Spéculations sur la découverte d’un vase d’argent et sur la violence des combats, au-delà de la polémique du lieu Alise-Alésia, ce texte par André Berthier (que l'on peut retrouver à l'état brut sur le site suivant), raconte une ou plutôt des féroces histoires :

alesia.asso.fr a écrit:Scepticisme devant Alise
André Berthier
http://www.alesia.asso.fr/pg/Conferences/dijon.htm
[…] Les fouilles de Napoléon III étant le grand événement qui a entraîné la proclamation du dogme Alise-Alésia, il est nécessaire d'examiner attentivement l'organisation des chantiers impériaux et d'analyser soigneusement l'ensemble des découvertes.
Les premières fouilles furent celles que fit exécuter Napoléon III en 1861 à 1865.
La commission de la Topographie des Gaules, qui avait été instituée au sein du ministère de l'Instruction Publique, a travaillé dans la plaine des Laumes, sous la présidence de F. de Saulcy, du 20 avril au 25 juillet 1861; puis au mont Réa et dans la vallée de Rabutin, du début de novembre au 26 décembre 1861. L'année 1862 a vu se multiplier les chantiers du début de janvier à la fin d'août. On doit à M. J. Le Gall, sur le rôle joué par la Commission, les précisions suivantes :
« La direction de la Commission se manifestait d'une façon irrégulière. Ceux de ses membres qui s'occupaient d'Alésia venaient y faire des séjours plus ou moins longs, et il arrivait que Millot, qui n'était pas un archéologue, perdît beaucoup de temps à tâtonner, à exploiter des vestiges qui n'avaient rien à voir avec les travaux de César ou de Vercingétorix; il finissait alors par demander instamment lui-même à la Commission d'envoyer un de ses membres pour le remettre sur la bonne piste. »
On voit que les techniciens de la Commission avaient pratiquement laissé l'exécution des travaux au service vicinal dont le chef était P. Millot, agent voyer cantonal. En septembre 1862, la direction des travaux passa, par la volonté de Napoléon III, de cette Commission au Capitaine Stoffel.
J. Le Gall a très bien fiché ce nouveau personnage qui entre en scène : « C'était un polytechnicien qui était devenu capitaine d'artillerie, mais dont la carrière avait sans grand éclat jusqu'alors. En revenant de la campagne d'Italie – celle de Magenta et de Solferino – il avait été envoyé en garnison à Auxonne, ce qui lui avait permis de s'intéresser à la controverse Alise-Alaise et de visiter les deux sites. En août 1860, il avait publié une étude claire et nette, tout en faveur d'Alise, qui avait attiré l'attention de la Commission de la Topographie des Gaules et celle de l'Empereur. Or, si le père Stoffel, d'origine suisse avait été fait baron à titre héréditaire par ordonnance de S. M. Louis XVIII, roi de France et de Navarre, il n'en avait pas moins été auparavant lieutenant-colonel et chevalier de la Légion d'Honneur sous le Ier Empire et il avait pris part à la campagne de Waterloo. Son frère avait même été nommé colonel et Officier de la Légion d'Honneur par Napoléon Ier; c'était là d'excellentes recommandations aux yeux du neveu.
Dès septembre 1861, Napoléon III fit venir Stoffel à Biarritz pour le charger de recherches sur le terrain, relatives aux campagnes de César; en même temps, il le nommait chef d'escadron et le prenait comme Officier d'ordonnance. Dès lors Stoffel fut en quelque sorte le « missionnaire archéologue » de l'Empereur, chargé d'aller étudier pour son compte sur place toutes les campagnes de César en Gaule et hors Gaule.
