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Ys-torique ?Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Pour la baie des trépassés : un petit ventre de sable facile d'accès, et plein ouest, tentant pour de belles images celtiques, non? Je verrais donc plutôt ces trépassés au départ, vers un Sid enchanté???
Faillait juste éviter la chaussée de sein, parce là tout revenait à la côte, et le macabre se situe plutôt là , à la discrétion des îliens, ou en grandes pompes (non funèbres, pour une exemption d'impôts, par exemple). Henri Queffélec s'est effectivement bien documenté sur Sein pour l'histoire de son curé notamment. Quant à Brizeux, c'était un ossianique convaincu, et encore plus lyrique; parangon du romantique breton de ce siècle là . e, le naufrage du vaisseau des droits de l'homme, c'est pas le raz, c'est Plozévet. Lopi heures d'épaves
Vous avez dit lyrique ?
C A S I N O D E S T R É P A S S É S Tristan Corbières 1874 Un pays, - non, ce sont des côtes brisées de la dure Bretagne: Penmarc'h, Toul-Infern, Poul-Dahut, Stangan-Ankou... Des noms barbares hurlés par les rafales, roulés sous les lames sourdes, cassés dans les brisants et perdus en chair de poule sur les marais... Des noms qui ont des voix. Là , sous le ciel neutre, la tourmente est chez elle: le calme est un deuil. Là , c'est l'étang plombé qui gît sur la cité d'Ys, la Sodome noyée. Là , c'est la Baie-des-Trépassés où, des profondeurs, reviennent les os des naufragés frapper aux portes des cabanes pour quêter un linceul; et le Raz-de-Sein, couturé de courants que jamais homme n'a passé sans peur ou mal. Là naissent et meurent des êtres couleur de roc, patients comme des éternels, rendant par hoquets une langue pauvre, presque éteinte, qui ne sait rire ni pleurer... C'est là que j'invente un casino. .../... La suite ? http://www.fh-augsburg.de/~harsch/galli ... _pcas.html 1874 et déjà Baie des trépassés mais plusieurs sources donnent en effet Boë an aon, la Baie de la rivière mais pas de la fontaine... Ce nouveau nom vient peut-être du pillage de la Catherine sur la plage de la baie des Trépassés le 17 octobre 1719. (voir le 3° fil de ejds ) Mais ce n'est qu'une supposition, le clergé de l'époque ayant saisi l'évènement pour stigmatiser la "païennerie" de ses ouailles. (lire Queffélec, lyrique lui aussi et très instructif sur les modes de vie du "petit peuple du bout du monde" ) Cette rivière est plutôt un ruisseau qui partage les communes de Cléden-Cap-Sizun et Plogoff et alimente l'étang de Laoual, et aboutir, en s'infiltrant sous la dune et la digue naturelle de galets, à la baie des Trépassés. Etonnant donc que ce mince ruisseau ai donné son nom (que je n'ai pas retrouvé sur ma carte) à la baie ; bien qu'il y ait effectivement existé une rivière mais en des temps géologiques qui s'est détournée vers le Loch. http://www.cleden-cap-sizun.com/ccs-pla ... asses.html Jean Claude, si tu as une idée de l'étymologie de Laoual, ce serait intéressant. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
YstariYS : un jeu digne de la cité bretonne !
Divertimento: pour tenter de récréer l'univers commercial de la ville d'Ys, un jeu ludique à signaler, digne de la cité mythique : http://www.ystari.com/ys/ ou encore : http://www.trictrac.net/index.php3?id=j ... l&jeu=3381 e.
Salut et bonne nouvelle semaine à tous.
Dans la Gwerz de Penmarc'h, il est clair qu'on "sort de l'ainsi folkloriquement nommée baie des Trépassés", puisqu'il y est question de Penmarc'h et d'Audierne, situés tous deux sur la côte sud de la presqu'ile formée par le Cap Sizun et le Pays bigouden, alors que pour aller de là à la baie en question il faut déjà passer le raz de Sein. *************** Quand je dis "cimetière à gogos", c'est effectivement dans continuité des propos d'Henti Quéffelec qui lui, invoque une appellation destinée à plaire aux touristes qui, comme chacun sait, sont souvent pris pour des gogos par les marchands d'exotisme, de légendes locales, et de pacotille touristique, aussi bien en Bretagne qu'ailleurs. Même coup qu'à Paimpont = piège à c..s ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
ProcopeOui, heureusement, ces farauds « marchands du Temple » ont été chassés plus en retrait de la Pointe-du-Raz !!!
