation authentique nécessite une filiation ininterrompue ; en effet, l'initiation suppose la transmission d'une "influence spirituelle", d'origine supposée non-humaine, qui déclenche un processus de changement intérieur (cf. René Guénon, Aperçus sur l'Initiation). Or, l'initiation druidique s'est interrompue à diverses époques suivant les lieux : dans les tous premiers siècles de notre ère en Gaule ; à la christianisation en Irlande. Toutes les prétentions à une transmission clandestine à travers les siècles de domination de l'Eglise catholique sont sans preuve, et peu vraisemblables. Comme l'écrit Ch.-J. Guyonvarc'h, "il n'existe pas d'organisation ou de groupe, ouvert ou fermé, qui dispose d'une filiation traditionnelle remontant aux druides de l'antiquité" (La civilisation celtique, p. 184) 2) Le "druidisme" est inséparable de la société celtique. Le druide est un rouage (même si c'est le plus important) de la société celtique, dans laquelle il occupe une place-clef. La plupart de ses fonctions sont en rapport avec le reste de la société : rites collectifs, généalogie, enseignement, contage et poésie, satire et louange, médecine, droit, fonctions politiques… Seuls échappent à ce caractère social le rite sacrificiel, et la spiritualité proprement dite (méditation, réalisation…).Or, il n'y a plus aujourd'hui de société celtique traditionnelle, pas plus en Bretagne, en Irlande ou en Ecosse qu'ailleurs. 3) Toute spiritualité traditionnelle s'exprime dans une langue sacrée. Celle-ci, qui est une langue technique, parfois artificielle (cf. le sanskrit), possède un vocabulaire précis, à plusieurs niveaux de sens, particulièrement adapté aux notions spirituelles et religieuses, et qui nécessite un apprentissage long et difficile. Il suffit de considérer les "traductions" françaises ou anglaises des textes sacrés de l'hindouisme ou du bouddhisme, par exemple, à partir du sanskrit, du pâli ou du tibétain, pour comprendre la différence entre langue sacrée et langue profane. Le Coran lui-même n'est "authentique" qu'en arabe, parce que seul le texte arabe contient tous les sens possibles du message de Dieu au Prophète Mohammed (s.a.w.). Or, la langue sacrée des druides antiques nous est inconnue. Il s'agissait probablement d'une version "élevée" de gaulois ou de celtique contental, commune au moins aux druides de Gaule et de l'île de Bretagne. Pour l'Irlande, à l'arrivée de Patrick et par la suite, cette langue est mentionnée sous le nom de "berla féné" ("le langage des poètes"). Nous n'en connaissons pas le contenu. Ces trois conditions montrent assez que toute revendication d'un héritage direct des druides antiques jusqu'à aujourd'hui est nulle et sans valeur. ...
Et pourtant…
Faut-il renoncer pour autant à toute spiritualité celtique ? Il va de soi que je m'adresse ici à ceux à qui parlent les notions de spiritualité et de sacré, à ceux pour qui le cosmos ne se résume pas à la matière, et pour qui la vie humaine a un sens et est l'occasion de rechercher une certaine Connaissance, différente de la simple "culture générale". Ceux pour qui toutes ces notions n'ont aucun sens, sont dispensés de la lecture de la suite de ce fil… La spiritualité peut être définie comme une progression intérieure, un chemin vers la Connaissance de la Réalité suprême. Les religions sont des expressions diverses de ce chemin (ce que les hommes font ensuite de la religion échappe à mon propos). Elles sont conditionnées par le cadre culturel, historique et géographique dans lequel elle apparaissent, évoluent et meurent. Elles correspondent à des sensibilités différentes, non parce que la Réalité suprême est différente, mais parce que l'Homme réel est différent. Si la Réalité suprême est l'Unicité même, l'Homme vit dans la Multiplicité. C'est pourquoi il existe différents chemins, différentes "religions", et dans chaque "religion", différentes façons de vivre sa spiritualité. Il est évident que la civilisation celtique "parle" à nos contemporains. Malgré ou grâce à son occultation dans l'enseignement officiel, elle est comme l'inconscient freudien par rapport à la conscience. La conscience est ici représentée par la "brillante" civilisation