Cinéma

[Bissula]

Amis forumeurs bonjour,

je me pose la question suivante: existe-il des films dignes de ce nom relatant l'histoire des Celtes et/ou des Gaulois? (le premier qui me dit Astérix et Cléopâtre va au piquet )
Idem pour la mythologie et son Olympe.

[Marc'heg an Avel]

Astérix chez les Bretons.

C'est vrai que ça peut paraître une blague.

Mais j'ai lu la B.D et j'ai vu le film.

Je dois dire que ceux qui ont élaboré ca ont bien lu l'Histoire avant, et en particulier César, Tacite, et Suétone.

Je me suis bien amusé des clins d'oeils à l'histoire.

Les péniches de débarquement (XXVII, XXVIII, XXVIV, XXV, etc ), et les crochets d'escalade des falaises, à Douvres, fallait oser.

Et ils ont bien fait.

Mais attention : five o'clock , c'est l'heure de l'eau chaude; secouons nous les mains.

JCE

[Professeur Cornelius]

La chaude eau, vous voulez dire, n'est-il pas ?

[Pierre]

XXVIV

T'es sur de ton coup

@+Fourbos

[Marc'heg an Avel]

Farpaitement.

C'est pour tromper l'ennemi.

D'ailleurs, 100 ans plus ou presque, Aulus Plautius, général romain commandant l'armée d'assaut pour le compte de Claude le bègue boiteux, utilisera des unités montées sur éléphants.

De quoi tromper les Bretons.

Chocquing. On ne peut même plus compter sur l'honnêteté de ses ennemis. Quel monde !

JCE

[Bissula]

Astérix chez les Bretons.

Mais attention : five o'clock , c'est l'heure de l'eau chaude; secouons nous les mains.

JCE

pour moi ce sera juste un nuage de lait, merci

[ejds]

S'il te plaît, vous voudriez bien me passer le Celte ?!

Difficile de parler cinéma consacré aux Celtes lorsque le pire côtoie le meilleur.
Ainsi, un navrant navet dans le genre film d’épouvante, Brocéliande :



Une critique ' poivrée celte " :

Celte sur vain

Une nouvelle preuve du désamour entre cinéma français et fantastique.

Brocéliande. Canal Plus, 21 heures.

http://www.humanite.fr/journal/2004-01- ... -31-387134

Prenez une étudiante. Mignonne, cela va sans dire sinon l’ado cinéphage et bouffeur de pop-corn ne daignera faire bronzer son acné à l’ombre des salles obscures. Faites en sorte qu’elle gambade sur un campus où se déroulent quelques meurtres sanglants et... inexpliqués (y en a deux qui suivent !) avant de se pencher sur quelque site archéologique au beau milieu de la forêt de Brocéliande, berceau feuillu des légendes celtes, où sévit accessoirement une bestiole peu amène oscillant entre Predator et Alien. Et assaisonnez-le tout de quelques combats ultra chorégraphiés avec force ralentis et moult bruitages. Vous aurez une nouvelle preuve que le cinéma français a vraiment du mal à frayer du côté du fantastique.

À croire que la nouvelle vague du nouveau cinéma français, tel un Tarantino à oillères, a jeté son dévolu sur le rayon " nanars d’épouvante " option " direct to video " (ces fameux films trop mauvais et/ou trop fauchés pour espérer un jour sortir en salle). Le Pacte des loups avait, las, donné le la d’une production cinématographique qui n’augurait rien de bon. Friqué, certes, maniéré, évidemment, lyophilisé, à n’en point douter, ce nanar qu’aura commis cet amateur de copier-coller cinématographique qu’est Christophe Gans, nous apprenant pêle-mêle que le kung-fu a été inventé au Moyen Age, que la bête du Gévaudan est un gros rat transgénique avec un casque de football américain et que Vincent Cassel a définitivement le bras long, a malheureusement suscité quelques vocations. Doug Headline était l’un de ses collègues et, comme lui, puise dans ce qui se fait de pire outre-Atlantique.

D’aucuns auront qualifié Brocéliande d’" urban legend " à la française. Mais, bon, vous connaissez la différence entre une copie et l’original. Surtout quand le modèle a déjà des allures de brouillon...

Sébastien Homer

e.

[Bissula]

Oh mon Dieu, que de souvenirs... j'ai bien failli aller voir ce navet à l'époque de sa sortie avec mon cher et tendre, histoire de rigoler 5 minutes et puis, pas eu le temps (la chose n'est restée qu'une semaine à l'affiche de ma douce ville).

Ai vu "Le Pacte des Loups", dans le même esprit déconne, la salle était pliée en deux.

