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Déposez vos questions/remarques sur ce forum consacré aux connaissances actuelles concernant les Celtes...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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52 messages • Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4

Messagede lopi » Dim 20 Mar, 2005 14:09

Ne mélangeons pas tout. Ce n'est pas un forum de psy et nous n'avancerons pas ici.
A+
Lopi vacances :lol:
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Messagede Thierry » Lun 21 Mar, 2005 10:59

Disons que ce n'est pas un forum exclusivement breton à usage exclusif breton mais on sait jamais, ça va peut être venir.... :?
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Messagede ejds » Dim 09 Oct, 2005 13:57

Les vins de légende

Cuvée JULES CÉSAR 2004

Rouge
La cuvée Jules César est née en l’honneur du romain Jules César qui, dans son livre sur la Gaule, vanta les mérites du terroir de Gonfaron et de ses vins.

Vin expressif à la robe intense, aux arômes de fruits rouges (cassis) tout en rondeur et fondu en bouche.

Dixit l’étiquette de la dite bouteille des maîtres vignerons de Gonfaron où l’on aime bien César, les vins de légende…, mais aussi les ânes : :shock::?

Légende de l'âne volant

http://www.gonfaron.net/pa2_histoire.htm

Depuis quelques années, au mois d'avril, les Gonfaronnais font la fête autour d'un âne volant spécialement édifié à cette occasion. En fin de journée, l'âne fleuri de l'année est brûlé. C'est une façon de faire revivre cette légende.

Il était une fois au début du XVIII ème siècle selon certains, en 1645 très exactement selon d'autres, un petit village de Provence qui se préparait à fêter dans la joie son Saint Patron. Le village était Gonfaron, surmonté déja à l'époque d'une chapelle dédiée à Saint Quinis.
En ces temps là, toute fête comportait une procession. Celle ci suivait un parcours dans les rues du village et aboutissait à la chapelle St Quinis. Les consuls avaient donc ordonné aux habitants de nettoyer le devant des maisons situées sur le chemin du cortège.

Or, il se fit qu'un Gonfaronnais grincheux, on ne sait trop pourquoi et dont l'histoire n'a pas retenu le nom, refusa de faire cette besogne de propreté. Il s'écria simplement: " Si Saint Quinis trouve le passage trop sale, il n'aura qu'à sauter par dessus! ". Selon certains il ajouta à cette exclamation, quelques autres propos assez désobligeants. La municipalité fit procéder d'autorité au travail nécessaire; la procession passa comme à l'ordinaire dans la joie et la bonne humeur. Si l'incident n'eut guère de conséquence, il resta dans la mémoire des villageois.

Mais, quelque temps après, le quidam grincheux à cheval sur son âne, s'en revenant de la campagne, descendait les pentes de la Carnaraute (nom local de la montagne qui domine Gonfaron au nord). Or sa bête, énervée par les taons, prit soudain une allure précipitée. A tel point que quittant le chemin, elle fit un vol plané au dessus du ravin tandis que son piteux cavalier était projeté rudement sur le sol.

Connue aussitôt, sa mésaventure fit la joie et la risée de tout le pays, et chacun de s'écrier :

"C'est bien fait, Saint Quinis l'a puni, son âne a volé".

C'est ainsi qu'est née la légende de l'âne volant de Gonfaron. N'en déduisez pas que tous les Gonfaronnais sont des grincheux volants... ni des ânes !

Texte inspiré de celui du livre de Louis BAUDOIN : "Histoire Générale de la commune de Gonfaron des origines au XXème siècle" (édité en 1976).

20 mars 2005 : La fête de l'âne :shock::shock:

http://www.gonfaron.org/archiphotos/050320/

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Messagede ejds » Lun 24 Avr, 2006 11:06

Le vin des Celtes
Arbustum Gallicum : il vino dei celti

Il y a environ 2500 ans, bien avant que tout le pays soit soumis par les Romains, des peuplades barbares celtes habitaient le nord de l’Italie. Ils produisirent du vin en abondance et en grande qualité, en développant une technique agronomique singulière, dérivée des nombreux contacts existants avec le monde voisin gréco-étrusque.

