Les sociologues relèvent pour cette même période le concept de "l'adulescent", de l'adulte qui ne veut pas grandir et conserve ses jeux adolescents. Ce ne peut-être qu'un phénomène de marché...
Non pour polémiquer mais pour avancer, je trouve qu'au contraire il y a eu déliquescence des thèmes traditionnels et sa dispersion vers le jeu, vers le je aussi si tu veux.
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Comme le notait Uaithne, le symbole s'est éloigné de la pratique de vie pour entrer dans l'abstrait et / ou le ludique, ce qui est un peu la même chose. Ce ne sont plus des signes indicateurs mais des adjuvants à "faire pétiller l'égo".
Ceux qui l'appliquent à "une recherche profonde" sont tout aussi rares et je dirais même qu'il y a là un nuage de fumée supplémentaire qui n'arrange pas les choses. Le mieux est l'ennemi du "bien".
Quand on peut aller voir les pyramides pour 300 euros et faire voltiger ce frisson de l'imaginaire qui semble combler "une certaine faim", c'est du fast food de l'émotion sans aucun intérêt diététique. Lorsque l'on lit O. Wirth on a des "frissons intellectuels" sur les correspondances mais tout cela sont des soupes désydratées qui nous donnent pourtant une idée de vrai lorsque nous rencontrons. L'expérience du vrai goût des légumes est "boulversifiante" pour quelqu'un qui ne connait que les soupes en sachet. Il peut même trouver ce goût insupportable et "faux".
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)