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Les cavaliers Celtes

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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90 messages • Page 4 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6

Messagede Muskull » Lun 12 Fév, 2007 18:54

Sed, l'étrier au 6°, 7° siècle avec les huns semble-t-il selon I. Bona, Les Huns, editions Errance. :P
Voir le lien juste au dessus.

P.S. C'est comment qu'il cornaque ses mercenaires Etriéros ? ça gratouille ou ça chatouille ? :D
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Messagede Sedullos » Lun 12 Fév, 2007 19:01

Oui, dans une première version du post, j'avais mis 6e,7e.

j'ai pas le bouquin sous les yeux et de toutes façons, c'est après les grandes invasions. Les Huns arrivent en Europe au IV-Ve siècles.

Les Gaulois et les Romains n'utilisent pas d'étriers. :!: :!: :twisted: :evil: :evil:

8) :101:
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Messagede Markab » Lun 12 Fév, 2007 20:19

Oups, je pensais trop aux éperons lorsque j’ai écris.
Mille excuse Eponeros !

Alors pour monter avec tout leur barda, soit c’était leurs serviteurs qui les aidaient ou bien ils apprenaient à leurs chevaux à faire le campo (figure traditionnelle du cheval de guerre qui consiste à faire baisser le cheval au ras du sol, il n’y a plus qu’a l’enjamber, cette figure peu connue est toujours enseignée à titre indicatif).

Excusez mon insistance sur ce point, mais en bataille, un homme qui se fait désarçonner est (presque) forcément un homme mort si il ne peut remonter illico sur son cheval. On ne saute sur un cheval que si on est assez léger.

Markab


:wink:
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Messagede Pierre » Lun 12 Fév, 2007 20:35

Salut Markab,

Markab a écrit:Mille excuse Eponeros !

On t'accorde une troisième tentative :lol:

Quand à ceux qui profite de l'état actuel de faiblesse de Sedullos pour le contrarier. Je tiens à vous rappeler qu'il guérit plus vite qu'il n'oublie. A bon entendeur le salut .... :P

Sedullos, les éperons chez les Celtes sont effectivement confirmés, et semblent apparaître à la fin du IIème siècle av J.-C. J'ai eu l'occasion d'en voir à l'exposition du musée de Mariemont (en photo d'ailleurs dans l'ouvrage que je citais hier :wink: ). Pour ceux qui posséde le dictionnaire de Kruta, regardaient bien les pieds du cavalier (et le harnachement du cheval tant qu'à faire) sur la monnaie BIATEC (page 468) :wink: . Ensuite un petit saut à la page 603 (où Eporenos a été lamentablement oublié :lol: ) s'impose.

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Messagede Markab » Lun 12 Fév, 2007 21:22

oh la la, cette fois il va m'en vouloir!

3000 excuses EPORENOS, cette fois je pensais a Epona.

A son sujet, quelqu'un aurait sa représentation?

Si je loupe la troisième tentative, il m'arrive quoi?

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Messagede Pierre » Lun 12 Fév, 2007 21:32

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Messagede Markab » Lun 12 Fév, 2007 21:50

Merci

Ah tiens je croyais que la monte en amazone avait fait son apparition que très tardivement dans notre histoire, faut croire que non.

En tout cas le poulain de la première photo est bien entrain de faire un campo.

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Messagede ejds » Lun 12 Fév, 2007 23:27

A oui ! Ca alors ! Je ne savais pas qu’Epona était sujette à l’embonpoint. Elle aurait peut-être été plus avisée de rouler en char. :)

Le texte suivant que l’on doit à l’historien Henri Martin (1810-1883) l'amène à nous parler à sa façon d’une manière vivide et bariolée des guerriers à cheval de l'antique Gaule profonde.

De la panoplie du terrible chef oui, mais point de ses chevaux. Empêtré dans son armement, ses parures, son casque à ramures, on comprendra mieux le sens du cavalier trop grand, pansu et lourd, ayant du mal à sauter à califourchon sur son petit cheval après un festin bien arrosé. Et à charger droit devant dans la forêt ! :lol:

HISTOIRE DE FRANCE
DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULES JUSQU’EN 1789
Par Henri Martin, Tome I, 1837, Furne, Libraire-éditeur, quatrième édition 1854, pp. 32—34, et 46.

MÅ’URS DES GAULOIS.

