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Un peu d'aide pour mes petits élèvesModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Exemple de variante :
en français : ne pleurez pas ! ne = négation, apparaissant sous les formes bretonnes : na, ne, n' ; pleurer : gouelan; pas = ket. -------------- On pourrait être tenté de traduire : - na ouelis ket = ne pleure pas, - na ouelit ket = ne pleurez pas, Voici cependant deux variantes : * La Roche-Derrien, en Trégor littoral : - n'ez ket da ouelan = ne vas pas (ne te mets pas à ) pleurer; - n'et ket da ouelan = n'allez pas (ne vous mettez pas à ) pleurer; * Trégrom, en Trégor médian (canton de Plouaret) : - n'ez ket da grial = ne vas pas (ne te mets pas à ) pleurer; - n'et ket da grial = n'allez pas (ne vous mettez pas à ) pleurer; hag all ... JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Chez nous, en Franche Comté, on dit "pose tes fesses!!!" (je crois que c'est assez répandu) Aucune troupe ne peut venir à bout d'un seul gaulois, si celui-ci a appelé sa femme à la rescousse. (Ammien Marcellin résumé à la louche...)
Salut la compagnie!
Traduction en breton de "assied-toi": Le beau-papa d'une de mes sœurs, appelé par ma nièce et mon neveu "ta'koss" (= grand-père) (originaire du côté de Guingamp mais "exilé" en pays gallo du dpt 22) dit pour "assied-toi": "kè n éss kwanjé" qu'on transcrit "Kae (e)'n ez koazez" = va dans ton séant (koazez = séant?). A-galon = cordialement gg
Dans un autre genre ,est-ce que quelqu'un connait cette expression bizarre : " Mà à aa", assez difficile à écrire mais qui signifie suivant le ton employé "j'en assez, tant pis, c'est pas possible!, bon et bien.. " et j'en oublie sans doute, mais qui était employé souvent dans la conversation courante et tenait lieu de p'tite explication ?
Bj,
Ma! C'est une interjection, en breton, avec les sens, tout à fait valables, que tu lui donnes plus haut. Je l'ai entendu assez fréquemment, elle fait partie de la langue vivante. Pour Val: le breton est une langue aussi unique que le français qui a aussi ses variantes et ses formes dialectales (ce qui fait la richesse d'une langue, c'est pas que les formes "autorisées" par l'Académie française!). Ce qui est bizarre, pour quelqu'un qui s'intéresse aux langues en général, c'est qu'on puisse penser que le français est une langue unique (= uniforme). Cette confusion, c'est typiquement français, certains disent même que c'est une partie "du mal français" (crise d'identité, mal-être). Pour la langue bretonne, il y a le dialecte vannetais qui diffère vraiment de la langue "commune" et qui est , au prime abord, difficilement compréhensible pour les autres locuteurs du breton. Cf le témoignage de Déguignet à la fin du 19e s. Cordialement, gg
Pour Val:
Dans le cadre de la découverte de la Trinité-sur-Mer par ta classe, il y a au niveau des chants à danser du coin et donc d'un aspect de la langue (langue en voie de disparition, au moins sous son aspect dialectal local, faut-il le rappeler?) il y 3 disques à écouter (je les ai sous forme vinyle, je ne sais si ces galettes noires ont été rééditées en CD). "Kan ha diskan en pays vannetais", 1975, TH704 Arfolk. "Chants populaires de bretagne. Trouzerion", 1979, SB 378 AR 210 Arfolk. "Trouzerion. Chants populaires de Bretagne. Volume 3",1983 (?), SB 410 AR 210 Arfolk. Il s'agit d'un groupe de 6 chanteurs, dont 3 respectivement de Carnac (Job Kerlagat, 1902-1996), Ploemel et Plouharnel (3 communes juste à côté de la Trinité). "Trouzerion" signifie "faiseurs de bruit". Job Kerlagat a été semble-t-il un chanteur et un passeur de mémoire hors pair qui chante bien sûr dans son breton du coin, celui de Carnac – la Trinité. Déjà en 1975, Jorj Belz, l'un des chanteurs, écrivait sur la pochette du premier disque que je mentionne: "…, nous sommes très conscient qu'à moins de changements fondamentaux (une langue ne meurt pas si on ne la fait pas mourir), nous serons les derniers chanteurs traditionnels du Vannetais." gg
Quel âge? Pour les plus jeunes, Contes Celtes, aux éditions Grund. @+Pierre Pierre Crombet
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Mon grand-père était du côté de Saint Nicolas du Pelem.
