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Le christianisme celtique

Forum consacré aux mythes ainsi qu'aux domaines de la spiritualité et de la religion...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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24 messages • Page 1 sur 2 • 1, 2

Le christianisme celtique

Messagede Professeur Cornelius » Jeu 09 Juin, 2005 19:45

Un petit article intéressant sur le christianisme celtique :

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/Les_chr ... tiques.asp
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Messagede Muskull » Ven 10 Juin, 2005 8:49

Rappellons aussi l'excellent site de Georges Briche :
http://www.chez.com/menarpalud/expansions1c.htm

Au vu de quoi l'on peut se poser la question :
L'érémitisme et l'ascétisme des premiers chrétiens irlandais était-il inspiré de celui des "pères du désert" ou émanait-il d'une pratique similaire des druides ?
Quelques indicateurs nous laissent penser que les druides vivaient en communautés mais ces éléments sont insuffisants pour trancher cette question...

Cette participation des femmes à la messe est potentiellement lui aussi une possible participation antécédente des femmes au sacerdoce druidique.
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Messagede Viduernos » Ven 10 Juin, 2005 12:27

Il était écrit qu'elle ne devaient pas dire la messe, mais les chrétiens celtes ont contournés l'interdit en soutenant qu'il était écrit nulle part qu'elles ne devaient pas lire et précher les saintes écritures. :)

PS: Cet envoyé de l'église romaine fut surpris de voir, à la messe, la présence d'une créature du démon. :shock:
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Messagede ejds » Dim 05 Mar, 2006 20:45

Celtus, dit Celse

http://atheisme.free.fr/Biographies/Celse.htm

Au IIème siècle aprés J.-C., il courait sur les chrétiens des bruits fâcheux, dont le païen Celse, s’en fera le farouche adversaire.
Philosophe néo-platonicien de langue grecque il écrivit vers 178 la première critique globale du christianisme ; de larges extraits en seront repris près de 70 ans plus tard dans la réponse d’Origène, Contre Celse.

Voici quelques échos de ses écrits que l’on peut retrouver sur le site suivant (s'il fonctionne) : :shock::?

http://www.cgagne.org/celse.htm

CELSE

Discours vrai contre les chrétiens.

37. Voici de leurs maximes :
« Loin d'ici, tout homme qui possède quelque culture, quelque sagesse ou quelque jugement ; ce sont de mauvaises recommandations à nos yeux : mais quelqu'un est-il ignorant, borné, inculte et simple d'esprit, qu'il vienne à nous hardiment ! En reconnaissant que de tels hommes sont dignes de leur dieu, ils montrent bien qu'ils ne veulent et ne savent gagner que les niais, les âmes viles et imbéciles, des esclaves, de pauvres femmes et des enfants. Quel mal y a-t-il donc à avoir l'esprit cultivé, à aimer les belles connaissances, à être sage et à passer pour tel ? Est-ce là un obstacle à la connaissance de Dieu ? Ne sont-ce pas plutôt contre les Chrétiens autant d'adjuvants pour atteindre à la vérité ?
Que font les coureurs de foire, les bateleurs ? S'adressent-ils aux hommes sensés pour débiter leurs boniments ? Non, mais aperçoivent-ils quelque part un groupe d'enfants, de portefaix ou de gens grossiers, c'est là qu'ils plantent leurs tréteaux, étalent leur industrie et se font admirer.

« Il en est de même au sein des familles. On y voit des cardeurs de laine, des cordonniers, des foulons, des gens de la dernière ignorance et dénués de toute éducation, qui, en présence de leurs maîtres, hommes d'expérience et de jugement, ont bien garde d'ouvrir la bouche ; mais surprennent-ils en particulier les enfants de la maison ou des femmes qui n'ont pas plus de raison qu'eux-mêmes, ils se mettent à leur débiter des merveilles. C'est eux seuls qu'il faut croire ; le père, les précepteurs sont des fous qui ignorent le vrai bien et sont incapables de l'enseigner. Eux seuls savent comment il faut vivre ; les enfants se trouveront bien de les suivre, et, par eux, le bonheur visitera toute la famille. Si, cependant qu'ils pérorent, survient quelque personne sérieuse, des précepteurs ou le père lui-même, d'exciter les enfants à secouer le joug, insinuant en sourdine qu'ils ne veulent rien leur apprendre devant leur père ou leur précepteur, pour ne pas s'exposer à la brutalité de ces gens corrompus, qui les feraient châtier. Que ceux qui tiennent à savoir la vérité, plantent là père et précepteur, et viennent avec les femmes et la marmaille dans le gynécée, ou dans l'échoppe du cordonnier ou dans la boutique du foulon, afin d'y apprendre la vie parfaite.