Le système de culture adopté est celui décrit par l’écrivain latin Columelle (Lucius Junius Moderatus Columella), Ier siècle avant J.-C., originaire de Cadix en Espagne. Il rédigea un traité d'agronomie en douze tomes, De re rustica, dans lequel il précise la technique de l’ Arbustum Gallicum qui consiste à laisser croître quelques pieds de vignes le long d'un tronc et des branches d'un arbre.

Luca Sormani, de Como, et Fulvio Pescarolo, de la minuscule ville de Robbio près de Milan, ont retracé la culture du vin dans la région et ont commencé à la faire selon des méthodes antiques qui remonte aux temps des Celtes cisalpins. Cela les a mené à l'idée de recréer une ferme celtique basée sur les manuscrits antiques : :shock::?

http://www.memoriedilomellina.it/vini/celti2004.asp

Image

Italy owes wine legacy to Celts, history buffs say
By Svetlana Kovalyova

Reuters
Monday, April 17, 2006; 9:21 PM


http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/co ... 01422.html

ROBBIO, Italy (Reuters) - Wine conjures up the image of cultured drinkers sipping their way delicately through a full-bodied vintage.

But for two history buffs with a passion for the tipple, northern Italy has the barbarians to thank for its long wine-making tradition.

Luca Sormani, from Como, and Fulvio Pescarolo, from the tiny town of Robbio near Milan, have traced the region's wine culture all the way back to its Celtic roots and have started making it according to ancient methods.

Celtic tribes from farther north -- known to the Romans as "Barbari" -- conquered northern parts of Italy about 2,500 years ago, settled there and started draining marshes, cultivating land and growing vines.

"There is a bit of the barbarian in us," said Pescarolo, 51, who is the ninth generation of farmers from the rice-growing western part of Lombardy. "We feel we are part of this nature."

Interest in all things Celtic -- from music to mystical rites -- took off in northern Italy in the mid 1990s, fanned by the Northern League party which rose to prominence with demands for independence for the north.

Sormani and Pescarolo said their interest in Celtic culture had nothing to with politics and that, instead of the symbols and rites, they studied what was close to their hearts -- a blend of agriculture and wine-growing.


NO HELMETS WITH HORNS
"It's not that we want to put on helmets with horns. It's not about mythology or cults," said Sormani, 40, who has a doctorate in agriculture.

"We feel we are part of a tradition which dates back to the times of Celts."
Standing in a vineyard on a man-made hill in the middle of table-flat rice fields in western Lombardy, Sormani recalled how he spent years studying the history of the area, which led him to the idea of recreating a Celtic farm.

"In (the northern towns of) Vigevano and Mortara we live as if we had no history, as if one day we found ourselves here and going to work in Milan. I did not like it. I wanted to find out where we came from, who we were," said Sormani.

"And not being a philosopher or poet or a writer, being an agronomist, I started my research from agriculture."

His project took off in 2000 after he met Pescarolo. They used their own savings to build a replica of a Celtic farm, based on ancient manuscripts.
They wanted to relive the history of the Celts by discovering their habits and tastes and, in a typical Italian way, the pleasures that Celts found in food and wine.

Six years later, the pair can enjoy the most treasured fruit of their labors: Celtic wine, produced according to ancient recipes from grapes grown using Celtic methods.


SENSE OF BELONGING
The dark ruby wine has a rich taste with a strong herbal note and an unusual sandy after-taste.

"This wine gives you a sense of belonging to this land, to your history. It tells the story of people who lived here, of our ancestors," said Sormani.

Sormani and Pescarolo presented their first wine from the 2004 harvest at an international wine fair in the northern Italian city of Verona and said it had positive reviews from wine critics.

They plan to sell 300 liters of the 2004 vintage this year and 500 liters of the 2005 production next year. It will be bottled in ceramic vases of an ancient Celtic design.

