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Cultes païens sous les édifices chrétiensModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Cultes païens sous les édifices chrétiensEt alors, tu crois me troubler mon pinard ?
Dans le camp situé seulement à 70 mètres au sud, sur la crête, en cours de fouilles, on a retrouvé des tessons d'amphores, d'avant la conquête romaine. Sûr qu'elles ne venaient pas du pôle nord, ces amphores. Elles venaient de méditerranée ! Quant à savoir si c'était du grec, du romain, ou du phénicien ( Cadix), ça reste à démontrer. Mais cà , c'est le boulot des archéologues. et comme dirait Fernand RAINAUD : " Et pendant ce temps là , MOI, ... je dors ! " ... d'un oeil, bien entendu. JC Even
Cultes païens sous les édifices chrétiensBon retour Jean Claude Â
Ben oui, il faut apparemment une "tête de turc" à domicile, j'ai pris le relais mais je veux bien te repasser le témoin, c'est pas très agréable  Bhû   Moi aussi j'aime le ludique, la "verte langue" des vrais alchimistes, le langages des oiseaux, Rabelais  Hagaldag  J'ai lu un truc il y a longtemps sur ces pierres noires tombées du ciel, je crois que c'était un traité d'alchimie rosicrucienne (les originaux, pas les ceusses de maintenant  ), ils citaient comme un lieu important (lié à l'oeuvre au noir et aux "pierres noires") Karatas.  C'est sûrement crypté mais ( non, non, c'est pas Carhaix J.C  Mais il y a deux Karatas en Turquie, un au nord est sur la mer noire (encore ! L'amère noire, c'est bien connu, c'est la Guiness  ) et l'autre, au sud est près d'Adana dans un delta fertile...  Une tradition dit que la "pierre noire" de la Mecque (enchassée dans la Kaaba) est d'origine céleste, elle est antécédente à l'Islam. La Kaaba (temple cubique) fut reconstruite en 608, cinq ans avant que Mohammed ne commence son enseignement. Il fut construit avec 31 assises de pierres et de bois, les philosophes arabes ajoutent : "avec la terre et le ciel 33"  Une petite interprétation perso : dans les traditions shamaniques il est très important de "collecter" des objets remarquables vus en "rêves" ou intervenant à point nommé dans une situation particulièrement "bénéfiques"   c'était très important pour eux, ils cousaient les plus petits à leur "robe magique" pour se protéger des influences négatives... Le shamanisme a été antécédent à toutes les religions organisées, surtout guérisseurs du corps et de "l'âme" (psychologues quoi !  ), ils ont précédés l'évolution de la pensée religieuse par leurs récoltes "d'objets dotés de sens"  Traduit pragmatiquement : un effort dans le bon sens, un signe ; et l'inverse, pas de signe  Mais où est-ce qu'il veut en venir le Muskull ?   heu, il se rappelle plus   ben tiens, une pierre qui tombe du ciel au moment opportun, c'est'y pas un signe d'entre les signes ! Mais c'est juste moi hein ?   Pas de kaballe sioux-plaît  Muskull Idefix... Â
Cultes païens sous les édifices chrétiensAttention, tu nous parles de l'oeuvre au noir, je sens la déferlante arriver, tiens toi au bastingage.......hein Hagaldag
Cultes païens sous les édifices chrétiensVoici la déferlante annoncée cher Bhû
Il mesemble que j’ai déjà dit que, pour les Rose-Croix, l'alchimie matérielle - recherche de la pierre transmutatoire - n'est qu'un travail secondaire, un parergon, et que le grand oeuvre rosicrucien - l'Ergon - est spirituel. Les textes rosicruciens répètent sans cesse que l'unique chose nécessaire au monde, notamment que le seul moyen de réussir en alchimie, est de s'abandonner à Dieu et de se charger de la Croix du Christ Mais de là il ne faudrait pas inférer que les indications techniques que renferment ces textes soient sans valeur pratique. Je crois , je sais plus si c’est ici ou ailleurs, avoir donné une brève analyse des Noces chymiques de Christian Rosencreutz, Au point de vue alchimique, cet ouvrage touche aux deux voies, en insistant surtout sur la voie humide. Voici un commentaire donné sur les Noces chymiques, dès 1617, par l'alchimiste luxembourgeois Radtichs Brotoffer : 1. - « Premier jour (Distillation), - II me semblait être (métonymie, l'effet pour la cause) dans une tour sombre (cucurbite), enchaîné avec un grand nombre d'hommes (impuretés) ; nous étions entassés les uns sur les autres et nous rendions mutuellement notre position plus douloureuse. Au bout de quelque temps de ce supplice, on entendit des trompettes merveilleuses ; le toit de la tour se leva (alambic) ; aussitôt la foule commença à grimper, se bousculant et se piétinant les uns les autres, Parvenus en haut, un vieillard à barbe blanche (récipient) nous ordonna de nous taire, etc. » Idem (Rectification du soufre). - À peine eut-il dit cela que la vieille femme commanda aux serviteurs de descendre sept fois la corde (aqua vehens) dans la tour et de retirer ceux qui pourraient s'y accrocher. Beaucoup ne purent la saisir à cause de la lourdeur de leurs chaînes (impuretés adhérentes) ; quelques-uns même eurent les mains arrachées (défaut du mercure ou de l'esprit). La vieille femme prit les noms de tous ceux qui étaient sortis, et elle plaignait ceux qui étaient restés (fèces attachées au fond du vase). II. - » Le deuxième jour des Noces décrit les propriétés de la pierre à la première opération et à la seconde. La haute montagne est Ia première solution ; la foule, c'est guttae duplicis mercurii ; la terre est le fond du vase. Au troisième jour, . la ville représente le vase de verre ; la vierge, le double mercure ; son frère, le soufre ; la vieille est la terre coagulée. » Avoir la matière ne suffit pas ; il faut savoir séparer le pur de l'impur ; l'aide de Dieu est nécessaire pour cela, car on ne doit prendre que le sang du lion rouge, et que le gluten de l'aigle blanc, ainsi que le dit Théophraste. Dans ces deux opérations gît le plus grand mystère du monde. C'est surtout le gluten qui est difficile à trouver ; ce n'est autre chose qu'un sel ; mais ce sel n'est d'aucune utilité si l'on a fait sortir son esprit. Cet esprit vital est la racine de tout l'art. C'est de lui que parlent les Noces, septième jour (les porte-étendards). III. - » Ensuite il est nécessaire d'observer les poids justes de rouge et de blanc, afin que la solution du corps et la coagulation de l'esprit s'opèrent en harmonie ; que le mâle et la femelle soient bien proportionnés et l'eau de résolution pas trop forte, afin que le sperme ne soit pas noyé ; la prégnation peut alors s'accomplir. C'est ce que Théophraste appelle unitas per dualitatem in trinitate. IV. - » Ici commence la putréfaction, où apparaît la couleur noire comme preuve de la justesse des opérations précédentes. C'est le gluten blanc de l'aigle qui doit noircir. Ceci est expliqué au troisième jour des Noces, au passage de l'enchainement des empereurs, et, au quatrième jour, à propos des rois morts. La sueur est la deuxième dissolution ; les sept vaisseaux, une terre subtile. V. - » Ici, l'artiste devra prier avec ferveur et étudier avec application ; qu'il lute très soigneusement son vase ; qu'il sache provoquer le déluge des Sages, pour noyer tout le féminin. Assimalet dit dans le Codex Veritatis : Mets l'homme rouge avec sa femme blanche dans une chambre rouge, chauffée à une température constante par un feu spirituel ; cette mixtion se fait dans l'eau permanente qui, portée à sa perfection, est la première matière de la pierre. Il faut aussi savoir régler le feu : « Sa gauche (mercure) repose sous ma tête, et sa droite (soleil) m'embrasse. Je vous conjure de ne pas éveiller mon amie, ni la déranger, jusqu'à ce qu'elle le fasse elle-même » (Cantique II, 6-7). VI. - » La fermentation est symbolisée au sixième jour des Noces par un oiseau qui se nourrit de son propre sang et de celui d'une personne royale. La pierre est multipliée par le ferment. Le ferment au blanc est lune ; le ferment au rouge est soleil ; mercure, bien qu'étant la seule clef des métaux, n'a pas le pouvoir de l'éteindre avant de l'avoir été lui-même par soleil et lune ; car l'esprit n'agit point sur l'esprit, ni le corps sur le corps. Ceci appartient au septième jour des Noces. VII. - » Si l'on verse la teinture sur un métal impur, la projection est manquée. Les Noces décrivent ceci comme le jeu du roi et de la reine, semblable à celui des échecs. » Il est à remarquer que les auteurs rosicruciens qui ont publié d'anciens manuscrits n'oublient jamais de recommander au praticien, avant quelque opération importante, la prière et l'invocation à Dieu. Je complèterai ce qui précède par des extraits d'une très rare pièce rosicrucienne dont le symbolisme est alchimique , et qu à connu notre très érudit Muskul ! De même que Dulovios, grand alchimiste, et distillateur devant les dieux ! Je rappellerais que tous le texte est écrit en « langage des oiseaux » et qu’il ne faut ABSOLUMENT PAS Y