|
L'oeuvre de René GuénonModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
18 messages • Page 1 sur 2 • 1, 2
L'oeuvre de René GuénonRené Guénon (1886 - 1951) est un incontournable des études traditionnelles. Il ne laisse pas indifférent, qu'on admire la limpidité lumineuse de son discours, ou qu'on condamne son ton souvent péremptoire.
Biographie http://jm.saliege.com/Guenon1.htm René Guénon est né à Blois, le 15 novembre 1886. Après des études à Blois, puis à Paris – en classe préparatoire de mathématiques – qu’il ne terminera pas, du fait d’une santé précaire, il se met dès 1906 à la recherche de la « parole perdue », pour reprendre le titre d’un chapitre de la biographie de Guénon par Paul Chacornac, La vie simple de René Guénon, Éditions traditionnelles, 1958. C’est d’abord son entrée dans l’Ordre Martiniste où il recevra rapidement le grade de Supérieur Inconnu, puis dans deux loges maçonniques dont le Chapitre et Temple « INRI » du rite Primitif et Originel Swedenborgien, où il s’élèvera à la dignité de Kadosh. Ces expériences de jeunesse ont leur importance, car elles lui ont permis de juger très tôt de ce néo-spiritualisme « fin de siècle » dont il dira : « Il est impossible d’associer des doctrines aussi dissemblables que le sont toutes celles que l’on range sous le nom de spiritualisme ; de tels éléments ne pourront jamais constituer un édifice stable ». Il se sépare donc rapidement de ces milieux. Il est admis cependant à la Loge Thébah, relevant de la Grande Loge de France, Rite Écossais Ancien et Accepté, et c’est, en 1909, vers l’Église gnostique qu’il se tourne alors. Il y fut consacré évêque sous le nom de Palingenius et devint le principal rédacteur de la revue La Gnose qu’il fonda et à laquelle il va collaborer jusqu’en 1922. René Guénon y publia sous forme d’articles « une grande partie du Symbolisme de la Croix, la partie essentielle de l’Homme et son devenir selon le Védanta, et de nombreux articles qui, remaniés, prirent place dans Les principes du calcul infinitésimal ». Guénon n’en prend pas moins la mesure de cette Église gnostique qu’il jugera plus tard en ces termes : « Les « néo-gnostiques » n’ont jamais rien reçu par une transmission quelconque, et il ne s’agit que d’un essai de « reconstitution » d’après des documents, d’ailleurs bien fragmentaires qui sont à la portée de tout le monde ». De la vraie transmission, René Guénon va en être le bénéficiaire à deux reprises, d’abord de la part d’un ou plusieurs maîtres hindous, vers 1910. Transmission orale, dont on ne sait à peu près rien, malgré les investigations de ses disciples. (On pense à l’article de Jean Reyor, dans le Cahier de l’Herne consacré à René Guénon : « De quelques énigmes dans l’œuvre de René Guénon », pp. 136 et suivantes). Mais transmission bien réelle, puisqu’elle sera à l’origine de la rédaction de l’Homme et son devenir selon le Védânta. Transmission mystérieuse, enfin, qui fera de Guénon fondamentalement un « Védantin », selon l’expression de Robert Amadou, et cela, même si, en 1912, il sera initié à l'ésotérisme islamique, sous l’influence d’un peintre suédois, Yvan Aguéli, converti à l’Islam sous le nom de Abdul-Hâdi (1869-1917). Guénon prendra le nom sous lequel il sera connu de ses amis et de ses relations musulmanes en Égypte quelques années plus tard : Abdel Wahêd Yahia. Il recevra peu après la barakah – l’influence spirituelle qui constitue l’initiation de l’ésotérisme musulman – d’un sheikh de l’ordre shâdhilite, Addel-Rahmân Elish el-Kebir. En 1912, aussi, René Guénon se marie avec une jeune fille de Blois, de famille catholique. Le couple n’aura pas d’enfants, mais s’occupera d’une jeune nièce, jusqu’à la mort de la jeune femme. L’année suivante, Guénon s’engage dans le combat mené par la revue catholique La France Anti-Maçonnique et y publie pendant un an, sous un pseudonyme – le Sphinx – une série d’articles sur la Franc-Maçonnerie. Durant la Première Guerre Mondiale, exempté de service, à cause de sa santé, il devient professeur de philosophie, ses rentes ne lui permettant plus de subvenir aux besoins du couple. Il fera aussi un séjour d’une année (1917), à Sétif, en