[...] Les maisons, spacieuses et rondes, sont construites avec des poteaux et des claies revêtues en dehors et en dedans de terre battue : leurs toits sont formés de bardeaux de chêne et couverts de chaume ou de paille hachée et pétrie dans l’argile. Des tables en bois, des peaux de bêtes servant de lits, de sièges et de tapis, sont à peu près tous les meubles de ces demeures vastes et nues. Parfois des vases d’argent, contrastant avec cette simplicité, révèlent la richesse minérale du pays. Cette richesse apparaît bien mieux encore au cou, aux bras et aux doigts des hommes et des femmes. Les colliers, les bracelets, les anneaux d’or étincellent de toutes parts chez les guerriers de renom ; l’or, l’argent et le corail ornent leurs sabres et leurs boucliers ; leurs saies, de laine épaisse ou légère suivant la suivant, sont bariolées de carreaux aux vives couleurs ou semées de paillettes et de fleurons éclatants 1.

Les Gaulois aiment tout ce qui est vif et brillant, tout ce qui réjouit l’œil et l’imagination, au contraire des Euskes, dont l’humeur sombre se plaît aux vêtements noirs et a communiqué cette mode aux Celtes d’Ibérie 2. Éblouir ses amis et faire trembler ses ennemis est la grande ambition des Gaulois. Rien de splendide et de terrible à la fois comme l’aspect d’un chef de guerre. Sa haute taille est encore exhaussée par son casque d’airain, fait en forme de mufle de bête sauvage et surmonté de cornes d’urus ou d’élan, d’ailes d’aigle ou de crinières flottantes : ses yeux bleus ou vert de mer étincellent sous une épaisse chevelure dont l’eau de chaux a changé la nuance blonde en une teinte enflammée ; de longues moustaches rousses ombragent ses lèvres 3. Sur son grand bouclier quadrangulaire, peints de couleurs brillantes se relève en bosse quelque figure d’oiseau ou d’animal sauvage, emblème adopté par le guerrier. Un énorme sabre pend sur sa cuisse droite ; il tient à la main deux gais (gæsa en latin, épieux) ou une lance dont le fer, long d’une coudée et large de près de deux palmes, droit vers la pointe, recourbé à la base en replis sinueux, fait d’horribles et de mortelles blessures 4.

Lorsque, précédés du long mugissement des trompes d’airain et des notes tonnantes du bardit 5, de pareils cavaliers arrivent comme la tempête en ébranlant les airs de leur formidable cri de guerre, le légionnaire romain lui-même sent frissonner son cœur intrépide sous sa cuirasse de fer.

1. La blouse populaire n’est autre chose que la saie, saé en kimrique. Les Gaulois portaient en outre un pantalon, la braie (bragou, brikan, en kimrique ; trew, en gaëlique), plus large et plus court chez les Kimris, plus étroit et plus long chez les Gaëls. Les Kimris avaient aussi une veste ouverte et à manches, qui se retrouve chez nos Bretons (v. Strab. IV, 196, Diodor. Sicul. V, 305). Le manteau appelé lenn est le manteau de nos bergers.
2. Elle n’a jamais été générale ; les Basques n’ont pas conservé cette disposition ; ils recherchent, au contraire, les couleurs éclatantes. Une partie des Celtibères portaient des saies rouges (v. Polyb. lib. III, p. 164). La pièce d’étoffe bariolée dont s’enveloppent les Aragonais, les Valenciens, etc., très-voisine du plaid écossais, semble d’origine gauloise.
3. Tous les Gaulois gardaient leur chevelure vierge du fer, et la relevaient comme une crinière vers le sommet de la tête. Quant à la barbe, les uns la rasaient, les autres la portaient de moyenne longueur ; les chefs, les chevaliers se rasaient les joues et le menton, et se laissaient pousser les moustaches de toute leur longueur (Strab. IV, 19 ; Diodor. 305).
4. Diodor. Sicul. V, 30 ; Veget. II, 518 ; Plin. XXXII, I ; XXXIII, C. I. — Ce fer de lance était fait à peu près comme le cris des Malala. — Le mot lance était gaulois, d’après Diodore ; mais il n’existe plus aujourd’hui dans les dialectes gaëliques et kimriques. Les Gaulois avaient en outre pour armes le matarkh (mataris, materis, en latin ; mât-tarkh en breton, frappe fort), espèce d’arme de jet ; la coteïe, autre javelot, qu’on lançait enflammé sur l’ennemi ; enfin le dard à trois pointes, nommé trifenn, ou trois têtes. L’arc et la fronde était peu en usage chez eux ; ils méprisaient les armes qui frappent de loin et sans péril.
5. Chant de guerre.

