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Merlin or not Merlin?

Forum consacré aux mythes ainsi qu'aux domaines de la spiritualité et de la religion...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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63 messages • Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5

Merlin or not Merlin?

Messagede Muskull » Jeu 30 Mai, 2002 11:10

Bonjour Hagaldag   Image

Le Roman du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table Ronde de Sir Thomas Malory... "La morte d'Arthur"

« Je le requiers de vous tous, hommes et dames de bonne maison qui lirez ce livre d’Arthur et de ses chevaliers, du commencement à la fin, priez pour moi. Ce livre fut terminé la neuvième année du règne du roi Édouard IV par messire Thomas Malory, chevalier. »

Achevé donc en 1469-1470, réagencé et publié par l’imprimeur Caxton en 1485, Le Morte d’Arthur n’a pas cessé d’être réédité en Angleterre ; il est la référence arthurienne de toute la culture anglo-saxonne. De siècle en siècle, il a inspiré les grands poètes, plus tard les cinéastes. Il figurait aussi parmi les quatre livres que Lawrence d’Arabie emportait dans ses sacoches de selle quand il partait pour de lointains voyages.
« Tel est, conclut Caxton, ce noble et joyeux livre, intitulé La mort d’Arthur, nonobstant qu’il traite de la naissance, de la vie et des faits et gestes dudit roi Arthur, de ses nobles chevaliers de la Table Ronde, de leurs merveilleuses quêtes et aventures, de l’accès qu’ils eurent au secrets du Saint-Graal, et finalement de la mort douloureuse de tous et de la façon dont ils quittèrent ce monde. » Image

Tu connais certainement mais comme c'était le livre de chevet d'un de mes écrivains favoris, John Cowper Powys grand connaisseur des mythes celtiques et Gallois fabuleux, je me permets de le proposer à ceux qui ne le connaissent pas encore  Image  

Quant au texte initial du Barzaz Breizh, j'avoue avoir grillé quelques neurones dessus il y a pas mal de temps avant de m'avouer vaincu.   Image
En désespoir de cause, je l'ai rangé parmi les écrits romantiques...  Image de ma classification personnelle  Image

Muskull flemmard  Image   Image   Image   Image
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Merlin or not Merlin?

Messagede Sedullos » Sam 01 Juin, 2002 9:35

demat d'an holl,
"Il y a un bouquin intéressant "les origines de l'ésotérisme occidental" chez Gallimard, désolé je ne me souviens plus de l'auteur. "
Il s'agit d'Antoine Faivre, mais le titre doit être Aspects de l'ésotérisme occidental, en 2 vol.
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Merlin or not Merlin?

Messagede Muskull » Mar 04 Juin, 2002 19:10

Exact, Antoine Faivre Image

Mais il y a quelques années il n'y avait qu'un volume, sa thèse en fait. Il aurait donc développé, je vais regarder, Merci... Image
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Messagede ejds » Ven 31 Mar, 2006 22:26

Pour Taliesen :
OGAC a écrit:L’enchanteur Merlin est Mori-genos né de la mer et Pélage (Morien) est Mori-dunon forteresse de la mer.
(OGAC, 2, 1-5).

http://www.forum.arbre-celtique.com/vie ... 8281#38281

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Taliesin a écrit:"L’enchanteur Merlin est Mori-genos né de la mer et Pélage (Morien) est Mori-dunon forteresse de la mer."

c'est l'inverse, bien sûr :wink:

Je confirme, j’ai beau retourner le livre dans les deux sens et frotter mes deux yeux à l’aide de mes deux mains, mais non, c’est bien les mots à l'endroit dans le texte qui a été repris dans OGAC (Ogam-Tradition Celtique, Rennes, 1948) :
"L’enchanteur Merlin est Mori-genos né de la mer et Pélage (Morien) est Mori-dunon forteresse de la mer."

Hu! Moi pas bien spécialiste des noms propres ou pas… Mince, peut-il s’agir d’un égarement d’écriture ?!
Qui peux vérifier et développer ici, svp ?! :roll::?
Image
e. (et pas de Merlin/Merlu/Merlan... d'avril ! Hein :lol: !?)
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Messagede Taliesin » Ven 31 Mar, 2006 23:47

"le nom s'explique par une forme ancienne *mori-dunon , forteresse de la mer" Guyonvarc'h, les Druides, p. 405.
Guyonvarc'h est aussi le directeur de la revue Ogam.

