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Fibules en orModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Le chat comme gardien du feu, voire son symbole est aussi intéressant. Il appartient au domaine sauvage "à demi-apprivoisé" et peut avoir des réactions imprévisibles, comme le feu. Ses dérivés argotiques actuels comme "la chatte" ou le "minou" y participent.
Mais H.S. par rapport aux fibules Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
MiaouPas si HS que ça : des restes de chat (sauvage) ont été exhumés à l'entrée du sanctuaire de Corent, parmi d'autres animaux sauvages dont les crânes étaient vraisemblablement exposés de part et d'autre de sa porte monumentale : renard, loup, chien et même (depuis l'été dernier)... lièvre et hibou Grand Duc !
Site Internet : http://luern.free.fr
L’histoire ancienne des broches d’or et d’argent de Máel Dúin (ou encore à l’entendement dans ses déclinaisons écrites ou phonétiques Mael Duin, Maeldun, Maeldune, Maël Dun, Maldun…), a été écrite au Moyen-âge : shock: http://www.timelessmyths.com/celtic/voy ... ml#Maeldun On retrouve des variantes de ces broches médiévales comme par exemple : La broche de Tara : :shock: http://www.fionasplace.net/AnIrishPatch ... rooch.html La broche de Londesborough ::shock::shock: http://www.thebritishmuseum.ac.uk/compa ... ?id=OBJ568 e.
Histoire de reparler de choses qui fâchent :
http://www.la-detection.com/dp/message-26591.htm Un contre-exemple des fibules de Corent, dont la découverte en contexte, dans un niveau d'habitat attenant au sanctuaire, qui plus est précisément daté du milieu du Ier siècle avant J.-C., s'avère très riche en informations sur la société arverne et l'aristocratie gauloise en général (je vous livrerai bientôt le fruit de mes réflexions). Définitivement "morte" pour la science, cette Nauheim en argent me fait l'effet d'un animal desséché et empaillé, tout juste bon à orner la cheminée d'un clandestin... Site Internet : http://luern.free.fr
Une autre conséquence collatérale de la découverte de Corent.
Elle invite à revoir un motif monétaire bien connu des numismates : Les fameuses monnaies suessiones à légende CRICIRV, frappées sur l'oppidum de Pommiers dans l'Aisne, vers 50 av. J.-C.. Les spécialistes de la chose avaient remarqué depuis longtemps le petit motif figuré au dessus du cheval : une fibule ouverte à disque médian, qu'ils avaient attribué sur la base de différents critères à un type de fibule gauloise dit "à collerette" (Kragenfibeln). Or, mes recherches m'ont orienté vers une grande fibule en or conservée au British Museum, indiquée comme originaire de Ravenne, en Italie. Le type et le décor sont incontestablement romains. Ils datent l'objet du Ier siècle avant notre ère. Jeu des sept différences : Question subsidiaire : quel type de parure était assez prestigieux pour être jugé digne de figurer sur les monnaies en or d'un chef gaulois de la guerre des Gaules ? Réponse : une fibule en or romaine, of course, insigne de richesse et de pouvoir hérité de liens privilégiés entretenus par certains aristocrates suessions avec la République ! CQFD... Site Internet : http://luern.free.fr
Bien vu : avec ce genre de verroteries, le ver de la corruption politique prospérait déjà dans le fruit... Site Internet : http://luern.free.fr
Mouais,
A part que la fibule en or du prince de "noxdorf" (pas sur de l'orthographe), est attestée à une époque ou Rome avait déjà bien du mal à imposer sa loi aux cités qui lui étaient voisines. Faut pas donner à César, ce qui n'est pas à César.... @+Pierre Pierre Crombet
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Le Prince de Hochdorf ("Haut Village") possédait plusieurs fibules en or, des chausses dorées et un beau dinos en bronze plein d'hydromel, tout comme ses pairs de l'Egée archaïque...
Si César n'y est effectivement pour rien sur ce coup là , l'attrait pour le sud et ses marchandises clinquantes est bien antérieur à la Guerre des Gaules. Les VIe et Ve siècles (Hallstatt) témoignent, pour une très brève période, d'une véritable volonté d'adhésion des élites à ce mode de vie : techniques de construction, organisation urbaine, usages de table... Pour ce qui est des fibules du bon chef CRICIRV (Criceronis) et celles de Corent, je maintiens mon hypothèse : difficile de ne pas établir un lien avec ces babioles en or qui circulent dans les cercles d'officiers de la légion... Site Internet : http://luern.free.fr
Ce qui n'empêche que Rome a cette époque n'avait pas l'importance qu'elle aura par la suite. Une origine méditéranéenne d'accord, mais pas César, et autres perfides antiques Mais d'un autre coté ton hypothèse est recevable @+Pierre Pierre Crombet
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La remarque concernant les fibules de Hochdorf est pertinente, mais va plutôt dans le sens indiqué plus haut.
L'apparition de fibules en or dans les sépultures du Hallstatt D2-D3 (VIe - Ve s. av. J.-C.) s'inscrit clairement, au même titre que les assemblages à banquet associés, dans une tradition italique très bien attestée en Etrurie (Caere, Cerveteri, Tarquinia, Vulci...). Ce type de dépôt disparaît complètement à La Tène ancienne et moyenne, soit pendant près de trois siècles entre le IVe-IIe s. av. (aucune fibule en or recensée à ce jour, dans les sépultures ou dans tout autre contexte). Il ne réapparaît, curieusement, que vers 50 av. J.-C. Vous avez dit bizarre ? Pour une statistique pointue des dépôts d'objets en or dans les tombes, du VIIe s. au Ier s. av. J.-C., et une analyse de leur statut : Serge Lewuillon, En attendant la monnaie. Torques en or en Gaule. In : B. Cauuet (dir.), L’or dans l’Antiquité de la mine à l’objet. 9e suppl. à Aquitania, 1999, 357-399. Site Internet : http://luern.free.fr
Salut,
Cette monnaie de Criciru est très intéressante car elle présente au revers un cheval, avec pour cavalier une fibule... Or les travaux récents de Daniel Gricourt et Dominque Hollard (publiés dans Ollodagos, dans les Cahiers Numismatiques ou dans les Dialogues d'Histoire Ancienne) montrent que ce cavalier (parfois un monstre marin, parfois un corbeau ou un aigle) doit bien souvent être identifié à Lugus. Or on ne peut pas faire plus éminent comme dieu gaulois: pas étonnant donc, si on reprend l'hypothèse de Mathieu, que la fibule puisse le représenter si ce bijou est destiné aux meilleurs guerriers. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Pour mémoire, cette monnaie est elle-même dérivée d'un autre type: RIG IV 127 (BN 7956, BN 7972), toujours de Criciru (en fait Cricironus), mais cette fois ci, le cheval est ailé: la fibule a remplacé l'aile dans l'exemplaire montré sur cette photo, et il y a eu l'ajout d'un soleil, ce qui renforce l'aspect "lugien" de cette iconographie.
A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Merci Patrice pour toutes ces intéressantes précisions. J'ignore si la fibule peut être considérée comme un "cavalier", dans la mesure où en règle générale, les symboles sont ordonnés dans l'espace vide qui entoure le cheval. Quoi qu'il en soit, il y a bien volonté de confondre deux symboles aristocratiques avec la figure de leur détenteur (à la fois cavalier et porteur d'insignes). Sur une autre variante de monnaie à légende CRICIRV, la fibule est remplacée par un torque. Sans commentaire...
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