J'ai bien noté les ref. musicales je vais chercher si je peux les trouver. Enfin, désolée pour ma confusion "langue unique", il fallait comprendre langue compréhensible sur l'ensemble d'un territoire. Bon je sais les chinois qui parle mandarin sont incapables de se comprendre d'une province à l'autre mais je mettais ce fait sur la taille du territoire. Je ne pensais que cela pouvait concerner la Bretagne. Merci à tous Val
OK
St Nicolas du Pelem, c'est en Haute Cornouaille. Elle voisine Bourbriac, Callac, Rostrenen, Corlay, etc. Donc, pour les variantes dialectales, ça peut orienter. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Coucou,
Désolé de ramener ma fraise alors que je comprend rien à ce que vous dîtes (pourtant, j'ai essayé... ), mais, j'ai quand même une remarque à faire :
Pariz, ça n'existe pas !!!! Ou alors, c'est une ville que je ne connais pas... Mais je pense que tu as voulu dire Paris, la capitale française. Et ben devine quoi, en Allemand, c'est pareil ! Sauf que l'on prononce le -s. Encore désolé, mais la culture, c'est comme la confiture... Bye. Tei.
Salut Tei,
Allons à London ? ou allons à Londres ? A Cantorbéry ou à Canterbury ? Connais tu l'histoire du Berrichon qui va à Parriss avec deux R et deux S ? J'ai eu le témoignage que des lettres écrites d'Algérie sont arrivées à Beris ( = Paris), ou à Sidni ( = Saint Denis) ou à Djébélé ( = Gennevilliers). De même que j'ai entendu, à St Hyppolite, en Alsace, chanter cette chanson : Les zigognes zon de redour; elles santent leur sanson d'amour ! La confiture, ça colle à la figure; c'est comme les traditions et les accents, et c'est cette variété qui fait la richesse de la culture. Et ce n'est pas moi qui vai prétendre le contraire. JCE Dernière édition par Marc'heg an Avel le Mar 29 Nov, 2005 23:17, édité 2 fois.
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Comme le Berrichon, donc ! C'est vrai par ailleurs, que l'écriture bretonne de Paris est Pariz ; Parizianed = Parisiens. Et quand en plus on fait la mutation, c'est presque comme l'Algérien : Aller à Paris : Mont da Bariz ! Les Parisiens : Ar Barizianed C'est chouette, quand même, la pluri-culture ! Et puis, après tout, les Parisiens se permettent bien d'écorcher les noms des autres ! Alors, pourquoi pas l'inverse, même si c'est fait par boutade ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Tout à fait, Ma ! En fait, c'est un peu comme : Bon, eh bien, ça va ! Et aussi comme : "bah ! fais comm' tu veux, alors ! Mme Boulig ! " JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Coïncidence !
Aujourd'hui, 29 novembre 2005, sur France-Inter, entre midi et midi-45, émission de Stéphane Berne. Le présentateur 'titillait' l'intervenant britannique sur le caractère 'perfide' de la ville de Leicester, dont le nom s'écrit Leicester, mais se prononce Leister. Perfide selon lui au point de s'écrire de façon différente qu'elle se prononce. Et l'intervenant britannique de rétorquer aussitôt : Paris s'écrit Paris (en s'attardant sur le S, comme SS), mais se prononce Pari ! Lequel est le plus 'perfide' des deux ? Applaudissement sur la répartie ! Pour info entendue sur radio Paris ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
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