Alexandre le Grand et Objectivité Historique

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La dague a été fabriquée à partir d'un alliage d'or et de platine, ce qui lui donne, contrairement aux métaux précieux purs, une grande rigidité. Auparavant, a expliqué M. Dimitrov, les archéologues pensaient que les premiers alliages étaient apparus au moins 1.000 ans plus tard.

"La dague est extrêmement tranchante. On pourrait encore se raser avec", a-t-il encore constaté.

Plutôt de quoi raser les murs, la dague en alliage d'or et platine, supposée être utilisée durant les sacrifices, a franchement une drôle de mine sur cette première photo-ci présentée sur le site de la Pravda que sur la seconde du site de la BBC News : :?

Plus tardif mais appartenant toujours à une civilisation ayant précédé les Thraces, un trésor découvert il y a moins de deux ans à Dabene près de Karlovo (centre) a contribué à éclairer quelque peu cette période mal connue. Il comporte notamment deux colliers de la fin du 3e millénaire composés de 15.000 pièces minuscules élaborées avec une précision surprenante.

"Dans toute l'Europe et le Proche-Orient, une seule découverte de cette époque peut rivaliser avec ces pièces: les trésors trouvés dans l'ancienne Troie (dans l'actuelle Turquie)", affirme M. Dimitrov.

Les trésors découverts en 1871-73 durant les fouilles de l'ancienne Troie et portés par Sophie Schliemann :



e.

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Le portraitiste officiel d'Alexandre le Grand va avoir son propre musée
2006-08-08 16:18:34
ATHENES (AFP)

http://actu.voila.fr/Article/mmd--franc ... ut9vl.html

Les oeuvres de Lysippe, l'un des plus célèbres sculpteurs de la Grèce antique et portraitiste officiel d'Alexandre le Grand, auront leur propre musée près de sa ville natale de Sicyone en Grèce (sud), a déclaré mardi l'archéologue chargé de ce projet.

Lysippe, qui a vécu au IVe siècle avant JC, aurait créé 1.500 statues en bronze, dont des portraits d'Alexandre le Grand et une statue du légendaire Hercule.

Aujourd'hui, il ne reste que des copies de ses oeuvres, mais des archéologues vont établir une collection à partir de moules de copies connues données par d'autres musées, a expliqué Alexandros Mantis, qui est chargé du projet.

"Nous aurons environ 25 moules donnés par des musées de Dresde, Munich, Turin et de différentes régions de Grèce. Parmi eux il y aura des socles de statue qui portent encore la signature de l'artiste", a-t-il indiqué.

Lysippe aurait eu Charès comme élève, l'auteur du colosse de Rhodes, une gigantesque statue de bronze et l'une des Sept Merveilles de l'Antiquité.

Le musée de Sicyone, près de Corinthe, consacré à Lysippe devrait ouvrir l'an prochain.

© AFP.

e.

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LES THRACES A PARIS
Peuple sans écriture au carrefour des influences des mondes grecs, scythes, celtes d’au-delà du Danube..., le témoignage du rôle des Thraces dans la construction d’une culture occidentale profondément ancrée dans les grands mythes fondateurs – culte de la Déesse mère, Orphée, Héraclès, Dionysos… – : :shock:

Trésors thraces exposés à Paris

Le musée parisien Jacquemart-André présente "L'or des Thraces, Trésors de Bulgarie", du 14 octobre au 31 janvier 2007


Vase en or et urne en argent, présentés à l'exposition "L'or des Thraces, Trésors de Bulgarie" (14 octobre-31 janvier) - AFP/Jacques Demarthon


Les Thraces, alliés des Troyens, furent d'implacables guerriers. Le premier auteur à les évoquer fut Homère dans "L'Iliade".

Une centaine de pièces d'or et d'argent, coupes et bijoux, venus de 8 musées bulgares, et dont certains n'ont été découverts qu'en 2004. L'ancienneté de ces pièces va du troisième millénaire au début du IIIe siècle avant J.-C.

La présentation des pièces d'orfèvrerie insiste sur l'époque la plus brillante, celle des dynasties royales thraces allant du VIe au IIIe avant J.-C., contemporaines de la Grèce classique, et situées dans un territoire comprenant à peu près la Bulgarie actuelle.

Parmi les coupes à boire, bijoux, amphores ou cruches d'or et d'argent, magnifiquement ornées et ciselées, de nombreuses pièces proviennent de trésors funéraires.

"La société thrace ne pratiquait pas l'écriture", indique à l'AFP le commissaire de l'exposition Nicolas Sainte Fare Garnot. "C'est une société silencieuse dont le mode de vie ne peut être connu que par les tombes. On ne voit des inscriptions, en grec, que sur des coupes tardives.

"Pour cette raison notamment, on connaît encore peu de choses de la civilisation thrace. La connaissance de ce peuple s'est vraiment développée en Bulgarie avec la création en 1972 d'un institut spécialisé. Mais ce peuple reste mystérieux. "On sait qu'il a recueilli l'héritage indo-européen et tous ces peuples ont les mêmes mythes et les mêmes rites", indique le commissaire.

Culte rendu à la Déesse-Mère, à Dionysos ou Apollon, mythe d'Orphée - "même si on ne sait pas comment eux-mêmes les nommaient", dit-il, parsèment les coupes d'or, les bagues-sceaux ou les appliques de harnachement, témoins de l'importance du cheval dans cette civilisation.

D'autres pièces évoquent l'art perse achéménide ou l'art des steppes, combinés à des traditions locales, pour témoigner d'un peuple dont le nom, selon la légende vient de Thraké, la soeur d'Europe, et dont le dernier représentant célèbre fut le gladiateur rebelle Spartacus.

Musée Jacquemart-André
158, bd Haussmann
75008 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00
9,50 euros, tarif réduit 7 euros

e.