VOIR une connotation Chrétienne ! Ce texte était à usage exclusivement ésotérique du mot : in interne !! Humble message à la très illuminée, pieuse et sainte Fraternité de la Rose-Croix. Avec une Parabole comme supplément et la révélation de l'Étude qui l'a motivée, adressé par MaRs de Busto nicenas. « En vous saluant chrétiennement et humblement, très illuminés de la sainte Fraternité de la Rose-Croix, je ne dois pas vous laisser ignorer qu'étant venu des Pays-Bas à Rostock il y a environ cinq ans, j'ai rencontré, chez un vieux médecin de cette ville, la rumeur de votre Fraternité, ainsi que le discours sur la réformation du monde entier, que j'ai parcouru très avidement. Mais, comme de prime abord cette oeuvre me paraissait tantôt digne de foi, tantôt douteuse, et qu'en outre je n'avais jamais vu ni entendu qui que ce soit qui m'eût confirmé l'exactitude des assertions de vos livres, je les avais méprisés par inintelligence, comme d'ailleurs d'autres oeuvres parce qu'ils m'étaient incompréhensibles, et j'avais supposé que seuls des esprits subtils et oisifs pouvaient laisser venir au jour de telles choses, pour aiguiser leur intelligence. » Mais, depuis, j'ai eu en mains les lettres de deux habitants des Pays-Bas, puis d'autres écrits à votre adresse, tantôt bons, tantôt mauvais, dont j'ai lu plusieurs avec déplaisir ; mais, quant aux vôtres, en tant que j'ai pu en prendre connaissance, je les ai lus à la grande joie de mon cœur. Vous avez donné une réponse très consolante à ces habitants des Pays-Bas, vous les avez déclarés dignes et vous les avez accueillis dans votre sainte Fraternité ; vous leur avez même envoyé un guide avec la permission de la Toute-Puissance divine, ainsi qu'une parabole de sorte que, par la grâce de Dieu, j'ai reconnu et acquis la certitude que cela n'était point une fable ou une invention poétique, mais que votre sainte Fraternité est un véritable Convent et une association chrétienne, instituée pour l'honneur de Dieu tout-puissant et pour le bien de ceux qui en sont dignes. »... Je pense qu'il est inutile de vous exposer cela plus explicitement, à vous, les plus dignes des serviteurs de Dieu, parce que je crois fermement que cela ne vous est pas inconnu ; en outre, j'en suis empêché par les blasphémateurs, qui voient fort bien la paille de leur prochain, mais non leurs poutres mais je ne me laisserai pas tromper pour cela, car je sais que le Christ ne s'est pas donné à la mort pour les justes mais pour les pécheurs, et que, de même, le malade a besoin de médecin et non le bien portant. » Comme Dieu le Tout-Puissant regardera ainsi ma misère, et m'arrachera de la gueule du corrupteur pour m'accueillir dans sa grâce (parce que j'invoque et prie mon Dieu pour cela du plus profond de mon cœur), je dirai avec le patriarche Jacob : Le Seigneur sera mon Dieu, avec son aide divine je lui bâtirai une maison et un temple dans mon cœur, et je le servirai de toutes mes forces, autant que le peut la faiblesse humaine, pendant toute ma vie. » Mais je m'engagerai, hommes très illuminés de Dieu, à prier Dieu sans cesse avec ardeur pour la santé de votre corps et de votre esprit, et à vous servir également par mon corps, si vous en m'en jugez digne, ce qui serait mon souhait cordial. » Hommes bénis, j'aspire ardemment à découvrir personnellement et verbalement à l'un des vôtres mes grandes plaies, afin qu'elles soient guéries d'autant plus rapidement, et pour que je sois rendu à la santé ; il est incroyable combien elles me pèsent et combien il m'est difficile de les supporter. Vous voudrez donc, conformément à votre offre cordiale et sur mes humbles supplications, laisser venir jusqu'à moi l'un de vous, porteur du signe de reconnaissance indiqué dans le livre intitulé Frater non Frater, afin que je sois pas trompé par un faux Rose-Croix et que je puisse recevoir ainsi la consolation et le salut de mon âme. C'est ainsi que vous prouverez par moi votre amour et votre véritable zèle chrétiens de ne pas abandonner le pauvre et l'affligé ; de plus, vous satisferez ainsi à votre franche et bienveillante offre et promesse. » Quant à ma seconde préoccupation, vous la connaîtrez, ô très illuminés de Dieu, par la parabole suivante : » Certain jour, j'ai entrepris un long voyage vers un lieu très éloigné, voyage que beaucoup ont commencé avant moi, et aussi de mon temps. Mais, pour l'accomplir, il faut un homme sain de corps