Pelagius : traduction possible de *Morigenos, Morgen (Léon Fleuriot, Histoire littéraire et culturelle de la Bretagne, tome 1, p. 77)

de toute façon, le vrai nom de Merlin, c'est Lailoken, c'est en fait un seul et même personnage. D'ailleurs, c'est comme ça que sa soeur Gwenddydd le surnomme, sous la forme Llallogan, dans Cyfoesi Myrddin a Gwenddyd.
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
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Messagede Marc'heg an Avel » Ven 31 Mar, 2006 23:54

Pour Carmarthen, voir le lien :

http://marikavel.org/galles/carmarthen/carmarthen-accueil.htm

La relation Merlin / Carmarthen est due à une interprétation / traduction abusive.

Le Merlin des Romans est dû à une agglutination d'au moins deux personnages différents, vivant à plus d'un siècle d'écart.

JCE :)
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".

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Messagede Taliesin » Sam 01 Avr, 2006 12:41

En fait, lorsque les traditions sur Lailoken ont été transmises au Pays de Galles, on en a fait l'éponyme de Moridunum, devenue Caerfyrddin (avec finalement deux termes de sens équivalent, Caer- et -dunum). Ce n'est pas un cas isolé : la ville de York, Caer-Ebrawc a donné naissance au père de Peredur. En Bretagne armoricaine, on a aussi le géant Corsolt, de Corseul, et Aleta.

Geoffroy de Monmouth se fait le témoin de cette identification lorsqu'il écrit que l'enfant sans père Ambrosius, qu'il appelle Ambrosius Merlinus ou simplement Merlinus, est originaire de Carmarthen.
Chez Nennius, Ambrosius alias Emrys Guledic, est originaire du Glewyssig = Glamorgan.

Il semble y avoir une contradiction chez Nennius. D'abord, les légats de Vortigern recherchent un enfant sans père, et ils trouvent Ambrosius, dont la mère confirme qu'elle n'a jamais connu d'homme. Ensuite, Nennius fait dire à Ambrosius que son père est un consul du peuple romain.
Mais Nennius a probablement du mélanger, volontairement ou non, deux traditions se rattachant à la même personne, c'est-à-dire Ambroise Aurélien dit Riothamus.
Une tradition historique où il est le fils d'un consul romain (voir aussi Gildas : "ses parents qui avaient aussi porté la pourpre")
Une tradition légendaire, où on lui donne une naissance surnaturelle, car s'il n'a pas de père, c'est que son père est de l'Autre Monde.
Le fait de donner une origine surnaturelle à un chef historique et à sa lignée est quelque chose de très commun au Moyen-Âge. Habituellement, c'est la femme qui vient de l'Autre Monde, mais parfois, c'est l'homme (voir lai de Tydorel, par exemple)
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Messagede Muskull » Dim 02 Avr, 2006 19:02

Il faudrait un jour faire le point sur Lailoken et autres fous-sages comme Suibhne dans les traditions celtiques.
Comme ces "personnages" existent dans d'autres traditions (nombreuses).
Il y a là sans conteste des faits érémitiques, des retraits du monde. Doit-on y voir des inspirations des "fous du désert" chrétien ou une pratique pré-existante chez les druides, ce à quoi je pense...
Il est logiquement impossible qu'ils aient adopté aussi vite et de manière aussi créative la "réclusion" en monastères ; celà découle d'une pratique plus ancienne...
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Messagede Professeur Cornelius » Dim 02 Avr, 2006 19:58

A mon sens, ces archétypes mythiques sont les modèles de certaines pratiques érémitiques, en effet.
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Messagede Taliesin » Dim 02 Avr, 2006 21:17

il semble en effet y avoir un rapport entre la triple mort de Lailoken : lapidé, empalé sur un pieu et noyé, et certaines pratiques du monachisme celtique, comme les immersions prolongées dans l'eau froide ou les stations debout, bras en croix, ce qui rappelle aussi Yscolan, qui fut laissé une année dans une claie sur le pieu de la pêcherie, dans l'eau.
Dans des poèmes gallois tardifs (15ème-16ème siècle), c'est Myrddin lui-même qui reste au pieu. :lol:

Mais il y a d'autres croyances, attestées en Basse-Bretagne, et concernant les revenants qui disent que ceux-ci avaient la hantise du froid, en fait de l'enfer froid des Celtes, et que les âmes des pêcheurs devaient accomplir leur pénitence dans les arbres.
Le froid, le vent, la neige d'un côté, les arbres de l'autres, sont des éléments qu'on retrouve dans les poèmes sur Myrddin et l'histoire de Suibhne.