« Voilà comment ils s'y prennent pour gagner des adeptes. Je n'exagère pas, et, dans mes accusations, je n'outrepasse en rien la vérité. En voulez-vous la preuve ? Dans les autres mystères, dans les rites d'initiation, on entend proclamer solennellement : "Qu'approchent ceux-là seuls qui ont les mains pures et la langue prudente", ou encore : "Venez vous qui êtes indemnes de tout crime, vous dont la conscience n'est oppressée d'aucun remords, vous qui avez bien et justement vécu."
C'est ainsi que s'expriment ceux qui convoquent aux cérémonies lustrales.

Écoutons maintenant quelle engeance les Chrétiens invitent à leurs mystères :
"Quiconque est un pécheur, quiconque est sans intelligence, quiconque est faible d'esprit, en un mot, quiconque est misérable, qu'il approche, le Royaume de Dieu lui appartient."

Or, en disant un pécheur, que faut-il entendre sinon l'homme injuste, le brigand, le fractureur de portes, l'empoisonneur, le sacrilège, le violateur de tombeaux ? Quels autres qu'eux songeraient à prendre un chef de voleurs pour recruter leur troupe ?

Editions Pauvert. Trad. L. Rougier, 1965.

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Messagede ejds » Mar 07 Mar, 2006 21:05

Pour précision, composé en deux volets, le premier texte précédent (HISTORIA SPECIAL 1987, n° 489, p. 66) s'intitule :

LES CHRETIENS… TELS QU’ON LES VOYAIENT,

et le deuxième volet : :shock::?

LES CHRETIENS… TELS QU’ILS SE VOYAIENT

Un texte anonyme du IIe siècle décrit bien la situation des chrétiens qui passaient pour des gens inquiétants parce que bizarres. En fait, les chrétiens se voient extérieurement semblables à tout le monde, mais se sentent intérieurement différents.

« Car les Chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les vêtements. Ils n'habitent pas de villes qui leur soient propres, ils ne se servent pas de quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n'a rien de singulier. Ce n'est pas à l'imagination ou aux rêveries d'esprits agités que leur doctrine doit sa découverte ; ils ne se font pas, comme tant d'autres, les champions d'une doctrine humaine. Ils se répartissent dans les cités grecques et barbares suivant le lot échu à chacun ; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle.

« Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s'acquittent de tous leurs devoirs de citoyens et supportent toutes les charges comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie et toute patrie une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n'abandonnent pas leurs nouveau-nés. Ils partagent tous la même table, mais non la même couche.

« Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais sont citoyens du ciel. 10. Ils obéissent aux lois établies et leur manière de vivre l'emporte en perfection sur les lois. »

Lettre à Diognète (V.1-10).

Lettre à Diognète que l'on peut retrouver dans son ensemble sur : :shock:

http://www.croixsens.net/livres/diognete.php

Le jeune chrétien martyr…
…sera livré aux lions.


Malgré les persécutions, la doctrine se diffusait : on rencontrait des chrétiens à Rome et dans la plupart des villes de l’Orient. En Occident, ils étaient de plus en plus nombreux en Gaule.

Voici maintenant comment les voit Pline le Jeune, alors gouverneur en Bithynie. Que faire des chrétiens de sa province ? Ecrivant à l’empereur Trajan pour lui demander quelle conduite tenir, il est amené à lui décrire ce qu’il a pu apprendre des ces gens déférés devant son tribunal.
Or, s’il les méprise, il ne trouve rien chez eux qui soit répréhensible.


