lopi a écrit:dans un lie donné par e yavait ça pour Pégase
Moi, y'en a pas bien parler le texto-sage
Mais, in' arvetchant bin, je cros qu' j' comprins d'quo tu causotes.
@+Pierre
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Les chevauxModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Moi, y'en a pas bien parler le texto-sage Mais, in' arvetchant bin, je cros qu' j' comprins d'quo tu causotes. @+Pierre Pierre Crombet
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Tian MaMoa non plus pas comprendre bien langue à Lopi, et pourtant je suis Agen.
De toute façon : là où est la lie est le vin mais sans Lali je m’ennuie… Ya’ vat, reprenons les rênes et galopons sérieusement droit devant si possible : Les chevaux célestes
Au fil des routes de la soie Et comme il se fait tard ce soir, voici la belle, mais triste, histoire de Cannü cueillie auprès de, notre douce mère à tous, Internet : :cry:
e.
Moi parler breton unifié?
gast, e t'es du païs? Les chevaux célestes chinois sont au nombre de quatre : feima cheval volant longma cheval dragon shenma cheval divin hanxuema cheval à la sueur de sang. L'ambassadeur Zhang Quian avait reçu pour mission de l'empereur Wudi (140-86) de la dynastie des Han, de partir vers l'Ouest, et de trouver des chevaux pour améliorer le cheptel. Alors peut-être les chevaux célestes descendent-ils de ce cheval de Fergana, du pays des Scythes? Zhang Quin ouvrit la route des chevaux, aventure qui va peser lourd dans la balance économique. Elle sera financée par un artisanat de luxe, et notamment celui de la soie. Ceci explique la légende rapportée par e. Dans la tradition indoue, il y a aussi Tarkshya, le cheval ailé, personnification du soleil. A+ Lopi
Aux centaures :
Au cheval I Monstre, à présent reprends ton vol. Approche, que je te déboucle. Je te lâche, ôte ton licol, Rallume en tes yeux l’escarboucle. Quitte ces fleurs, quitte ce pré. Monstre, Tempé n’est point Capoue. Sur l’océan d’aube empourpré, Parfois l’ouragan calmé joue. Je t’ai quelque temps tenu là . Fuis ! – Devant toi les étendues, Que ton pied souvent viola, Tremblent, et s’ouvrent, éperdues. Redeviens ton maître, va-t’en ! Cabre-toi, piaffe, redéploie Tes farouches ailes, titan, Avec la fureur de la joie. Retourne aux pâles profondeurs. Sois indomptable, recommence Vers l’idéal, loin des laideurs, Loin des hommes, ta fuite immense. Cheval, devance l’aquilon, Toi, la raison et la folie, L’échappé du bois d’Apollon, Le dételé du char d’Élie ! Vole au-dessus de nos combats, De nos succès, de nos désastres, Et qu’on aperçoive d’en bas Ta forme sombre sous les astres. II Mais il n’est plus d’astre aux sommets ! Hélas, la brume sur les faîtes Rend plus lugubre que jamais L’échevèlement des prophètes. Toi, brave tout ! Qu’au ciel terni Ton caprice énorme voltige ; Quadrupède de l’infini, Plane, aventurier du vertige. Fuis dans l’azur, noir ou vermeil. Monstre, au galop, ventre aux nuages ! Tu ne connais ni le sommeil, Ni le sépulcre, nos péages. Sois plein d’un implacable amour. Il est nuit. Qu’importe. Nuit noire. Tant mieux, on y fera le jour. Pars, tremblant d’un frisson de gloire. Sans frein, sans trêve, sans flambeau, Cherchant les cieux hors de l’étable, Vers le vrai, le juste et le beau, Reprends ta course épouvantable. III Reprends ta course sans pitié, Si terrible et si débordée Que Néron se sent châtié Rien que pour l’avoir regardée. Va réveiller Démogorgon. Sois l’espérance et l’effroi, venge, Rassure et console, dragon Par une aile, et, par l’autre, archange. Verse ton souffle auguste et chaud Jusque sur les plus humbles têtes. Porte des reproches là -haut, Égal aux dieux, frère des bêtes. Fuis, cours ! Sois le monstre du bien, Le cheval démon qui délivre ! Rebelle au despote, au lien, De toutes les vérités ivre ! Quand vient le déclin d’un tyran, Quand vient l’instant des lois meilleures, Qu’au ciel sombre, éternel cadran, Ton pied frappe ces grandes heures. Donne à tout ce qui rampe en bas, Au barde qui vend Calliope, Au peuple voulant Barabbas, À la religion myope, Donne à quiconque ignore ou nuit, Aux fausses gloires, aux faux zèles, Aux multitudes dans la nuit, L’éblouissement de tes ailes. IV Va ! Pour vaincre et pour transformer, Pour que l’homme se transfigure, Qu’il te suffise de fermer Et de rouvrir ton envergure. Sois la bonté, sois le dédain ; Qu’un incompréhensible Éole Fasse parfois sortir soudain Des foudres de ton auréole. Ton poitrail resplendit, on croit Que l’aube, aux tresses dénouées, Le dore, et sur ta croupe on voit Toutes les ombres des nuées. Jette