et d'esprit, qui ne connaisse ni la crainte ni le doute, mais qui soit constant et puisse supporter maint malheur et difficulté ; car il ne s'agit pas seulement de l'éloignement du lieu, mais aussi des nombreux obstacles que l'on peut rencontrer au cours de ce voyage. C'est pour cela que le partant doit se munir du nécessaire, afin qu'il ne soit pas obligé de revenir soit peu après son départ, soit à mi-chemin, où il ne peut guère espérer un secours. Si quelqu'un ne veut point agir ainsi, qu'il s'abstienne entièrement de prendre cette voie. » Or, j'entrepris également ce voyage, cependant sans réfléchir à toutes les circonstances relatées ci-dessus, mais que j'ai reconnues plus tard en recommençant à plusieurs reprises ce voyage ; j'ai appris surtout combien il est insensé d'entreprendre quoi que ce soit sans réfléchir et sans peser la fin. Mais je ne m'en suis jamais lassé et, au contraire, mon esprit s'embrasait de plus en plus, et il me semblait que je marchais plutôt sur des émeraudes, des saphirs, des hyacinthes, des diamants et des rubis que sur de la mauvaise terre. Mais par cela beaucoup ont été trompés, la rudesse de la voie leur était inconnue. » De plus, le fond de ce lieu changeait de couleur selon les circonstances, le temps et le rayonnement du soleil, ce qui m'émerveillait grandement et excitait encore mon envie. Et, bien que ce fût en hiver et que la planète dominante manifestât puissamment son action par le froid, je trouvais encore çà et là de belles prairies, des prés verdoyants et des fleurs de couleurs variées ; mais je ne pensais qu'aux délices du lieu vers lequel tend la voie rebutante, surtout parce que cela avait été commencé pour l'honneur de Dieu tout-puissant et pour le bien des hommes. » Comme je n'ignorais aucunement que je devais ou renoncer entièrement à contempler ce lieu de délices, ou supporter avec une grande patience toutes les difficultés que je rencontrerais sur ma route, je me décidai à souffrir plutôt, avec l'aide de Dieu, tous les malheurs que d'y renoncer, car il était impossible de modérer mon esprit enflammé et plein de désir. Surtout parce que ce chemin paraissait au début très beau et très agréable, tel un miroir, et en majeure partie couvert de fleurs bleues appelées héliotropes ou sol sequium ; je pense, toutefois, que ce lieu devait être plein de sang, parce que les Grecs y ont livré de très grands combats aux Troyens, ainsi que me l'apprenaient les habitants de ce pays. » Je remarquais, en outre, que de telles prairies ondoyantes et ces fleurs variées apparaissaient surtout quand le soleil était masqué par des nuages opaques, de sorte qu'il ne pouvait émettre sa clarté avec une force suffisante, mais, quand le soleil luisait par ses rayons sans obstacles, le sol devenait noir comme du charbon ou de la poix luisante, qui m'aveuglait presque. Ce voyage (le terme ou le lieu très éloigné ne m'étant pas encore connu) me convenait fort bien, car l'hiver persistait dans sa rigueur, ce qui me donnait un grand désir ; et, ce qui l'augmentait encore, c'est qu'au lever du soleil, malgré le froid intense, le fond, le sol ou la terre était partout humide, comme s'il devait en être ainsi naturellement, ou comme si la nature avait enraciné toute son humidité en ce lieu, ou si le marais salant y prenait son origine. » Mais divers embarras me retenaient, ainsi que je l'ai rapporté plus haut ; et, comme j'estimais que le voyage m'était impossible par manque de nourriture, je m'en retournai, tout en observant avec soin à quel endroit je quittai le sol humide, ce dont j'avais un signe certain, car c'était le lieu où Fortuné reçut sa bourse de la Fortune ; Fortuné y était encore peint avec l'aimable Fortune, comme si cette image venait d'être achevée le jour même ; je gravai de mon mieux ce lieu dans ma mémoire. » Mais je dois exposer aussi la cause tait à ce voyage, car elle est importante. J'avais appris que sept Sages ou Philosophes devaient habiter dans sept capitales différentes de l'Europe, et que ces Sages, plus que tous les autres, étaient instruits dans tous les arts et dans toute sagesse, et, en particulier, dans la médecine. Comme tout homme possède le désir naturel de vivre longtemps et en bonne santé sur cette terre, je conçus également un grand désir de visiter tous ces lieux, pour voir ces Sages, espérant obtenir aussi d'un de ces Sages une médecine parfaite pour la conservation