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ThuléModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Pour revenir à Bergen, il existe en Belgique la ville de Mons qui en néherlandais est appellée Bergen, je suppose qu'il s'agit plutôt d'une traduction littérale. Par contre cette ville se trouve près d'une autre ville appellée THuin qui elle, se trouve bien perchée sur un un promontoire.
La seule chose promise d'avance à l'échec, c'est celle qu'on ne tente pas.
Salut,
J'essaie aussi de trouver la racine du mont breton : Tal = front. Deshayes remonte au 'celtique', mais sans en dire plus. Voir donc plus haut, chez Pokorny, par exemple. ------------------- Pour les noms germaniques, il peut y avoir confusion, car Tal peut aussi désigner une vallée ; cf Talweg : terme militaire pour désigner une vallée ou un creux dans un relief. Près de Bergen, je lis plusieurs toponymes en dale, près des fjords : Dale, Kvanndal, Rosendal, etc ... Par contre, j'y vois aussi un Etne ! J'ai une autre piste, sur une flexion du T(h) en S ou Z. J'en dirai plus après vérification. Soyons prudents. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Trouvé quelque chose Jean Claude, regarde en haut de la dernière page :
http://www.nordic-life.org/nmh/EnFrancais/4fr.pdf Thul est bien une racine nordique qui a trait à l'incantation, au chant cultuel. De là à y voir "l'île des chants", l'île sacrée, mythique donc, il n'y a qu'un pas et je le franchis allègrement. Voir aussi : http://www.nordic-life.org/nmh/runes/thurisaz.htm Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut Muskull,
Si tu savais à quel point tu tombes tellement près de l'actuel objet de ma recherche ! J'attends aujourd'hui une réponse d'une amie scandinave sur une question précise que je lui ai posée ce matin même sur un toponyme en *sal ! ---------------- Comme je n'ai pas de réponse préconsue, je suis ouvert à toute idée. Des psalmodies ? pourquoi pas ? Apollon dans la mer de l'Ambre ? pourquoi pas ? Le Pourquoi Pas, ici, ça tombe bien, n'est ce pas ! Je suis surpris de ne pas avoir de réponse à la perche que j'ai tendue à Taliesin : l'instrument d'Apollon est une lyre /harpe. Et en breton, une harpe, c'est : Telenn. Voici une étude concernant Pythagore : Et voici ce qu'on trouve sur la statuette de Paule : Enchanté ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Attention c'est Hermes qui a inventé la lyre, pas Apollon
http://membres.lycos.fr/discographies/l ... ntique.htm Attention aussi à Hyperborée (au delà du vent du Nord), nombre de mythèmes attachés aux jumeaux Artémis et Apollon viennent d'Afrique du Nord. Nous avons déjà eu un fil copieux sur le sujet. La lyre en sa forme primitive a pu être introduite en Occident par le Hallstatt en même temps que sa forme bardique des chanteurs-conteurs, diffusion des aèdes. Le lyreux paulien est bien plus récent. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Harpe, cithare ou lyre ?
Quant à "TAL", voici ce que j'ai trouvé: " Le celtique TAL, front, devant , près de , terme anatomique, se trouve en composition dans d'assez nombreux noms de lieux comme, TAL-AR-HOAD, le front-l'orée du bois (Querrien 29) TAL/HOUET (56), TAL/A/HOAT (Le Juch, 29), TAL/IN/HOAT(22 et 29), TAL/IN/GOAT, (Pleyber-Christ 29). On opposera ces noms aux LOST/AR/HOAT "La queue-bout de bois"; il y en a 8 dans le Finistère. La valeur anatomique de TAL/front est évidente dans TAL-AR-ROZ " Le front de la colline"(Le Juch,29), qui dans d'autres documents plus anciens se dit TORR-AN-ROZ "Le flanc de la colline" et dont l'équivalent roman serait probablement, TAL/MONT en Vendée (Talamun au XIè S.).Dans la toponymie romane nous pourrions aussi mentionner TA/ ou Côte du , dans la meuse, TAL/OISON ( butte de) en Haute marne ou TALLE/VENDE dans le Calvados, qui faisait TALA-VINDA vers 825 ( Le second élément est VINDA/VENDE " blanc" ( cf.gaulois VINDO"blanc-sacré). Extrait de "La toponymie Celtique de J-M Plonéis Ed du Félin 1994 p104. Ceci étant, je trouve la gravure de Paule très frappante . La seule chose promise d'avance à l'échec, c'est celle qu'on ne tente pas.
Dans le même sens :
http://www.meteo.fr/meteonet/decouvr/a- ... urieux.htm Il est évident en termes marins qu'une grande île crée une dépression, les vents s'élèvent et condensent l'eau en nuages, l'ombre crée des vents thermiques allant vers l'île (même principe que les vents violents avant un orage). Mais je pense que la racine nordique est plus sûre. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Bien vu Muskull ! l'application de cette théorie est tout à fait valable pour l'Irlande ou l'Iceland (entre autres). A titre indicatif, WEG en Néerlandais signifie "chemin, direction"
La seule chose promise d'avance à l'échec, c'est celle qu'on ne tente pas.