au peuple un hennissement, À l’échafaud une ruade ; Fais une brèche au firmament Pour que l’esprit humain s’évade. Soutiens le penseur, qui dément L’autel, l’augure et la sibylle, Et n’a pas d’autre adossement Que la conscience immobile. Plains les martyrs de maintenant, Attendris ton regard sévère, Et contemple, tout en planant, Leur âpre montée au Calvaire. V Cours sans repos, pense aux donjons, Pense aux murs hauts de cent coudées, Franchis, sans brouter les bourgeons, La forêt-vierge des idées. Ne t’attarde pas, même au beau. S’il est traître ou froid, qu’il t’indigne. La nuit ne fait que le corbeau, La neige ne fait que le cygne, Le soleil seul fait l’aigle. Va ! Le soleil au mal est hostile. Quand l’oeuf noir du chaos creva, Il en sortit, beau, mais utile. Immortel, protège l’instant. L’homme a besoin de toi, te dis-je. Précipite-toi, haletant, À la poursuite du prodige. Le prodige, c’est l’avenir ; C’est la vie idéalisée, Le ciel renonçant à punir, L’univers fleur et Dieu rosée. Plonge dans l’inconnu sans fond ! Cours, passe à travers les trouées ! Et, du vent que dans le ciel font Tes vastes plumes secouées, Tâche de renverser les tours, Les geôles, les temples athées, Et d’effaroucher les vautours Tournoyant sur les Prométhées. Vole, altier, rapide, insensé, Droit à la cible aux cieux fixée, Comme si je t’avais lancé, Flèche, de l’arc de ma pensée. VI Pourtant sur ton dos garde-moi ; Car tous mes songes font partie De ta crinière, et je ne voi Rien sur terre après ta sortie. Je veux de telles unions Avec toi, cheval météore, Que, nous mêlant, nous parvenions À ne plus être qu’un centaure. Retourne aux problèmes profonds. Brise Anankè, ce lourd couvercle Sous qui, tristes, nous étouffons ; Franchis la sphère, sors du cercle ! Quand, l’oeil plein de vagues effrois, Tu viens regarder l’invisible, Avide et tremblant à la fois D’entrer dans ce silence horrible, La nuit grince lugubrement ; Le mal, qu’aucuns rayons n’éclairent, Fait en arrière un mouvement Devant tes naseaux qui le flairent ; La mort, qu’importune un témoin, S’étonne, et rentre aux ossuaires ; On entrevoit partout au loin La fuite obscure des suaires. Tu ne peux, étant âme et foi, Apparaître à l’horizon sombre Sans qu’il se fasse autour de toi Un recul de spectres dans l’ombre. VII Tout se tait dans l’affreux lointain Vers qui l’homme effaré s’avance ; L’oubli, la tombe, le destin, Et la nuit, sont de connivence. Dans le gouffre, piège muet, D’où pas un conseil ne s’élance, Déjoue, ô toi, grand inquiet, La méchanceté du silence. Tes pieds volants, tes yeux de lynx Peuvent sonder tous les Peut-êtres ; Toi seul peux faire peur aux sphinx Et leur dire : ah çà , parlez, traîtres ! D’en haut, jette à l’homme indécis Tous les mots des énigmes louches. Déchire la robe d’Isis, Fais retirer les doigts des bouches. Connaître, c’est là notre faim. Toi, notre esprit, presse et réclame. Que la matière avoue enfin, Mise à la question par l’âme. Et qu’on sache à quoi s’en tenir Sur la quantité de souffrance Dont il faut payer l’avenir, Dût pleurer un peu l’espérance ! VIII Sois le trouble-fête du mal, Force le dessous à paraître. Tire du sultan l’animal, Du dieu le nain, l’homme du prêtre. Lutte. Aiguillon contre aiguillon ! La haine attaque, guette, veille ; Elle est le sinistre frelon, Mais n’es-tu pas la grande abeille ! Extermine l’obstacle épais, L’antagonisme, la barrière. Mets au service de la paix La vérité, cette guerrière. L’inquisition souriant Rêve le glaive aidant la crosse ; Pour qu’elle s’éveille en criant, Mords jusqu’au sang l’erreur féroce. IX Si le passé se reconstruit Dans toute son horreur première, Si l’abîme fait de la nuit, Ô cheval, fais de la lumière. Tu n’as pas pour rien quatre fers. Galope sur l’ombre insondable ; Qu’un rejaillissement d’éclairs Soit ton annonce formidable. Traverse tout, enfers, tombeaux, Précipices, néants, mensonges, Et qu’on entende tes sabots Sonner sur le plafond des songes. Comme sur l’enclume un forgeur, Sur les brumes universelles Abats-toi, fauve voyageur, Ô puissant faiseur d’étincelles ! Sers les hommes en les fuyant. Au-dessus de leurs fronts funèbres, Si le zénith reste effrayant, Si le ciel s’obstine aux ténèbres, Si l’espace est une forêt, S’il fait nuit comme dans les bibles, Si pas un rayon ne paraît, Toi, de tes quatre pieds terribles, Faisant subitement tout voir, Malgré l’ombre, malgré les voiles, Envoie à ce fatal ciel noir Une éclaboussure d’étoiles. Victor Hugo « Chansons des rues et des bois » Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
P.S.
