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Pline l'Ancien - Histoire naturelle

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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13 messages • Page 1 sur 1

Pline l'Ancien - Histoire naturelle

Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:06

Gaius Plinius Secundus, plus connu sous le nom de Pline l'Ancien, est un important auteur et naturaliste romain, notamment auteur d'une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle.

Il est né en 23 après J.-C. à Novum Comum (Côme), et mort en 79 à Stabies, près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve. Il adopte son neveu Gaius Plinius Caecilius Secundus qui prend le nom de Pline le Jeune en 79 après J.-C.

L'Histoire naturelle, qui compte 37 volumes, est le seul ouvrage de Pline l'Ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Ce document a longtemps été la référence en matière de connaissances scientifiques et techniques. Pline a compilé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie.

Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Pline_l%27ancien
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:09

Paris : Dubochet, 1848-1850. Edition d'Émile Littré

Livre IV, ch. XXVI

[11] Derrière ces montagnes et au delà de l'Aquilon, une nation heureuse, si on en croit les récits, appelée les Hyperboréens, et où les hommes atteignent une grande vieillesse; des merveilles fabuleuses en sont racontées : on dit que là sont les gonds du monde et la dernière limite de la révolution des astres: le soleil y donne une lumière de six mois et un seul jour, et il se cache non, comme des ignorants l'ont dit, de l'équinoxe du printemps à celui de l'automne; mais il n'y a dans l'année qu'un lever au solstice d'été, qu'un coucher au solstice d'hiver (15). La contrée est bien exposée, d'une température heureuse, et exempte de tout souffle nuisible.

[12] Les habitants ont pour demeures les forêts et les bois sacrés; le culte des dieux est célébré et par les individus et par le peuple; la discorde y est ignorée, ainsi que toute maladie. On n'y meurt que par satiété de la vie : après un repas, après des jouissances données aux dernières heures de la vieillesse, on saute dans la mer du haut d'un certain rocher; c'est pour eux le genre de sépulture le plus heureux. Quelques-uns les ont placés non en Europe, mais aux extrémités des rivages asiatiques, parce qu'on y trouve un peuple, les Attacores VI, 20), qui n'en diffère guère par les habitudes et la position.

[13] D'autres ont attribué aux Hyperboréens une situation intermédiaire entre l'un et l'autre soleil, là ou l'astre se couche pour les Antipodes et se lève pour nous, ce qui ne peut être, à cause de la vaste mer qui est entre deux. Les auteurs qui ne les admettent que là où le jour est de six mois disent qu'ils sèment le matin, moissonnent à midi, récoltent au coucher du soleil les productions des arbres, et pendant la nuit se cachent dans des cavernes. On ne peut guère douter de l'existence de cette nation, car trop d'écrivains rapportent qu'ils étaient dans l'usage d'envoyer les prémices des fruits dans l'île de Délos à Apollon, qu'ils honoraient particulièrement.

[14] Les prémices étaient apportées par des vierges, respectées et accueillies hospitalièrement pendant quelques années par les nations intermédiaires; puis, des violences ayant été commises contre les messagères, les Hyperboréens se décidèrent à déposer ces offrandes sur la frontière des peuples limitrophes: ceux-ci les portaient à leurs voisins, et ainsi de suite jusqu'à Délos. Plus tard, cela même tomba en désuétude. La Sarmatie, la Scythie, la Tauride, et toute la région à partir du Borysthène, a de long 980.000 pas et de large 717.000, suivant Agrippa. Pour moi, je pense que, dans cette portion de la terre, les mesures sont incertaines.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:12

Livre IV, ch. XXVII

[3] Il faut maintenant sortir du Pont, pour exposer l'extérieur de l'Europe; il faut, après avoir traversé les monts Riphées, suivre à gauche les rivages de l'Océan septentrional jusqu'à ce que nous arrivions à Cadix. On parle d'un grand nombre d'îles sans nom situées dans ces parages; de ce nombre est, en face de la Scythie dite Raunonienne, une île qui, d'après Timée, est éloignée d'une journée de navigation, et où, dans le printemps, l'ambre est rejeté par les flots.