Algérie. A la fin de la guerre, il quitte l’enseignement pour se consacrer à ses ouvrages dont le premier paraît en 1921 : Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues. Les ouvrages suivants, Le Théosophisme, L’erreur spirite qui constituent des critiques sévères du néo-spiritualisme seront naturellement fort mal accueillis, tandis que la parution d’Orient et d’Occident, en 1924, rencontrera un certain succès, avec les critiques élogieuses d’un certain Léon Daudet. En 1927, paraît, enfin, La crise du monde moderne, ouvrage qui a connu la plus large audience du vivant de Guénon et qui a été constamment réédité (jusque dans des collections « de poche », de nos jours). Il s’agit d’un ouvrage fondamental – auquel on pourrait comparer Chevaucher le Tigre de Julius Evola, par exemple – moins par l’exposé de la doctrine traditionnelle que par ce regard sur le monde moderne qui provoque un « retournement » chez beaucoup de ses lecteurs, du moins ceux chez qui ce « retournement » peut se produire, car, pour les autres, « le livre leur tombe des mains » ou ils n’y « entrent » pas, selon différents témoignages. Léopold Ziegler dira, lui, de La crise du monde moderne : « Ici, le temporel est enfin mesuré, compté et pesé avec des mesures éternelles, et trouvé trop léger ». Les années 1928-1930 forment en quelque sorte le « milieu de la vie » de René Guénon. Sa femme meurt le 15 janvier 1928, il se sépare de sa nièce en mars 1929, fait la connaissance d’une Américaine, Dina, une riche veuve, avec qui il part pour l’Égypte, le 15 mars 1930. René Guénon ne reviendra plus en France et ne quittera plus le Caire où il s’installe, seul, menant une vie extrêmement précaire d’un point de vue matériel. Il continue de collaborer au Voile d’Isis et publie en 1931 Le symbolisme de la croix. En 1934, il se marie avec Fatma Hanem, fille du sheikh Mohammed Ibrahim. Et liquide tous ses biens de France. Revenant sur son ouvrage Orient et Occident, René Guénon constate que « la situation est devenue pire que jamais, non seulement en Occident, mais dans le monde entier », tout en maintenant que « l’Orient véritable, le seul qui mérite vraiment ce nom, est et sera toujours l’Orient traditionnel, quand bien même ses représentants en seraient réduits à n’être plus qu’une minorité, ce qui, encore aujourd’hui, encore loin d’être le cas ». En revanche, l’Occident ne lui semble plus posséder les moyens de redresser la situation désespérée, d’un point de vue traditionnel, où il se trouve. Ce jugement péremptoire sera cause de l’orientation qui sera prise par nombre de ses disciples vers l’Islam et le soufisme, dont Frithjof Schuon qui lui avait rendu visite au Caire en 1935. Les années 30 voient donc se former autour de Guénon tout un groupe d’Européens, Schuon, mais aussi Titus Burckhardt, Martin Lings, Michel Vâlsan, etc., qui entreront dans la voie ésotérique musulmane. Ce sont les « disciples » de la première génération. La vie de René Guénon ou plutôt d’Abdel Wahêd Yahia se partage ainsi, jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, entre les visites, ses nombreuses correspondances, et la rédaction de ses articles pour Le voile d’Isis, - qui devient Les Études traditionnelles, en 1936. Une première fille naît en 1944 et c’est en 1945 que paraît la « suite » de la Crise du monde moderne qui accentue le trait de la critique de l’Occident – et annonce « la fin d’un monde » : « Nous sommes arrivés là au dernier terme de l’action antitraditionnelle qui doit mener ce monde vers sa fin ; après ce règne passager de la « contre-tradition », il ne peut plus y avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le « redressement » qui, remettant soudain toutes choses à leur place normale alors même que la subversion semblait complète, préparera immédiatement « l’âge d’or » du cycle futur. » En 1947, naît une seconde fille – René Guénon aura encore deux enfants, deux fils, Ahmed et Abdel Wahid – et il donne son accord à la création en France d’une loge maçonnique, la Grande Triade, de Rite Écossais Ancien et Accepté. Peu après avoir obtenu la naturalisation égyptienne (1949), il meurt le 7 janvier 1951.