Enfin, Fleuriot pense "qu'il est bien probable que Myrddin n'ait jamais existé et que l'on trouve plutôt en lui les restes d'un ancien dieu mêlé au personnage pan-celtique du "fou du bois", être demi-sauvage, prophète fou en contact étroit avec plantes et animaux des forêts."

Le Dagda ?
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Messagede Muskull » Lun 03 Avr, 2006 10:33

Bonjour,
Personnellement je le verrais plus ogméen que dagdéen mais ça se discute.
Je trouve qu'il y a aussi un peu d'Esus dans ce mythème et si l'on prend en compte les apparitions et disparitions cycliques, Cernunnos aussi.
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Messagede Taliesin » Lun 03 Avr, 2006 13:19

Mont a ra tudoù ?

Esus et le Dagda, c'est pas un peu pareil ?

En parlant d'Esus, dans la version galloise d'Yvain et le Chevalier au Lion (Owein et Luned), Esclados le Roux est en fait un chevalier noir monté sur un cheval noir.
le nom Owein dérive d'un nom gaulois Esugenos = fils d'Esus, et un gars tout noir sur un cheval noir, j'en connais un autre, il s'agit d'Yscolan, qui n'est autre qu'un avatar de Myrddin.
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Messagede Muskull » Lun 03 Avr, 2006 15:18

Ben voui, Esus est le plus souvent rapproché du Dagda en tant que "dieu bon", et aussi de Jupiter.
Mais il a aussi des aspects "juvéniles" comme le Mars (vert) de premiers latins qui était le dieu de la jeunesse. Le Dagda a par ailleurs une "figure" bien plus archaïque que le peu que nous savons d'Esus.
Merlin (enfant) dans son pommier est proche de cette figure d'Esus jeune ainsi que de Lailoken qui se métamorphosait en oiseau.
Oiseaux et chants qui rappellent ceux de Rhiannon qui avaient les mêmes pouvoirs que la harpe du Dagda ou nous trouvons des résonnances apolliniennes, voire orphiques pour ce côté solaire.
Alors pourquoi le "sombre" Ogme / Ogmios ?
Déjà pour les paroles prophétiques ou oraculaires attachées aux oghams. Ogme est à mon sens le côté nocturne du Dagda solaire. Pas le nocturne négatif mais le nocturne du secret, de l'initiation et de l'enseignement sacré.
L'aspect Esus présidant au sacrifice du taureau est de cet ordre : le rite de fertilité maintien l'abondance et l'équilibre des cycles de vie / mort.
Nous savons que le sacrifice du taureau (du moins en Irlande) était aussi le rite de l'élection du nouveau roi, roi qui était sacrifié à la fin du cycle.
D'une certaine façon Merlin préside et met en oeuvre, en scène, l'élection et le sacrifice d'Artus...
Cette "gravité" est plus Ogme que Dagda.
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Messagede ejds » Mar 04 Avr, 2006 18:57

La main, bien souvent, écrit comme ça l’arrange, ce que l’oreille entend.
Un site écossais argumente d’une manière concise la mue des noms parlés en noms écrits et la forme évolutive intercontinentale, masculine et féminine des anciens noms composés en noms propres, modernisés mais dénaturés.
Extraits traduits : :?

Pour ce qui concerne les noms
Morgan, Morgana, Morgaine, Muirghein, Morrigan, et semblables


http://www.medievalscotland.org/problem ... rgan.shtml

Il y a un ensemble de noms qui ont en commun d’être orthographiés avec les lettres "M*R*G*N" et qui sont à l'origine d'une certaine mode dans la langue celtique. Beaucoup de gens supposent de manière erronée que ces noms sont tous reliés entre eux, ou qu'ils peuvent être considérés interchangeables. Cet essai examinera les diverses différentes origines, les utilisations, et les affiliations culturelles impliquées, aussi bien que leurs utilisations historiques, littéraires, et modernes.