They hope to sell the wine to restaurants, bars and auction houses and find wine connoisseurs and fans of Celtic culture willing to pay 140-160 euros ($170-$195) for an 80-centilitre vase of wine.

The proceeds will help them set up a Celtic cultural center.

"Those who buy such a vase and bring it home will have a chance to travel in time by means of taste," Sormani said.

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Messagede DT » Ven 12 Mai, 2006 19:07

Ave,
Un lieu commun dès le Bas-Empire ?
Texte tiré de : Sources d’histoire romaine, I siècle av.J.-C., début du V ap J.-C., sous la dir. de X. Loriot, Ch. Badel, Larousse, Textes essentiels, 1993, p .57.

Un usurpateur pittoresque : Bonosus
Le demi-siècle qui s'étend de 235 à 284 est resté dans l'histoire romaine comme celui de l'anarchie militaire. Chaque légion provinciale voulut avoir son empereur et le monde romain sombra dans un tourbillon d'usurpations militaires. Le plus pittoresque de ces soldats revêtus de la pourpre fut sans conteste Bonosus, usurpateur sous le règne de l'empereur Probus. Malheureusement, il n 'a sans doute jamais existé, sorti tout droit de l'imagination de l'auteur anonyme de l'Histoire Auguste, recueil de biographies impériales d'Hadrien à Carin (117-284), rédigées à la fin du IVe siècle. Fiable pour les Antonins et les premier Sévères, l'ouvrage devient hautement fantaisiste à partir du règne d'Elagabal, surtout préoccupé de divertir un public mondain et de critiquer implicitement les empereurs de son temps. Les principaux traits de Bonosus dessinent cependant le portrait-type de l'empereur-soldat du IIIe siècle.
Source : Histoire Auguste, trad. R. Taillefert et J. Chenu, coll. Panckoucke, 1847.
Bibliographie : A. Chastagnol, « L'usurpateur gaulois Bonosus dans l'Histoire Auguste », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1969, p. 78-99 ; et « Autour de la "sobre ivresse" de Bonosus », Bonner Hist. Aug. Colloquium 1972-1974, Bonn, 1976, p. 91-112.

BONOSUS naquit en Bretagne : il descendait d'une famille espagnole, quoique sa mère fût Gauloise. Son père, qu'il se plaisait à qualifier du titre de rhéteur, n'était selon d'autres, qu'un simple maître d'école. Il le perdit étant encore au berceau, et fut élevé par sa mère, femme d'un mâle caractère, qui négligea de lui donner de l'éducation. Il servit d'abord dans l'infanterie, puis dans la cavalerie. Il fut centurion, et après avoir passé par le grade de tribun, il fut préposé à la défense de la frontière de la Rhétie. C’était le plus grand buveur qui fût au monde. Aurélien disait souvent de Bonosus : « Cet homme n'est pas né pour vivre, mais pour boire » ; et cependant il eut pendant longtemps beaucoup de considération pour lui, en raison des services qu'il rendait à la guerre. S'il arrivait à quelque nation barbare d'envoyer des ambassadeurs, Bonosus buvait avec eux pour les enivrer, et quand il avait réussi, il apprenait d'eux tout ce qu'on avait intérêt à connaître. Pour lui, quelle que fût la quantité de vin qu'il eût bue, il était toujours calme et dans tout son bon sens, et même, si l'on en croit Onésime, le biographe de Probus, il se montrait alors plus prévoyant qu’à jeun. Ce qui était surprenant en lui, c’est qu’il urinait autant qu’il buvait, et que jamais il n’éprouva d’affections d’estomac, d’intestins ni de vessie.
Les Germains ayant un jour incendié des vaisseaux romains en station sur le Rhin, Bonosus, dans la crainte d’être puni, prit la pourpre et la conserva plus longtemps qu’il ne méritait ; car ayant été vaincu par Probus après un long et terrible combat, il mit fin à ses jours en se pendant. On dit alors de lui par plaisanterie: « Ce n’est pas un homme qui est pendu, c’est une amphore ».

