Bretons et Normands au Moyen Âge

[boubouche]

J'ai comme l'impression que l'été sera chaud, très chaud



@+Pierre

AaAAAArrrrggghhhhhllllllllllllll !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mon coeur se serre et des larmes de sang me coulent sur les joues devant la vision danstesque apocalyptique que tu plaças devant mes yeux. J'ai failli tomber mort comme le fit le Roi Ban, père de Lancelot, en voyant brûler son château de Bénoïc !
Cette vision de cauchemar a pourtant bien eu lieu : Le Mont saint Michel a brûlé pas moins de 13 fois ! Un des plus célèbres de ces incendies fut provoqué en 1204, par des chevaliers bretons alliés du roi de France, lors des troubles qui accompagnèrent la reconquête du Duché de Normandie par Philippe Auguste. C'est d'ailleurs pour se faire pardonner ce regrettable "dommage collatérale" que ce dernier ordonna que furent reconstruits au plus vite des bâtiments conventuels : ce chantier express donnera naissance à la "Merveille", bâtiment époustouflant qui, sauf erreur, constitue la seule falaise gothique connue à ce jour.
A bientôt

[Rónán]

Njall", forme scandinave du gaélique "Neil".

Correction: Njáll, forme vieux-norrois du vieil-irlandais Níall.

[Muskull]

Tristram and Isolde

"The earliest extant version (incomplete) was written (c.1185) by Thomas of Britain in Anglo-Norman French verse. About 1210, Gottfried von Strassburg wrote in German verse a version based on that of Thomas. The story, originally independent of the Arthurian legend, was later incorporated with it. In the 15th cent. Sir Thomas Malory included Tristram and Isolde in his Morte d’ Arthur. The story is mainly Irish in origin, with details from other sources."
http://www.bartleby.com/65/tr/Tristram.html

Si la transmission du thème est réellement d'origine irlandaise, le "passage" du prénom viendrait des relations entre pictes et scots, une belle histoire "d'écumeurs des mers".
Mais vous avez certainement déjà étudié cette option.

[Thierry]

Pierre, give peace a chance comme disait l'ami John....

Nous sommes échadés par la fourberie outre couesnonesque ( regarde cette affaire de 1204 où les Bertons s'allient au Roi de France pour mieux nous dépouiller ) mais il semble que Boubouche soit un envoyé de la providence et qui sait, une chance pour un espoir de paix....

[Taliesin]

Mat an traoù, tudoù ?

Cependant si cela peut t'aider, il existe une version islandaise de Tristan et Iseut : "Tristram saga ok Isöndar" traduite par regis Boyer dans "Tristan et Iseut, les premières versions européennes", publié dans la collection de la pleïade avec tout plein d'autres variantes. J'en déduis (peut être hâtivement) que si le Tristan cotentinois du XIè siècle devait son nom à un ancêtre scandinave, on retrouverait peut-être plutôt la graphie "Tristram".

La version islandaise de "Tristan et Iseut" a été traduite en 1226 par le frère Robert, à la demande du roi Hakon de Norvège. Le frère Robert s'est inspiré du roman de Thomas, et on trouve dans sa traduction des passages de l'oeuvre de Thomas perdus depuis.
J'ai plutôt l'impression que la forme "Tristram" est la traduction du français "Tristan", qui dérive lui-même de la forme écrite galloise "Drystan", "Dristan", "Diristan", mais qui se prononce à peu près "Dreustan"
Il y a mieux du côté de la toponymie : on trouve un Trostanfjord au 9ème siècle en Islande. Là, on est beaucoup plus proche de la racine picte du nom : Drost-

En fait, il faudrait connaître la graphie d'origine de ce Tristan du Cotentin, pour déterminer à peu près comment le nom a été transmis :
- formes Tristan, Dristan = transmission probablement galloise par écrit
- formes Trestan, Torestan, Trostain : transmission probablement bretonne armoricaine par oral
- formes plus anciennes : Drostan, Drustan : transmission probablement par l'Ecosse, l'Irlande, le nord de l'Angleterre.

[ejds]

Eu !