« D'ailleurs ils affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur, s'était bornée à avoir l'habitude de se réunir à jour fixe avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu, de s'engager par serment non à perpétrer quelque crime mais à ne commettre ni vol, ni brigandage, ni adultère, à ne pas manquer à la parole donnée, à ne pas nier un dépôt réclamé en justice ; ces rites accomplis, ils avaient coutume de se séparer et de se réunir encore pour prendre leur nourriture, qui, quoi qu'on dise, est ordinaire et innocente ; cette même pratique, ils y avaient renoncé après mon édit par lequel j'avais, selon les instructions, interdit les hétairies. J'ai cru d'autant plus nécessaire de soutirer la vérité à deux esclaves que l'on disait diaconesses, quitte à les soumettre à la torture. Je n'ai trouvé qu'une superstition déraisonnable et sans mesure.

« Aussi ai-je suspendu l'information pour recourir à ton avis. L'affaire m'a paru mériter que je prenne ton avis, surtout à cause du nombre des accusés. Il y a une foule de personnes de tout âge, de toute condition, des deux sexes aussi, qui sont ou seront mises en péril. Ce n'est pas seulement à travers les villes, mais aussi à travers les villages et les campagnes que s'est répandue la contagion de cette superstition ; je crois pourtant qu'il est possible de l'enrayer et de la guérir.

« Il n'est certes pas douteux que les temples qui étaient désormais presque abandonnés commencent à être fréquentés, que les cérémonies rituelles longtemps interrompues sont reprises, que partout on vend la chair des victimes, qui jusqu'à présent ne trouvait plus que de très rares acheteurs. D'où il est aisé de penser quelle foule d'hommes pourrait être guérie si l'on accueillait le repentir. »

PLINE LE JEUNE
(Lettre X, 96. Trad. M. Durry).

HISTORIA SPECIAL 1987, n° 489, p. 65

LES PROCÈS CONTRE LES CHRÉTIENS (112 apr. J.-C.) : :shock::shock:

http://web.upmf-grenoble.fr/Haiti/Cours ... _fran.html

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Messagede Professeur Cornelius » Mar 07 Mar, 2006 23:48

Tout ça c'est bien, ejds, mais il manque le volet celtique, non ?...
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Messagede ejds » Mer 08 Mar, 2006 11:59

Professeur Cornelius a écrit:Tout ça c'est bien, ejds, mais il manque le volet celtique, non ?...

Une petite réponse est là dans le texte :
Le jeune chrétien martyr…
…sera livré aux lions.


Malgré les persécutions, la doctrine se diffusait : on rencontrait des chrétiens à Rome et dans la plupart des villes de l’Orient. En Occident, ils étaient de plus en plus nombreux en Gaule.

Pour revenir sur le fil soulevé par Cornelius : :shock::shock:
Les chrétientés celtiques
Christian Guyonvarc’h

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/Les_chr ... tiques.asp

On désigne par l'expression « chrétientés celtiques » la forme particulière de christianisme qui s'est développée dans les pays celtiques pendant tout le haut Moyen Âge – laquelle commence en Irlande avec saint Patrick en 432 et se termine officiellement en Bretagne à Landévennec en 818 ; mais cette fin est toute théorique.

... mais cette fin est toute théorique. Le début aussi !
Ce qui est intéressant de noter dans ce fil est de constater que 400 ans se sont écoulés entre la mort du Christ en 33 et la date officiellement proclamée de saint Patrick en 432.
Mais comment peut-on donc appeler cette "obscure" période des premières rencontres entre le christianisme et le celtisisme ou celtisme (?) ?!?
:?

Comme si soudainement le départ des troupes romaines avait suffi à la remplacer par celles du nouveau Dieu. De vider les temples païens, des anciens déités des peuples battus tout comme celles des conquérants, en faveur de ceux des adeptes de la nouvelle religion.

Le christianisme n’est pas un phénomène celtique, mais c’est répandu d’une façon relativement rapide et universelle à travers tous les territoires de l’empire romain, et même au-delà.

