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JudananaModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Salut,
C'est un beau mélange que tu fais là : Dana est irlandaise et Jupiter est latin. Mais si on considère celui qu'on appelle souvent le Jupiter irlandais, le Dagda, le lien est évident: Dana, avatar de la grande déesse, est à la fois sa femme et sa fille, et sans doute sa mère... A+ Patrice
Tout à fait au nord de la G. Bretagne, dans les Highlands du nord de l'Ecosse, il y a deux groupes tribaux distincts :
- les quatre qui se trouvent sur le littoral nord-ouest, et dont les noms présentent un thème consonnantique *KRN : Creones, Carnonacae, Caereni, Cornovii. Certains étymologistes ont cherché des étymologies séparées à ces noms. J'ai, quant à moi, cherché une racine commune à partir d'une divinité I.E archaïque : Kronos, c-à -d Saturne, qui selon un texte ancien, se serait "réfugié dans les îles au nord du monde", formule sybilline dans laquelle il faut chercher une allégorie. - trois suivants, situés sur la rive nord du Loch Ness : Lugi, Smertae, Decantae, dans les noms desquels je vois le nom de Lug, avec des épithètes Smertatios, et De Cant-ios / Dieu lumineux. Or, si l'on rapproche Lug de Jupiter, on a alors une suite Kronos / Zeus et Saturne / Jupiter. Derrière, au sud de l'Ecosse, on a un groupe Damnonii ( < *dumn- = Maitres du Monde), qui n'est pas forcément raccordé du point de vue étymologique. Mais le suivant, qui selon César est le plus important du centre de l'île, ce ont les Briganti / Brigantes, sous le vocable de Brigantia = la Lumineuse, la Très Brillante, autre épithète de la Grande Déesse. (Angleterre, Yorkshire). Qui plus est, selon Sénèque, ils portent des boucliers d'azur. Or, le bleu et le vert, qui sont des déclinaisons d'un principe de couleurs commun, sont les couleurs de la déesse mère. Donc, en quelque sorte, on peut lire la chronologie de l'installation des peuples dans l'analyse même de leurs noms. Et ici, on a bel et bien des rapprochements possibles entre Saturne / Kronos, Jupiter / Lug, et ... LA Déesse. Bien entendu, ceux qui ne sont pas d'accord sur cette méthode de recherche refuseront de voir Kronos dans les noms des quatre premiers cités. JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Pour les localisations de ces peuples, voir la nouvelle page au lien :
http://marikavel.org/personnes/lugi/lugi.htm JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
DANA
Propre à la mythologie celtique, Dána est un autre nom de la déesse Brigit dans son aspect de déesse mère des dieux de l’Irlande. Mais ce nom n’est attesté que par une mention du Glossaire de Cormac, qui date du Xe siècle, et par quelques allusions topographiques, hormis son emploi principal, qui est le nom générique et spécifique des dieux de l’Irlande ou Túatha Dé Dánann (« Tribus de la déesse Dána »). Le nom est archaïque (cf. la légende d’Anna Perenna à Rome) et on a la trace de l’existence d’une même divinité chez les Celtes continentaux dans le synonyme Matrona (Marne) ou dans le nom du Danube, Danu-bius. Il est possible que l’homonymie de Dána et de Diana ait favorisé l’implantation du culte de Diane en Gaule. Mais la christianisation précoce a tout fait disparaître. C-J. Guyonvarch Mais aussi plus loin vers le grand Est : Dana et prajña ne sont vertus que comme attitudes justes à l’égard de la bodhi. Ainsi sont-elles des modulations du sens d’être. Dans le Mahayana, dana n’est guère isolable de son contexte. Et plutôt que par « don », il faudrait traduire le mot par « déréliction », mais déréliction assumée et non pas subie. Face à duhkha, souffrance de la personne et souffrance dans le monde, dana est un lâcher, un abandon des prises – c’est-à -dire celles qui sont liées à tanha (le désir) et entretenues par l’instrumentation illusoire des skandha, et celle du sujet dans la fascination de son auto-engendrement. Dana est façon de se délivrer des chaînes en désertant le point de vue d’où on les voit telles. L’acception de don n’est qu’une acception restreinte de cette acception plus large de renoncement à l’affouage de l’avoir. Mais la déréliction serait encore illusoire en son simple constat. Elle manifeste, si l’on peut dire, prajña, celle des six paramita qui occupe principalement le chan. C’est alors de non-choix, ni prise ni abandon, qu’il s’agit : « Celui qui cultive la prajña-paramita [...] n’abandonne pas les dharma [objets perçus, conçus, pensées] de profane, il ne prend pas non plus les dharma de Buddha. C'est donc bien "Elle" en toutes ses "figures" imaginables et inimaginables, tout le monde semble d'accord là dessus. ![]() Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
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