[4] La renommée n'a que des renseignements incertains sur le reste de ces rivages. Océan Septentrional : Hécatée l'appelle, à partir du fleuve Paropamise, mer Amalchienne là où il baigne la Scythie, ce nom signifiant congelé dans le langage de ces peuples. Philémon prétend qu'elle est appelée par les Cimbres Morimaruse, c’est-à-dire mer morte, jusqu'au promontoire Rubéas;

[5] et au delà, mer Cronienne. D'après Xénophon de Lampsaque, une navigation de trois jours conduit de la côte de Scythie à une île d'une grandeur immense, Baltia ; Pythéas l'appelle Basilia. On cite aussi les îles Oones, où les habitants vivent d'oeufs d'oiseaux et d'avoine; on en cite d'autres où les hommes naissent avec des pieds de cheval, et s'appellent Hippopodes; on cite enfin les îles des Fanésiens, dans lesquelles les habitants, qui vont nus, se couvrent de leurs oreilles, d'une grandeur excessive.

[6] On commence à avoir des renseignements un peu plus clairs à partir des Ingévons, le premier peuple germain qu'on rencontre. De ce côté-là sont les monts Sevons, chaîne immense qui ne le cède pas à celle des monts Riphées, et qui forme jusqu'au promontoire des Cimbres un vaste golfe appelé Codan, et rempli d'îles; la plus renommée est la Scandinavie, dont la grandeur n'a pas été reconnue : la seule portion sur laquelle on ait des notions est occupée par la nation des Hillévions; elle habite en 500 bourgades, et elle appelle cette contrée un second univers.

[7] On pense que l'île d'Eningia n'est pas moindre. Quelques auteurs rapportent que ces régions sont habitées jusqu'à la Vistule par les Sarmates, les Vénèdes, les Scires et les Hirres; qu'il y a là un golfe appelé Cylipenus, à l'ouverture duquel est l'île de Latris; puis, qu'il y a un autre golfe nommé Lagnus qui touche aux Cimbres. Le promontoire des Cimbres, en s'avançant au loin dans la mer, forme une péninsule qui est appelée Cartis. Là 23 îles ont été découvertes par les victoires des Romains; les plus célèbres sont Burchana (Borkum), appelée par les nôtres Faberia, à cause d'un fruit qui y vient spontanément, et qui ressemble à une fève; Glessaria (IV, 20), appelée ainsi par nos soldats à cause du succin, et Austranla par les barbares; enfin Actania.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:13

Livre IV, ch. XXVIII.

[1] Toute cette côte, jusqu'à l'Escaut, est habitée par des nations Germaniques, et la dimension n'en peut guère être donnée, tant les divergences de ceux qui en ont parlé sont excessives : les Grecs et quelques-uns des nôtres ont évalué la côte de la Germanie à 2.500,000 pas; Agrippa, avec la Rhétie et le Norique, en porta la longueur a 696.000 pas, et la largeur à 148.000; (XIV) la Rhétie à elle seule, pour ainsi dire, est plus large, mais il faut remarquer qu'elle n'a été subjuguée (an de Rome 739) que vers l'époque de sa mort (an de Rome 742) : quant à la Germanie, elle n'a été connue que beaucoup d'années après, et ne l'est pas même encore entièrement. S'il est permis de se livrer à des conjectures, l'opinion des Grecs sur le développement de cette côte, et celle d'Agrippa sur la longueur en ligne directe de la Germanie, ne s’éloignent pas beaucoup de la vérité. Il y a cinq races germaines : les Vindiles, auxquels appartiennent les Burgondes, les Varins, les Carins, les Guttons; seconde race, les Ingévons, auxquels appartiennent les Cimbres, les Teutons et les nations des Chauques; troisième race, la plus voisine du Rhin, les Istévons, auxquels appartiennent les Cimbres ; quatrième race dans l'intérieur des terres, les Hermions, auxquels appartiennent les Suèves, les Hermondures, les Chattes et les Chérusques;

[2] cinquième race, les Peuciniens et les Basternes, limitrophes des Daces nommés précédemment (IV, 25, 1). Des fleuves célèbres se jettent dans l'Océan, le Guttale, le Vistille ou Vistule, l'Elbe, le Visurgis, l'Amisius, le Rhin, la Meuse; l'intérieur du pays est parcouru par la chaîne Hercynienne, qui ne le cède à aucune en renom.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:14

Livre IV, ch. XXIX. (XV.)