LA CRISE DU MONDE MODERNE
Gallimard Cet ouvrage est le plus important de tous ceux qui traitent de l'homme la crise. L'auteur montre les causes profondes, qui ont amené le monde moderne dans les difficultés de toutes sortes dont il est incapable de sortir : individualisme intellectuel, matérialisme, subordination de la connaissance à l'action, suprématie du temporel sur le spirituel. S'il dénonce le mal, René Guénon montre aussi la remède : avant toutes choses, il faut provoquer un redressement intellectuel qui aura ensuite sa répercussion dans tous les domaines de l'activité humaine. Ce redressement ne peut être obtenu que par un retour à l'esprit traditionnel qui, jusqu'aux temps modernes,a constitué la base et l'armature de toutes les civilisations. Il est urgent qu'une «élite» véritable se reconstitue en Occident pour travailler à ce « Grand OEuvre » ; ce livre permet d'entrevoir comment on pourrait y parvenir. Avant-propos p.7 L'âge sombre p. 16 L'opposition de l'Orient et de l'Occident p.37 Connaissance et action p.55 Science sacrée et science profane p.69 L'individualisme p.90 Le chaos social p.111 Une civilisation matérielle p.129 L'envahissement occidental p.153 Quelques conclusions p.168
L'ÉSOTÉRISME DE DANTE (1925)
Gallimard NRF On a soupçonné depuis longtemps, et Dante lui-même le laisse entendre assez clairement, que le texte de la Comédie renferme plusieurs sens cachés dont le sens apparent n'est qu'un voile, et qui doivent être recherchés par ceux qui sont capables de les pénétrer. La « catholicité » de la Tradition permet à René Guénon de faire appel aux doctrines hindoues et islamiques (Dante semble avoir.eu connaissance de ces dernières) pour restituer le sens profond de la Comédie . Le chef d'oeuvre du grand Florentin retrace un processus de réalisation spirituelle où l'Enfer représente un épuisement des possibilités inférieures qui sont dans l'état humain comme un vestige des états antérieurs de l'être, où le Purgatoire décrit le travail de purification qui aboutit à la restauration de l' « état édénique », et où le Paradis expose la conquête des états supra-humains à travers la hiérarchie des cieux planétaires. On pense bien que dans un pareil travail l'auteur a de multiples occasions d'apporter des éclaircissements sur de nombreux points touchant aux sciences traditionnelles, le symbolisme des nombres, la doctrine des cycles cosmiques et le « Grand Oeuvre » des hermétistes. Sens apparent et sens caché p. 7 La « Fede Santa » p.11 Rapprochements maçonniques et hermétiques p.17 Dante et le Rosicrucianisme p. 29 Voyages extra-terrestres dans différentes traditions p. 38 Les trois mondes p. 45 Les nombres symboliques p. 51 Les cycles cosmiques p. 60 Erreur des interprétations systématiques p. 73
LE ROI DU MONDE (1927)
Gallimard NRF Une des idées dominantes de l'oeuvre de René Guénon est la communauté d'origine des traditions initiatiques et religieuses de l'humanité et, par suite, d'une Tradition primitive, source unique ayant donné naissance à tous les grand courants orthodoxes qui ont, au cours des âges, alimenté la vie spirituelle des hommes et fourni les bases à toutes les civilisations normales. Cette Tradition Primordiale, qui est comme la manifestation de la « Volonté du Ciel » dans notre monde, doit être nécessairement conservée dans son intégralité par un « centre » spirituel qui demeure inaffecté par les vicissitudes cycliques. C'est à ce « centre suprême » dont la localisation fut longtemps hyperboréenne et même "polaire" mais qui est actuellement caché (l'Agarttha dont ont parlé Saint-Yves d'Alveydre et F. Ossendowski d'après des renseignements de sources hindoue et mongole), c'est à ce Centre Suprême et à son chef le « Roi du Monde » (le Manu de la tradition hindoue) qu'est consacrée la présente étude. C'est, l'occasion pour l'auteur d'exposer les théories de la Kabbale sur les influences spirituelles et les intermédiaires métaphysiques, d'élucider deux passages particulièrement énigmatiques de la Bible : l'investiture d'Abraham par Melchissedec et l'hommage rendu au Christ naissant par les Rois-Mages, de restituer la signification profonde de la légende du Graal et de celle, plus méconnue encore, du Prêtre Jean. Notions sur l' "Agarttha" en Occident p. 7 Royauté et pontificat p.13 La "Shekinah" et "Metatron" p. 22 Les trois fonctions suprêmes p. 31 Le symbolisme du Graal p. 40 « Melki-Tsedeq » p. 47 « Luz » ou le séjour d'immortalité p. 59 Le Centre suprême caché pendant le « Kali-Yuga » p.67 L' « omphalos » et les bétyles p.72 Noms et représentations symboliques des centres spirituels p.82 Localisation des centres spirituels p. 88 Quelques conclusions p.95