gréco-romaine, "éclairée" par le christianisme, et accomplie dans le rationalisme des "Lumières" et la civilisation moderne. Or, tout ce qui est nié par la conscience trouve refuge dans l'inconscient. C'est pourquoi on a tendance à qualifier de "celtique" tout ce qui ne relève pas du complexe gréco-romain – chrétien – rationnel moderne, mais qui, pourtant, "est bien de chez nous". Quand les légions romaines eurent conquis la "Gaule" et les autres territoires et peuples celtiques, quand l'administration romaine eut imposé son autorité, quand l'idée d'Empire romain eut supplanté l'idéal traditionnel, quand la langue latine eut remplacé le gaulois et les autres langues celtiques, quand les druides, enfin, eurent disparu comme Ordre constitué, alors toutes les anciennes conceptions religieuses et traditionnelles, les anciennes formes artistiques et littéraires, les anciens schémas mentaux, furent refoulés dans un inconscient collectif partagé par tous les peuples anciennement celtiques, des Balkans à l'Ecosse, de la Belgique à l'Italie du Nord et à l'Espagne. Bien sûr, cela ne s'est pas fait en quelques années. Il y eut des résistances, des avancées et des reculades, et un certain mélange des formes même dans l'expression officielle. L'art gallo-romain n'est pas un art romain. Mais le "Surmoi" romain, puis catholique romain a veillé au cours des siècles à ce que les contenus de l'inconscient ("celtique") ne parvienne pas à l'expression extérieure, ou bien sous une forme édulcorée, apprivoisée ("Le Surmoi est le siège des mécanismes de renoncement aux pulsions, contenant les images des différentes forces contraignantes auxquelles le moi peut s'identifier." http://fr.wikipedia.org/wiki/Surmoi). L'histoire spirituelle, religieuse, artistique et littéraire de l'Europe occidentale est ainsi parsemée de résurgences des anciennes valeurs, formes et représentations, aussitôt combattues et/ou assimilées par le "pouvoir" romano-chrétien. Le Moyen-Âge est le moment où ces résurgences sont les plus nombreuses, les plus signifiantes et les plus fortes, et où elles ont failli vaincre le "Surmoi" romain, alors uniquement incarné par une partie de l'Eglise catholique. Citons, dans l'ordre social, la doctrine des Trois ordres, manifeste revivification de l'idéologie tripartie indo-européenne qui avait quasiment disparu à Rome ; dans l'architecture sacrée, l'évidente parenté entre la sculpture romane et les images celtiques que nous connaissons, mais aussi l'affirmation de l'orientation et de l'organisation sacrées des édifices religieux, dont les études celtiques actuelles découvrent l'importance chez les Celtes ; en littérature, l'énorme succès des mythes arthuriens et du Graal, constellation de motifs celtiques bien vite ramenés à la "raison" romaine par les Cisterciens. Dans ces résurgences, le rôle de l'Irlande est de toute première importance, et n'a pas encore été justement apprécié. La tradition celtique d'Irlande n'a pas subi la chape de plomb romaine de la même manière ni à la même époque que le reste de l'Europe. Alors que les druides étaient interdits partout ailleurs, ils constituaient encore les piliers d'une société celtique traditionnelle au V° siècle, à l'arrivée du christianisme dans l'île. Bien mieux, ce sont eux qui constituèrent les cadres de l'Eglise celtique. Loin de refouler leur tradition, ils l'adaptèrent aux nouvelles circonstances religieuses au moyen de ce qu'ils appelèrent le Synchronisme d'Irlande : en "synchronisant" leurs mythes avec les Ecriture chrétiennes, ils affirmèrent que le Christ venait parachever l'ancienne tradition. Le christianisme irlandais brilla également à l'extérieur, à tel point que de nombreux saints irlandais fondèrent de nombreux monastères en (Grande-)Bretagne et sur le continent, et qu'ils furent à l'origine du "renouveau carolingien". Les églises culdées, en particulier, semblent avoir été une synthèse entre la tradition celtique et le message chrétien. Les Eglises celtiques ne furent soumises à l'Eglise de Rome qu'après l'an mil, les derniers Culdées disparaissant même à la fin du Moyen Âge (voir http://www.amdg.easynet.be/sankt/jui07.html). Nombre des conceptions traditionnelles médiévales d'origine celtique, ont fini par se mêler aux influences méditerranéennes (d'expression judaïque, musulmane, ou chrétienne d'Orient et, au-delà , d'origine persane, hermétiste et égyptienne), et par entrer dans les mythes médiévaux de métier et de chevalerie (voir M. Eliade, cité ici : http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?t=2512). Ces métiers sont à l'origine du compagnonnage et de la franc-maçonnerie, les deux seules organisations occidentales traditionnelles et régulières, selon René Guénon. C'est pourquoi Ch.