de ma santé jusqu'au terme prédestiné par Dieu. Je délibérai donc en moi-même à quelle ville je devrais me rendre en premier lieu, puisqu'il dépendait de ma bonne fortune si quelqu'un parmi ces Sages voudrait ou même pourrait me satisfaire. Aussi ai-je appris à maintes reprises, à mon détriment, que les propos sont vains si la prospérité et la bénédiction de Dieu font défaut ; de même, je présumai facilement que, quoique ces sept Sages eussent été vantés comme les plus sages dans tous les arts du monde entier, l'intelligence ne devait pas être pareille pour tous, mais différente pour chacun, parce que Dieu doue constamment un homme de plus d'intelligence, de vertus et de sagesse qu'un autre, de sorte que l'un surpasse beaucoup l'autre en qualité et en vertus ; je pensai donc qu'il devait en être de même pour ces Sages. Je priai donc avec ardeur Dieu le Tout-Puissant de me conduire sur la voie véritable à l'homme véritable qui surpassât les autres par sa sagesse, pour qu'il fût favorable à ma volonté et m'accordât ma demande. » C'est ainsi que j'eus pendant la nuit un rêve ou une vision qui me dit à haute voix : Dirige tes pas vers le pôle qu'observent les marins et qu'ils appellent Étoile polaire : c'est là que ton désir sera exaucé. » Quand je m'éveillai de la nuit sombre, je méditai si je devais ajouter foi à ce songe ou non. Enfin je me décidai, pénétré du désir et dans la pensée d'entrer dans la bonne voie, à entreprendre le voyage ; et, comme c'était sans doute un bon ange qui m'en avait indiqué la direction dans le songe, je me mis en route, à la grâce de Dieu. » Mais, dès que je voulus avancer, je vis devant moi des rochers hauts et pointus, un chemin dur et rude, des crevasses profondes, des gouffres de fumée où l'eau produisait par sa chute un tel bruit que j'en fus effrayé ; et je m'arrêtai brusquement dans la terreur qui me saisit, en m'interrogeant si je devais oser ou m'en retourner. » D'une part, le grand désir m'excitait à atteindre ce que j'avais devant moi ; d'autre part, l'aspect terrifiant du lieu très rude me repoussait et, à vrai dire, j'eus une grande peur en voyant devant moi un chemin si difficile. Je restai donc dans une grande peine, ne voyant aucun homme près de moi qui pût me conseiller ou me consoler dans cette alternative. » Me trouvant ainsi sans aide ni consolation, je pris mon courage à deux mains, surtout en me rappelant mon songe, et je m'avançai à la grâce de Dieu d'un pas joyeux, tout en étant obligé de me reposer fréquemment avant d'avoir accompli l'ascension du lieu. Mais, quand j'eus atteint la hauteur ou le sommet, je ne vis rien devant moi qu'une vaste étendue ; j'étais donc obligé de recourir à ma petite boussole que j'avais emportée à tout hasard ; et celle-ci me montra bientôt de son doigt la ville qui était plus proche que je ne l'avais pensé. » J'entrai donc dans la montagne, et je parvins à la véritable capitale, dont j'ai oublié le nom. Je questionnai aussitôt les habitants de cette contrée au sujet du sage et, comme la situation et le lieu de sa demeure me furent indiqués, j'allai m'entretenir avec lui. » Mais voici que je trouvai un homme extraordinaire, qui ressemblait à un voleur, à un brigand, ou à un grossier artisan passant ses jours devant une forge, à brûler du charbon, bien plus qu'à un savant physicien. Mais en vérité, dans la conversation, je trouvai tant de raison et d'habileté en lui, que je n'aurais pas voulu le croire et que mille autres ne le croiraient pas sans l'avoir entendu. Car tous les Sages des six autres capitales étaient obligés de prendre conseil de lui seul quand il s'agissait d'une chose très importante. » C'est donc une grande sottise que de vouloir juger d'après l'aspect des personnes, ainsi que le dit le poète : Saepe latent humili, fortes sub corpore vires, ce qui s'applique également à cet homme. » Cet homme grossier et étrange, mais très savant selon l'esprit, occupait un lieu et une demeure singuliers ; en outre, il possédait des qualités et des mœurs extrêmement étranges, et dont je m'étonnais grandement. » Car, de même que Diogène demeurait dans un tonneau qu'il préférait aux plus beaux palais, de même la Nature avait implanté également dans la nature de cet aventurier, par d'étranges influences et incidences, la détermination de s'élire comme demeure un lieu pareillement étrange ; il ne se souciait d'aucune pompe ni ostentation au sujet de