De nos jours encore, dans ce pays qu’on appelle la France, on retrouve beaucoup d’immigrés des quatre coins du monde, venus travailler avec l’espoir – sans cesse repoussé – de revenir en vie parmi les leurs. Mais passe le temps et change les mœurs, désormais au lieu du rapatriement du corps, leurs familles enterrent leurs proches, au plus près, dans le pays de leur plein gré. Ensevelir ses proches dans le pays où l’on vit, est une manière d’intégration, d'acceptance, d’affirmer qu’on a pris racine. La baie des Passeurs ? Idem, certainement, parmi les premières vagues d’immigrés brittons venus coloniser, bon gré mal gré, les terres de la Gaule et de l’Armorique. La mort, ce passage, ce rituel en continuité avec l’idée du retour vers la terre des ancêtres, de revenir là où on est né. Comme ces mots de Procope, pour qui le temps aux morts leur est aboli, il en est certainement resté, sur les rivages ou dans les creux des baies, attendant la barque du passeur qui les ramènera chez eux : http://mapage.noos.fr/rassat/croyances/mer_9.html Une dérive des légendes, par baie des Trépassés, on peut évidemment comprendre en terme large de solidarité marine : "Trépassés du grand Océan" ou "Naufragés en haute-mer", et pas seulement dans la baie. Et que cette baie évoque, attire, thésaurise les âmes qui, toutes ensemble, n’en font plus qu’une pour un retour à la source, une attente du passage vers ce Sidh, cet autre monde, cette longue nuit, et qui n’est pas forcément néfaste. Alors que les gens de terre s’en allaient de plus en plus loin affronter les dangers de la mer, que le nom baie de la Source, ait évolué tout naturellement, du phonétique à l’écrit, en "bae an Anaon", baie des Ames, cela va de soit; ainsi en a t’il été ainsi des déités protectrices des marins. Notre-Dame-des-Naufragés Les caps, les promontoires ont toujours constitué des amers, des points de reconnaissance pour les marins, et ce depuis la plus haute-antiquité. Il était fréquent qu’ils soient parés de gigantesques statues divines. A la pointe du cap, face à l’océan, on peut retrouver la centenaire Notre-Dame-des-Naufragés : http://www.audierne.info/pages/capsizun ... frages.htm e. Dernière édition par ejds le Lun 21 Fév, 2005 12:38, édité 1 fois.
J'ai pris contact avec la mairie de plogoff et avec un amateur d'histoire local, déjà âgé, qui m'a confirmé ce qu'il a pu en savoir des générations antérieures :
BAE AN AOD ou BAE AN AON mais pas : BAE AN ANAON. J'ai pris également contact avec les Editions Jos Le Doaré, à Châteaulin, pour négocier les droits sur une photograpie aérienne. Réponse à venir sous 48 heures. Par ailleurs, j'ai comme mention écrite la plus ancienne celle du dictionnaire d'OGEE, 1780, qui donne le nom de Baie des Trépassés au paragraphe consacré à la commune de Cleden Cap Sizun. J'ai également les textes de Cambry (1797) : Voyages dans le Finistère. Je mettre tout ça en ligne et vous communiquerai l'adresse de la page. Je vais voir ce qu'en donne éventuellement la carte de Cassini. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Voilà donc qui est fait : j'ai acheté des Editions Jos Le Doaré les droits sur une photo aérienne à intégrer sur mon site weeb.
J'ai donc remis en ligne, à titre provisoire, une page commencée il y a plus d'un an sur Cléden-Cap-Sizun, à l'adresse : http://marikavel.org/bretagne/cleden-cap-sizun/cleden-cap-sizun-accueil.htm Une page annexe est accessible par un lien interne (fenêtre blanche) vers la Baie des Trépassés. http://marikavel.org/bretagne/cleden-cap-sizun/baie-des-trepasses.htm On y trouvera aussi une photographie d'un coucher de soleil sur la chapelle Saint They, redevable à l'un de nos abonnés Attention : ces photos sont propriétés privées, protégées par copyrights. Reproduction interdite. Pages en cours de montage, non achevées. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Si vous lisez bien le texte de Marteville et Varin, conforme à l'original (1843), vous y trouverez une superbe co(q)uille :
"On fait des élèves des bêtes à cornes, que l'on vend aux foires de Pontcroix; les chevaux sont vendus, au contraire, aux foires de la Trinité". A moins de prendre les élèves pour des boeufs, je pense qu'on devrait plutôt lire : "On fait des élevages de bêtes à cornes ..." En tout cas, c'est comme ça que je le vois Corne ou Aïe ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Salut,
Non, non, ce n'est pas une coquille. L'"élève" est un terme d'Ancien Régime pour désigner l'action d'élever un animal. "Elevage" étant réservé à la ferme qui pratique l'élève. Vu la date du texte, ça n'est pas une erreur. A+ Patrice
Merci pour l'info, qui permet d'élever un peu plus le niveau des connaissances.