-J. Guyonvarc'h dit : "Faute de pouvoir exploiter des documents qui existent mais dont nous ne pouvons avoir connaissance, nous ne porterons aucun jugement de valeur sur les liens éventuels du néo-druidisme et de la franc-maçonnerie écossaise" (La civilisation celtique, p. 184). On sait que la première organisation néo-druidique a été fondée à la Taverne du Pommier à Londres, par des francs-maçons, trois mois après la fondation de la Grande Loge d'Angleterre, en 1717. ...
Aujourd'hui, alors que s'effondrent à la fois l'autorité morale et spirituelle des Eglises issues de l'Eglise catholique romaine, et l'idéologie totalisante du rationalisme positiviste, avec sa croyance en un progrès linéaire et son attente messianique de la "fin de l'histoire", les contenus de l'inconscient collectif ressurgissent à nouveau. Bien évidemment, ils ne sont pas tous d'origine celtique. C'est pourquoi on voit tout et n'importe quoi affublé de l'étiquette "celtique", le meilleur comme le pire, et souvent le pire.
Mais il se trouve que les études celtiques, qui n'en sont qu'à leurs débuts, mettent à jour un patrimoine traditionnel immense : les données fournies par l'archéologie, l'étude critique des textes grecs et latins, l'exhumation et l'étude des textes irlandais, confrontés à la littérature galloise et arthurienne et à l'énorme masse des traditions populaires, pourront, dans une perspective méthodologique inspirée par le comparatisme dumézilien, par l'histoire des religions de Mircea Eliade, par la psychologie des profondeurs et par les recherches sur l'imaginaire, nous présenter une image fidèle et riche de l'ancienne Tradition celtique. Ma position est donc la suivante : Il n'y a pas aujourd'hui de "druides" dont la filiation remonte à l'antiquité ; la langue sacrée est perdue ; il n'y a plus de société celtique traditionnelle. Mais il ne faut pas nier a priori le droit à une spiritualité inspirée par la Tradition celtique. Les textes irlandais sont extrêmement riches de mythes, qui sont les matrices d'où procèdent toutes les doctrines et pratiques d'une authentique spiritualité : rites, méditations, philosophies sont contenus en germes dans les mythes (voir tout Eliade à ce sujet). Ce n'est donc pas la démarche en elle-même qu'il faut juger, mais sa qualité. Ceux qui se réclament de la Tradition celtique sans en rien connaître, ou en répandant les préjugés "chamanistes", "totémistes", naturalistes ou encore de type New Age, doivent être dénoncés comme des imposteurs, des ignorants et des menteurs, tout comme ceux qui ne visent que pouvoirs et honneurs, et fondent une pratique sectaire et haineuse de l'Autre. Mais ceux dont la démarche est sincère, qui cherchent à connaître la véritable tradition, que ce soit dans un cadre chrétien ou dans une perspective volontairement non-chrétienne, sont dignes d'attention. Certains critères devraient être définis quant à la validité de cette démarche. Ainsi, l'absence de filiation directe depuis les druides de l'antiquité devrait être admise par tous, et la revendication du titre de druide assortie de précautions historiques. Je sais que cette prise de position provoquera des réactions hostiles parmi vous, même et surtout parmi ceux que je considère comme mes amis ici. Si Guillaume et les autres estiment que ma position est désormais inconciliable avec la Charte de l'Arbre celtique, j'en tirerai les conclusions qui s'imposent. Mais il me semble que je devais vous informer des évolutions de ma réflexion sur ce sujet fondamental à mes yeux. Fergus, le 23.12.2004
Il ne faut pas être catégorique sur tout.....
