EXPO Par Taranis !

[Adcanaunos]

J'ignore pourquoi, mais le PDF (qui s'ouvre très bien sur ma version Acrobat Pro) ne fonctionne plus après chargement sur mon serveur.
Je le renvoie donc en JPG :

http://luern.free.fr/Expo_Par_Taranis_Page_1.jpg
http://luern.free.fr/Expo_Par_Taranis_Page_2.jpg
http://luern.free.fr/Expo_Par_Taranis_Page_3.jpg
http://luern.free.fr/Expo_Par_Taranis_Page_4.jpg

[Adcanaunos]

Aïe... C'est encore pire.
J'avoue mon impuissance.
C'est grave, docteur ?

[Adcanaunos]

Ce second échec conforte mes soupçons : la corruption des fichiers n'est-elle pas due au serveur ?

[Patrice]

Peux-tu m'envoyer ton fichier pdf par mail?

Je vais voir ce que je peux faire si ça vient de lui.
Un serveur n'a aucune raison de corrompre une image jpg.

A+

Patrice

[Sedullos]

C'est vrai que c'est pas bon, mais j'ai réussi à lire les noms du comité.

[Guillaume]

Salut Adcanaunos,

Pourrais-tu me dire stp (en privé) avec quoi tu transferts tes fichiers et de quelle manière ? Merci...

[Patrice]

Le fichier pdf envoyé par Mathieu était nickel, j'ai quand même procédé à une réduction de sa taille.

Mais y a-t-il du changement depuis?

A+

Patrice

[ejds]

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Communiqué de presse : culture

Exposition - Par Toutatis! La religion des Gaulois

Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière

Communiqué le 19/05/2006

Par Toutatis! La religion des Gaulois
11 Juillet 2006 – 07 Janvier 2007
Pour la plupart de nos contemporains, la religion et la société gauloises sont vues à travers le prisme d’une célèbre bande dessinée qui reflète volontairement les principaux clichés diffusés au XIXème siècle : les vénérables druides barbus sacrifiant leurs victimes au fond des forêts de chênes, entre dolmens et menhirs ; Panoramix et sa serpe d’or cueillant le gui dans les arbres de la forêt, ou officiant près des sources mystérieuses cachées au fond des bois ; une société guerrière à l’organisation sociale rudimentaire et adepte des banquets…

Depuis une vingtaine d’années, le travail des archéologues et des historiens démontre l’inexactitude de ces idées reçues. Pourtant, ces dernières sont encore fortement ancrées dans l’esprit collectif.

L’exposition du musée gallo-romain de Lyon-Fourvière Par Toutatis ! La religion des Gaulois propose d’y remédier en confrontant les principaux poncifs liés au thème de la religion gauloise aux derniers acquis de la recherche historique et archéologique.

Connaissances astronomiques, mythologie et principales divinités, druides, lieux de culte et rites sacrificiels y seront abordés sous une forme attractive : des objets prestigieux, issus des collections nationales et européennes, des ambiances visuelles fondées sur les dernières technologies audiovisuelles et multimédia, ainsi que la reconstitution grandeur nature de plusieurs sanctuaires gaulois et des rites qui s’y déroulaient.

Dédiée à un très large public, l’exposition Par Toutatis ! La religion des Gaulois invite à s’immerger au cœur de la culture celtique, dans ce chapitre méconnu de nos ancêtres les Gaulois.

Contact presse :
olivia.jacq@rhone.fr
Tél : 04.72.38.49.27
www.musees-gallo-romains.com

Revue et corrigée par des archéologues et des historiens, un docu-fiction accompagnera cette exposition : :?

La religion des gaulois

Tournages - Mai 2006

Nouveau docu-fiction sur le thème de l'archéologie pour Court Jus Production. Il s'agit d'une commande du Musée gallo-romain de Lyon – Fourvière. Objectif : illustrer une exposition temporaire d’envergure (2006-2007) "Par Taranis, la religion des gaulois", à laquelle participent les plus éminents archéologues spécialistes du sujet.

Tournage début mai dans le Livradois-Forez

Le scénario est l’œuvre de Christian Goudineau (Professeur au Collège de France) : "projetant d’écrire un livre sur les religions celtiques, Cicéron interroge son frère Quintus, qui a suivi César lors de la guerre des Gaules, sur ce qu’il a pu voir des pratiques religieuse des Gaulois…"

David Geoffroy s'est chargé de la réalisation, les scènes avec Cicéron (Noël Givelet) et Quintus (Michel Guyard) étant tournées à Sauxillanges, dans le Puy-de-Dôme.

Ce film a bénéficié du soutien logistique de la Commission du Film d'Auvergne.

e.

[ejds]

Par Toutatis ! La religion des Gaulois

C’est dit ! Avant de plonger dans les sous-sols de l’exposition prendre le temps de lire les panneaux d'information sur la rampe d'accès … :

Très complet !