De même chez Grégoire de Tours, Livre V :
Waroch, quelque temps après, oubliant ses promesses et voulant revenir sur ce qu’il avait fait, envoya à Chilpéric Éon [Eunius], évêque de Vannes ; mais le roi irrité de colère, après l’avoir tancé, le condamna à l’exil.
L’évêque Éon, envoyé des Bretons, comme nous l’avons déjà dit, n’eut pas la permission de retourner à sa ville épiscopale [Vannes], et fut envoyé par le roi à Angers, pour y être nourri aux dépens du public. Étant venu à Paris, comme il y célébrait la sainte solennité du jour du Seigneur, il tomba à terre en poussant une sorte de hennissement ; le sang lui sortit par la bouche et les narines, et il fut emporté sur les bras. Cependant il guérit. Il était très adonné au vin, et s’enivrait quelquefois d’une manière si hideuse qu’il ne pouvait plus se soutenir sur ses jambes.

A+
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Messagede ejds » Dim 04 Juin, 2006 11:03

Robert Plageoles, l'archéologue des vins de Gaillac
2006-06-03 12:18:15
GAILLAC (AFP)


http://actu.voila.fr/Article/mmd--franc ... 9ft8k.html

Vigneron, archéologue, historien, climatologue, ampélographe (qui étudie les variétés de cépages): Robert Plageoles, 71 ans, propriétaire de 25 hectares dans le vignoble de Gaillac (Tarn) est tout cela à la fois.

Il redécouvre au fil des ans, les variétés qui existaient "dans le plus grand vignoble de Gaule" en se plongeant dans les ouvrages d'auteurs romains et en faisant son "marché" au conservatoire de Vassal (Hérault) où sont plantées plus de 3.000 variétés venant d'une quarantaine de pays.

Pour ce vigneron volubile, qui produit 13 vins différents, la passion pour les cépages anciens a été déclenchée par "la perte de mémoire" des vignerons qui, traumatisés par la catastrophe du phylloxera à la fin du XIXe siècle, avaient fait table rase des variétés existantes.

Inlassablement, Robert Plageoles a parcouru la région à la recherche de pieds survivants, remontant le temps au travers de recherches bibliographiques, étudiant l'évolution et l'influence du climat sur les cépages de Gaillac.

Le cépage-roi de Gaillac, le Mauzac -présent dans la région depuis 2.000 ans- se déclinait en quatre variétés jusqu'à ce que le vigneron-archéologue en replante trois autres (le noir, le jaune et le côtes de melon). "Il faut parler d'une tribu de Mauzac", dit-il en affirmant sa "confiance en l'histoire". Selon lui "nos ancêtres avaient (dans le domaine du vin) des connaissances bien supérieures aux nôtres".

Une histoire qu'il retrouve dans les archives locales mais aussi chez les auteurs romains comme l'incontournable agronome romain Lucius Junius Moderatus dit Columelle, originaire de Cadix dans la Bétique (actuelle Andalousie) et auteur de "De re rustica", une somme des connaissances agronomiques au Ier siècle. L'enquêteur-historien pense, après recoupements, que Columelle, en évoquant "une province éloignée" produisant du Cocolubis (le cépage le plus célèbre de l'époque en Espagne) parlait de Gaillac ou d'une région très proche.

Fier de ses trouvailles, "le gourou de Gaillac" ou le "roi du Mauzac" comme l'ont appelé certains spécialistes, admet qu'il peut parfois se tromper.

Ainsi, le Prunelart (rouge) qu'il avait fièrement présenté comme une variété de côt à queue rouge, n'en est pas un et l'historien a dû s'incliner devant des analyses scientifiques irréfutables.

Mais il a eu la main heureuse lorsqu'il a remis à l'honneur l'ondenc (onde claire), un célèbre cépage du Moyen-Age et presque disparu après le phylloxéra. Il en a fait - au bout de cinq ans de recherches - un vin qui, dit-il, "n'a rien à envier aux meilleurs liquoreux du Sauternais". Un nectar obtenu par la méthode du passerillage sur claies qui permet à la grappe, exposée au vent d'autan, de se dessécher lentement. Un vin apprécié, dit-il, "jusque sur les tables du palais impérial à Tokyo".