Pour ma part, je considère que toute transmission initiatique reste opérante même s'il y a eu rupture de lien pendant un temps.... les choses évoluent avec le temps et les initiations traditionnelles aussi... tant sur le fond que sur la forme.... Moi, je m'intéresse, à ce que vous appelez le néo-druidisme (en 1717, en même temps que la FM moderne) car il puise son renouveau dans les mêmes sphères spirituelles, etc... bref , il ne faut pas être intégriste en tout.....un forum doit rester un espace de liberté dans lequel on doit pouvoir s'exprimer, se contredire, évoluer...etc.... en toute fraternité... frat+ fendeur "Ce que la lumière est à la nature, l'Amour l'est au coeur de l'homme". GOETHE
Un forum reste la proprité de son détenteur, à savoir ici Guillaume, qui a édicté des règles. Tout prosélytisme est banni. et les ceux qui en on fait on en général été banni. En gros, Fergus, je te connais pour ton sérieux, mais franchement, ne transgrets pas toi même ces règles. Et si tu choisis le néo-druidisme, fait en sorte que ça n'ai pas de répercussions ici. Je te demande donc, non pas de partir, mais de retirer ces messages qui font l'apologie d'un mouvement qui a pour moi autant de sérieux que tout le reste de la pensée New Age. Fendeur, avant de jouer les suiveurs, commence par te cultiver un peu. Vu le nombre de bêtises que tu as pu dire jusqu'ici, tu n'as pas vraiment d'opinion à donner. Enfin, Guillaume ou Pierre, si Fergus ne retire pas ces messages, pouvez-vous déplacer ceux-ci vers la "Foire à tout"? Ils n'ont rien à faire ici. A+ Patrice
Patrice,
Je ne pense pas que tu aies lu mon message. Je ne fais l'apologie de rien, et surtout pas d'un "mouvement", je refuse simplement de fermer la porte à une possibilité de spiritualité celtique. Je ne fais du prosélytisme pour rien ni personne, je ne fais qu'évoquer une question doctrinale et théorique. Nous sommes dans le forum "mythologie, spiritualité, religion". Mon message y a sa place, ou alors il doit être exclu de l'arbre celtique tout entier. Tu me surprends par ta fermeture d'esprit, Patrice. Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Je cite la charte :
J'en conclus que, selon l'interprétation de Patrice, il ne faut pas parler du néo-druidisme. Etrange, alors qu'on en parle quasi-quotidiennement. En-dehors de ça, je ne fais aucune entorse à la charte. Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Je pense personnellement qu'à l'heure actuelle il n'y a pas plus de spiritualité celtique qu'il n'y a de spiritualité raëlienne...
Je pense sincèrement que tu fais fausse route. Mais il s'agit là de mon seul point, qui n'a pas force de loi. Cependant, ce qui fait office de loi ici est la charte du forum, à laquelle tu as contribué. La fermeture d'esprit est toujours ce qu'on reproche à ceux qui refusent de ce convertir. Des obtus, dit-on... Je resterai fermé. De même, je persiste à penser que ces messages doivent être déplacé car nous sommes sensés parler ici de spiritualité et de religion antiques, pas délucubrations romantiques. Enfin, pour exprimer mon avis personnel, si spiritualité il y a de nos jours, elle n'est plus chez les religieux. Il y a longtemps que Pierre Teilhard de Chardin est mort, et il est le dernier à avoir bousculé les dogmes religieux occidentaux. Les autres, quels qu'ils soient, s'assoient dessus confortablement. Bref, tu es surpris par ma fermeture d'esprit, moi je suis particulièrement surpris par ce qui est finalement, une très grande naïveté de ta part. A+ Patrice PS: l'air breton est donc si nocif que ça?