LA GRANDE TRIADE
Gallimard NRF Avant-propos p. 7 Ternaire et Trinité p. 17 Différents genres de ternaires p. 23 Ciel et Terre p.32 « Yin » et « Yang » p. 39 La double spirale p. 46 « Solve » et « Coagula » p. 55 Questions d'orientation p.65 Nombres célestes et nombres terrestres p. 74 Le Fils du Ciel et de la Terre p. 82 L'Homme et les trois mondes p. 88 « Spiritus », « Anima », « Corpus » p. 94 Le Soufre, le Mercure et le Sel p. 102 L'Être et le Milieu p.109 Le médiateur p. 120 Entre l'Equerre et le Compas p.128 Le « Ming-Tang » p.135 Le « Wang » ou le Roi-Pontife p.144 L'Homme véritable et l'Homme transcendant p.153 « Deus », « Homo », « Natura » p. 160 Déformations philosophiques modernes p.167 Providence, volonté, destin p.172 Le triple temps p.179 La Roue cosmique p.187 Le « Triratna » p.194 La Cité des Saules p.201 La Voie du Milieu p.209
AUTORITÉ SPIRITUELLE et POUVOIR TEMPOREL (1929)
Editions Véga Dans cet ouvrage assez court mais d'une haute portée, la question des rapports, entre l'autorité spirituelle et le pouvoir temporel, est ramenée à celle plus générale des rapports entre la contemplation et l'action. L'auteur établit que toutes les traditions d'Orient et d'Occident enseignent la subordination de l'action à la contemplation, puis il montre, par. Des exemples puisés dans l'histoire de l'Inde et dans celle de la Chrétienté, que la périodes de troubles et de désordres sociaux sont celles où ce rapport normal est renversé ou a1téré. II fournit les grandes lignes d'une philosophie traditionnelle de l'histoire qui permet de comprendre la situation présente du .monde et de prévoir la marche générale de humanité dans les temps qui vont suivre. L'ouvrage se termine par un exposé de la doctrine, professée au moyen âge sur la question des « deux glaives », et notamment par Dante dans son de Monarchia.. Avant-propos p.7 Autorité et hiérarchie p. 15 Fonction du sacerdoce et de la royauté p. 25 Connaissance et action p. 39 Nature respective des Brâhmanes et des Kshatryas p. 49 Dépendance de la royauté à l'égard du sacerdoce p. 61 La révolte des Kshatryas p. 73 Les usurpations de la royauté et leurs conséquences p.79 Paradis terrestre et Paradis céleste p.93 La loi immuable p.111
LE SYMBOLISME DE LA CROIX (1931)
Editions Véga La croix, symbole commun aux traditions de tous les temps et de tous les pays présente des significations multiples, mais toutes dérivées d'un même sens supérieur et métaphysique. Elle est la figure de l'Homme Universel, et représente la réalisation totale de l'être, dans toutes les possibilités qu'il porte, en soi-même et qui, hiérarchisées conformément à leur nature, constituent l'indéfinie multiplicité de ses états, en correspondance avec tous les mondes ou degrés de l'Existence universelle. Ce livre montre, une fois de plus, l'unité essentielle qui se dissimule sous l'apparente diversité des formes traditionnelles. AVANT-PROPOS p.9 La multiplicité des états de l'être p.15 L'Homme Universel. p.20 Le symbolisme métaphysique de la croix p. 25 Les directions de l'espace p. 29 Théorie hindoue des trois gunas p.38 L'union des complémentaires p. 42 La résolution des oppositions p. 47 La guerre et la paix p. 57 L'Arbre du Milieu p. 62 Le swastika p. 70 Représentation géométrique des degrés de l'Existence p. 74 Représentation géométrique des états de l'être p. 78 Rapports des deux représentations précédentes p. 81 Le symbolisme du tissage p. 84 Représentation de la continuité des différentes modalités d'un même état d'être p.90 Rapports du point