[1] Dans le Rhin lui-même, sur une longueur de presque 100.000 pas, est l'île très célèbre des Bataves et des Cannénufates: d'autres, qui appartiennent aux Frisons, aux Chauques, aux Frisiabons, aux Sturiens, aux Marsaciens, sont étendues entre le Hélius et le Flevum: c'est ainsi qu'on appelle les bras par lesquels le Rhin s'épanche au nord dans des lacs, au couchant dans la Meuse; le bras intermédiaire, et qui garde son nom, n'est qu'un canal médiocre.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:15

Livre IV, ch. XXX. (XVI.)

[1] En face est l'île de Bretagne, célèbre dans les monuments de la Grèce et de Rome. Située entre le nord et le couchant, elle regarde dans une grande étendue la Germanie, la Gaule et l'Espagne, qui sont de beaucoup les parties les plus considérables de l'Europe. Elle portait le nom d'Albion lorsque celui de Bretagne était donné à toutes les îles dont nous parlerons bientôt. Elle est éloignée de 50.000 pas de Gessoriacum, sur la côte de la Morinie; c'est là que le trajet est le plus court. Elle a de tour 3.825.000 pas, d'après Pythéas et Isidore. Il n'y a guère que trente ans que les armes romaines l'ont fait connaître; et encore cette connaissance ne dépasse-t-elle pas les abords de la forêt Calédonienne.

[2] Agrippa croit que la longueur de cette île est de 800.000 pas, et la largeur de 300.000; que l'Hibernie a la même largeur, mais 200.000 pas de moins en long. Cette dernière île, située au delà de la Bretagne, n'est séparée de la côte des Silures que par un très court trajet de 30.000 pas. Parmi les autres îles, aucune, dit-on, n'a plus de 125.000 pas de tour : ce sont quarante Orcades séparées les unes des autres par des distances médiocres, sept Acmodes, trente Hébudes; entre l'Hibernie et la Bretagne, Mona, Monapia, Ricina, Vectis, Limnus, Andros; au-dessous, Siambis, et Axantos (Ouessant); en face, dispersées dans la mer Germanique, les Glessaries (IV, 27, 7), que les Grecs modernes ont appelées Electrides, parce qu'elles produisent l'ambre.

[3] La dernière de toutes celles qu'on cite est Thulé. Nous avons dit (II, 77) qu'au solstice d'été elle n'a point de nuit, le soleil traversant alors le signe du Cancer, et, au solstice d'hiver, point de jour: quelques-uns pensent que la lumière et les ténèbres y durent six mois alternativement. Timée l'historien dit qu'à six jours de navigation de la Bretagne, et en deçà, est l'île Mictis, qui produit le plomb blanc (XXXIV, 47); que les Bretons s'y rendent dans des barques d'osier garnies de cuir (VII, 57). On cite encore d'autres îles, Scandia, Dumna, Bergos et Narigon, la plus grande de toutes, où l'on s'embarque pour Thulé; de Thulé, un jour de navigatlon mène à la mer glacée, appelée par quelques-uns Cronienne.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:16

Livre IV, ch. XXXI.

[1] Toute la Gaule désignée sous le nom général de Chevelue est divisée entre trois peuples séparés surtout par des fleuves la Belgique, de l'Escaut à la Seine; de la Seine à la Garonne, la Celtique ou Lyonnaise; de la Garonne à la chaîne des Pyrénées, l'Aquitaine, appelée auparavant Arémorique. Agrippa a estimé toute la côte à 1.800.000 pas, et, limitant la Gaule entre le Rhin, les Pyrénées, l'Océan, et les monts Cévennes et Jura, par lesquels il exclut la Narbonnaise (III, 5), il lui donne en long 430.000 pas en large 318.000.

[2] A l'Escaut, l'extérieur est habité par les Toxandres, divisés en plusieurs peuplades; puis viennent les Ménapiens, les Morins, les Oromansaques, attenants au bourg appelé Gessoriacum (IV, 30); les Bretons, les Ambianiens, les Bellovaques ; dans l'intérieur, les Catusiuges, les Atrébates, les Nerviens, libres ; les Véromanduens, les Suécons, les Sassions, libres; les Ulmanètes, libres; les Tongres, les Sunuques, les Frisiabons, les Betases, les Leuciens, libres; les Trévères, libres auparavant, alliés maintenant; les Lingons, alliés; les Rèmes, alliés; les Médiomatriques, les Séquanes, les Rauriques, les Helvétiens: colonies, Équestris et Raurica ; sur le Rhin, peuplades germaniques habitant la Gaule Belgique : les Némètes, les Triboques, les Vangions; puis les Ubiens, la colonie d'Agrippine (Cologne), les Gubernes, les Bataves, et ceux dont nous avons parlé à propos des îles du Rhin (IV, 29).
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:17

Livre IV, ch. XXXII. (XVIII.)