En revanche, pour les jeunots, une tenue légère et décontractée l’été, durant les jours de canicule, avec accessoirement une plume dans les cheveux pour cavaler à bride abattue, et être léger et vif comme le vent. :?

MÅ’URS ET COUTUMES GAULOISES.

[...] A la guerre, les autres peuples combattent pour le succès, les Gaulois pour l’honneur. Ces hommes « simples et sans malice, » comme dit Strabon, réputent tous stratagèmes, toutes embûches indignes des braves. Ils ne combattent qu’à force ouverte, autant par mépris de la ruse que par cet instinct d’action collectif et sympathique qui les pousse aux grandes batailles comme aux grandes assemblées.

Dédaigneux de la tactique comme de tout artifice, ils rejettent jusqu’aux armes défensives ! On voit, dans les grandes journées, les plus jeunes et les plus beaux, dépouillés de leurs vêtements, étaler au premier rang leurs vastes corps blancs et nus, parés de colliers et de collier d’or pour la fête des lances. Le Lacédémonien, si courageux qu’il soit, s’habille de rouge pour ne pas voir couler son sang ; le Gaulois s’enorgueillit et se décore du sien comme d’une parure 1.

1. Polyb. II, p. 113; III, 265.

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Messagede Muskull » Mar 13 Fév, 2007 17:39

Petite question dans la ligne du fil :
Au 1° siècle quelques légions romaines se prennent une raclée monumentale face aux Parthes à cause, entre autres, de leur cavalerie d'archers.
A ma connaissance (qui est sommaire) seul Gengis Khan en fera un instrument de conquête fort efficace mais bien plus tard.
Comment les stratèges romains, après une défaite aussi cinglante, n'ont-ils pas tenté d'adopter cette arme ?
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Messagede Alexandre » Mar 13 Fév, 2007 18:27

La tactique employée par les Parthes, et illustrée plus tard par les Huns et les Mongols, est ce que les spécialistes modernes appellent la "tactique en essaim". On notera qu'après qu'elle soit tombée en désuétude après l'introduction des armes à feu (ce qui explique la conquête des steppes par les Russes), elle a été extrapolée par les Soviétiques à l'emploi du char pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Les Romains ne l'ont pas adoptée pour trois raisons :
- Elle implique un mode spécifique de commandement de la cavalerie, ce qui nécessite un entraînement spécifique sur une longue durée (illustré notamment par le célèbre sport pratiqué dans les steppes où des cavaliers pratiquent une sorte de "polo" avec la tête d'une chèvre).
- Elle nécessite beaucoup d'espace : son but est de concentrer le plus soudainement possible un maximum de puissance de feu sur une cible la plus restreinte possible, puis d'éparpiller dans un même mouvement les troupes assaillantes pour que les défenseurs qui auraient survécu à l'assaut n'aient pas de cible sur quoi riposter. Sur le front de l'Est, on connaît des exemples de troupes allemandes qui se sont fait balayer alors que l'unité voisine, située à moins de 2 km, n'essuyait pas un seul coup de feu et se retrouvait dans l'incapacité d'estimer la position de l'assaillant, se trouvant ainsi incapable d'appuyer son binôme.
- Fondamentalement, cette technique typique des steppes a toujours posé des problèmes de compréhension de la part des tacticiens des peuples sédentaires. Seuls les Chinois ont réussi à plus ou moins bien l'intégrer dans leurs pratiques militaires, essentiellement du fait que les Toungouzes, peuple des steppes, ont réussi à constituer une dynastie impériale et ont donc pu enseigner à leurs vassaux chinois une tactique qu'ils pratiquaient eux-mêmes. C'est cela qui est reflété dans la maxime de Mao : "Notre stratégie : 1 contre 1000 ; notre tactique : 1000 contre 1".