Après avoir découvert l'an dernier la naissance de Lugdunum, le musée gallo romain de Fourvière nous invite cette fois à plonger dans ses sous sol pour découvrir les traditions celtes. Une mise en scène très réussie pour une exposition très complète et sans doute un peu compliquée pour ceux qui ne possèdent pas quelques bases sur cette période : il est donc bon de lire les panneaux d'information sur la rampe d'accès qui défont les idées reçues que l'on peut avoir sur les celtes (mégalithes, sacrifices humains...).

Ponctuée par des documentaires vidéos, des présentations interactives (sur le calendrier de Coligny) mais aussi des reconstitutions de temples et de sites de fouille, le fameux chêne rouvre et son gui, cette exposition est très complète et développe un aspect de l'histoire jusqu'alors peu représenté au musée : celui des population protohistorique de l'Europe.

e.

[ejds]

Par Toutatis, Bélénos et les autres
Anne-Marie Romero. Publié le 31 juillet 2006



«Par Toutatis !» jusqu'au 7 janvier 2007, au Musée de la civilisation gallo-romaine, 17, rue Cléberg, 69005 Lyon. Tél. : 04 72 38 49 30.

Au Musée de la civilisation gallo-romaine de Lyon, le regard le plus complet jamais porté sur la religion des Gaulois, bien loin des images d'Épinal de druides cueillant le gui les nuits de pleine lune.

http://www.lefigaro.fr/culture/20060731 ... utres.html

SUR FOND sonore de Maria Callas chantant Casta diva, le grand air de Norma – qui raconte l'histoire d'une druidesse, le visiteur est accueilli par un tableau de Henri-Paul Motte, un peintre pompier de la fin du XIXe siècle, La Cueillette du gui. À lui seul il résume tous les poncifs qui traînent sur les Gaulois. Les vieux druides à barbe blanche grimpés dans les arbres pour cueillir le gui, les chastes vierges qui le recueillent dans leur robe immaculée, les guerriers farouches aux longues moustaches blondes. Il ne manque plus que de voir le ciel tomber sur la tête de ces pauvres gens...

C'est pour tordre le cou à toutes ces fadaises que Matthieu Poux, archéologue, sous le commissariat scientifique de Christian Goudineau, professeur au Collège de France, a voulu monter «Par Toutatis !» au Musée de la civilisation gallo-romaine de Fourvière, à Lyon*. Une exposition remarquable, dans une mise en scène spectaculaire, qui reprend tous les acquis obtenus par la recherche archéologique au cours des vingt-cinq dernières années.

Beaucoup plus sérieux que le tableau, et beaucoup plus beau, est le Chaudron de Gundestrup, un vaste récipient d'argent trouvé au Danemark et qui a servi de bible aux archéologues pour tenter de trouver une explication aux étonnants vestiges retrouvés dans la fouille des sanctuaires. À Lyon, vous n'en verrez qu'une copie. L'original ne quitte jamais Copenhague. Le bord est orné d'une série de personnages dans lesquels on reconnaît le dieu Cernunnos, aux bois de cerf, des hommes jouant de ces grandes trompes appelées carnyx, le tout représentant sans doute une scène de sacrifice.

Mais le plus intéressant est au fond du chaudron. En guise d'ombilic, un taureau, un dragon, un chien et un soldat en relief. «Les trois premiers étant des noms de constellations, nous avons pensé que le soldat pouvait représenter la planète Orion, explique Jacques Lasfargues, directeur du musée. On a alors cherché à savoir si, à un moment ou un autre, entre 2 300 et 2 100 avant Jésus-Christ, il y avait eu une configuration astrale réunissant ces éléments. La réponse a été positive.»

Les Gaulois observaient donc le ciel et le connaissaient bien, non pas de crainte qu'il leur tombe sur la tête mais pour établir une cosmogonie savante et élaborée, fondement de leur religion, comme en témoigne, un peu plus loin dans l'exposition, le «Calendrier de Coligny» (Ain). Il s'agit d'une grande table de cuivre de 150x90 cm, qui figure soixante mois lunaires et les mois intercalaires, dont les noms sont rédigés en grec.

La suite de l'exposition se compose de deux grandes parties : les dieux et les rites. La première montre l'art consommé des métallurgistes pour cacher le visage des dieux dans des motifs ornementaux, grâce à ce que l'on nomme le «style végétal continu». Car les dieux ne doivent pas être représentés, mais ils sont partout pour qui sait les voir. Dans les merveilleux bijoux d'or et d'argent de toutes provenances : torques, bracelets, monnaies, pièces de harnachement de chevaux – présentés dans une rotonde symbolisant le monde en perpétuel mouvement de la cosmogonie celtique.

Insaisissables dieux gaulois, dont on connaît à peine les noms. Bélénos, Toutatis, Lug, qui est sans doute à l'origine du nom de Lugdunum. Mais ces dieux n'ont pas tous figure humaine. Les Gaulois riaient de voir les dieux romains figurés comme tout un chacun. Les leurs sont sujets à métamorphoses, passant du règne végétal à l'animal (Cernunnos) et à l'humain.