beaux palais ni de beaux vêtements ; mais il faisait grand cas de sa sagesse et de ses vertus qu'il aimait plus que tous les trésors du monde. » Sa résidence se trouvait dans un roc grossier et dur, où ni la chaleur ni le froid ne pouvaient l'atteindre ; mais, à l'intérieur, ses chambres étaient peintes avec de si belles couleurs naturelles, qu'elles paraissaient édifiées avec le plus précieux jaspe, ou peintes par l'artiste le plus habile qui y eût dépensé tout son art et toute son habileté. » De même, il ne souffrait jamais ni de la soif ni de la faim ; mais, selon les us et coutumes ordinaires, il obéissait aux flèches de Cupidon ; c'est pourquoi il s'inquiétait souvent, en cherchant à sortir, ce que ne lui permettaient pas toujours ceux qui habitaient avec lui. Il appelait donc les voisins, leur disant : Amis, aidez-moi un peu à sortir à la lumière, alors je vous aiderai à mon tour. Quand les voisins entendaient cela, ils étaient fort satisfaits, car ils savaient qu'il ne les laisserait pas sans récompense. » Dès qu'il était libre, ils devaient lui préparer un bain, pour lui donner du passe-temps. Mais il s'en trouvait fort mal. Car le cher homme se mettait à transpirer et devenait la proie d'un malaise, de sorte qu'il criait et tempêtait comme un possédé, au point de s'évanouir. Alors le musicien commis à ce soin saisissait son instrument pour lui chanter son chant habituel que les pâtres chantent communément au dieu Pan. » Dès qu'il percevait ce chant, il revenait à lui ; mais, contre toute attente, en toute hâte, il mettait au monde un fruit vivant, non sans grande peine et douleur, à vrai dire ; ce fruit ne lui ressemblait d'aucune manière, ainsi que l'on put s'en assurer quand il eut atteint l'âge mûr, » Ce fruit devait être quelque chose de merveilleux, car il venait d'une naissance étrange, telle que l'on ne peut en trouver une pareille. Il comportait deux natures, c'est pourquoi il fallait le nourrir du lait d'une chèvre qui donnait du lait et du sang. » Et là encore il y avait des difficultés à vaincre, car la chèvre ne voulait se laisser traire que par une seule accoucheuse qui portait le nom d'une sorcière ; elle s'appelait Urganda. Celle-ci se servait d'un verre étrange composé de pièces merveilleuses par l'artiste le plus habile ; il paraissait plutôt naturel qu artificiel, et il me semblait que c'était un morceau de la Table d'Hermès et signé du même seing pour que les vapeurs subtiles du lait ne pussent s'éventer. » Et Urganda faisait bouillir le lait au point qu'il paraissait incandescent par la chaleur, et en nourrissait le merveilleux nouveau-né qui, en raison de son alimentation régulière avec ce lait, croissait de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, d'année en année, et augmentait en grandeur, en force et en vertus, à tel point qu'il surpassa de beaucoup les vertus de son père et eut une grande renommée. Des enfants royaux ont de même été engendrés. » Quant à Urganda, la vieille sorcière, elle pouvait, malgré son grand âge, se changer journellement, au point que ses cheveux mêmes, quand ils n'étaient pas tressés et qu'un léger courant d'air froid les touchait, s'étendaient, tels les plus beaux et longs fils d'or, ou les rayons du soleil ; c'est ainsi qu'ils voltigeaient et ondoyaient. » Voilà , ô très illuminés serviteurs de Dieu, ce que j'ai voulu porter à votre connaissance, concernant ma seconde préoccupation, en vous priant et suppliant encore humblement de ne point me refuser, mais de m'admettre et de m'accueillir de grâce. Avec l'aide du Seigneur, je me montrerai humble, soumis et obéissant dans tout ce dont vous me chargerez, en tant que je pourrai le supporter et l'accomplir dans ma faiblesse humaine. Je vous recommande ardemment et humblement, ô très illuminés serviteurs de Dieu, ainsi que moi-même à la toute-puissance et à la protection divines. » Fait à N. le 14 juin 1619. (Traduit de l'allemand par Debeo) Voilà la « Bête » , mesdames , messieurs à vos grimoires et maintenant : traduisez !! Et ceci n'est qu'un extrait , je me gardes la suite pour une autre fois HAGALDAG, l'alchimiste
Cultes païens sous les édifices chrétiensEt Voilà à à à à à à à à à à Ã
J'vous avais prévenu, moi j'avais mis mon imper et Vous ?? Tu mets 10 cents dans le Nourrin et c'est parti mon Kiki La Vache Hagaldag toi et JCE vous me la copierez Et Mon inventaire là -dedans, j'ai mon stylo qui sèche.