On n'en parle quotidiennement ar ce qu'il y a systématique des zozos qui viennent avec leurs gros sabots pour énoncer leurs salades de druides germaniques au sirop d'érable. Nous n'aurions pas à le faire s'ils avaient la discretion de respecter la charte. Patrice
Bonsoir Fergus,
Bah ! Moi je ne trouve rien de fondamentalement choquant dans ce que tu écris là . Surtout reste là sur ta branche de l'arbre celtique, c'est une belle branche. Si un vent trop fort la perturbe, laisse passer et reviens agiter l'arbre. Ce que je comprends dans ta démarche c'est une certaine difficulté à concilier tes exigences scientifiques avec cette autre exigence qui accompagne ta spiritualité. Mais pourquoi concilier ? Et puis il y a les dialogues où tu exprimes parfois de grosses animosités sans que l'on en saisisse bien les raisons immédiates. C'est dommage car c'est inhibant pour les autres. (Te mets pas en colère stp) Bon ! Tout ça n'est pas bien grave et tu seras peut-être étonné, mais je suis de ceux qui apprécient tes exposés, même quand ils m'énervent..... La vrai difficulté est de trouver un langage commun quand la démarche "scientifique" n'est pas bien structurée. Et lorsqu'on parle de religions et de spiritualités, il est difficile (ou impossible ?) de revendiquer une appréhension scientifique. Quant à "une spiritualité celtique", pourquoi pas ? Quant à "une spiritualité chamanique ou chrétienne ou maçonnique ou teilhardienne.... Pourquoi pas ? On peut s'inspirer de tout ce que l'on veut, n'est-il Pas ? Il resterait à construire des théories et idéologies d'intelligence et d'humanité. L'histoire, elle-même, est-elle une science ? Il y avait un article intéressant sur ce sujet dans "Le Monde Diplo" de décembre, je crois. Ce pourrait être un thème à discuter ici. Bonne continuation et bon Noël. Tecto
Tu le fais exprès ou quoi ? Où ai-je cherché à "convertir" qui que ce soit, et à quoi ? Je ne fais que vous dire ce que je pense, ce qui est quand même la première des libertés. Je pense avoir assez contribué, et avec sérieux, à ce site, pour avoir le droit d'exposer mon opinion. Je ne suis pas venu à cette déclaration sans réflexion, sans lecture. Comparer la spiritualité celtique au "raélisme" n'est rien d'autre que de l'insulte facile. La spiritualité n'est justement pas une chose sèche et creuse, comme les Eglises chrétiennes le prétendent, elle est une chose vivante qui se nourrit à différentes sources. Prétendre qu'il n'y a plus de spiritualité depuis Teilhard est un peu court... D'autres ont bousculé et continuent à le faire, mais encore faut-il les lire, à commencer par Guénon.
Tu veux dire que souhaiter une ouverture d'esprit, c'est avoir l'esprit fermé ? Dernière édition par Fergus le Jeu 23 Déc, 2004 23:48, édité 1 fois.
Fergus
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Sujet limite...Fergus,
Tu l'as toi-même souligné, ce sujet risque d'attirer les foudres. J'ai assez de problèmes comme ça en ce moment avec certains visiteurs du site pour que l'on évite de lancer ce genre de sujets polémiques... Bref, je pense qu'il est vraiment préférable de ne pas évoquer ce sujet pour le moment, d'autant plus qu'il est vraiment très limite vis-à -vis de la charte, même s'il n'est pas en profond désaccord avec elle... Je te demanderais donc de ne pas continuer à alimenter ce sujet pour le moment. Merci pour ta compréhension, Guillaume
C'est bien ce que je disais: la spiritualité n'est plus chez les religieux, elle est chez les philosophes laïcs. Mais j'arrête-là , pour respecter la consigne de Guillaume. Patrice
C'est incroyable comme on a le droit de discuter, tant qu'il s'agit de petits sujets qui ne fachent personne. Mais dès qu'on agite un peu les esprits, il faut fermer sa gueule. L'Arbre n'est donc pas le lieu où on peut évoquer ce genre de questions ? On doit se contenter d'y débattre de culture (ce qui est déjà bien), mais pas plus ?
Eh bien d'accord, message reçu. Fergus
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