Il faut surtout noter dans ces écrits du deuxième siècle que les premières vagues de chrétiens d’alors étaient mus par le pacifisme et refusaient de porter les armes (un peu comme les druides dispensés du service militaire, et pratique qui a perduré de nos jours encore entre autre auprès des Témoins de Jéhova). :?

Un péplum éloquent, Quo Vadis, raconte les premières persécutions par Néron contre la communauté des chrétiens de Rome en 64 apr. J.-C. : :shock:

http://www.peplums.info/pep13c.htm

Néron et la persécution des Chrétiens
d'après Tacite, Annales, XV, 44.
II. Commentaire historique
par Ludovic Wankenne

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FE/02/TacitWank.html

« Mais ni les ressources humaines, ni les libéralités de l'empereur ou les cérémonies expiatoires ne faisaient diminuer la rumeur infamante : on croyait encore que l'incendie avait été commandé. Aussi pour couper court à ces rumeurs, Néron se trouva des coupables et il infligea des châtiments raffinés à des gens que leurs scandales rendaient odieux et que la masse appelait Chrétiens. Ce nom leur vient de Christ que le procureur Pontius Pilatus avait fait supplicier sous le règne de Tibère. Contenue pour un temps, cette superstition pernicieuse perçait à nouveau, non seulement en Judée, où ce mal avait pris naissance, mais à Rome même où tout ce qu'il y a partout d'affreux et de honteux afflue et trouve des gens pour l'accueillir. Donc on prit d'abord à partie les gens qui se manifestaient ; ensuite, sur leurs indications, une foule immense fut trouvée coupable moins du crime d'incendie que de haine contre le genre humain. Et tandis qu'on les faisait périr, on se fit un jeu de les couvrir de peaux de bêtes et de les faire mordre à mort par des chiens ou bien de les mettre en croix et à la tombée du jour de les brûler en les faisant servir de torches. Néron avait offert ses jardins pour ce spectacle et il donnait des jeux de cirque, se mêlant au peuple en habit de cocher ou debout sur son char. Dès lors, bien que ces gens fussent coupables et dignes des dernières rigueurs, on les prenait en pitié car on se disait que ce n'était pas en raison de l'intérêt public, mais pour la cruauté d'un homme qu'ils étaient massacrés. »


Regards modernes :
iconographie de la persécution des chrétiens à Rome :shock::shock:

http://www.educnet.education.fr/musagor ... egards.htm

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Messagede Pierre » Mer 08 Mar, 2006 13:39

Grégoire de Tours, Histoire des Francs, I:
Le premier [martyre] fut Photin, évêque de la ville de Lyon, qui, plein de jours, subit, pour le nom du Christ, divers supplices. Saint Irénée, successeur de ce martyr, et qui avait été envoyé dans cette ville par saint Polycarpe, se distingua par une admirable vertu ; en un court espace de temps, et par ses prédications, il rendit chrétienne la ville toute entière. Une persécution s'étant élevée, le démon suscita, par la main du tyran, de telles guerres dans ce pays, un si grand nombre de fidèles furent égorgés parce qu'ils confessaient le nom du Seigneur, que des fleuves de sang chrétien coulaient sur les places publiques, et que nous ne pourrions dire le nombre ni les noms des martyrs ; le Seigneur les a écrits sur le livre de vie. Le bourreau ayant fait infliger, en sa présence, d'horribles supplices à saint Irénée, le consacra ainsi à Notre Seigneur Jésus-Christ. Après ce saint évêque on fit périr quarante-huit martyrs, dont le premier fut, dit-on, Vettius Épagatus.

Source: http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... rancs1.htm



Épagatus, pas franchement un nom latin (*epo-catu) :wink:


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Messagede Professeur Cornelius » Mer 08 Mar, 2006 22:34

On appelle conventionnellement "chriustianisme celtique" la forme particulière qu'eut le christianisme dans les pays de langue et de culture celtique, à savoir le christianisme irlandais et écossais d'une part, et le christianisme britonnique d'autre part. Cette forme de christianisme présente des particularités précises, relatives à l'organisation du monachisme, à la date de Pâques ou à la tonsure, par exemple.