Ce rôle très particulier lui permit de devenir un des familiers de la Cour, puis d'être nommé lieutenant-colonel et d'être envoyé à Berlin en 1866 comme attaché militaire, ascension inattendue qu'il devait à César. »
Après avoir ainsi campé le colonel, M. J. Le Gall ajoute : « Stoffel n'avait été qu'un archéologue improvisé, on savait qu'il avait été très ambitieux, très soucieux de faire sa cour. »
Le résultat des fouilles nous est connu par l'Atlas de Napoléon III, destiné à illustrer l'Histoire de Jules César, et par les notes de Victor Pernet sur Alise et ses environs, parues dans Pro Alesia entre juillet 1906 et janvier 1910. On avait cru que tous les documents originaux avaient été détruits lors de l'incendie des Tuileries, mais on a récemment retrouvé des pièces importantes dans les archives familiales de m. le chanoine Millot, curé de Flavigny sur Ozerain, dont le grand-père, Paul Millot avait assisté Stoffel. Presque en même temps, un album () dans un des magasins de la bibliothèque du Musée des Antiquités nationales. Quand M. J. Harmand communique ces découvertes à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, le 13 avril 1956 et à la Société nationale des Antiquaires de France, le 30 mars 1960, il fit sur ces sources d'information les remarque suivantes : « Saulcy et ses collègues en étaient venus à fondre en un tout la contrevallation primitive et la contrevallation définitive. Il faudra les qualités éminentes de Stoffel pour faire sortir l'étude du site de cette dangereuse ornière. » Et M. J. Harmand d'ajouter : « Au moins pour les secteurs fouillés antérieurement à l'intervention de Stoffel, les planches impériales offrent une image fidèle du plan, mais les coupes n'y sont que des synthèses de profils des plus variables. » Quant à Pernet, son texte et ses figurations sont de valeur fort inégale « Les inexactitudes de Pernet ne grèvent pas seulement la connaissance des ouvrages césariens indiscutables. Il existe, à l'Ouest et au travers du col du Pennevelle, un fossé peut-être proto-historique où l'on a aussi vu parfois une défense avancée romaine. » M. J. Harmand nous met ainsi en garde contre ces éléments pré- et post- césariens. La question des fouilles à Alise est singulièrement complexe.
Il faut distinguer entre ce qui a été mis au jour par la Commission de la Topographie des Gaules et ce qui a été trouvé par Stoffel.
Le premier lot est assez maigre et l'inventaire en est bref : une épée, deux pointes de lance en bronze, quatre sabots ou extrémités de ces mêmes lances, une lame et une poignée d'épée en bronze, un couteau à douille en bronze. Les armes avaient été, pour la plupart, exhumées par les ouvriers de Brusard, maire de Semur, dans ce qu'on appelle la Fausse-Rivière, près de la Ferme d'Epineuse, au-delà de la ligne où l'on a cru reconnaître la circonvallation. Quant aux fossés mis au jour par la Commission, voici ce qu'en dit le Dictionnaire archéologique de la Gaule, auquel nous avons déjà emprunté l'énumération des « objets sortis des fouilles à la fin de la campagne de 1862 » : « Les fossés de contrevallation avaient fourni plusieurs clous, trois pointes de flèches et autres débris d'armes informes, de nombreux boulets en pierre, un grand nombre de débris de poteries, des fragments de meubles à bras, un fer à cheval, de la forme dite hipposandale, une douzaine de balles en fer. »
Les trouvailles, devenues soudain très abondantes après l'arrivée de Stoffel, sont (nous citons de nouveau le Dictionnaire archéologique de la Gaule) :
1. Dans le fond du fossé supérieur (pentes inférieures du mont Réa) : 11 monnaies gauloises, 20 pointes de flèches, des débris de boucliers, 4 boulets de pierre de différents diamètres, deux meules de granit, des crânes et des ossements, de la poterie et des morceaux d'amphore en telles quantités qu'on est amené à croire que les Romains lancèrent sur les assaillants tout ce qui était à leur portée.
2. Dans le fossé inférieur, outre 600 monnaies, des débris de poteries et de nombreux ossements, les objets suivants : 10 épées gauloises et 9 fourreaux en fer, 39 pièces provenant d'armes du genre du pilum romain, 30 fers de javelots, qui, par suite de leur légèreté sont regardés comme ayant armé la hasta amantata, 17 fers plus pesants qui ont pu servir également à des javelots projetés à l'amentum ou directement à la main, ou enfin à des lances ; 62 fers de formes variées présentant un fini de fabrication qui les fait ranger parmi les armes de hastes.