Où la mort règne en maître

La seconde partie de l'exposition présente une reconstitution du premier sanctuaire gaulois entièrement étudié par Jean-Louis Brunaux, celui de Gournay-sur-Aronde (Oise). La mort règne en maître dans ces enclos, bordés de fossés remplis de dizaines de milliers d'ossements animaux et d'armes tordues, brisées. Au centre, un bois sacré et une fosse couverte d'une toiture sur piliers de bois, dans laquelle se décompose un taureau sacrifié, offert aux puissances chthoniennes.

Mais il y a plus macabre, comme ce crâne parfaitement nettoyé, enduit d'huile de cèdre et retrouvé dans une habitation de Montmartin (Oise). Une pratique courante chez les Gaulois qui conservaient, plus précieux que l'or à leurs yeux, les têtes de leurs ancêtres dans des coffres, dans leurs maisons.

Et pire encore, ce sinistre charnier du sanctuaire-trophée de Ribemont-sur-Ancre dans la Somme (nos éditions du 15 novembre 2005). Là, ce sont les cadavres des vaincus d'une bataille que les prêtres avaient accrochés aux palissades de l'enclos, dans la tradition grecque des trophées d'armes, ou dont ils avaient utilisé quelques ossements pour bâtir d'étonnantes constructions. Il y aussi le village ardennais d'Acy-Romance, étudié pendant plus de vingt ans par un amateur éclairé, l'inspecteur de police Bernard Lambot, qui nous a livré des suppliciés enterrés accroupis dans des fosses et la trace de corps sans tête qu'on avait accrochés, comme des feuilles dans un séchoir à tabac, en attendant qu'ils se dessèchent.

Ces corps sans tête sont du reste une constante, car la première chose que faisait un guerrier sur le champ de bataille était de décapiter les vaincus. Dans le midi, sur les oppida d'Entremont, de Roquepertuse, à Nîmes, on a retrouvé des linteaux dans lesquels des cavités étaient ménagées pour y contenir les crânes des ennemis. L'exposition en présente un.

Plusieurs maquettes d'un sanctuaire urbain, celui du Titelberg (Luxembourg), de l'oppidum auvergnat de Corent, des reconstitutions d'Acy-Romance, d'un portique à têtes coupées de Nîmes, des vidéos grossissant les figurines cachées dans les pièces d'orfèvrerie ou aidant à décrypter le Calendrier de Coligny, complètent cette exposition, à voir absolument.

Le Figaro – Anne-Marie Romero. Publié le 31 juillet 2006

e.

[Marc'heg an Avel]

Salut,

Je fais remonter l'embryon de discussion à propos de Roto-magus.

Il y a eu en effet des discussion concernant le toponyme Pontrod ( = Pont + Rod), en Pommerit-Jaudy (traversée du Jaudy par la voie Guingamp-Plougrescant), en Trégor. S'agit-il de *rota, roue, ou *rit-us = gué ? Question évoquée par Ernest Le Barzic.

Idem en ce qui concerne Roudouallec, en Cornouaille. Question soulevée par Léon Fleuriot.

JCE

[Muskull]

Salut Jean Claude
Linguistique et toponymie c'est pas mon truc mais pour le premier mon bon sens me dit que "le pont du gué (ancien)" est des plus logiques pisque le "pont de la roue" voudrait dire qu'il y ait une roue dans le coin suffisamment importante pour "toponymiser". Quelle roue ? C'est pas évident.
Pour Roudoualec, j'sais pas, connais pas l'endroit... pi en Cornouailles ce serait pas gallo mais breton, non ?
P'têt Gérard, l'a l'air calé en topo breizou

[Taliesin]

Mont 'ra tudoù ?

pontrod, c'est tout ce qu'il y a breton, y me semble

Roudouallec = roudour-haleg ? Le gué des saules ?

Bernard Tanguy a du donner une réponse dans son dico, non ?

[Jacques]

Bonjour à tous,

Pour Roudouallec, J-M Plonéis, dans sa Toponymie celtique, donne la forme ancienne (1160) rodoed gallec = le gué français. Le d final était peut-être une graphie pour th (son anglais de them) ? Je ne connais rien à la phonétique historique du breton. En tous cas, on a rodoez et roudoez en moyen breton, qui ont donné, toujours selon Plonéis, roudous dans le bas-Léon, Roudour dans la zone d'influence de Morlaix, roudou en cornouaille, rodo dans les Côtes d'armor et rodu dans le Morbihan.
Il signale aussi qu'au cours d'une enquête à Botmeur (monts d'Arrée) 3 personnes d'une même famille, agées de 60 à 80 ans, prononçaient pour « l'autre gué » redou all, ridou all et roudou all. Les deux premières formes provenant du vieux breton ret ou rit, et plus anciennement du gaulois ritum.

[Muskull]

Et ben voilà, l'est pas beau ce forum ?
Jean Claude perd son breton et Tal le retrouve ; et avec Jacques, bien que moins savant (hé, c'est moi le moins savant), je vote pour le gué, toujours