et de l'étendue p. 95 L'ontologie du Buisson ardent p. 100 Passage des coordonnées rectilignes aux coordonnées polaires continuité par rotation p.104 Représentation de la continuité des différents états d'être p. 107 Le vortex sphérique universel p 110 Détermination des éléments de la représentation de l'être p. 113 Le symbole extrême-oriental du yin- yang ; équivalence métaphysique de la naissance et de la mort p.116 Signification de l'axe vertical ; l'influence de la Volonté du Ciel p.120 Le Rayon Céleste et son plan de réflexion p. 125 L'arbre et le serpent p. 131 Incommensurabilité de l'être total et de l'individualité p. 137 Place de l'état individuel humain dans l'ensemble de l'être p. 140 La Grande Triade p. 143 Le centre et la circonférence p. 148 Dernières remarques sur le symbolisme spatial p. 153
LES ETATS MULTIPLES de L'ÊTRE (1932)
Editions Véga Le Symbolisme de la Croix, dont ce livre est la suite, exposait une représentation géométrique de l'être entièrement basée sur la théorie métaphysique des états multiples. Laissant de côté cette représentation symbolique, l'auteur consacre le présent volume à un plus ample développement de cette même théorie des états multiples, que l'on doit considérer comme fondamentale au point de vue de la métaphysique pure. Il l'envisage dans son principe même, puis dans certaines de ses applications, en ce qui concerne plus particulièrement l'être envisagé sous son aspect humain, sans cependant perdre jamais de vue l'essentiel, c'est-à -dire l'ordre des principes universels dont tout le reste dépend, et auxquels tout doit toujours être rattaché lorsqu'il s'agit, non pas simplement de savoir « profane », mais de la science sacrée et traditionnelle. AVANT-PROPOS p.7 L'Infini et la Possibilité p.13 Possibles et compossibles p.19 L'Être et le Non-Etre p.25 Fondement de la Théorie des états multiples p.31 Rapports de l'unité et de la multiplicité p.. 37 Considérations analogiques tirées de l'étude de l'état de rêve p. 41 Les possibilités de la conscience individuelle p. 47 Le mental, élément caractéristique de l'individualité humaine p. 53 La hiérarchie des faculté individuelles. p.. 59 Les confins de l'indéfini p. 63 Principes de distinction entre les états d'être p. 67 Les deux chaos p. 73 Les hiérarchies spirituelles p. 77 Réponses aux objections tirées de la pluralité des êtres p. 83 La réalisation, de l'être par la connaissance p. 87 Connaissance et conscience p. p.91 Nécessité et contingence p. 97 Notion métaphysique de la liberté p. p.101
APERÇUS sur L'INITIATION
Editions Traditionnelles AVANT-PROPOS p. 7 Voie initiatique et voie mystique. p.13 Magie et mysticisme p.19 Erreurs diverses concernant l'initiation p.24 Des conditions de l'initiation p.20 De la régularité initiatique p.35 Synthèse et syncrétisme p. 43 Contre le mélange des formes traditionnelles p.48 De la transmission initiatique p.53 Tradition et transmission p.61 Des centres initiatiques p.65 Organisations initiatiques et sectes religieuses p.72 Organisations initiatiques et sociétés secrètes p.77 Du secret initiatique p.89 Des qualifications initiatiques p.96 Des rites initiatiques p. 109 Le rite et le symbole p.115 Mythes, mystères et symboles p.120 Symbolisme et philosophie p.129 Rites et cérémonies p.136 A propos de «magie cérémonielle » . p.141 Des prétendus « pouvoirs p.Psychiques p. p.147 Le rejet des « pouvoirs » p.I53 Sacrements et rites initiatiques p.158 La prière et l'incantation p.165 Des épreuves initiatiques p.172 De la mort initiatique p.I78 Noms Profanes et noms initiatiques. p.182 Le symbolisme du théâtre p.188 « Opératif » et « spéculatif » p.192 Initiation effective et initiation virtuelle p.198 De l'enseignement p.initiatique .. p.202 Les limites du mental p.210 Connaissance initiatique et « culture » Profane p.215 Mentalité scolaire et pseudo-initiation p.220 Initiation et «passivité » p.226 Initiation et «Service » p.232 Le don des langues p.236 Rose-Croix et Rosicruciens p.241 Grands mystères et Petits mystères p.248 Initiation sacerdotale et initiation royale p.254 Quelques considérations sur l'hermétisme p.259 Transmutation et transformation p. 267 Sur la notion de l'élite p.272 De la hiérarchie initiatique p.277 De l'infaillibilité traditionnelle p.282 Sur deux devises initiatiques p.289 « Verbum, Lux et Vita » p.294 La naissance de l'Avatara.. p.299