Il a aussi retrouvé et replanté le Verdanel (blanc sec ou doux) "qui allait disparaître dans l'indifférence générale", relancé le Braucol (rouge), appelé aussi Ferservadou, ou encore le Duras (rouge).

Mais Robert Plageoles ne se laisse pas aveugler par une passion qui ne verrait le beau que dans l'antique. Il produit aussi des vins "traditionnels" de la région à partir de Mauzac gris ou rosé pour donner un vin effervescent ou un "Vin de voile" (blanc sec). Ou encore des vins de cépage comme le Loin de l'oeil ou la Muscadelle.

Au milieu de son domaine, caressant avec amour les mains (vrilles) de ses vignes, Robert Plageoles annonce qu'il est sur une nouvelle piste dans ses recherches. "Mais, pour l'instant c'est un secret", dit-il.

© AFP.

Columelle
De l'agriculture
L'économie rurale


http://remacle.org/bloodwolf/erudits/co ... livre3.htm

[...] Il y a des vignes qui, bien que de seconde classe, sont recommandables aussi par leur production et leur fécondité : telle est la biturique, telle est aussi la royale, desquelles les Espagnols appellent cocolubis la plus petite variété. Elles se rapprochent le plus des premières que nous avons citées ; car leur vin ne redoute pas la vieillesse et, grâce aux années, acquiert même quelque bonté.

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Messagede ejds » Mar 16 Jan, 2007 10:46

Colloque : :shock::?

calenda.revues.org a écrit:Colloque Itinéraires des vins romains en Gaule (IIIe-Ier siècles av.J.-C.). Confrontation de faciès.
Lattes (34)


Publié le : vendredi 12 janvier 2007

par Inès Secondat de Montesquieu

source : Fabienne OLMER, CNRS


Colloque international qui aura lieu à Lattes (musée H. PRADES) du 30 janvier au 2 février 2007.
Il réunira plus de 50 communications sur le thème des circuits empruntés par les diverses amphores vinaires en Europe occidentale aux IIe et Ie siècles avant notre ère et l'hypothèses des différents vins.

http://calenda.revues.org/nouvelle7908.html

Argument

Le grand commerce des vins italiens en Gaule aux IIe-Ier siècles avant notre ère constitue une des premières manifestations de la romanisation, qui fut effective après la guerre césarienne. Il en a probablement établi les fondations, apportant des profondes mutations dans la société celtique à son apogée, la grande période des oppida.

Le thème du commerce en Gaule indépendante, aux IIe et Ier s. avant notre ère, a été abordé jusqu'à une période très récente de la recherche par le biais du religieux, de l'enivrement et de la folie guerrière : tournée vers ses rites et ses passions, la Gaule effraie et fascine tout à la fois, et n'a jamais été considérée comme un territoire où pouvaient se dérouler des actions commerciales communes aux sociétés antiques méditerranéennes pourtant voisines

Véritablement coupée du monde méditerranéen, la Gaule apparaît pourtant comme un des moteurs de l'économie italique, au sein de laquelle les exportations de vin sont plébiscitées, paradoxe intéressant, qui tient sans doute plus aux mentalités qu'à la réalité.

Imaginer des Gaulois commercer aux côtés des Romains paraît encore pour certains une hérésie : il ne peut y avoir de commerce, seulement du troc et le portrait qu'en retire la Gaule transalpine révèle une sorte d'ostracisme, alimenté par les uns et les autres.