Happening médiéval à dominante Viking
aux confins de la Normandie

Vikings, Templiers, chevaliers de Hesse, Goths: plusieurs centaines de nostalgiques du Moyen-âge venus de toute l'Europe célébraient cette semaine dans le parc du château d'Eu, aux confins de la Normandie, leur passion en costumes et décors d'époque sous les yeux des visiteurs étonnés.
Sous leurs tentes reconstituées d'époque, ils sont plus de 300 revenants parfois inquiétants, vêtus comme leurs ancêtres, résumé des hordes de guerriers ou pillards des mers qui ont sillonné l'Europe du nord à partir du huitième siècle :

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... iv91u.html

Leurs faits et méfaits révélés par l’informateur :


http://www.linformateur.com/news/fullst ... _d'Eu.html


e.

[Snorri]

Je comptais y aller ce week-end mais trop loin. J'ai préféré rester chez moi...

[ejds]

BRETONS ET NORMANDS AU MOYEN ÂGE :

RIVALITÉS, MALENTENDUS, CONVERGENCES

C'est le thème du colloque de Cerisy-la-Salle (Manche), du 5 au 9 octobre 2005

http://www.ccic-cerisy.asso.fr/programme.html

Les Bretons sont invités à fourbir leurs armes pendant l'été et à profiter du colloque pour récupérer manu militari l'Avranchin et le Cotentin, territoires bretons depuis le 9ème siècle, indûment offerts aux barbares scandinaves par un roi de France simplet.

La guerre du Mont a t'elle eu lieu ?

« Li Couësnon a fait folie :
Si est limon en Normandie... »

Effets de Manche, intervenants aphones, passation de pouvoirs arbitraires ou imbroglio ministériel, mais qui donc a eu échos de ce fameux colloque ?

Il fallait sans douter un peu, et bien plus que quelques grains de sable, pour enrayer les ardeurs velléitaires et les orgueilleuses relations diplomatiques, déjà bien abîmées, de nos émouvants envahisseurs brittoniques, normands et … francs.

De bons (mais prétentieux) sentiments, qui échouent sur une bien rude ardoise. Un cadeau souvenir des anciennes teuta armoricaines quoi ?! : :?

Mont-Saint-Michel: l'Etat limite à 140 M EUR le coût du désensablement
24-01

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... ck22f.html

L'Etat a limité le coût total des travaux de désensablement du Mont-Saint-Michel (Manche) à 140 millions d'euros, alors les collectivités locales prévoyaient un budget de plus de 220 M EUR, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture de Basse-Normandie.

Dans une lettre de cadrage "le gouvernement exprime le souhait qu'on arrive à rentrer dans une enveloppe budgétaire de 140 millions d'euros", a indiqué à l'AFP le préfet de Basse-Normandie Cyrille Schott. Principal financeur du projet, l'Etat a déploré une "dérive de (ses) coûts". Le budget prévisionnel a été plusieurs fois réévalué depuis 1995, pour arriver à total de 220 millions d'euros fin 2005."

Je ne me réjouis pas de savoir qu'on est limité à 140 millions, mais je me réjouis de savoir que cette lettre nous permet de reprendre le travail et d'avancer", a indiqué à l'AFP Philippe Duron, président de la région Basse-Normandie et du Syndicat mixte pour le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, maître d'ouvrage.

Les collectivités locales, régions en tête, sont les contributeurs les plus importants, après l'Etat.

Les premiers gros travaux devraient commencer "dès la deuxième quinzaine du mois d'avril", a indiqué Philippe Duron.

Il s'agit de construire un barrage hydraulique sur le Couesnon qui remplira le fleuve d'eau de mer à marée haute avant de la libérer à marée basse, pour chasser petit à petit les sédiments autour de ce site touristique classé depuis 1979 au patrimoine de l'Unesco.

La digue qui sert actuellement de voie d'accès au Mont, à l'origine de l'ensablement, va être détruite pour être remplacée par un pont-passerelle.

© AFP.

e.
Bien brave la rivière qui, comme l’étudiant, peut quitter son lit sans suivre son cours.
(auteur anonyme)