INITIATION ET RÉALISATION SPIRITUELLE
Editions Traditionnelles Contre la vulgarisation p.13 Métaphysique et dialectique p.19 La maladie de l'angoisse p. 30 La coutume contre la tradition p. 39 A propos du rattachement initiatique. p.46 Influence spirituelle et égrégores .. . p.64 Nécessité de l'exotérisme traditionnel. p.71 Salut et Délivrance p.77 Point de vue rituel et point de vue moral p.83 Sur la « glorification du travail » p.90 Le sacré et le profane p.96 A propos de conversions p.101 Cérémonialisme et esthétisme p.107 Nouvelles confusions p.116 Sur le prétendu «orgueil intellectuel». p.124 Contemplation directe et contemplation par reflet p.130 Doctrine et méthode p.136 Les 3 voies et les formes initiatiques p.144 Ascèse et ascétisme p.156 Guru et upaguru p.162 Vrais et faux instructeurs spirituels. p.167 Sagesse innée et sagesse acquise . p. 173 Travail initiatique collectif et « présence » spirituelle p.180 Sur le rôle du guru p.187 Sur les degrés initiatiques p.194 Contre le quiétisme p.198 Folie apparente et sagesse cachée. p.206 Le masque « populaire » p.214 La jonction des extrêmes p.222 L'esprit est-il dans le corps ou le corps dans l'esprit ? p. 229 Les deux nuits p.239 Réalisation ascendante et réalisation descendante p.251 APPENDICES p.270
LE RÈGNE DE LA QUANTITÉ
et les Signes des Temps éd. Gallimard, NRF AVANT-PROPOS p. 7 Qualité et quantité p.17 « Materia signata quantitate ». , p.22 Mesure et manifestation p.28 Quantité spatiale et espace qualifié p.36 Les déterminations qualitatives du temps. p.42 Le principe d'individuation p.49 L'uniformité contre l'unité p.53 Métiers anciens et industrie moderne. p.59 Le double sens de l'anonymat p.66 L'illusion des statistiques p.72 Unité et " simplicité ", p.78 La haine du secret p.85 Les postulats du rationalisme p.91 Mécanisme et matérialisme p.97 L'illusion de la « vie ordinaire p.102 La dégénérescence de la monnaie p.108 Solidification du monde p.113 Mythologie scientifique et vulgarisation. p.119 Les limites de l'histoire et de la géographie p.127 De la sphère au cube p.135 Caïn et Abel, p.142 Signification de la métallurgie p.150 Le temps changé en espace p.157 Vers la dissolution p.162 Les fissures de la Grande Muraille p.169 Chamanisme et sorcellerie p.174 Résidus psychiques p.181 Les étapes de l'action antitraditionnelle. p.187 Déviation et subversion p.192 Le renversement des symboles p.197 Tradition et traditionalisme p.203 Le néo-spiritualisme p.210 L'intuitionnisme contemporain, p.215 Les méfaits de la psychanalyse p.222 La confusion; du psychique et du spirituel. p.230 La pseudo-initiation p.236 La duperie des « prophéties ». p.247 De l'antitradition à la contre-tradition. p.255 La grande parodie ou la spiritualité à rebours p.261 La fin d'un monde p.268
RECUEILS D'ARTICLES :
SYMBOLES de la SCIENCE SACRÉE Gallimard NRF SYMBOLISME TRADITIONNEL ET QUELQUES-UNES DE SES APPLICATIONS GÉNÉRALES La réforme de la mentalité moderne (Reg., juin 1926) p.9 le Verbe et le Symbole (Reg., janv. 1926) p.15 Le Sacré-Coeur et la légende du Saint Graal (Reg., août-sept. 1925) p.20 Le Saint Graal (V.I., févr.-mars 1934). p.29 Tradition et p.inconscient » (É.T., juill.-août 1949) p.43 La Science des lettres V.I., févr. 1931. p. 48 La Langue des Oiseaux (V.I., nov. 1931). p.55 SYMBOLES DU CENTRE ET DU MONDE L'idée du Centre dans les traditions antiques (Reg., mai 1926) p. 63 Les fleurs symboliques (É. T., avril 1936) p. 73 La triple enceinte druidique (V.I., juin 1929. p. 78 Les Gardiens de la Terre sainte (V.I., août-sept. 1929. p.84 La Terre du Soleil (É.T., janv. 1936) p. 93 Le Zodiaque et les points cardinaux (É. p.T., oct.-nov. 1945) p. 99 La Tétraktys et le carré de quatre (É.T., avril 1937) p.104 Un hiéroglyphe du Pôle (É. T., mai 1937) p.109 Les têtes noires . (É. T., janv.-févr. 1948. p.112 La lettre G et le swastika p.