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3 langues en GauleModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Les Men happy
Il me semble qu'on a déjà parlé de l'origine Ethnique ou linguisitique des Menapi et de l'interprétation de leur nom : littéralement les hommes de l'eau < du littoral de la Mer du Nord ? = Men-api ou les hommes des marais si on les compare à leur voisins les Morins = ceux de la mer < les marins mais il y avait plusieurs autres interprétation concernant les Pae-mani, il me semble qu'on retrouve le suffixe -mani propre aux peuples Germaniques désignant "les hommes" cf les Alamans = littéralement "la coalition des hommes" = all men = tous les hommes, les Marco-mans = ceux des frontières < les frontaliers...etc... Allez, va... Jacte à l'Est
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Tout à fait, Goudineau a beaucoup insisté là -dessus, les Germains sur la rive droite du Rhin, cela préparait l'affirmation des frontières "naturelles " de la Gaule appellées à devenir plus tard celles de l'empire. Le franchissement d'un fleuve "infranchissable", j'exagère à peine, sauf par le futur "dieu" César, d'où le pont construit sur le Rhin puis détruit. L'auteur des Commentaires ne ment pas, simplement, il arrange les faits, les instrumentalise de façon plus ou moins subtile. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Au fond, à vous lire tous, chacun a sa petite idée dans sa tête, et c’est peut-être bien ici. Mais il faut tenter de revenir sur l’appellation d’un peuple qui, peut-être de son fait, c’est-à -dire séculaire et à l’origine oubliée, ou s’il a été surnommé a un moment précis. Là est probablement la difficulté.
Ainsi les Germains, qui, tout comme les Celtes, n’étaient qu’un conglomérat d’une multitude de tribus indépendantes entre elles, vivant sur des territoires aux frontières indéfinies, qui se cotoyaient ou se mélangeaient, qui se connaissaient ou pas, qui vivaient en paix entre elles ou se faisaient la guerre ... Et, selon les circonstances, s’affublaient de pseudonymes élogieux ou s’insultaient de sobriquets. Le sujet a déjà été largement abordé sur le fil Celtes et Germains :
e.
Salut, ejds, "et c’est peut-être bien ici". Ainsi ? "Il faudra en effet attendre César et son découpage géographique des frontières naturelles fluviales, montagnardes ou océaniques pour cantonner chaque groupe de population dans un nom et un pays actuel." Pense à la discussion avec André-Yves et al. sur les Bituriges, ou aux Boïens de Bohême absorbés par les Marcomans et à leurs cousins de Pannonie exterminés par les Daces et tout ça au premier siècle AV J.-C. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Bonjour à tous. Mon fournisseur d'accès m'a injustement réduit au silence pendant plus de quinze jours, mais je ne me laisse pas intimider et reprends la parole même si c'est pour la laisser à un tiers (cf infra)
L'existence d'interprètes gaulois-latin dans le cadre de la guerre des Gaules a été étudiée par C.J Guyonvarc'h dans un article intitulé « La langue gauloise dans le De bello gallico », publié en 1990 dans le volume 6 de la revue du CRBC, La Bretagne linguistique.
Re,
Je viens de relire des passages de Fichtl, Les Gaulois du Nord de la Gaule. Et du coup, je mets un bémol par rapport à ce que j'écrivais plus haut : "Ouvre Goudineau, Brunaux, Le Roux et Guyonvarc'h, Kruta, Fichtl, Hubert... tous disent que les Belges sont des Celtes tout en soulignant certains cas particuliers comme celui des Atuatuques descendant des Cimbres." En fait Fichtl définit plusieurs groupes de Belges : Rèmes et Suessions ; Atrébates, Ambiens, Bellovaques, Viromanduens ; Morins et Ménapes, tous celtes sans problème. J'avais oublié les Calètes et les Véliocasses Et puis, d'après les Rèmes, les autres groupes : Nerviens et Trévires se réclamant d'une origine germanique, qu'il faut entendre au sens géographique du terme ; les "Germains cisrhénans" : Eburons, Pémanes Sègnes, Condroses et enfin les Atuatuques, descendant des Cimbres et des Teutons. Pour ces trois derniers groupes, la celtisation est très forte ce qui n'exclut pas qu'ils aient pu parler le celtique et le germanique. Il évoque aussi les Germains de la rive droite : Harudes et Suèves sont de langue germanique. Triboques, Vangiones, Némètes, Marcomans sont des Germains dont les noms de peuples sont celtiques comme l'est celui d'Arioviste et comme le sont ceux des chefs des Cimbres et des Teutons. Fichtl explique que c'est moins la langue que l'appartenance à une cité ou une tribu qui compte. Dernière édition par Sedullos le Mer 07 Mar, 2007 13:42, édité 1 fois.
Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Pour Jacques, merci pour l'extrait de Guyonvarc'h où je retrouve les Helviens.
Je retiens le "Nous en tirerons la conclusion que les divergences linguistiques gauloises n'allaient guère au-delà d'une fragmentation dialectale réduite, ne faisant pas obstacle à la communication directe entre celtophones." Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Remarquable ! Merci beaucoup Jacques sur le texte de Guyonvarc'h. Voici les écrits qui ont servis à la rédaction. B.G. I, 19 :
Ce qui est surprenant, dans le B.G. I, 47 suivant, est que César fasse appel à un interprète parlant le gaulois pour parlementer avec Arioviste, le chef du peuple germanique des Suèves, et dont le thème a déjà été abordé dans le forum (Tacite signale à ce sujet les Estyens, ou Aestii, dont leur langue ressemble davantage à celle des Bretons) :
Et on continue B.G. V, 36 :
e.
Le passage en gras, que je retrouve comme tel dans ma propre édition de B.G., indique bien qu'Arioviste parlait le gaulois comme une langue étrangère. Il n'y a rien de surprenant à ce que Cesar ait utilisé un interprête latin-gaulois pour traiter avec lui : Arioviste parlait gaulois, et Cesar n'avait aucune raison a priori d'avoir avec lui un interprête de langue germanique.
Salut,
Je n'ai pas ma doc sous la main, donc pas de réponse tout de suite possible, mais c'est quand même aussi le nom d'un chef gaulois de Cisalpine. Il y a donc fort peut de chance que ce nom soit germain. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Plusieurs possibilités pour Ario-Uist-
Mais il me semble que celle-ci soit la meilleure et qui correspond bien à l'homme de guerre * Ario-Uist- = celui qui anticipe/qui connaît d'avance Ario = Are/Ari- = Devant Uid-/Uida = Vue < Connaissance/Savoir/Science Allez, va... Jacte à l'Est
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