[1] La Gaule Lyonnaise renferme les Lexoviens, les Vellocasses, les Gallètes, les Vénètes , les Abrincatuens, les Osismiens; la Loire, fleuve célèbre ; une péninsule remarquable qui s'avance dans l'Océan, à partir des Osis iens, dont le tour est de 625.000 pas, et dont le col a 125.000 pas de large;

[2] au delà de cette péninsule, les Nannètes; dans l'intérieur, les Héduens, aillés, les Carnutes, alliés, les Boïens, les Sénons, les Aulerques, surnommés Éburoviques, et ceux qui sont surnommés Cénomans; les Meldes, libres; les Parisiens, les Trécasses, les Andegaves , les Viducasses, les Bodiocasses, les Unelles, les Cariosvélites, les Diablindes, les Rhédons, les Turons, les Atésuens, les Segusiaves, libres, dans le territoire desquels est Lyon, colonie.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:18

Livre IV, ch. XXXIII. (XIX)

[1] A l'Aquitaine appartiennent les Ambilatres, les Anagnutes, les Pictons, les Santons, libres; les Bituriges, libres, surnommés Ubisques; les Aquitains qui ont donné leur nom a la province; les Sediboniates; puis les Convènes rassemblés dans une ville; les Bégères, les Tarbelliens, surnommés Quatuor Signani (à cause d'une garnison de quatre enseignes); les Cocosates, surnommés Sex Signani; les Vénames, les Onobrisates, les Bélendes, la chaîne des Pyrénées; au-dessous, les Monèses, les Osquidates des montagnes, les Sibyllates, les Campones, les Bercorcates, les Bipedimuens, les Sassuminiens, les Vellates, les Tornates, les Consoranniens, les Ausques, les Élusates, les Sottiates, les Osquidates de la plaine, les Succasses, les Tarusates, les Basabocates, les Vasséens, les Sénnates , les Cambolectres, les Agésinates joints aux Pictons, puis les Bituriges libres, appelés Cubes; les Lemovices, les Arvernes, libres; les Cabales;

[2] d'un autre côté, les Rutènes, qui sont limitrophes de la Gaule Narbonnaise ; les Cadurques , les Antobroges et les Pétrocores, séparés des Toulousains par le Tarn. Mers qui baignent la côte : l'océan Septentrional jusqu'au Rhin, l'océan Britannique entre le Rhin et la Seine, l'océan Gaulois entre la Seine et les Pyrénées. Il y a plusieurs îles appartenant aux Vénètes et nommées Vénétiques, et, dans le golfe d'Aquitaine, l'île d'Uliarus.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:19

Livre IV, ch. XXXIV. (XX.)

[1] Au promontoire des Pyrénées commence l'Espagne, plus étroite en cet endroit non seulement que la Gaule, mais aussi qu'elle-même dans le reste de son étendue : là, en effet, d'un côté l'Océan, de l'autre la mer Ibérienne, la rétrécissent, comme nous l'avons dit (III, 4, 7), énormément. Une chaîne des Pyrénées, pénétrant en Espagne dans la direction du lever équinoxial au coucher d'hiver, la divise en deux parties, l'une au nord plus petite, l'autre au midi. La côte qui se présente la première dans l'ordre que nous suivons est celle de l'Espagne Citérieure ou Tarraconaise. A partir des Pyrénées le long de l'Océan, les bois des Vas-cons, Olarso, les villes des Vardules, Morosgi, Menosca, Vesperies, le port des Amanes, où est maintenant Flaviobriga, colonie; la région des Cantabres avec neuf cités;

[2] le fleuve Sanda; le port de Victoria des Juliobrigiens; à 40.000 pas de ce lieu, les sources de l'Ebre, le port Blendium; les Orgénomesques des Cantabres, avec leur port Vereasueca; la région des Astures, la ville Noega; dans une péninsule, les Paesiques; puis, du ressort de Lugo, à partir du fleuve Navia (26), les Albions, les Cibarques, les Egovarres, surnommés Namariniens, les Jadons, les Arrotrèbes, le promontoire Celtique; les fleuves Florius et Nelo;