On notera que l'on interprête la quasi-éradication des Scythes par les Turcs à l'époque des Huns par le fait que les Scythes, devenus trop sédentaires par suite de leurs échanges devenus intenses avec le monde sédentaire occidental, sont devenus incapables d'entretenir les corps de bataille nécessaire à ce genre de tactique, et corrolairement incapables d'y faire face défensivement.
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Messagede Muskull » Mar 13 Fév, 2007 18:57

Merci Alexandre, apparemment tu as plus d'une corde à ton arc. :)
De fait, le passage du char au cheval monté a induit des problèmes techniques, le grand arc devenant obsolète d'où le retour au javelot puis à la lance.
Les chars orientaux, hittites, égyptiens, étaient d'archerie mais pas ceux des celtes ce me semble...
Considéraient-ils l'arc comme une arme de gueux car appanage et fierté des peuples qu'ils avaient conquis *?

*voir l'importance des bracelets d'archer dans les sépultures néolithiques tardives.
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Messagede Sedullos » Mar 13 Fév, 2007 19:03

Pierre a écrit:Salut Markab,

Markab a écrit:Mille excuse Eponeros !

On t'accorde une troisième tentative :lol:

Quand à ceux qui profite de l'état actuel de faiblesse de Sedullos pour le contrarier. Je tiens à vous rappeler qu'il guérit plus vite qu'il n'oublie. A bon entendeur le salut .... :P

Sedullos, les éperons chez les Celtes sont effectivement confirmés, et semblent apparaître à la fin du IIème siècle av J.-C. J'ai eu l'occasion d'en voir à l'exposition du musée de Mariemont (en photo d'ailleurs dans l'ouvrage que je citais hier :wink: ). Pour ceux qui posséde le dictionnaire de Kruta, regardaient bien les pieds du cavalier (et le harnachement du cheval tant qu'à faire) sur la monnaie BIATEC (page 468) :wink: . Ensuite un petit saut à la page 603 (où Eporenos a été lamentablement oublié :lol: ) s'impose.

@+Pierre


Salut,
Bon, j'ai repris le boulot avec une légère claudication :57: du côté droit, celui de l'éperon de la monnaie Biatec, alors que comme le dit Kruta, sur le bassin de Gundestrup, les cavaliers portent deux éperons.

Eporenos vient d'en forger des éperons, le monde est petit :!: mais Eporenos est grand :96:
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Messagede Sedullos » Mar 13 Fév, 2007 19:15

Pour Muskull et Alexandre, les Sarmates, Iraniens et cousins des Parthes ont eu aussi des corps d'archers à cheval, en plus des lanciers cataphractaires épuipés de la kontos, la longue lance à deux mains et de la longue épée. Certains ont même combiné les deux types d'équipements.

Il ne faut pas en plus exagérer la toute puissance des corps de cavalerie parthes, lanciers lourds et archers à cheval. Il y a la victoire sur Crassus en -53 av. J.-C. et d'autres, mais par la suite, les Romains ayant mis en place de nouvelles armes et de nouvelles tactiques, les Parthes ont connu des défaites au point qu'ils ont souvent misé sur le refus du combat en fuyant à travers leurs immenses territoires. Entre 114 et 116, Trajan est arrivé à conquérir une bonne partie de la Mésopotamie.
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Messagede Alexandre » Mar 13 Fév, 2007 20:51

Dans le même temps qu'ils se sédentarisaient...
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Messagede Sedullos » Mar 13 Fév, 2007 23:28

Oui et non.

Parce que les Parthes étant des nomades se déplaçant avec armes, bagages, chevaux, bétail, un peu comme le feront les Mongols au Moyen Age pouvaient se retirer dans des zones limitrophes, peu accessibles et abandonner des territoires fertiles et urbanisés comme la Mésopotamie, qu'ils ne pouvaient plus défendre avec leurs formations militaires classiques.

Ceci n'a pas empêché qu'ils aient pu se fixer provisoirement et même se sédentariser. Ils ont su aussi jouer de la politique. Giovanni Brizzi explique comment les Parthes ont depuis l'Iran et la Mésopotamie instrumentalisé les Juifs en les poussant à la révolte contre Rome dans le cadre d'une guérilla sanglante et les laissant supporter toutes les conséquences désastreuses.

L'adjonction de frondeurs utilisant le fustibulum (fronde fixée au bout d'une perche), d'archers équipés d'arcs à grande portée supérieure à celle des Parthes, l'adoption du pilum lourd et de la lorica segmentata, la dotation des unités légionnaires avec des onagres, tout cela a donné aux Romains une supériorité tactique sur les anciens vainqueurs.
Dernière édition par Sedullos le Mer 14 Fév, 2007 9:53, édité 1 fois.
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