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MEDIOALUMModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice J'suis pas un spécialiste, mais en gaulois : mello- = boule, colline. On aurait pour Montmélian : "le mont de la colline". Il me semble que ce genre de pléonasme est relativement courant, surtout quand le nom est un composé de deux langues différentes, comme le Mongibel, en Sicile (autre nom de l'Etna), où "gibel" vient de l'arabe "djebel".
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
ça se confirme...Meulan ne semble pas un Mediolanum, ce site est connu des textes depuis l'époque mérovingienne, époque à laquelle Meulan est désigné sous le nom de Mulanum ou Mellentum.
Merci Taliesin, là j'ai trouvé *mel- (bosse, colline) (notion de rotondité) J. Lacroix, en parle d'ailleurs pour Meulan, sans pourtant exclure un possible "mediolanum". Mais la photo de montmelian, me fais plutôt penser à un éperon, qu'à une colline (bien dodue ) @+Pierre Pierre Crombet
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mel- rotondité, bosse, colline & variaMeule: racine des bois de cervidés. Cf. breton mell articulation, maillon, vertèbre, cornique mel joint, articulation, gallois mal membre (d'après A. Deshayes).
Un mot français de plus qui aurait une origine gauloise? Si c'est le cas, à distinguer de meule = tas. Meule, meulon, mulon = tas: - rien dans J. Picoche, Dict. étym. du fr. 1983, rééd. 1987, - selon Dauzat, Dict. étym. 1938, rééd. 1943: origine obscure, il présume néanmoins une origine gauloise, en rapprochant de l'irlandais mul tas arrondi. - TLFi rapproche mulon du latin mutulus Mars Mullo: une mienne hypothèse (fantaisiste?): le dieu guerrier du monceau des dépouilles (butin) prises à l'ennemi. A. Deshayes, Dict. étym. du breton, donne: Mell (collectif) mil, millet, du celtique *millon Mell (féminin: ar vell) soule, ballon, tas du gaulois mello- boule, colline (cf. irlandais meall bloc, masse, tas). (Notes perso: le jeu de la soule est encore vivant à Languidic, Morbihan vannetais bretonnant, lire "Kergohann hag ar vellad", Dastum, 1986. En néo-breton : ar vell-droad = la (v-)balle- (b-)pied = le foot-ball). Mell (masculin) mêlée, emprunt au français. gg
Salut
J'étais en "dibenn-sizhun" (= week-end en français !), et Taliesin m'a coupé l'herbe sous les pieds. J'avais effectivement songé) à la racine *mel- et préparé un article sur ce sujet. Donc : Mell- : hauteur, colline, dôme, etc. ( = Maël-Carhaix, ... en Carmélide ) Et tous les noms de lieux gallois en moel ... etc JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Bonjour les gens !
On a aussi le cas de contraction : Mael > Mel, comme dans le prénom Armel, qui vient de Arth-Mael : ours-prince, chef. En fait, il faudrait connaître la prononciation. Dans Mel, venant de Mael, la voyelle -e- est longue. Dans Mell, cette voyelle est courte. Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
C'est là une question redondante.
En fait, il y a (souvent) confusion entre deux racines : - *megalos > mael. Ceci a donné : prince. - *metlos > mael / mel. Ceci a donné les noms de collines. Il est vrai qu'on peut confondre : ce sont des sommités ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Salut patrice,
Effectivement, il y a ça en rayon http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... =3825#3825 Et pas un p'tiot peu 130 @+Pierre Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité (outrecuidance sur commande uniquement) Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
Alors, Pierrot de la Lune, ... on dort ? ... ou on est atteint par la limite d'âge ?
Merci quand même pour le lien. Ca va permettre d'en compléter un bon bout. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
T'en fais pas Patrice ! C'est pas le genre de la maison de s'accaparer ce qui ne lui appartient pas.
Je cite toujours mes sources ... y compris quand elles sont de moi JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Salut !
Tout d'abord désolé, je relance ce fil avec un texte que je n'ai pas le temps de recopier, ni de synthétiser, donc je le scanne... - Ce qu'en pense un grand géographe - Il s'agit de deux extraits de Xavier de PLANHOL, (1994), Géographie historique de la France, Fayard, 635 pages (X. de Planhol est professeur émérite de Géographie à l'Université Paris IV - Sorbonne) Comme vous pourrez le constater, l'auteur évoque les mediolanas lorsqu'il aborde des thèmes touchant à la notion de frontière et l'unité supposée de la Gaule. Je pense que Thierry ne sera pas entièrement d'accord avec ce qui est dit, mais à l'occasion, cela nous permettra de relancer les topics, "Géographie", "Géographie humaine" ou encore le sujet traitant de la notion de frontière. Les frontières pp. 26-29 http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol1a8vr.jpg http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol1b5bc.jpg http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol2a4rc.jpg http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol2b3vk.jpg L'unité de la Gaule? pp. 37-40 http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol3b1nf.jpg http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol4a3oj.jpg http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol4b2ta.jpg http://img51.echo.cx/my.php?image=xdeplanhol50gw.jpg P.S. Ce livre est extrèmement interessant et a pour thème la structuration du territoire français du Néolithique à nos jours, le nombre de page semble important à première vue, mais j'ai réussi à le lire (le dévorer en fait!) en trois jours...bref, j'en dis pas plus, à lire!
Ce postulat d'espace périphérique "sauvage" comme frontière est très intéressant car il découle d'une évolution "religieuse" commencée (d'après J. Guilaine) au chalcolithique.
http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 6457#26457 Par contre celui sur "les points géodésiques" calculés avec précision par les druides et définissant une géographie sacrée à grande échelle me laisse un peu sceptique. Cela réclame une grande organisation des druides continentaux et surtout des moyens de mesure extrèmement précis inconnus des romains au vu de leurs cartes. Nous savons que Pythéas savait le faire avec une précision quasi moderne, quels auraient-été les sextants des druides ? Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut,
Le fait que le romain faisaient des cartes qui nous semblent totalement abhérentes ne signifie pas qu'ils ne savaient pas faire de mesures de longue distance, bien au contraire. Les codes de représentations sont différents. La distance entre chaque point les intéresse plus que l'orientation (finalement secondaire quand on dispose d'un réseau routier fiable). Il faut voir les recueils des arpenteurs romains (les Gromatici Veteres, Gérard Chouquer et d'autres ont écrit plein de choses là dessus) pour comprendre l'étendu de ce savoir. A+ Patrice
Retourner vers Histoire / Archéologie Qui est en ligneUtilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 70 invités
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