[3] les Celtiques surnommés Nériens, et, au-dessus, les Tamariques, dans la péninsule desquels sont les trois autels Sestiens, consacrés à Auguste; les Capores, la ville de Noela; les Celtiques surnommés Praesamarques; les Cilènes. Parmi les îles dignes d'être nommées, Corticata et Aunios; à partir des Cilènes, et du ressort des Bracares, les Hélènes, les Graviens, le château Tyde, tout cela issu des Grecs; les îles Cices; la ville remarquable d’Abobrica; le fleuve Minius, dont l'embouchure a 4.000 pas de large;

[4] les Leunes, les Seurbes , la ville Augusta (Braga) des Bracares, au-dessus desquels est la Galicie; le fleuve Limia, le fleuve Durius, des plus grands de l'Espagne; il a sa source chez les Pélendons, passe auprès de Numance, traverse le pays des Arévaques et des Vaccéens, sépare les Vettons de l'Asturie, les Gallèces de la Lusitanie, et kà aussi sert de limite entre les Tardules et les Bracares. Toute cette région, à partir des Pyrénées, est remplie de mines d'or, d'argent, de fer, de plomb noir et blanc (XXXIV, 47).
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:20

Livre IV, ch. XXXV. (XXI.)

[1] Au Durius commence la Lusitanie: les Turdules anciens, les Pésures, le fleuve Vacca, la ville de Talabrica, la ville et le fleuve Aeminium, les villes de Conimbrique, de Collippo, d'Eburobritium; puis un vaste promontoire s'avance dans la mer; les uns l'ont appelé promontoire Artabrum, les autres le Grand Promontoire, d'autres, promontoire d'Olisipo à cause de la ville voisAeine: il sépare les terres, les mers et le ciel.

[2] A ce promontoire se termine le flanc de l'Espagne, et après qu'on l'a doublé on en voit commencer le front. (XXII) D'un côté est le nord et l'océan Gaulois (IX, 3), de l'autre le couchant et l'océan Atlantique. On a évalué l'étendue de ce promontoire à 60.000 pas, d'autres à 90.000; bon nombre d'auteurs comptent 1.250.000 pas de ce promontoire aux Pyrénées, et ils y placent la nation des Artabres; erreur manifeste, cette nation n'exista jamais: ce sont les Arrotrèbes, dont nous avons parlé avant le promontoire Celtique, qu'une erreur d'orthographe leur a fait placer là.

[3] Des erreurs ont aussi été commises au sujet de fleuves célèbres: à 200.000 pas du Minius dont nous avons parlé plus haut (IV, 34), est, d'après Varron, le fleuve Aeminius, que quelques-uns placent ailleurs et qu'ils appellent Limaea. Les anciens le nommaient Fleuve de l'oubli, et ils en ont raconté beaucoup de fables. A 200.000 pas du Durius est le Tage; dans l'intervalle se trouve la Munda: le Tage et célèbre par ses sables aurifères (XXXIII), 21). A 160.000 pas de ce fleuve est le promontoire Sacré, qui est placé presque au milieu du front de l'Espagne.

[4] Varron rapporte que, de ce cap au centre de la chaîne des Pyrénées, on compte 1.400.000 pas. Du même point au fleuve Ana, que nous avons dit séparer la Lusitanie de la Bétique (III, 2), il y a 126.000 pas ; pour arriver jusqu'à Cadix, il faut ajouter 102.000 pas. Nations, les Cel­tiques, les Turdules, et, aux environs du Tage, les Vettons. Du fleuve Ana au promontoire Sacré, les Lusitaniens; ville remarquables sur la côte à partir du Tage: Olisipo, célèbre par les cavales que le vent féconde (VIII, 67) ; Salacia, surnommée Impériale; Mérobrica, le promontoire Sacré et le promontoire Cunéus; les villes d'Ossonoba, de Balsa, de Myrtliis.