Evidemment, le christianisme s'est implanté en Gaule et en Grande-Bretagne bien avant 432, mais il n'y présente pas de caractéristiques particulières par rapport au christianisme des autres parties de l'Empire romain et d'ailleurs.
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Messagede ejds » Ven 07 Avr, 2006 11:31

Mais qui fut donc le premier évêque de Lyon ?! :?

Grégoire de Tours a écrit:Grégoire de Tours, Histoire des Francs, I:

Le premier [martyre] fut Photin, évêque de la ville de Lyon, qui, plein de jours, subit, pour le nom du Christ, divers supplices. Saint Irénée, successeur de ce martyr, et qui avait été envoyé dans cette ville par saint Polycarpe, se distingua par une admirable vertu ; en un court espace de temps, et par ses prédications, il rendit chrétienne la ville toute entière.

Source: http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... rancs1.htm


Et selon AFP, Saint Irénée, le premier évêque de Lyon, la capitale des Gaules, et "l'Evangile selon Judas" : :shock::?

AFP a écrit:Un manuscrit ancien intitulé "l'Evangile selon Judas" authentifié
06-04 17:25:50

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... 9whjt.html

Un manuscrit en papyrus datant du IIIe ou IVe siècle contenant la seule copie connue de l'Evangile selon Judas, du nom de l'apôtre qui a trahi Jésus, a été authentifié, a annoncé jeudi le National Geographic, dévoilant pour la première fois au public des pages du document.

"Le manuscrit, perdu pendant près de 1.700 ans, a été authentifié comme étant le travail de la littérature apocryphe des premiers chrétiens", a déclaré Terry Garcia, un des responsables de la revue américaine.

L'existence de cet Evangile avait été attestée par le premier évêque de Lyon, la capitale des Gaules (France), Saint Irénée, qui l'avait dénoncé dans un texte contre les hérésies vers le milieu du IIe siècle.

Dans cet Evangile, Judas n'apparaît pas comme un traître mais comme un initié qui aurait dénoncé Jésus aux Romains, à la demande de ce dernier et pour la rédemption du monde.

L'authentification du document de 26 pages écrites en copte dialectal a été réalisée à l'aide de plusieurs techniques dont la datation par radiocarbone 14, l'analyse de l'encre, l'image multispectrale, ainsi que des indices paléographiques et historiques, a souligné Terry Garcia.

Le manuscrit a été traduit en anglais, allemand, français.

"Cette découverte spectaculaire d'un texte ancien, non-biblique, considéré par certains experts comme l'un des plus importants mis au jour depuis les 60 dernières années, étend notre connaissance de l'Histoire et des différentes opinions théologiques du début de l'ère chrétienne", a ajouté l'expert.

Le document bordé de cuir a été découvert dans les années 70 dans le désert égyptien près de El Minya.

© AFP.

Rebelote, même jour, quelques heures plus tard : :?

AFP a écrit:Un ancien manuscrit montre un Judas n'ayant pas trahi Jésus
2006-04-06 20:35:11
WASHINGTON (AFP)


http://actu.voila.fr/Article/mmd--franc ... 09uv7.html

Après avoir disparu pendant près de 1.700 ans, la seule copie connue de l'Evangile de Judas, rendue publique jeudi, révèle les relations de celui-ci avec Jésus sous un jour différent du traître l'ayant vendu aux Romains.

Le manuscrit de 25 pages en papyrus, écrit en copte dialectal, révélé par la revue américaine the National Geographic, a été authentifié comme datant du 3e ou 4e siècle. C'est une copie d'une version plus ancienne rédigée en grec.

Contrairement à la version des quatre Evangiles officiels, ce texte indique que Judas était un initié ayant trahi Jésus à la demande de ce dernier pour assurer la rédemption de l'humanité.

Le passage clé du document est attribué à Jésus disant à Judas: "Tu les surpasseras tous. Tu sacrifieras l'homme qui m'a revêtu".

