Origines du terme "Celte"

[Adem]

***** Message supprimé à la demande de son auteur *****

[Orgenomeskos]

Je ne veux pas t'embèter Ajax, mais avant de lancer un nouveau fil, penses à regarder si le sujet n'a pas déja été abordé sur un autre fil!

[Pierre]

Les Celtes ne se dénommaient pas eux-mêmes comme "Celtes" ; ils portaient les noms de leurs tribus, élaborés sur base d'activités professionnelles, de traits physiques ou de traits de caractère.

Bien sur, les Lémoviques parlaient Lémoviques, et les Eduens parlaient Eduens. Ou bien, ils parlaient une même langue, mais ils étaient si bête qu'ils ne s'en sont pas aperçu, et ne lui ont pas donné de nom.


@+Pierre

[darius]

Il y a dans la bible, dans le livre des jubilées je crois, une ancienne appellation employée pour décrire les Alpes comme les montagnes de "Kelt", sans doute le foyer d'origine des proto celtes. Ainsi l'origine etimologique possible des "Keltoi" serait à lier avec l'origine du nom ancien des Alpes. Les celtes pourraient être les habitant des montagnes de kelt, des montagnards. Etonnant, mais on reste je crois très proche de la terminologie plus géographique qu'ethnographique, utilisée pour décrire ces peuples barbares par les anciens grecs ...

info ou intox, voila je voudrais avoir votre avis sur la question. par avance merci.

[Patrice]

Salut,

Le Livre des Jubilées ne fait pas partie de la Bible: c'est un aprocryphe de l'Ancien Testament, dont la rédaction se place sans doute vers le IIe siècle avant JC. On ne possède son texte que par des courts fragments et par une traduction éthiopienne.

Son témoignage n'est pas très significatif car, même si les "montagnes des Celtes" sont citées, le texte s'inspire en fait très largement d'Hérodote.
Le Livre des Jubilées est en fait un bel exemple de l'hellenisme juif.

A+

Patrice

[Patrice]

Pendant que j'y suis, le texte des Jubilés:

Les Jubilés, VIII, 25-30.
A Japhet échut la troisième part, (située) par-delà le fleuve Tanaïs, vers le nord de la source de ses eaux. (Sa frontière) va vers le nord-est, le territoire de Gog et tout ce qui est à son orient. Elle continue plus au nord, vers les monts de Celtique, vers le nord, en direction de la mer de Mâouk, et elle atteint à l’est du Gadir le rivage de la mer. Elle continue vers le fleuve Tanaïs, vers le nord-est, jusqu’à ce qu’elle atteigne le bord de ses eaux, en direction des monts Riphées, et elle fait retour vers le nord. Voilà le pays qui échut en part d’héritage à Japhet et à ses fils, celui qu’il possédera à jamais, lui, ses fils et leurs familles : cinq grandes îles et une grande terre au nord. Seulement, il est froid, alors que le pays de Cham est chaud. Quand au pays de Sem, il n’est ni chaud ni frais, il est tempéré de froid et de chaleur.

Les Jubilés, IX, 7-13
Japhet lui aussi divisa entre ses fils le territoire dont il avait hérité. La première part échut à Gomer, à l’est, depuis le nord jusqu’au fleuve Tanaïs. Dans le nord, toute la (région) intérieure échut à Magog, jusqu’à atteindre la mer Méotide. A Madaî échut sa part, de sorte qu’il possède (un territoire allant) de l’ouest de ses deux frères jusqu’aux îles et jusqu’aux côtes (en face) des îles. A Javan échut la quatrième part : toutes les îles et (en particulier) les îles qui sont en face de Loud. A Toubal échut la cinquième part : le milieu de la langue (de terre) qui s’avance vers la part de Loud jusqu’à une deuxième langue, et de l’autre côté de la deuxième langue < > une troisième langue. A Méshék échut la sixième part : tout ce qui est au-delà de la troisième langue, jusqu’à atteindre l’est de Gadir. A Tiras échut la septième part : quatre grande îles au milieu de la mer, proches de la part de Cham.

A+

Patrice