Ne pas oublier Amphion, le jumeau de Pégase, ni Poseïdon. La lourdeur et la grâce ? Un amphion en chimie est un ion à charge contraire. Contriaire à quoi, on se le demande. Mais :
Citation encore de Robert Davreu. (enseignant à Paris VIII) Aussi du même auteur :
"Les oiseaux qui ne connaissent pas l'eau douce ont le bec dans l'eau salée toute l'année." proverbe persan. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Amphion est le fils de Zeus et d'Antiope! Je ne vois pas ses références aux textes pour une telle affirmation! C'est sûr, c'est bien tentant, au niveau symbolique de les associer : les attributs d'Hermes, la communication entre le ciel et la terre.
Le frère de Pégase est Chrysaor, l'homme à l'épée d'or. Leurs parents : Poséïdon et Méduse, elle-même fille de Typhon et de la vipère Echidna. Mais on retrouve Hermes, qui avait prèté à Persée ses sandales ailées pour tuer la Méduse. On retrouve ici ce qu'il y a de plus bas, le Tartare, les ailes pour monter vers le ciel. La communication entre les hommes est peut-être un clef, par Hermes... A+ Lopi
Effectivement, pourquoi Davreu parle d'Amphion, un lapsus étonnant ?
C'est pas d'Hésiode en tout cas... Né du sang de la Méduse, Chrysaor conçut avec Callirhoé le célèbre Géryon. La Théogonie d'Hésiode évoque Chrysaor qui apparut armé d'une épée d'or (Th. 283 ), avec Pégase , lorsque Persée trancha la tête de Méduse (Th. 281 ). Chrysaor s'unit avec Callirhoé, Océanide, et de leur union naquit le célèbre Géryon , le plus fort des mortels, que tua Héraclès . Hésiode répète par deux fois cet épisode mythologique (Th. 980 , 287 ). Le nom de Chrysaor, signifie, en grec ancien, épée d'or, étymologie que précise Hésiode (Th 283 ). Ogmios / Hermes http://www.logodaedalia.com/ogmios.htm http://logodaedalia.chez.tiscali.fr/hercule_alciat.htm Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Cheval oiseauDu cheval oiseau
Chez Homère, les chevaux sont les fils du vent… Xénophon est un auteur Grec qui vécut vers la fin du Ve et début IVe siècles avant notre ère. À la fois chef de guerre, historien, philosophe et romancier avant l’heure, passionné de cheval, il a également écrit des traités techniques sur les scènes de chasse, de guerre ou de la vie quotidienne : http://www.memo.fr/Dossier.asp?ID=250 Ses propos bien nuancés et terre à terre dédramatisent le monde des dieux et animalisent celui des humains :
Et pour récompenser Pan, notre rétif âne mascotte mais pas paon hihan, et qui braie facilement de contrariété à l'approche d'un moindre taon (sur ton lie-de-vin) : les ânes de l’armée de Darius : lol:
e.
On va entendre un HIHAN terrible
On en attendait pas moins
Expérience : Après avoir entendu cet été un âne léonard puis un âne capiste, je puis affirmer qu'ils ont le même accent très tonique. Il y a une petite histoire comme ça en orient : Nasruddin (personnage très important dans l'oralité populaire) pour enseigner un point précis à un groupe d'élèves se présenta à eux montant un âne "à l'envers". Certains bien sûr se désolèrent de l'image que présentait leur maître à tout un chacun, d'autres s'amusèrent de sa distraction, d'autres encore se concentrèrent et essayèrent de comprendre la leçon en utilisant leur cerveau "comme d'un muscle"... Nasruddin dit : - Seuls ceux qui ont pensé que c'était l'âne qui était à l'envers pourront me suivre dans un domaine particulier des études. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
La réponse de Darius est vraie! Le symbolisme de la grenouille et de la taupe offertes à Darius est avant tout chtonien. On a vu l'importance des flèches rattachés dans leur symbolisme à celui du cheval (ou du centaure) - les plaies qui font rejoindre le sol. L'oiseau est celui qui rejoint le ciel. Abattre l'oiseau dans les airs avec sa flèche, c'est faire redescendre sur terre le messager du ciel. Le cheval est issu de cette terre profonde (Tartare..), puis Pégase s'envole vers le royaume de Zeus : alors un fond commun? les Perses, les Scythes, les Grecs, et les Celtes (cf la représentation symbolique du cheval et le chaudron de Gundestruc). A+ Lopi
Pierre Crombet
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