dans n'importe quel dialecte, lorc'h s'écrit avec un "r". Qu'il s'entende ou pas dans la langue parlée, c'est un autre problème.
c'est comme a-walc'h, prononcé a-wac'h chez nous, met a-walac'h en Léon
pour traînard : ruz-botoù, ruz-revr
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Injures et quolibets en langue bretonneModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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dans n'importe quel dialecte, lorc'h s'écrit avec un "r". Qu'il s'entende ou pas dans la langue parlée, c'est un autre problème.
c'est comme a-walc'h, prononcé a-wac'h chez nous, met a-walac'h en Léon pour traînard : ruz-botoù, ruz-revr Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
Dans le qualificatif d'épouvantail j'ai aussi :
- spontailh = épouvantail, - spontus = épouvantable, - spont-brini = épouvantail à corbeaux, (bran > brini) - spont-diaul = épouvantail à diable, etc JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Pour la fierté, je rappelle cette maxime des années 1970, renaissance du celtisme breton :
- Breton on, ha lorc'h ennon : Breton je suis, et (très) fier de l'être. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Une apellation flétrissante pour un homme : se faire traiter de Gogez.
Cela signifie un homme effemminé, qui fait des manières ... Probablement une altération de Kog = sexe masculin, féminisé en : gogez (pour les francophones, pronconcer gogueuz) JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Bonjour à tous
Pour compléter les surnoms et quolibets de JC, je vous recopie une liste proposée par Marcel Divanac'h, conteur bigouden, ancien instituteur et fils de pêcheur, disparu dans les années 70. Je lui laisse faire lui-même la présentation (j'ai corrigé l'orthographe en italique quand c'était nécessaire) : « Pa oen paod bihan e pars Parnaleg (parrez Pornaleg) ar peb muia d'an dud oe lesanvet ; setu aman eun bennag d'euz outen :
fri bonton, nez en bouton pengwen, tête blanche barber ki, barbier de chien Lan bilhou, Alain en haillons ar meilher moen, le meunier maigre ar bin (bihan), la petite pich kotten, queue de coton Chann deo, Jeanne la grosse boutaouer ludu, le sabotier des cendres an tenner plouz, le tireur de paille kraoner, l'homme aux noix youtar, le hibou pitou, le petit boc'h bidi, bouc en chaleur fri ruz, nez rouge penboultous, tête de baudroie Kola vouar, Nicolas le sourd Jos ar goy, Joseph de l'oie ar moenner, le mince ar zaos, l'anglais ar zant, le saint Aotrou Doue, Seigneur Dieu mamm gouz skrangn, grand'mère avare koc'h kellien, chiure de mouche Per grampouz, Pierre des crêpes Paod tog, l'homme au chapeau penglaou, tête de charbon korki, crotte de chien chin (chink) toull, menton percé forc'h hir, longue fourche kas rouz, chien de mer ar meute (meud), poucet ar brammer, le péteux ar pitt, le petit an diaoul, le diable an den gouez, le sauvage bidiez kernu, biquette kidour, la loutre fri butun, nez à tabac ar piker men, le tailleur de pierres ar reuter, le replet. » Marcel Divanac'h fait aussi remarquer que la plupart des patronymes bretons sont d'anciens surnoms, et il cite : Becam, Paugam, Cam, Hascoet, Moigne, Pavec, Teodec, Scoarnec, Lagadec, Bizec, Yvinec, Muzellec, Tallec, Courgadennec, Berehoug, Bellec, Billiou...
A propos de gogezL'une des chansons du recueil Bleuniou Yaouankiz (1909) d'Auguste Bôcher, Ar Yeoded [Duault 1878 – Saint-Servais 1944], est intitulée Ar gogez, "l'homme au foyer".
Désolée, mais je ne possède ni l'ouvrage ni le texte. Précision : On peut traduire gogez par coquette, c'est sans doute le féminin de kog = coq (= genre d'animal qui montre qu'il en a ), mais qui par extension désigne le robinet (de la barrique, la clef si vous préférez lorsqu'elle est mise en perce) et par extension encore le sexe de l'homme. Gogez est donc le contraire de viril ! Voir également la "kog sukr" de JC... enfin je veux dire celle qui se trouve dans sa liste bien sûr ! Dernière édition par Ziwzaw le Dim 14 Oct, 2007 23:52, édité 1 fois.
Din da c'hoût bopred !
Dis donc, Ziwzaw !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si tu veux, je te raconte ici un échange verbal, lors du Ier concours d'injures international en langue bretonne, à Prat, entre une dame à la langue bien pendue et un monsieur de même : - la dame : Te 'zo berr da blev; te 'zo berr da vragoù; tout an traou 'zo berr ennout ! - le monsieur : penaozh c'hoarez se, te, gast koz ? -------------- traduction (éloigner les enfants du poste !) : - la dame : toi, tes cheveux sont courts; toi, tes pantalons sont courts; tout est court en toi ! - le monsieur : comment peux tu savoir çà , toi, vieille pute ? -------------- C'est vrai que, pendant toute mon enfance, j'ai pensé, et désigné sous le nom de *koksuk ce qui faisait qu'on me reconnaissait comme un garçon, en plus du fait que cela était déjà écrit sur mon Etat civil. Et en tout bien, tout honneur, à savoir en toute innocence. Par la suite, à l'école des 'grands', j'ai compris que cela ne s'appelait pas comme ça en français, mais selon un nom qui, curieusement, sert à désigner une pierre d'amarrage des bateaux. Ca tombait bien, puisque dans ma famille, il y avait beaucoup de marins. (C'est peut-être pour cela qu'il y avait beaucoup d'enfants ? ) Mais curieusement, on m'a appris alors à ne pas prononcer ce mot, en français, car en cette langue, c'était un gros mot ! Vas comprendre ! Et finalement, un koksuk, c'est si enfantin que c'en est charmant. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
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