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Commerce en vallée de SeineModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Salut,
Exact, article trouvé mais c'est assez court. J'aurais peut-être des informations supplémentaires dimanche prochain (sous réserve d'une rencontre entre mes parents et un ami, Jacques Le Maho pour ceux qui le connaissent). Voici les scans : Adresse : http://forum.arbre-celtique.com/images/photos/2005/07-juillet/oppidum-roque1b.gif Adresse : http://forum.arbre-celtique.com/images/photos/2005/07-juillet/oppidum-roque2b.gif Le site domine l'estuaire avec le phare de St-Samson de la Roque. Site touristique, l'ensemble du secteur est archéologique... Source : Les Amis des Monuments et Sites de l'EURE (AMSE) Bulletin 1992 - Trimestre 4 - N° 64 & 65 Découverte de la Basse Vallée de la Risle - L'Oppidum et le Phare de la Roque Dernière édition par Guillaume le Sam 02 Juil, 2005 14:33, édité 2 fois.
Guillaume
tiens, tiens, Jacques le Mahot sera l'un des intervenants au colloque "Bretons vs Normands" à Cerisy la Salle en octobre. Titre et résumé de sa conférence :
Ermitages et monastères bretons dans la province de Rouen au haut Moyen Âge (VIe-Xe s) Les sources écrites du haut Moyen Âge nous ont conservé les noms de trois fondations bretonnes dans la province de Rouen : Pentale, que l’on s’accorde à situer dans la commune actuelle de Saint-Samson-de-la-Roque (Eure), au fond de la baie de Seine ; Pennante, que la chronique carolingienne de l’abbaye de Fontenelle semble situer dans les parages de Pentale, mais qui, jusqu’à présent, n’a pas pu être plus précisément localisée ; enfin, Rotinon (ou Rotmou), monastère connu par une unique mention dans la Vita IIa de saint Samson et, lui non plus, non encore identifié. Au cours de cette communication seront présentés un point des connaissances actuelles sur le double site de Pentale (ermitage et monastère), ainsi que deux hypothèses d’identification pour Pennante et Rotinon/Rotmou. On essaiera de dégager les conséquences que ces localisations impliquent pour l’histoire du monachisme breton dans la province de Rouen au VIe siècle. Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
Holà , on va un peu vite là et on risque de passer à côté de choses essentielles....
Est ce qu'on peut prendre son temps, svp ? Sur St Nicolas de la Taille, comme Quiévrecourt (loin de la Seine, pour le coup mais en limite calète tout de même), on peut trouver des renseignements dans "Les Celtes en Normandie" catalogue de l'expo du même nom, cette fois ci au musée d'EVREUX, mis surtout la carte archéologique départementale, j'y reviendrai.... Jumièges, le mur St Philibert, le méandre entièrement barré et les mobiliers retrouvés mériteraient un fil en soi, à noter d'emblée les très nombreux aménagements du rempart à l'âge du fer....à étudier de près également. Juliobona, la romaine.....Jean Claude ne doit pas me lire.......l'essor de cette ville sous Claude et son apogée au II° siècle (en fait, c'est vraiment un ville de tout premier plan alors) est lié au fait qu'il s'agit d'une plaque tournante des relations miliaires et commerciales avec la Bretagne. Là , il faut vraiment un fil spécial.... Sur l'éperon barré au sud de Rouen, c'est moins impressionnant qu'à Jumièges mais c'est tout de même diablement troublant :Ch Schneider a mis en évidence une ligne défensive s'étendant sur 3500 m qui barrait la presqu'ile du Rouvray. Elle partait de Grand Couronne passait par le Chêne à la Bosse où elle consistait en deux levées de terre parallèles complétées à l'extérieur par un fossé, puis de là elle se rendait au Nouveau Monde à Orival où l'on trouvait un rempart en corniche classique CAG seine maritime - Orival Si on rajoute à ce qui a déjà été évoqué, un oppidum à proximité de Duclair, les tombes de Belbeuf et de la Mailleraye, la nécropole de Boisguillaume, l'oppidum de Sandouville, un sanctuaire à St Martin de Boscherville....je suis sûr qu'on n'aura pas encore fait le tour mais on peut déjà faire un constat, c'est.....qu'il y a un monde fou sur et à proximité de la Seine à l'âge du fer et sous l'Empire.... Où et quand ?
Je ne cesse de me poser des questions sur ces presqu'îles fermées. A mon sens le danger aurait dû venir de la Seine, et les fortifications ferment l'intérieur ! Ont-elles été édifiées au contraire pour se protéger de l'intérieur, contre qui ? Les bords de Seine me semblent facilement abordable pour une flotte ennemie... Où bien, il me vient une idée, Et s'il s'agissait de protéger des denrées ? On rejoind ce qui a été dit plus haut, une aire de stockage ? Qu'en pensez-vous ?
Si, je continue à suivre cette réflexion, on se heurte à l'immensité de l'aire de stockage! J'admets quà l'époque, on avait de la place, mais tout de même. D'autre part, tout du moins pour la boucle de Yainville, que je connais mieux, aucune structure défensive à ma connaissance du bord de Seine, quoique ...
Je lis dans le répertoire à Jumièges: "La côte qui borde la presqu'ile est trouée d'excavations d'époque indéterminée que les habitants nommaient au XIX siècle des "Trous fumeux" ou "Trou de fer". "L'ancienne île du Conihout, au milieu des marais, présentait encore au 19e siècle, les reste d'une petite enceinte entourée d'un fossé, nommée "Les Haugues". Rien ne prouve qu'elle soit protohistorique, Monsieur l'etymologiste, help !