Selon les exégètes, cette phrase signifie que Judas contribuera à libérer l'esprit de Jésus en l'aidant à se débarrasser de son enveloppe charnelle.

"Cette découverte spectaculaire d'un texte ancien, non-biblique, considéré par certains experts comme l'un des plus importants mis au jour depuis les 60 dernières années, étend notre connaissance de l'Histoire et des différentes opinions théologiques du début de l'ère chrétienne", a souligné Terry Garcia, un des responsables de la revue américaine.

L'existence de l'Evangile de Judas avait été attestée par le premier évêque de Lyon, la capitale des Gaules (France), Saint-Irénée, qui l'avait dénoncé dans un texte contre les hérésies vers le milieu du IIe siècle.

"La découverte étonnante de l'Evangile de Judas comme de ceux de Marie-Madeleine et de nombreux autres de ces documents dissimulés pendant près de 2.000 ans bouleverse notre compréhension de l'aube du christianisme", a estimé Elaine Pagels, professeur de religion à l'université de Princeton et l'une des grandes spécialistes mondiales des évangiles gnostiques.

"Ces découvertes font voler en éclat le mythe d'une religion monolithique et montrent combien le mouvement chrétien était réellement divers et fascinant à ses débuts", a-t-elle ajouté.

Le document bordé de cuir a été découvert dans les années 70 dans le désert égyptien près de El Minya.

Il a ensuite circulé parmi les courtiers en antiquités pour se retrouver d'abord en Europe puis aux Etats-Unis où il est resté dans un coffre d'une banque à Long Island (New York) pendant 16 ans avant d'être racheté en 2000 par l'antiquaire suisse Frieda Nussberger-Tchacos.

Inquiet de la détérioration du manuscrit, l'antiquaire l'a confié à la fondation suisse Maecenas en février 2001 afin de le préserver et de le traduire.

Après avoir restauré le document, le travail d'analyse et de traduction a été confié à une équipe de coptologues dirigée par le professeur Rudolf Kasser, un retraité de l'Université de Genève.

Celui-ci a dit ne jamais avoir vu un manuscrit en aussi mauvais état. Des pages étaient manquantes, le haut des pages où figuraient les numéros s'était brisé et il y avait près d'un millier de fragments.

Pour reconstituer "le puzzle le plus complexe jamais créé par l'Histoire", le professeur Kasser a été épaulé dans sa tâche par le conservateur du papyrus, Florence Darbre, et l'expert en copte dialectal Gregor Wurst de l'université d'Augsburg (Allemagne).

Le document, appelé "Codex de Tchacos", sera remis à l'Egypte et conservé au musée copte du Caire.

Le National Geographic y consacre un long article dans son numéro de mai et ouvrira une exposition le 7 avril à son siège à Washington où le public pourra voir des pages du manuscrit.

La revue, en collaboration avec la fondation Maecenas, présentera aussi aux Etats-Unis un documentaire de deux heures sur sa chaîne de télévision cablée le dimanche 9 avril.

Le manuscrit a été traduit en anglais, allemand et français et fait aussi l'objet de deux ouvrages.

© AFP.

Biographie de Saint Irénée de Lyon
Saint Polycarpe (v. 69–v. 166), évêque de la communauté chrétienne de Smyrne en Asie mineure (aujourd'hui Izmir, en Turquie) envoya Saint Pothin (Potheinos, Photinus) propager le christianisme dans les Gaules. Il devint le premier évêque de Lugdunum (Lyon).
Et ce n’est qu’après son martyr vers 177 que Saint Irénée (v. 130–v. 208), né dit-on à Smyrne, lui succéda en tant qu’évêque de la ville. Source : :?:shock:

http://missel.free.fr/Sanctoral/06/28.php

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Messagede Marc'heg an Avel » Ven 07 Avr, 2006 13:53

Salut,

Les premiers martyrs chrétiens connus, en G. Bretagne, furent Alban, Julius et Aaron.