(É.T., juill.-août p.1950). p.115 SYMBOLES DE LA MANIFESTATION CYCLIQUE Quelques aspects du symbolisme de Janus (V.I., juill. 1929) p. 123 L'hiéroglyphe du Cancer (V.I., juill. 1931) p.130 Sheth (V.I., oct. 1931) p.135 Sur la signification des fêtes carnavalesques , (É.T., dée. 1945) p.140 Quelques aspects du symbolisme du poisson (É. T., févr. 1936) p.145 Les mystères de la lettre Nûn (É.T., août-sept, 1,938). p.151 Le Sanglier et l'Ourse (É.T., août-sept. 1936) p.156 QUELQUES ARMES SYMBOLIQUES Les pierres de foudre (V.I., mai 1929). p.165 Les armes symboliques (É.T., oct. 1936). p.170 Sayful-Islam (C. d. S. numéro spécial 1947) p.175 Le symbolisme des cornes (É.T., nov. 1936). p.180 SYMBOLISME DE LA FORME COSMIQUE La Caverne et le Labyrinthe (É. T., oct.-nov. 1937) p. 187 Le Coeur et la Caverne (É. T., dév. 1937). p.196 La Montagne et la Caverne (É.T., janv. 1938. p.201 Le Coeur et 1'œuf du Monde (É. T., févr. 1938) p. 205 La Caverne et I'œuf du Monde (É. T., mars 1938) p. 209 La sortie de la caverne (É. T., avril 1938). p.213 Les Portes solsticiales (É. T., mai 1938) p.217 Le symbolisme du Zodiaque chez les pythagoriciens (É.T., juin 1938). p.222 Le symbolisme solsticial de Janus p. (É.T., juin. 1938. p. 228 A propos des deux saints Jean p.(É.T., juin p.1949) p.232 SYMBOLISME CONSTRUCTIF Le symbolisme du Dante (É. T., oct. 1938. p.239 Le Dôme et la Roue (É. T., nov. 1938) p.244 La Porte étroite (É. T., déc. 1938) p. 249 L'Octogone (É.T., juill.-août 1949) p. 253 La pierre angulaire » (É. T., avr. -mai 1940. p.257 Lapsit exillis (É.T., août 1946) p.271 El-Arkà n (É.T., sept. 1946) p. 276 Rassembler ce qui est épars » (É.T., oct.-nov. 1946) p.280 Le blanc et le noir (É.T., juin 1947) p.285 Pierre noire et pierre cubique (É.T., déc. 1947) p.288 Pierre brute et pierre taillée (É.T., sept. 1949) p.292 SYMBOLISME AXIAL ET SYMBOLISME DU PASSAGE Les symboles de l'analogie (É.T., janv. 1939) p.299 L'Arbre du Monde (É. T., p.févr. 1939) p.304 L'Arbre et le Vajra (É. T., p.mars 1939) p.309 L'Arbre de Vie et le breuvage d'imniortalité (É. T., p.avril 1939) p.312 Le symbolisme de l'échelle (É. T., p.mai 1939). p.316 Le trou de l'aiguille » (É.T., janv. 1940) p.320 Le passage des eaux (É. T., p.févr. 1940). p.323 Les sept rayons et l'arc-en-ciel (É.T., juin 1940). p.326 Janua Coeli (É.T., janv.-févr. 1946) p. 331 Kâla-mukha (É. T., mars-avril 1946) p.336 La lumière et la pluie (É. T., mai 1946). p.341 La Chaîne des mondes (É.T., juin-juill.-août 1946) p.346 Les racines des plantes » (É.T., sept. 1946) p.356 Le symbolisme du pont (É.T., janv.-févr. 1947). p.361 Le pont et l'arc-en-ciel (É.T., mars 1947). p.365 La chaîne d'union (É.T., sept. 1947). p.370 Encadrements et labyrinthes (É.T., oct.-nov. 1947) p. 373 Le "quatre de chiffre" (É.T., juin 1948). p.378 Liens et noeuds (É.T., mars 1950). p.382 SYMBOLISME DU COEUR Le coeur rayonnant et le coeur enflammé (e.T., juin-juil. 1946) p. 389 Coeur et cerveau (Reg., janv. 1927) p. 395 L'emblème du Sacré-Coeur dans une société secrète américaine (Reg., mars 1927) p. 404 L'OEil qui voit tout (É.T., avril-mai 1948) p. 410 Le grain de sénevé (É.T., jauv.-févr. 1949) p. 413 L'Éther dans le coeur (É.T., avril-mai 1949) p.421 La Cité divine (É.T., sept. 1950). p.429
APERÇUS sur L'ÉSOTÉRISME CHRÉTIEN
Editions Traditionnelles Avant-propos p.VII A propos des langues sacrées - (E.T. avril-mai 1947) p.3 Christianisme et Initiation - .(E.T. septembre, octobre-nov.et déc 1949) p.8 Les gardiens de la Terre Sainte - (V.I. août-septembre 1929) p.29 Le langage secret de Dante et des « Fidèles d'Amour », I. (V.I. février 1929) p. 41 Le langage secret de Dante et des « Fidèles d'Amour », II. (V.I. mars 1932). p.57 Nouveaux aperçus sur le langage secret de Dante (V.I. juillet 1932) ... p.67 « Fidèles d'Amour » et « Cours d'Amour » (V.I. juillet 1933) p.74 Le Saint Graal (V.I. février et mars 1934) p.83 Le Sacré-Coeur et la légende du Saint Graal (Regnabit, 1925) p.101 N.B. Les initiales V.I. et E.T. désignent respectivement les revues « Le Voile d'Isis » et à partir de 1937 « Études Traditionnelles ».