Il ne suffit pas d'avoir des notions de grec, de latin, de savoir le breton, le français et l'anglais, et un petit peu de gallois, il faut aussi connaitre un peu de vieux-français et français d'ancien régime ! C'est çà l'Humanisme ! En cadeau, je t'offre une bête à cornes : http://marikavel.org/bretagne/cornouaille/cornouaille-blason.jpg connue dans la région. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
KernéisKernéis en Concarneau
Mouvantes et émouvantes, les légendes, c’est bien connu, c’est comme les murailles, plus elles sont épaisses, plus elles sont consistantes et plus elles perdurent. Changement de cap sur Concarneau, la ville bleue, née de la mer. Vieille ville close aux épais remparts de pierre qui ne fait pas dans la dentelle, pour raconter bien rapidement, intra-muros, de moraine en raz-de-marée, l’origine extra-muros de son nom à travers l’Inlandsis. Origine qui s’écrit à l’encre bleue de Picte, vous plait-il que nous reculions de cinquante mille années? Concarneau, ville d'art et d'histoire !!!!:shock:
e.
Pour Concarneau : Konk-Kerné.
>>> blague : un élève aurait répondu que ce nom venait de celui de Carnot, son fondateur. Le préfixe semble cependant présenter quelques doutes ! Sérieusement : La racine se trouve dans le nom de la commune voisine : Trégunc. Par ailleurs, Le CONQUET (ouest de Brest) = Konk Leon. On a aussi Cancale : Kankaven Le Concoret (Morbihan), là ou se trouve le château de Comper, repaire des falsificateurs de Brocéliande. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Pour en reveni à la Baie des Trépassés, je viens de copmléter les pages ci-dessus :
- un extrait de la carte IGN 1/25000 montrant la baie presque sous le même angle que la photo Ed. Le Doaré. On peut donc découvrir une série de toponymes intéressants : Trouguer, Kerléo (= souvent un camp temporaire romain), le Castel, le Castel Meur, Ker Gléguer, Lescléden, Laoual, etc ... et appercevoir le tracé de la route de crête qui correspond à l'ancienne voie romaine venant de Carhaix par Douarnenez. - une nouvelle page provisoire Plogoff / Pointe du Raz avec une photographie Louis COLIN (reproduction interdite), et une page écrite par Jacques CAMBRY (1792-1797-1799). Ce texte vaut le détour, car il est prémonitoire de la vision romantique à venir. http://marikavel.org/bretagne/plogoff/pointeduraz-accueil.htm à suivre. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Vieilles islesNavigation des légendes
Sur le grand Océan, l’homme a appris à se méfier autant des eaux que des mots. On ne peut indubitablement effectuer une recomposition maritime de la ou des villes d’Is sans apporter en fac-simililé, une compilation de cette ou ces anciennes et mystérieuses, mais vieilles isles paradisiaques, mythiques et mystiques, qu’on appelle Atlantis : Images of Atlantis http://www.ddg.com/LIS/InfoDesignF97/car/Images1.htm L'île de San Borondón Pleins feux sur l’île fantôme de San Borondón ou San Blandon ou encore San Bolondron qui possède l'étrange particularité d'apparaître et de disparaître au fil du temps : http://mypage.bluewin.ch/brandan/pages/page21.html
e.
Pour mémoire, saint Brandan apparaît aussi dans "la vie de saint Malo", dont la version la plus ancienne, rédigée par un anonyme, est du début du 9ème siècle, la seconde version, celle du moine Bili, est de la fin du 9ème siècle. Il existe aussi une traduction en vieil anglo-saxon de la vie de saint Malo, antérieure au 11ème siècle.
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
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