JCE :)
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Hugues de Saint-Victor.
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Messagede Patrice » Ven 07 Avr, 2006 14:58

Salut,

Evidemment, le christianisme s'est implanté en Gaule et en Grande-Bretagne bien avant 432, mais il n'y présente pas de caractéristiques particulières par rapport au christianisme des autres parties de l'Empire romain et d'ailleurs.



Le calcul de la date de Pâques celtique est issu d'un calcul martinien, donc gallo-romain et donc du IVe siècle.

A+

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Messagede ejds » Mar 11 Avr, 2006 9:50

A Rennes, le Musée de Bretagne a récemment rouvert ses portes dans des locaux flambants neufs, signés Porzempac.
L'occasion de voir ou de revoir quelques découvertes. Ainsi : :shock::?

Image Stèle

Cette stèle a été retrouvée à l'intérieur de l'enceinte d'un ermitage celtique, sur l'îlot de Tréflez (Finistère)

Elle marquait vraisemblablement l'emplacement de la tombe du 1er occupant, Guévroc.

Elle représente un personnage ailé (un ange?) en prière, mains ouvertes et levées à hauteur des épaules.
La prière mains levées, d'origine orientale, a été abandonnée en Occident à partir du Xe siècle au profit des mains jointes, sur le modèle de l'hommage que les vassaux rendaient à leur seigneur.

Cette stèle peut être datée des VIIe-Xe siècles, il s'agit d'une des plus anciennes sculptures médiévales connues en Bretagne.

http://www.musee-bretagne.fr/1135768283 ... __article/

D’autres infos des plus intéressantes (mais en vrac ! :?) sur un des fils déjà entamés sur :

Le Christianisme Celtique

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... highlight=

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Messagede ejds » Mar 16 Mai, 2006 14:57

Après la mort du Christ, les principes fondamentaux du christianisme se propagèrent rapidement en Asie mineure, mais avec plusieurs dogmes, courants de pensées et pratiques (comme celle de la circoncision proposée par les Judéo-chrétiens aux Galates) : :shock::?

LETTRE AUX GALATES

http://www.laplusbellehistoire.com/galates.htm

Présentation :

La lettre aux Galates est une lettre circulaire que Paul écrivit à des Eglises qu’il avait fondées lors de l’un de ses voyages missionnaires décrits dans le livre des Actes. Pour les uns, ces Eglises si situeraient dans une vaste région au centre de l’Asie mineure (la Turquie actuelle) que Paul aurait traversée lors de son deuxième et de son troisième voyage missionnaire (Ac 16 : 6 et 18 : 3). Pour les autres, il s’agirait plutôt des Eglises de la province romaine de Galatie, au sud de cette région, que Paul a parcourue pendant son premier voyage missionnaire (Ac 13 et 14).

Cette lettre pourrait donc fort bien être la première de Paul. Il l’aurait écrite en 49, peu avant la conférence de Jérusalem (Ac 15). Les Eglises de Galatie ont été visitées, après le départ de Paul, par des prédicateurs d’origine juive, qui ont dénigré son apostolat et insisté sur le respect de la Loi de Moïse, des fêtes juives et de la circoncision. Par ailleurs, d’autres chrétiens ont pris prétexte de la liberté chrétienne pour s’adonner à des pratiques dégradantes.

Paul commence par répondre aux attaques contre son apostolat qui sèment le doute sur la valeur de l’Evangile qu’il a proclamé. Il a reçu la Bonne Nouvelle par révélation, directement du Christ ressuscité (ch. 1). Ensuite les autres apôtres l’ont soutenu (2 : 1-10). Il a même défendu le véritable Evangile en face de Pierre à Antioche (2 : 11-21).

Puis il répond à ceux qui voudraient maintenir les pratiques juives (3 : 1 à5 : 12). Le chrétien est déclaré juste par la foi, selon la promesse faite à Abraham (3 : 1-14). Il rappelle ensuite le rôle de la Loi, de conduire à Christ, et par contraste, celui de la foi (3 : 15-29). La foi en Jésus-Christ nous fait changer de statut. Nous ne sommes plus esclaves mais fils (4 : 1-8 ). Retourner à la Loi, comme le font certains Galates, c’est redevenir esclaves (4 : 9 à 5 : 12). Enfin, il décrit ce qu’est la vie par l’Esprit Saint. Cette lettre dépeint les deux dangers qui menacent l’Eglise de tous les temps : le légalisme et la licence. Elle dit ce qu’est la véritable liberté chrétienne, celle des fils de Dieu.