3. En fait d'armures défensives : 1 casque en fer, 7 géniastères semblables, que nous voyons représentés sur les sculptures romaines, des umbo de boucliers romains et gaulois, une ceinture en fer de légionnaire, enfin de nombreux colliers, anneaux et fibules.
4. Sur la rive gauloise de l'Ozerain, 2 monnaies, 3 pointes de flèches et d'autres débris d'armes.
5. Dans le grand fossé qui descend vers l'Oze, sur la pente septentrionale du mont Pennevelle, une grande quantité d'ossements d'animaux.
6. Les fossés de circonvallation ont fourni dans la plaine des Laumes des boulets en pierre, quelques débris d'armes, de la poterie et « un magnifique vase d'argent d'une belle époque grecque. »
Une chose surprend dans cette énumération, c'est la présence de tant de débris de poteries, qu'on aurait dû, d'ailleurs, livrer à l'analyse afin de les dater. Pour justifier leur présence dans les fossés, Napoléon III a invoqué une explication qui fait sourire : si les morceaux étaient en telles quantités, il faut croire que les Romains ont lancé sur les assaillants tout ce qui était à leur portée.
[...] Les monnaies, elles, sont nombreuses. On en a recueilli d'innombrables exemplaires qui s'échelonnent des périodes de l'indépendance gauloise aux siècles du Haut et du Bas Empire et, même au temps des rois mérovingiens. Comme l'a écrit M. J.-B. Colbert de Beaulieu, elles attestent « la continuité d'un habitat qui n'a jamais été interrompu depuis l'âge du bronze jusqu'à nos jours. » Le plus gros lot de ces monnaies, qui comprend plus de 600 pièces, a été découvert dans un fossé sur une longueur de 200 mètres à peine. Les monnaies recueillies dans cet espace restreint se répartissent en deux groupes distincts. Les unes portent l'empreinte du monnayage romain, les autres du monnayage gaulois. Toutes les monnaies romaines appartiennent à la période républicaine et rentrent dans la catégorie des monnaies dites consulaires. Elles présentent plus de 80 types différents. Quant aux monnaies de fabrication gauloise, elles émanent de 24 cités et offrent la variété de 72 types différents. A la multiplicité des types, il convient d'ajouter la rareté de certains exemplaires. Les 62 bronzes au nom de l'arverne Epasnactus sont certainement une des séries les plus précieuses de ce trésor puisque, au dire de M. J. Carcopino « on ne parviendrait pas à les collecter aujourd'hui même en mobilisant le stock de tous les marchands de France. »
Les monnaies trouvées ensemble et d'un seul coup, soit six cents, « ont été ramassées sur une longueur de 200 m » dans le fossé qui, situé au pied du mont Réa était le plus proche de l'Oze. Elles gisaient pêle-mêle avec des armes et des fragments de squelettes humains, qui, aux dires de Victor Pernet « ont rempli des tombereaux et ont été trouvées avec des mètres cubes de carcasses de chevaux non ferrés. »
Pour expliquer ce semis de monnaies, M. J. Carcopino a pensé que leur présence se justifiait « par l'acharnement de l'affreuse mêlée qui, dans un espace aussi restreint, a enseveli en pleine action les combattants, leurs armes et leurs pécules dans les retranchements dont ils se disputaient la possession. »
Le lot de monnaies étant ainsi relié à un épisode de la bataille, on ne peut s'empêcher de faire à ce propos les réflexions suivantes :
- Du point de vue de l'habillement guerrier des Gaulois, et puisque ces Gaulois ont perdu leur pécule en combattant, comment ne pas éprouver un certain étonnement ? Les Gaulois attaquaient torse nu, et mieux même, on peut croire qu'ils ont attaqué tout nus, si l'on accepte l'étude de P. Couissin sur La nudité guerrière des Gaulois.