Bref, pour en revenir à nos brebies celtiques, c'est ce que je craignais, rien de rien à brouter comme herbe non OGMisée. Tant pis.

[Marc'heg an Avel]

De toute façon, dès qu'on voit apparaître le nom BROCELIANDE, c'est gagné d'avance : c'est du fantasme pur.

Autant donner de la confiture aux cochons.

JC Even

[Muskull]

Il y a sur un site berton, trégorrois je crois, un dossier sur Brocéliande. Du moins c'est ce nom qui m'est apparu.

[lopi]

pas du tout, j'ai vu le film. Historiquement indémontable. Les principaux protagonistes sont des étudiants de la section religions comparées de faculté de Carhaix.
Je n'ai pas vu de fantasme là dedans, et c'est pourtant un mot que j'aime bien : l'image des Celtes est là, brutale et vraie, comme dans les Livres anciens.
C'est presqu'un documentaire.

A+
Lopi cinéChita

[Marc'heg an Avel]

Salut,

'indémontable' ? ou 'indémontrable' ?

Nous avons souvent évoqué ici le thème de Brocéliande, et on ne va pas pas en remettre une couche.

Le thème de Brocéliande 'est qu'un vaste méli-mélo de celtisme ancien, de romain chrétien du Bas-empire, et de littérature courtoise, le tout hors du temps, de la géographie, et de l'histoire.

Certains appellent ça du celtisme. Grand bien leur fasse.

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Je vais me renseigner de plus près concernant ces "... étudiants de la section religions comparées de faculté de Carhaix", qui devraient ainsi être au courant du Brécilien de Paule.

Merci pour l'info.

JCE

[Muskull]

Il a pas dit Paul, Il a dit Pierre et que sur cette pierre là se bâtirait une "église".
L'église est bâtie, les chapelles sont connexes.
2000 ans quel succès !

[Marc'heg an Avel]

"... la section religions comparées de faculté de Carhaix"

Ca n'existe pas ! Désolé.

Il y a bien eu un essai de délocalisation d'une partie de l'U.B.O ( = Université de Bretagne Occidentale = Fac de Brest) sur Carhaix.

L'affaire a déja fait long feux depuis plus de 2 ans.

Il faut donc remonter à l'U.B.O pour essayer d'en savoir plus.

Je vais donc remonter !

JCE

[ejds]

Histoire dans remettre une louche, et les deux pieds dans le plat, faut signaler aussi que dans le film trône un mahous et inquiétant chaudron de régénérescence.

Chaud dedans !! : :53:

CRITIQUES
Brocéliande

Par Clémentine Gallot
Durée: 1h35

http://ns31393.ovh.net/~cinechro/film.php?id_film=288

Par Toutatis…

Sans doute avez-vous remarqué la nouvelle publicité pour le label Oxford : deux étudiants se livrent bataille, dans une bibliothèque, à coups de cahiers et de crayons. Voilà à peu près de quoi relève Brocéliande (en 1 h 35 cependant).

Quand Barbie-Chloé (Elsa Kikoïne), étudiante en histoire celte, découvre qu’il se passe des trucs bizarres sur le campus, elle décide d’enquêter. Le bel Erwann (Mathieu Simonet), qui n’est pas tombé dans la potion magique quand il était petit, pour rattraper le temps perdu, se jette la tête la première dans un chaudron verdâtre et bouillonnant, avant de se transformer en vilaine bête gluante.

Le réalisateur, Doug Headline, ami et fan de Christophe Gans, a réussi à se faire léguer la carcasse de la bête du Gévaudan, et les restes du méchant Sauron de Peter Jackson.

Force est de constater que le film-d’horreur-pour-ados-à-la-Française n’a pas la pêche. Et ce malgré la présence charismatique des ex-drugstoriens Mathieu Simonet et Alice Taglioni (qui finira décapitée dans la marmite), et de la guest star Vernon Dobtcheff. Le film se présente comme un melting-pot de tous les teen-movies ou campus-moviesprécedents (Scream, Urban legend, Blair witch, Promenons nous dans les bois, Le Pacte des loups…). La french touch réside, ici, dans l’ancrage en la bretonne forêt de Brocéliande. Résultat : on se croirait plutôt dans un Asterix remasterisé, qui se termine par une interminable course-poursuite dans ce qui ressemble aux grottes de Lascaut.

Brocéliande ou l’art de la parodie…

Attention, crédules, ne pas tomber dans le panneau (ramix).

Bon, je sais ce qu'il me reste à faire, comme Asterix est cité dans le texte, je file au piquet ...

e.