Exact,
Et mon amie scandinave pré-citée, danoise vivant en P. Bretagne, se prénomme Solweig = chemin du soleil. C'est-y pas beau, çà ? Il existe une composition musicale sur ce prénom. C'est fou, la culture, quand même ! Ca ouvre des horizons sans cesse. Elle m'a dit qu'elle recevait de ses amies suédoises, de passage en P. Bretagne, et qu'elles allait leur soumettre ma question. Je rendrai compte dès que j'aurai la réponse. Mais il est déjà si tard ; je m'en vais lire JCE . A Pollon, Pollon et demi ! "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Les photos de F. Lallemand
Je ne peux pas faire mieux. L'original est de qualité moyenne. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
mais :
et :
mais encore :
Va savoir...
Je crois que l'on ne peut envisager l'étymologie de Solveig sans en rapprocher le nom de la déesse vane Gullveig.
Pour mémoire, dans la mythologie germanique, cette déesse provoque involontairement la guerre entre les dieux Ases et les dieux Vanes parce que son goût immodéré de l'or exaspère les dieux Ases. Ceux-ci tentent par trois fois de la brûler, mais par trois fois elle résiste au feu... ... ce qui indique qu'elle devait être elle-même en or. Un trait qu'elle partage avec une autre déesse indo-européenne de 3e fonction, l'indienne Srî. Dans son nom Gullveig, le premier élément gull- est de façon transparente le nom germanique de l'or (vieux norrois gull, vieil anglais et vieil haut allemand gold, etc.) Partant de cela, le second élément -veig signifie très probablement "force", car ce sens s'inscrit de façon simple et évidente dans le mythe attaché à cette déesse, et qu'a contrario on voit mal ce que désignerait un "chemin de l'or". En conclusion, Solveig est probablement une "force", du soleil ou peut-être du foyer. Dernière édition par Alexandre le Mer 16 Juil, 2008 23:19, édité 1 fois.
Le "Peer Gynt" de Grieg sans doute,( ou entre autre). Il faut l'écouter dans une version chantée. C'est une pièce qui est très sensible à l'interprétation mais il en existe de magnifiques. On peut appréhender les arts nordiques en se laissant guider par Grieg. C'est un compositeur "moderne" mais il a beaucoup emprunté au "folklore", il y a dans ses mélodies des résonances qui me semblent liées à l'antiquité. Cordialement Tecto
Salut les gars,
Faut pas fantasmer sur Solweig ! C'était pas le sujet ni mon idée de voir Thul derrière Sol-. Faut pas aller trop vite... avec les femmes ---------------- Ceci dit, elle m'a rappelé pour me faire part de sa discussion avec ses amies. Voici donc mon raisonnement initial : j'ai remarqué que plusieurs toponymes gaulois ou gallo-romains commençant par un T ont fléchi en S ou en Z sous influence germanique : - Tabernae > Saverne - Tobliac > Zulpich, ... S'il est vrai que nous sommes là dans ou près des Alpes, et donc loin de la Scandinavie ou de l'Islande, on peut tout de même imaginer, dans une aire également germanique, un effet du même genre : un T (ou Th) deviendrait S ou Z. (c'est du brut de décoffrage. Les phillologues apprécieront !) J'ai donc cherché quelque chose en *S°l - , et suis tombé sur UPSAL(A). J'ai imaginé un doublet : Up = hauteur +(th)Sal. Sur une carte, j'ai vu la proximité d'une ville nommée Sal, et que le pays, pas très montagneux, et plutôt caractérisé par des collines. Ce pays s'appelle Upland, et désigne : le pays d'en haut. Ceci a été confirmé par nos amies nordistes. Elles ont avoué qu'on ignore l'origine de ces noms, Sal, Upsal, mais qu'ils semblent très anciens. Elles ont évoqué l'idée de *sal = hall, que l'on retrouve aussi en toponymie gallo-romaine : La Salle, qui désigne une habitation, très souvent à proximité de voies romaines. Je connais de nombreux exemples fréquents en P. Bretagne. Mais elles ont mis le doigt sur un indice annexe tout à fait intéressant : la présence en ces endroits, de temps immémoriaux, de mines donnant différents minerais, et surtout de l'argent. Bref, je n'ai peut-être pas ce que je cherchais, mais ça vaut au moins son poids d'argent ! (j'accepte aussi les chèques !). JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Je crois qu'on m'a mal compris !
- Si j'ai fait intervenir Gullveig, c'est uniquement à des fins méthodologiques : Gullveig et Solveig ne sont pas un seul et même mot, mais comportent vraisemblablement un seul et même suffixe. Le comprendre dans un cas permet de le comprendre dans l'autre. - Pour ce qui est du traitement de t en z puis s, il est bien connu et spécifique de l'histoire de l'allemand. Ainsi par exemple, à l'anglais water correspond l'allemand wasser, ou à l'anglais thirty correspond l'allemand dreissig. Cette transformation est appelée par les spécialistes 2e mutation consonantique de l'allemand. Elle s'applique aux toponymes celtes germanisés (Tabernae > Saverne) mais elle se limite en fait aux dialectes allemands du sud et disparaît progressivement au nord de la Hesse. Elle est déjà tout à fait absente à hauteur de Hambourg. On ne peut donc l'invoquer pour expliquer la toponymie norvégienne ou islandaise. Quant à Uppsala, il s'agit bien d'un "établissement surélevé", avec : upps-, version norvégienne d'un préfixe indo-européen bien connu (*s-up-s-, dans le latin [/i]super-, le grec huper-, le gaulois ver-, l'allemand über-, etc. -ala, pour -hala, que l'on retrouve dans le célèbre Valhalla (établissement des élus, cf. all. wahl, originellement de ceux qui sont morts, cf. latin veles)
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