- Du point de vue tactique, comment imaginer que, sur un front étroit de 200m, on retrouve les pécules mélangés de guerriers appartenant à vingt-quatre cités différentes ?
- Du point de vue de la composition de l'armée de secours, étant donné qu'on a voulu imaginer que le lot des monnaies gauloises était une figuration de l'amalgame de cette armée, il faut alors admettre que les Lingons, ces fidèles alliés de Rome représentaient le dixième du contingent puisque près du dixième des monnaies est formé de pièces des Lingons.
- Du point de vue des conditions de leur découverte, pêle-mêle avec des fragments de squelettes humains et des carcasses de chevaux, il importerait de savoir si ces ossements d'hommes et d'animaux n'ont pas un rapport avec l'habitat hallstattien découvert en 1958 par M. l'abbé Jovignot, précisément au pied du mont Réa.
Nous ne sommes pas de ceux qui accuseront les fouilleurs du temps de Napoléon III d'avoir « pour les besoins de la cause » opéré parmi des médailles et des monnaies existant dans des collections particulières ou dans les musées nationaux un tri préalable avant de les enfouir « clandestinement dans des terrains que devait exploiter la pioche inconsciente et naïve des terrassiers employés aux fouilles. »
La présence de ce lot numismatique n'impose nullement celle de Vercingétorix et de César. Sur les 104 monnaies consulaires, sans doute n'y en a-t-il pas qui soient postérieures à 54 avant J.-C., mais plus des deux tiers sont bien antérieures, se situant au-delà de la mort de Sylla (78 ) pour remonter (?) les plus anciens au IIIe siècle avant notre ère, tandis qu'on n'en compte guère plus d'une quinzaine pour les quinze dernières années (69-54). Disons qu'il s'agit en l'occurrence de la découverte heureuse d'un trésor.
C'est aussi à un trésor que ressortit le fameux vase d'argent, joyau du mobilier mis au jour.
En le qualifiant de « trop belle découverte », M. J. Le Gall a écrit : « Rien n'a fait plus de tort (à Stoffel) que la découverte du vase d'argent, une des plus belles pièces d'argenterie de l'antiquité gréco-romaine dont puissent s'enorgueillir nos musées. »
Le vase fut découvert dans la plaine des Laumes et envoyé immédiatement par Stoffel à l'Empereur dont la cour était alors à Biarritz. Napoléon III, dans son Histoire de Jules César, a ainsi enregistré cette trouvaille : « Les fossés de la circonvallation ont fourni dans la plaine des Laumes des boulets de pierre, quelques débris d'armes et un magnifique vase d'argent d'une belle époque grecque. »
Ce précieux objet est aujourd'hui conservé au musée de Saint-Germain. Le Guide illustré du musée des Antiquités nationales le décrit ainsi : « Vase d'argent ciselé, orné de feuillace et de baies de laurier maintenus par des rubans, découvert dans les retranchements de César devant Alésia. » Une autre mention porte : « Vase augustéen découvert dans les retranchements de Jules César. » Il est évident que si cette pièce d'argenterie était de l'époque d'Auguste, elle n'aurait rien à voir avec le siège d'Alésia. M. J. Carcopino croit toutefois qu'on peut en appeler de cette datation et, à son avis, la pièce a pu être exécutée à Alexandrie au cours du Ier siècle avant J.-C. Dans ce dernier cas, le vase pourrait correspondre à l'époque du siège, mais comment expliquer sa présence ? On doit à Héron de Villefosse un essai de reconstitution des vicissitudes par lesquelles le canthare est passé avant d'être enfoui dans les tranchées d'Alise : « Il est venu en Gaule au temps de l'indépendance, lorsque les négociants italiens étaient les maîtres du commerce. Acheté par un chef pour orner sa demeure ou placé dans un temple, il fut pris pendant un pillage par un soldat romain qui conserva avec lui son butin; les eaux le recouvrirent, il pénétra dans la terre humide, s'y enfonça sous le poids des cadavres qui s'amoncelaient au-dessus de lui et échappa aux recherches de ceux qui relevaient ou dépouillaient les cadavres après le combat. »
