Muskull a écrit:Non, non, très bonne idée du jouvenceau![]()
Cette "plante sage" a aussi la particularité de servir de baromètre et très riche en protéines servir à l'alimentation humaine en temps de disette.Donc pour une plante si précieuse, en trouver une quadrifoliée (ou plus) est comme détenir la quintessence de ses bienfaits. C'est aussi une façon de démontrer que le folklore peut garder des informations de connaissances médicinales anciennes. Un très bon sujet.
Merci de votre encouragement. Je crois en effet que le sujet est bon. Merci aussi pour le site, qui m'a permis d'envoyer, au plan biologique cette fois, quelques questions à une spécialiste des trèfles de l'INRA.
Par ailleurs, en ce qui concerne la piste celtique, j'ai encore trouvé des infos, apparemment tout aussi fantaisistes(?), sur le site de "Carré de Trèfles", http://www.carredetrefles.com
citation:
"Eve, avant d’être chassée du paradis, emporta un trèfle à quatre feuilles en mémoire des temps heureux qu’elle y coula. Le trèfle à quatre feuilles, depuis des temps immémoriaux, est lié à l’exceptionnel, au rare, étant lui-même une particularité naturelle d’exception. Les Celtes de l’époque pré-chrétienne le portaient en très haute estime, en tant que charme contre les esprits mauvais. Leurs druides le cueillaient avec révérence et le considéraient comme un signe de chance, notamment parce qu'il annonce l'orage, en redressant ses feuilles. Plus tard, la légende chrétienne a assis définitivement son excellente réputation: le trèfle a servi d'oreiller à l'enfant Jésus et "en plein hiver, a épanoui ses jolies fleurs sous sa tête"..."
Je leur ai envoyé un email pour demander leurs sources...
Car si je m'acharne pour trouver des traces religieuses ou rituelles à propos de son aspect bénéfique, c'est parce que ce qui est rare, comme cette anomalie du trèfle, loin d'être considéré comme bénéfique, peut parfois être considéré comme maléfique, monstrueux, repoussant, comme beaucoup d'autres anomalies génétiques. Au Rwanda, le sixième doigt surnuméraire avec lequel certains enfants naissent parfois, est un signe de chance; chez les Songye du Congo par contre c'est un signe maléfique, et on le coupe à la naissance. Donc, je cherche le fonds religieux ou l'origine historique qui a fait qu'ici cette anomalie est devenue un puissant signe bénéfique. Je ne pense pas que c'est uniquement parce que le trèfle est une plante très utile, alimentairement et médicalement, il doit y avoir autre chose.
A bientôt?
Viviane