
[2,102] Pour ce qui est de l'argent, on dit que, lors des triomphes, furent portés en procession 60.500 talents, ainsi que 2.822 couronnes d'or pesant 20.414 livres.
* Pour info, vingt talents était ce que valait la rançon de César après qu'il fut capturé et rançonné dans sa jeunesse par des pirates :

[II] (1) Ces pirates lui demandèrent vingt talents pour sa rançon ; il se moqua d'eux de ne pas savoir quel était leur prisonnier, et il leur en promit cinquante.
Pour revenir sur Alésia :

Adcanaunos a écrit:Re-Mmmh... Navré d'insister, mais s'il est question de boucliers (arvernes !) dorés ou argentés, la phrase de Plutarque établit précisément la distinction avec la vaisselle et les "pavillons gaulois". La juxtaposition des vaisselles et des carnyx, désormais bien attestés pour cette époque par les dépôts de Tintignac, suggère a contrario qu'elle était en bronze. Pour le reste, ces détails correspondent de toute évidence à une enjolivure à valeur topique. Sa "source" principale, à savoir le texte de César (VII, 45-50), n'en fait pas mention.
Vu la violence des combats à Alésia, certainement que n’importe quel objet disponible dans la nature ou tout ce qui traîne à portée de la main (pierre, branche d’arbre, gobelets, coupes, service de table, chaudrons, pièces de monnaies, lardoire, louche…) pouvait servir, faute de mieux, aux belligérants de projectiles ou d’accessoires à balancer ou pour cogner.
Mais je ne vois pas le rapport évoqué de la « vaisselle » de Plutarque avec celle de Tintignac (chaudron + armes + instruments musicaux de guerre consacrés) ?

e.