Cultes païens sous les édifices chrétiensçà va mieux avec les smileys En fait j'ai pas encore ma licence !!
Cultes païens sous les édifices chrétiensPetites précisions complémentaires :
Lorsque les Romains sont allés au royaume du Pont ( Mer Noire), solliciter du roi de ce pays d'importer à Rome la déesse Cybèle = la Mère, celle-ci n'était représentée autrement que sous la forme d'une pierre béthyle noire. Pour la transporter, il a fallu couper une grande partie d'une forêt de pins, et c'est sur un bateau ( radeau ?) fait en ce bois que la pierre sacrée a remonté le Tibre, d'Ostie jusqu'à Rome. J'ignore ce que cette pierre est devenue par la suite. Toujours est-il que Cybèle est devenue LA déesse mère de Rome, et qu'elle l'est restée dans les traditions, les rites, et la symbolique, jusqu'en 392. Elle n'était ni plus ni moins ce qu'est la Marianne française : elle était la figure allégorique de l'Etat romain. L'hommage et le plus grand respect lui étaient dûs, et malheur à celui qui ne s'y pliait pas : c'était la mort assurée. Cybèle se retrouve dans la symbolique le la ville fondée par les romains au confluent du Rhône et de la Saône : COLONIA CLAUDIA COPIA LUGDUNUENSIS ... > Lyon, capitale des Gaules. Cybèle était donc la déesse mère des provinces Lyonnaises de l'empire romain, sous le nom de Copia = la Coupe. etc... JC Even
Cultes païens sous les édifices chrétiensPour tout savoir sur Cybèle, et afin de ne pas surcharger le présent forum, voir le lien ci-dessous.
Attention : plusieurs photographies. JC Even http://marikavel.org/personnes-cybele.htm CYBELE
Cultes païens sous les édifices chrétiensBonjour Â
Avisse    Pour tout ce qui est "noir", les vierges, les pierres et la zoeuvre  moi je continue sur le lien d'Hagaldad "Délivrande", en plus c'est un beau nom  Pour le lien de Bhû j'ai rien trouvé d'autre mais les copains se foulent pas trop non plus... Â
Cultes païens sous les édifices chrétiensJean-Claude!
Tout de même! Pour la photo de la Vierge, tu aurais pu trouver autre chose qu'une enième cochonnerie sulpicienne! A+ Patrice
Cultes païens sous les édifices chrétiensJe n'y peux rien ! L'iconographie étant ce qu'elle est, cette statue est la représentation de la Vierge de la grotte de Lourdes, et reconnue de cette façon de tous les prêtres et les adeptes de cette religion. Chaque statue est en soi un code, un langage.
Ce qui est intéressant dans le cas de cette Vierge, c'est qu'elle est la divinité d'une source, que son vêtement est blanc, que sa ceinture est bleue, et qu'elle est la Mère. J'ai déjà eu l'occasion de le dire ici, en langue bretonne, le bleu et le vert portent le même nom : Glas. C'est pour tout celà que le rapport à Cybèle est direct. ... même si le style de la statue n'est pas artistiquement convaincant. JC Even
je voudrai apporter une précision historique concernant les "vierges noires" ou vierge en majesté. Il est souvent écrit et rapporté sans vérification par des chercheurs de bonne foi que la vierge dite en majesté serait apparue au Moyen Age or il existe une étude peu connue que je porte à votre connaissance. Vous verrez à la lecture attentive de ce texte qu'il y a de quoi réviser ses connaissances et autres certitudes.