[…] Un autre point important à se rappeler est que la prononciation et l'épellation sont des matières complexes. Durant la période médiévale, il y avait une tension constante entre le désir d'orthographier des mots phonétiquement, "comme ils retentissent", et la tendance de l'orthographe à être conservatrice, pour continuer des mots d'épellation et des noms la même manière même pendant que la prononciation changeait. Chaque langue c’est efforcée à faire évoluer son propre système pour représenter des bruits dans l'écriture. Ainsi, les gens qui ont parlé différentes langues, en entendant un nom, pourraient l'écrire dans des manières très différentes; ou s'ils scient en deux un nom écrit, ils pourraient interpréter les lettres en tant que bruits très différents. Il est particulièrement important de maintenir cela dans l'esprit de la discussion sur Morgain ci-dessous.

Morgan
[…] Le Gallois Morgan dérive d'un hypothétique celtique commun *Moricantos, avec le premier élément signifiant probablement la "mer" mais avec le deuxième élément incertain. […]

Muirghein
[…] Le nom celtique commun dont il dérive est le plus susceptible *Morigenos (qui aurait été la forme masculine), qui signifie "né de la mer". Les éléments Mori et de genos peuvent être retrouvés dans des noms gaulois, bien que le composé lui-même n'apparaisse pas vraiement dans les inscriptions.
Ce nom était d’usage ordinaire avant 1600 par des hommes et des femmes.

Morgen et Geoffrey de Monmouth
Maintenant nous arrivons à la Grande Confusion. Geoffrey de Monmouth était un auteur historique du 12ème siècle. Il a pris un certain nombre de contes historiques traditionnels et "les a rhabillés" pour un public nouveau. Une des choses qu'il devait faire et de fournir des noms pour un grand nombre de personnages qui apparemment avaient été laissés anonymes dans des versions précédentes des histoires. Sans entrer dans les détails, nous pouvons déterminer que Geoffrey a pris ces noms d'une variété de sources. Parfois il a employé les noms qui étaient employés en Grande-Bretagne à ce moment-là. D'autres fois, il a emprunté des noms aux sources écrites qui avaient été employées dans le passé, mais qui il ne connaissait pas. Et il y a un certain nombre d'exemples clairs où il a mutilé ces noms, par ignorance ou indifférence à leur forme et signification originales. Un cas caractéristique est celui du Guendoleu, le nom d'un homme d’une ancienne poésie galloise. Geoffrey l'a non seulement mal interprété comme Guendolen mais l'a employé pour un personnage féminin. […]

by Heather Rose Jones
known in the SCA as Tangwystyl verch Morgant Glasvryn

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Messagede ejds » Jeu 13 Avr, 2006 15:31

ejds a écrit:Pour Taliesin :
OGAC a écrit:L’enchanteur Merlin est Mori-genos né de la mer et Pélage (Morien) est Mori-dunon forteresse de la mer.
(OGAC, 2, 1-5).

http://www.forum.arbre-celtique.com/vie ... 8281#38281

Dictionnaire des Symboles
Jean Chevalier, Alain Gheerbrant - Editions Seghers, 1974, p. 203.

Taliesin a écrit:"L’enchanteur Merlin est Mori-genos né de la mer et Pélage (Morien) est Mori-dunon forteresse de la mer."

c'est l'inverse, bien sûr :wink:

Je confirme, j’ai beau retourner le livre dans les deux sens et frotter mes deux yeux à l’aide de mes deux mains, mais non, c’est bien les mots à l'endroit dans le texte qui a été repris dans OGAC (Ogam-Tradition Celtique, Rennes, 1948) :
"L’enchanteur Merlin est Mori-genos né de la mer et Pélage (Morien) est Mori-dunon forteresse de la mer."

On retrouve aussi Morien-Pélage dans OGAM : :?

MORIEN-PELAGE (I)

C'est aux environs de 370 que Morien naquit dans cette île de Bretagne, que nos ancêtres n'avaient point encore abandonnée pour venir s'installer en Armorique.

Sa jeunesse nous est totalement inconnue. Nul ne sait le nom du maître spirituel qui dirigea sa formation. La seule chose qu'on puisse affirmer à coup sûr, c'est qu'il reçut cette formation à l'époque où un barde comme Taliesin et un moine comme Saint Gildas avaient été condisciples. Ce qui permet de comprendre comment et pourquoi Morien put se compénétrer des deux doctrines concurrentes et les amalgamer en une troisième, qui ne fut ni du Duidisme pur, ni du Christianisme intégral mais bien plutôt, comme on l'a appelée, du Pélagianisme.

(I) Pélage, grec Pelasgos, n'est que le décalque du breton "Morien", vieux-celtique Morigenos "né de la mer" ou "fils du Dieu de la Mer".
E.C.K.

OGAM, n° 3, juillet 49, p. 5.

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