Pourtant, très tôt, les éléments méditerranéens sont bien présents au sein des paysages celtiques : mercenaires gaulois dans diverses armées (Hannibal, Philippe de Macédoine), terres allouées probablement à des Italiens bien avant la conquête césarienne à Orléans, Besançon ou Chalon-sur-Saône, éléments architecturaux italiques à Lyon et à Mâcon au milieu du IIe siècle avant notre ère, nouvelles espèces animales, millions d'amphores vinaires… autant de témoignages à propos des échanges et des contacts qui conduisent à penser que la Gaule a tenu son rang à l'échelle de la Méditerranée occidentale. Bénéficiant de la politique impérialiste de Rome, la Gaule a probablement développé une nouvelle classe sociale de marchands issue de l'aristocratie guerrière tirant profits et pouvoir de cette politique… ainsi Vercingétorix exhibant fièrement des amphores sur ses monnaies d'or comme un symbole de son pouvoir économique ! Vin et Politique étaient alors intimement liés...

Si nous connaissons globalement la nature des denrées importées à cette époque (principalement du vin, ou plutôt des vins), nous ignorons encore tout des modalités des transactions et du rôle exact de tous les acteurs, en dehors du cliché qu'il faut savoir aujourd'hui dépasser tel que « la Gaule est remplie de trafiquants et de citoyens romains » (Cicéron, Pro Fonteio, V, 11).

Au regard des nouvelles recherches, il semble que les routes commerciales empruntées soient manifestement plus complexes que la traditionnelle voie « Rhône-Saône » pour acheminer les vins en Gaule ; on pense notamment aux voies de la Loire et de l'Allier qui permettent une bien meilleure pénétration des denrées au sein des territoires celtiques du Centre de la Gaule, depuis le Languedoc occidental, peut-être justement pour échapper aux taxes romaines qui avaient cours en Transalpine. De même, la grande voie vers l'Aquitaine présentait peut-être des ramifications complexes qui permettraient aux vins d'être diffusés sur la façade ouest, jusqu'en Bretagne, sans oublier le commerce maritime atlantique, rarement évoqué.

Ce colloque intitulé « Itinéraires des vins romains en Gaule (IIIe-Ier siècles avant J.-C.). Confrontations de faciès » se propose d'aborder autant de points à même d'apporter des éléments de réponse à certaines des questions récurrentes dans notre communauté scientifique :

- quelles sont les grandes voies de circulations ? existe-t-il des voies dites secondaires plus « actives » que les voies dites principales ?

- peut-on observer un découpage des marchés à l'échelle de l'Europe occidentale ?

- comment sont organisées les cargaisons dans les épaves ?

- quelles sont les dernières avancées en archéométrie et quelles sont les limites (pétrographie et fluorescence X) ?

- Que connaît-on des ateliers de production en Italie ? quelles sont les dernières découvertes ?

- Les ressources épigraphiques : un moyen de reconnaissance des marchés ?

- Quels sont les autres mobiliers importés en Gaule (fer, bronze, vaisselle…) ? les acheminements sont-ils parallèles ou complètement différents ?

- A l'échelle européenne quelles comparaisons peut-on établir ? au regard de communications de collègues étrangers nous tenterons de mieux définir ou d'établir des schémas sur les circulations en Espagne, en Suisse, en Belgique, en Allemagne et en Angleterre.

Au travers des 52 communications aujourd'hui confirmées, réparties sur quatre journées, ces divers thèmes seront abordés et de nombreuses réponses trouveront à terme un écho dans les synthèses sur l'économie et la société à la période des oppida, si riche et pourtant si mal connue.

Programme

Mardi 30 janvier 2007
1ère session : Les prémices et la situation en Transalpine

Mercredi 31 janvier 2007
- 2e session : Le faciès de l'isthme gaulois
- 3e session : Du côté de l'Espagne...
- 4e session : À partir de la Gaule centrale

Jeudi 1er février 2007
- 5e session : Dans le nord des Gaules
- 6e session : Les épaves
- 7e session : Du côté des ateliers et de l'archéométrie

Vendredi 2 février 2007
- 8e session : Vins et consommateurs
- 9e session : Le cas des autres mobiliers

Date
mardi 30 janvier 2007 au vendredi 02 février 2007

Contact
Fabienne OLMER ( fabienne.olmer@montp.cnrs.fr )

CNRS-UMR 5140
CDAR
390, avenue de Pérols
34970 LATTES

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