Cordialement Référence: Bulletin des Antiquaires de France, année 1872. Page 51. Communication de monsieur Quicherat, membre résidant, sur une statuette en bois d’une déesse-mère trouvée dans les fouilles de Troussepoil, commune de Bernard (Vendée). Monsieur Quicherat met sous les yeux de la Société le dessin d’une statuette en bois, du plus grand intérêt, trouvée récemment dans l’un des puits funéraires de Troussepoil, qui est un cimetière antique où les sépultures consistent en puits plus ou moins profonds; quelques-uns vont jusqu’à 12 et 15 mètres. Il y a au fond de chacun un assortiment de vases dans l’un desquels se trouvent toujours des cendres mêlées de débris d’ossements calcinés. Le puits est bouché jusqu’à son orifice par une succession de couches soigneusement formées de pierraille, de tessons de poterie, de coquilles d’huîtres, d’ossements d’animaux, d’argile, etc. Les couches les plus profondes contiennent toujours des ustensiles de ménage, des objets de toilettes ou des armes et des médailles dont la série est renfermée entre le règne de Vespasien et celui d’Aurélien. Monsieur l’abbé Baudry, curé de Bernard, explore depuis douze ans ce curieux gisement. Il en est au vingtième puits. C’est celui qui a fourni l’objet en question, qui est la représentation d’une femme assise, voilée,et sur les genoux de laquelle on voit un arrachement d’une figurine d’enfant qu’elle soutenait de ses deux mains. L’ajustement, l’attitude, l’expression du personnage ainsi que le style du travail sont ceux qui caractérisent les saintes vierges en bois du XII° siècle, connues sous le nom de vierge noires. Trouvée partout ailleurs, cette pièce aurait été considérée par tous les antiquaires comme un produit de la sculpture romane. Il ne saurait cependant y avoir de doute sur son origine antique. Elle a été trouvée vers le fond d’un puits de treize mètres, dont l’orifice était fermé par quatre mètre de blocage maçonné. Elle était accompagnée de plusieurs vases de façon romaine, dont l’un porte le nom du potier, Marianus. Elle est d’assez grande dimension, sa hauteur est de 51 centimètres. La déesse-mère de Troussepoil, portée à Nantes, a causé l’étonnement de l’évêque et de tout le clergé de cette ville à qui elle a été montrée. M. Quicherat pense que la découverte de l’abbé Baudry pourra servir à expliquer l’origine d’un certain nombre d’églises du vocable Notre-Dame bâtie sur des emplacements où l légende raconte que des statues de la Vierge furent trouvées par miracle. Dans une communication précédente, celle du 1° trimestre de l’année 1869, séance du 10 février, M. Quicherat avait présenté une photographie d’une statuette, trouvée par l’abbé Baudry dans le douzième puits d’une profondeur de dix mètres environ; cette statuette en bronze représentait une femme ailée posée sur un globe, dans laquelle l’abbé Baudry croyait reconnaître la lune, à cause d’un objet en forme de croissant que cette figurine tient de la main gauche. Mais Monsieur le baron de Witte, dans une communication parue dans le tome II 1878, page 73 de la Société des Antiquaires, penchait plutôt pour la représentation d’une Victoire et que l’objet en forme de croissant avait dû être une couronne (brisée). Ce puits contenait en plus de la statuette, un fer à cheval, des ossements, des poteries intactes ou brisées, des outils de charpentier en fer, des monnaies de Tibère, Domitien et Adrien (*) et, dans la dernière section, le squelette d’un corbeau. Toutes ces fosses sépulcrales renferment des restes caractéristiques d’animaux de toutes espèces, quadrupèdes, volatiles et scarabées. Dans les sections les plus profondes, les poteries sont intactes, tandis que dans les couches supérieures elles ne sont jamais entières. *Tibère fut empereur de 14 à 37 après J.C. Domitien le fut de 81 à 96. Adrien (Hadrien), plus tardivement, de 117 à 138. [
Isis, l'africaine
Pour reprendre ici un fil et soulever le voile quelque peu chiffonné des vierges noires ou d’Isis : Paris ou Lutèce ? http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... highlight= Jeu de mots facile, les probabilités de dire que les Parissi ou que le lieu-dit Paris s’appelaient ainsi en l’honneur d’Isis peuvent paraître saugrenues et difficilement vérifiables. La ville d’avant s’appelait quelque chose comme Lutecia, en l’honneur de Lug, ou de …, ou de … (?). Phénomène de mode ponctuel ou d'imposition à long terme, apparemment, la (ou les) religion ancienne celtique tolérait la diffusion des cultes à mystères orientaux et surtout l’intrusion de leurs charmeuses divinités exotiques, prometteuses de félicités en tout genre : :?:shock:
e.
Nous savons très peu des "légions étrangères" romaines, des égyptiens ici, des sarmates là , des maures ici et là . Il y avait même une enseigne romaine qui représentait le Ying-Yang en rouge et noir, c'est dire.
En Douarnenez nous avons un bois d'Isis, toponyme exotique près duquel ont été retrouvées les fameuses "épées de Tréboul" au bronze à peine terni. D'où vient-il, du XIX° ou d'avant, je n'en sais rien et c'est aussi bien comme ça. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Bonsoir,
Je découvre le texte rapporté par Castille. Je suis frappé par cette présentation des puits dont la description ressemble à ce que nous avons ici sur le site des Tectosages à Toulouse. C'est la première fois que je rencontre une telle analogie en dehors du toulousain si on excepte les quelques puits individuels cités ici ou là . Où est situé exactement ce site de "Troussepoil" ? Un vrai nom de canulard... Si vous avez des infos, merci de les rapporter. Et Castille ? Toujours autour de l'AC? Du travail pour ejds, on ne sait jamais. Cordialement. Tecto
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