[5] Toute la province est divisée en trois juridictions, celles d'Émérita, de Pax et de Scalabis. Elle renferme en somme 46 peuples, où se trouvent cinq colonies, un municipe jouissant du droit romain, trois villes ayant le droit des Latins anciens, et trente-six villes tributaires : colonies, Augusta Emérita, située sur le bord du fleuve, Ana, Metallinum, Pax, Norba surnommée Césariana, du ressort de laquelle sont Castra Julia et Castra Caecilia; enfin, cinquième colonie, Scalabis, appelée Praesidium Julium; municipe jouissant du droit romain, Olisipo, surnommé Felicitas Julia; villes jouissant du droit des anciens Latins : Ebora, appelée aussi Liberalitas Julia;

[6] Myrtilis et Salacia, dont nous avons déjà parlé. Parmi les peuples tributaires, ceux qu'on peut nommer sans peine sont, outre des peuples de même nom que d'autres que nous avons cités à propos de la Bétique (III, 3, 10) : les Augustobrigiens, les Ammiens, les Aranditans, les Arabriciens, les Balsiens, les Caesarobriciens, les Caperenses, les Caurenses, les Colarnes, les Cibilitans, les Concordiens, les Elbocoriens, les Intéranniens, les Lanciens; les Mirobrigiens, surnommés Celtiques; les Médubriciens, dits Plombaires; les Océliens, dits Lanciens; les Turdules, dits Bardules,et les Tapores.

[7] La Lusitanie, jointe à l'Asturie et à la Gallicie, a de longueur 540.000 pas, et de largeur 536.000, d'après Agrippa. Quant à toutes les Espagnes, les côtes, d'un promontoire de la chaîne des Pyrénées à l'autre, ont, pense-t-on, de circuit 2.922.000 pas; d'autres l'évaluent à 2.600.000.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:20

Livre IV, ch. XXXVI.

[1] En face de la Celtibérie sont plusieurs îles appelées Cassitérides par les Grecs (XXXIV, 47) à cause des mines de plomb qu'elles renferment; et, en face du promontoire des Arrotrèbes, six îles des Dieux, que quelques-uns ont appelées Fortunées. Au commencement même de la Bétique, à 25.000 pas de l'ouverture du détroit, est l'île de Gadis, longue, d'après Polybe, de 12.000 pas et large de 3.000. Dans le point le plus rapproché du continent, elle n 'en est pas à 700 pieds; ailleurs, la distance est de plus de 7,000 pas (II, 112). L'étendue qu'elle présente est de 15.000 pas;

[2] elle renferme une ville jouissant du droit romain, et appelée Augusta Julia Gaditana. Du côté qui regarde l'Espagne, à environ 100 pas, est une autre île allongée et large de 3.000 pas, où se trouvait la première ville de Gadis; elle est appelée par Éphore et Philistidès Erythie, par Timée et Silène Aphrodisias, par les Indigènes île de Junon. Timée dit que la plus grande a été appelée Cotinusse; les Romains l'appellent Tartessus, les Carthaginois Gadir, mot qui, en langue punique, signifie une haie; elle fut appelée Erythrie parce que les Tyriens, fondateurs de cet établissement, passaient pour venir de la mer Erythrée.

[3] Quelques-uns croient qu'elle fut habitée par les Géryons, dont Hercule emmena les troupeaux. Il y en a qui pensent que l'île des Géryom est différente, et que, située en face de la Lusitanie, elle porta jadis ce même nom d'Erythie.
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Messagede Fergus » Mer 17 Jan, 2007 14:21

Livre IV, ch. XXXVII. (XXIII.)

[1] Après avoir parcouru toute l'Europe, il faut en présenter les dimensions totales, afin que rien n'arrête ceux qui voudront s'instruire. Artémidore et Isidore en ont évalué la longueur, depuis le Tanaïs jusqu'à Cadix, à 8.214.000 pas. Polybe a écrit que la largeur de l'Europe, depuis l'Italie jusqu'à l'Océan, est de 1.150.000 pas; mais de son temps la grandeur en était inconnue. L'Italie même, comme nous l'avons dit (III, 6, 5 et 10, 3), a 1.120.000 pas jusqu'aux Alpes;

[2] des Alpes au port Britannique des Morins, en passant par Lyon, direction que Polybe paraît suivre, il y a 1.318.000 pas. Mais on a une mesure plus certaine et plus longue dans la direction du coucher de l'été et de l'embouchure du Rhin, en partant des mêmes Alpes, et en suivant le camp des légions de Germanie : elle est de 1.543.000 pas. Maintenant nous allons parler de l'Afrique et de l'Asie.
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