Elles sont effectivement gigantesques et mystérieuses ces presqu'îles....
A noter tout de même qu'il s'agit d'un vrai type d'aménagement chez les Gaulois puisque Vesontio (Besançon) chez les Séquanes (tiens, tiens) est construit sur ce type (méandre du Doubs)...On en a déjà parlé.... A noter également que ces structures ont une origine plus ancienne que l'âge du fer (enfin en tout cas pour le mur St Philibert) A noter que ce mur a été incendié presque totalement au début du 1er siècle av JC.... A noter qu'on a retrouvé au Conhihout des morceaux de cotte de maille, un casque gaulois, état neuf (presque ) et des pièces d'arnachement de chevaux.... A bientôt, Thierry Où et quand ?
J'ai l'impression de lire l'Argus ou les petites annonces :
A vendre : "des morceaux de cotte de maille, un casque gaulois, état neuf (presque ) et des pièces (détachées ) d'arnachement de chevaux.... " c'est pour rire ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
J'ai lu ce week-end que les Eduens et les séquanes s'étaient longtemps opposés pour le contrôle de la Saône. Sans en tirer de conclusions hatives, j'imagine que le contrôle de la Seine a dû provoquer quelques rixes entre les divers prétendants...
La Seine a servi au transport du sel, mais la question qui me brûle les lèvres est la suivante : Est-ce qu'elle a joué un rôle dans le transport de l'étain ? Le chemin le plus court pour aller en Méditérrannée n'emprunte-t'il pas la voie de terre... @+ de vous lire Frédérique.
Les voies fluviales étaient les autoroutes de l'époque, il est donc certain que la recherche et la conservation d'une forme de monopole était primordiaux.
Les voies terrestres, sorte de réseau secondaire ? Le sel était "l'or blanc" laténien mais la Seine a aussi très certainement transporté tout ce qui était "monnayable", des matériaux bruts aux produits finis. Des éléments complémentaires sur Aremorica : http://www.gaulois.org/forum-aremorica2 ... sc&start=0 Où l'on voit Thierry en pleine action de rotocentrisme Dommage que le lien sur les bateleurs rhodaniens ne fonctionne plus mais celui-ci est très bien : http://www.paris.culture.fr/ Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
J'ai supprimé mon précédent message dans la mesure où mes états d'âme personnels ne sont pas très intéressants et surtout n'ont rien à faire dans ce fil qui, lui, l'est....
A bientôt Où et quand ?
A Frédérique,
Vois le lien ci-dessous, correspond à l'une de mes pages d'analyses dans Genèse de la Bretagne armoricaine : http://marikavel.org/genese/genese-chapitre_v.htm J'y ai intégré un schéma des routes maritimes et terrestres selon les textes anciens. Copyright ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
J'ai pris le temps de lire l'extraordinaire quantité d'informations contenue dans vos liens Muskull et Marc'heg an Avel. je vous en remercie beaucoup. Je vais devoir gérer et digérer toutes ces données car mon petit cerveau est en ébullition !!!!! Et je vais les relire avec beaucoup d'attention de nouveau !
Quel extrordinaire travail Marc'heg an Avel, Bravo !
Je donne à fond dans le rotocentrisme mais comme cela a peut être un lien avec le sujet....
Voici ce qu'on peut lire dans l'opus "Histoire de Rouen" oeuvre collective - collection Privat - 1979. Seul ouvrage rotocentriste à peu près complet et à peu près sérieux, si tant est qu'un ouvrage sur Rouen puisse être sérieux. Après avoir relevé les signes (dans l'habitat) d'une prospérité économique de la ville, l'auteur évoque l'activité de commerciale. Dès le 1er siècle on y a importé en quantité des céramiques sigillées d'abord produit par Arezzo et ses filiales gauloises, supplantées bientôt par...la Graufesenque puis le grand centre de Lezoux en Auvergne dont les produits inondèrent le marché. Rouen situé dans l'axe commercial vers la Bretagne insulaire où les productions de Lezoux se retrouvent en abondance, était peut-être centre de transit pour ces marchandises. Nous avons aussi connaissance d'un commerce de la toile de lin en direction de la Métropole des Gaules par l'inscription funéraire du tiolier véliocasse ILLIOMARVS APER, admis au nombre des colons de Lyon. Les étoffes de lin étaient considérés comme un produit de luxe et celles de la Gaule rivalisaient avec les productions des villes spécialisées de la Syrie.... C'est donc probablement au trafic à grande distance que Ratomagus devait l'essentiel de sa richesse.... Quand ce texte est écrit, les archéologues n'ont pas encore effectué deux des découvertes majeures de la ville, le port et ses entrepôts et un gigantesque mausolée haut d'une trentaine de mètres détruit probablement lors d'une Bagaude.... Je vous en reparle prochainement... Où et quand ?
En écho à l'inscritpion Illiomarus aper, mentionnée ici, le travail, bien plus fouillé de Patrice sur ce forum, sur le fil "Insciption de Londres", en histoire archéologie (en Mars de cette année ?), la mention de cinq inscriptions relatives à des marchands veliocasses retrouvées à York, à Lyon et au Pays bas avec une famille Placidus assez omniprésente...
Où et quand ?
Ceci semble suggérer un grand axe commercial terrestre entre Orléans et Rouen, pourquoi pas, les Carnutes étaient un peuple puissant...
Que sait-on de leurs alliances ? Fausse piste ? Même problématique, le lin viendrait-il par cabotage des plaines du Nord (déjà ) ? Muskull / Thomas Colin
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