D'Orient en Occident, petit recap sur l'expansion du christianisme en Gaule : :shock::?

Hélène Lambert a écrit:Points d'histoire

Les premiers chrétiens en Gaule


http://www.guidecasa.com/bibliotheque/texte36.htm

Dès l'année 177
Le premier témoignage d'une présence chrétienne en Gaule remonte à 177 lorsque des chrétiens de Lyon écrivent à des coreligionnaires d'Asie à l'époque des persécutions (175-180). Ils ont été, semble-t-il, dénoncés à l'empereur par les riches commerçants de la ville souhaitant faire preuve de zèle vis-à-vis de Rome; ils seront martyrisés dans l'amphithéâtre des deux Gaules. Le nombre des martyrs fut réduit car la Gaule était encore fort peu christianisée.

Le premier évêque de Lyon, Irénée, est originaire de Smyrne, (les premiers chrétiens de Gaule avaient été convertis par des chrétiens d'Asie Mineure). Il écrit en grec La Recherche et renversement de la fausse connaissance et meurt avec ces premiers chrétiens en 177 (c'est lui qui est représenté sur l'une des poutres de l'église d'Assy).

Les sièges épiscopaux se multiplient au cours du troisième siècle comme en témoignent des épitaphes ou même des listes : Vienne, Reims, Trèves, Bourges, Bordeaux, Rouen, Paris, Tours, Sens, Metz... On remarque que les chrétiens - et leurs évêchés - se concentrent sur l'axe de circulation sud-ord, de Narbonne (capitale de la Narbonaise) à Trèves (capitale de la Belgique).

Le premier concile de Gaule a lieu à Arles en 314 (l'Edit de Constantin date de 313). Les suivants se tiendront à Valence, Nîmes... Progressivement, la foi chrétienne se répandra plus à l'ouest, sous l'impulsion d'Hilaire à Poitiers et de Martin à Tours. Les premières informations sur la vie de ces communautés se trouvent dans des vies de saints en vers (par Prudence, vers 400) ou dans le Martyrologue de saint Jérôme (347-420).

Premiers évêchés, premières cathédrales

La création des évêchés implique une évolution dans la construction des lieux de culte à un moment ou le christianisme est officiellement reconnu par l'Etat. Les chrétiens quittent les lieux de réunion qu'on trouvait dans des maisons privées pour se réunir dans des cathédrales, appelées ecclesiae, incluses dans un ensemble épiscopal tel que celui qui a pu exister à Poitiers. Ce complexe regroupait outre la résidence de l'évêque, des archives, des bibliothèques, des oratoires, des salles de réunion, des termes, des hospices...

C'est l'époque où l'on érige également des basiliques (basilica) sur des tombeaux. Elles se trouvent logiquement hors des murs de la ville, à l'emplacement des cimetières romains (voir saint Hilaire de Poitiers). Le développement se fait beaucoup moins rapidement dans les campagnes que saint Martin, le premier, s'efforcera de christianiser en construisant des églises.

On connaît les conditions requises pour se faire prêtre grâce à une lettre du pape Innocent (400) qui réclame des serviteurs de Dieu :
- qu'ils n'aient pas auparavant appartenu à une secte païenne,
- qu'ils renoncent au mariage (car beaucoup, tel Hilaire, ont été mariés et ont eu des enfants),
- qu'ils respectent la hiérarchie mais sachent éviter les hommes politiques et financiers dépendants de Rome... Ces prêtres doivent savoir lire le latin.

[...]

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Messagede Pierre » Mar 16 Mai, 2006 15:22

ejds,

Dès 177 :?:

C'est pas parce que Sainte-Eponine est fêtée le 1er Novembre (hasard?)
qu'il faut systèmatiquement l'enterrer :wink:


@+Pierre
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