Il y a beaucoup d'imagination dans ce roman d'un vase. S'il est difficile d'admettre que furent telles les causes de son enfouissement, voici du moins quelques détails sur les circonstances de son dégagement, d'après le récit de Georges Colomb : « En septembre 1862, dans la plaine des Laumes, tout près de la route nationale de Paris à Dijon, un terrassier nommé Claude Gros-Lapie, occupé à déblayer un des fossés de circonvallation attribués à César par Napoléon III, ramassa tout au fond, envasé dans la boue de ce terrain marécageux, un beau vase d'argent auquel manquait une des anses qui fut retrouvée à proximité. Après avoir nettoyé le vase, Gros-Lapie le remit à Victor Pernet. Stoffel décida (ou fut requis) d'offrir à Napoléon III cette sensationnelle découverte. Le vase fut réparé par un grand orfèvre de la rue de la Paix et devint l'ornement du cabinet de travail de l'Empereur. On peut le voir aujourd'hui dans la salle du trésor, au musée de Saint-Germain en Laye. »
Ce vase d'argent n'est pas plus guerrier que les nombreuses amphores dont des débris jonchaient l'intérieur des fossés. Non seulement il ne prouve rien pour la cause d'Alésia-Alise, mais encore sa date demeure incertaine, comme le souligne M. J. Le Gall qui écrit : « Il y a trois graffites gravés sous le pied avec une pointe; l'un d'eux est sans doute une indication de poids, que l'on comprend mal ; quant aux deux autres, personne n'a réussi à les lire vraiment ni même à dire avec certitude s'ils étaient en cursive grecque ou en cursive latine ; nous ne pouvons donc en tirer aucune indication. »
Les fouilleurs de Napoléon III ont cru retrouver à proximité du camp D les ossements et l'équipement des guerriers de Vercassivellaunos : « Plus nous approchions du camp, écrit Victor Pernet, plus nous faisions de trouvailles ; c'étaient des ossements humains en particulier des crânes d'hommes et aussi une quantité considérable d'ossements de chevaux. Les retranchements étaient jonchés d'objets d'harnachement, d'armes, d'armures, casques cuirasses, lances, épées javelots, etc sans compter les nombreuses pièces de monnaies romaines et gauloises. En un mot tous objets provenant d'une bataille, perdus pendant l'action. La grande abondance des ossements humains trouvés pêle-mêle avec des carcasses de chevaux (de nombreux mètres cubes en ont été retirés) prouve qu'il y eut là une lutte acharnée. Toutefois, bien que considérable, la quantité d'armes et objets de harnachement n'est pas aussi grande que pourrait le faire supposer le nombre des ossements. »
Ainsi, c'est à l'endroit même où l'on a cru tenir la preuve irréfutable de l'engagement suprême, que le doute se fait le plus intense. Au lieu d'une certitude, on a l'impression d'une énorme méprise, car rien ne convient à ce que l'on veut établir, ni le site, ni le caractère des trouvailles, ni ce que l'on sait sur la fin des grandes batailles de l'antiquité.
L'attaque de Vercassivellaunos, dans l'offensive de l'armée de secours, fut lancée, d'après César, en débouchant d'une montagne située plein Nord. Le relief imposait aux Gaulois la nécessité de n'engager que l'infanterie. Le mont Réa n'est pas au Nord d'Alise, et sa position fait, avec la direction Nord, un écart de 45°. La non-occupation de sa crête par les Romains est, d'autre part, inconcevable.
La présence de carcasses de chevaux ne peut s'expliquer par une lutte où la cavalerie gauloise n'est pas intervenue. Par contre, la triple association, comme dans le tumulus de la vallée de la Vingeanne, de crânes humains, de carcasses de chevaux et de débris de poterie paraît révéler l'existence d'une ancienne nécropole. […]
Constantine le 22 avril 1966
Avez-vous des photos, documents ou autres infos sur ce " fameux vase d’argent " ?

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