ÉTUDES sur la FRANC-MAÇONNERIE et le COMPAGNONNAGE
Editions Traditionnelles TOME 1 Cologne ou Strasbourg ? p. 9 A propos des Constructeurs du Moyen Age p. 12 Un projet de Joseph de Maistre pour l'union des peuples p. 19 Le Compagnonnage et les Bohémiens p. 31 Un nouveau livre sur l'Ordre des Élus Coens.... 37 A propos des « Rose-croix Lyonnais » p. 46 A propos des Pélerinages p. 52 L'Énigme de Martines de Pasqually p. 61 TOME 2 Maçons et Charpentiers p. 9 Heredom p. 14 Initiation féminine et initiations de métier p.19 Parole perdue et mots substitués p.26 Le Chrisme et le coeur dans les anciennes marques corporatives p.50 A propos des signes corporatifs et de leur sens originel p. 68 La stricte observance et les supérieurs inconnus p. 189 A propos des supérieurs inconnus et de l'astral p. 208 Quelques documents inédits sur l'ordre des élus coëns p. 228 La Gnose et la Franc-maçonnerie p.257 L'Orthodoxie maçonnique p.262 Les Hauts Grades maçonniques p268 A propos du grand architecte de l'univers p. 273 Conceptions scientifiques et idéal maçonnique p. 288 Compte-rendu sur " By-ways of Freemasonry p. 301 Liste chronologique de compte-rendus des livres p. 307 Liste chronologique de compte-rendus d'articles de revues p. 311
FORMES TRADITIONNELLES ET CYCLES COSMIQUES
Gallimard NRF Quelques remarques sur la doctrine des cycles cosmiqes (E. T. 1, Oct- I938). p. 13 Comptes rendus : p. 25 Mircea Eliade : Le Mythe de l'éternel retour p.(E. T., déc. I 949) - p.25 Gaston Georgel: Les Rythmes dans l'Histoire p.(E. T-, Oct- I937)- p. 28 Atlantide et Hyperborée (V. d'L, oct. 1929). p. 35 Place de la tradition atlantéenne dans le Manvantara p.(V. d'L, août-sept. 1931)- p. 46 Quelques remarques sur le nom d'Adam (V. d'I, déc. I931)- p. 55 Qabbalah (V. d'L, mai 1933)- p. 61 Kabbale et science des nombres (V. d'L, août SePt- I933)- p. 67 La Kabbale juive de Paul Vulliaud (Ignis, I925). p. 81 Le Siphra di-Tzeniutha (V. d'I, déc. I930)- p. 105 Marcel Bulard : Le Scorpion, symbole du peuple juif. (E. T-, juill- I 936). p. 111 Charles Marston : La Bible a dit vrai (E. T. déc. I936). p. 113 La Tradition hermétique (V. d'I, avril 193l)- 119 Hermès (V. d'I, avril I939)- p. 128 Le Tombeau d'Hermès (E. T., déc. 1936). p. p.138 Enel : Les Origines de la Genèse et l'enseignement des Temples de l'ancienne Égypte (E. T., nov. 1936). p. 149 Enel : A Message from the Sphinx (E. T., nov. I937). p. 151 Xavier Guichard : Éleusis-Alésia (E.tT.,juin I938)- p. 156 Noël de La Houssaye : Les Bronzes italiotes archaïques et leur symbolique (E. T.,janv. I945)- p.163 Noël de La Houssaye : Le Phoenix, poème symbolique (E. T., janv. I945)- p. 165 Lettres d'Humanité (E. T., janv.-févr. I948). p. 166 Georges Dumézil : L'Héritage indo-européen à Rome (E. T., déc. I949)- p. 172
18 messages • Page 1 sur 2 • 1, 2
Retourner vers Mythologie / Spiritualité / Religion Qui est en ligneUtilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 21 invités
Accueil |
Forum |
Livre d'or |
Infos Lègales |
Contact
![]() ![]() Conception : Guillaume Roussel - Copyright © 1999/2009 - Tous droits rèservès - Dèpôts INPI / IDDN / CNIL(1006349) / SCAM(2006020105) |