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LancelotModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Remise à plat générale et question :
Je me suis demandé si , dans se contexte diplomatique internationale, Guillaume le Breton (1165- 1226) d’origine Léonarde n’aurait pas été tout simplement celui qui identifia le château de Pant Genewis au Castel an Trebes d’Hervé du Léon ? Le château de Trèbes de Ban de Benoic apparaît pour la première fois dans le Lancelot en prose en 1221.
Bonjour Jakez
c'est possible. Il aurait pu par la même occasion transmettre le nom de Ninian/Viviane, nom d'une rivière qui coule sur les terres des seigneurs de Porc'hoed, alliés des vicomtes de Léon. Guillaume parle d'ailleurs de la fontaine de Brocéliande dans ses Philippides dédiées à Philippe-Auguste : "…quel enchaînement de faits produit ce phénomène merveilleux de la fontaine de Breceil, dont l’eau, s’il arrive que quelqu’un la mette en mouvement le plus légèrement possible, en y jetant la première pierre qu’il trouve sous sa main, dont l’eau, dis-je, se dissipe tout-à -coup en grands nuages chargés de grèle, de telle sorte que l’atmosphère est en même temps forcée à retentir de coups de tonnerre subits et à s’envelopper d’épaisses ténèbres, et que ceux qui sont présents, qui ont le plus vivement désirés d’être témoins de ce fait, aimeraient mieux l’avoir à jamais ignoré, comme ils l’ignoraient auparavant, tant leurs cœurs sont saisis de stupeur, tant leurs membres sont pénétrés d’une sorte d’extase ! Chose étonnante sans doute, mais parfaitement vraie, et dont beaucoup de gens ont l’expérience !" Dans ce cas, l'identification du château de Pant Genewis au château de Trèbes serait tardive et ne serait qu'un détail toponymique venant s'ajouter à une trame narrative déjà formée. C'est ce que je dis depuis le début. Autre chose : je n'ai pas saisi le rapport entre les meurtres d'évêques - pratique courante à l'époque, apparemment - et le Lanzelet où il ne me semble pas qu'on y assassine un quelconque prélat. Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
Bonjour à tous à cette heure où le soleil n' est pas encore couché.
Ca fait du bien de ne pas soliloquer dans le desert. j'aimerai faire connaître ce texte du 24 août 2005 d'André Yves Bourgès sur son site: L'hagiographie bretonne à l'époque féodale : 1. Le contexte politique de la composition de la vita de saint Jaoua, ou un écho du "modèle Becket" en Bretagne. L’assassinat, le 25 janvier 1171, au pied du château de Morlaix (Fin.), de l’évêque de Léon, Hamon, sans doute à l’instigation de son frère le vicomte Guyomarc’h — événement exceptionnel intervenu moins d’un mois après la fin tragique de Thomas Becket — peut être interprété comme la réplique et le prolongement du meurtre de l’archevêque de Canterbury. La résonance de ces faits divers dramatiques fut considérable ; leur association dans l’esprit des contemporains, au delà des seuls rédacteurs de chroniques, ne fait aucun doute, comme en témoigne la mention rigoureusement contemporaine par un moine de Saint-Serge d’Angers dans un manuscrit de l’abbaye. Depuis, une étude rigoureuse menée par les spécialistes a montré comment ces évènements avaient contribué à la définition d'un modèle de sainteté médiévale, le « modèle Becket » selon l'expression de M. André Vauchez. Becket on le sait, après avoir été le proche du roi Henri II Plantagenêt, s’était opposé à ce dernier ; de même Hamon, après avoir été le fidèle allié de son père, le comte Hervé, et de son frère, notamment en 1163 à l’encontre de leurs turbulents voisins cornouaillais, les vicomtes de Châteaulin, avait souscrit aux choix politiques effectués par le duc Conan IV et se trouvait ainsi soutenir de facto depuis 1166 l’action du roi d’Angleterre, lequel s’efforçait à cette époque de réduire la résistance léonarde à sa main-mise sur la Bretagne. En fonction du principe qui régit les basculements d’alliance, on avait alors assisté à un rapprochement entre les ex-vicomtes de Châteaulin, devenus vicomtes du Faou, et ceux de Léon : sous la pression de son frère, Hamon avait été contraint en 1169 de quitter l’évêché de Léon et n’avait pu reprendre possession de son siège qu’après la défaite militaire infligée par l’ost ducal aux troupes de Guyomarc’h, probablement grossies de renforts cornouaillais, dans les landes de Commana (Fin.), aux confins du Léon et du pagus du Faou. L’assassinat de l’évêque de Léon a constitué la réponse sanglante, cinglante au meurtre de Thomas Becket, dont le culte fut rapidement propagé en Bretagne et en particulier en Cornouaille par les chanoines réguliers de Daoulas. Or la *vita perdue de saint Jaoua, connue par la paraphrase française qu’en a donnée Albert Le Grand, rapportait les origines légendaires de cette dernière communauté : un seigneur du Faou, neveu par sa mère d’un puissant seigneur nommé Arastagn, avait assassiné deux saints abbés de Bretagne pendant le sacrifice de la messe ; en expiation de ce double meurtre, il avait fondé au lieu même de son forfait et par arrangement de son oncle, un monastère, lequel, pour commémorer le drame, reçut le nom de « Mouster Daougloas, c’est à dire le monastère des deux plaies ». Si la traduction est à peu près exacte, l’étymologie proposée est totalement fallacieuse ; mais il faut souligner que sa paternité n’en revient peut-être pas à Albert Le Grand, comme on l’a souvent reproché à ce dernier. La réfection étymologique Daougloas est en effet directement inspirée de celle à laquelle avait procédé en son temps Guillaume le Breton (apud Douglasium) et qui ne se rencontre que sous la plume de cet écrivain ; voilà qui constitue un élément péremptoire quant à l’identification de l’auteur de la vita de saint Jaoua : ce texte est probablement à mettre, avec les vitae de saint Goëznou, de saint Goulven et de saint Ténénan, au nombre des notices de l’ouvrage relatif aux *Gesta episcoporum Leonensium, composé par le futur chantre de Philippe Auguste, Guillaume le Breton, alors chapelain de l’évêque de Léon, Ivo. En outre, de même que le roi Henri II Plantagenêt, en expiation de son rôle indirect mais indiscutable dans la mort tragique de Thomas Becket, s’était engagé à fonder trois monastères, les vicomtes de Léon ont accéléré et renforcé la fondation de l’abbaye de Daoulas ; mais les vicomtes du Faou ont eux aussi contribué à l’établissement de cette maison et il est possible qu’un tel engagement soit l’indice de leur implication dans le meurtre de l’évêque Hamon. Cette bonne langue de Robert de Torigni, lequel, pour complaire à son maître le roi d’Angleterre, a choisi délibérément de ne rien dire ou presque de « l’affaire Becket », prit bien soin au contraire de rapporter dans sa précieuse chronique que la rumeur publique accusait le vicomte Guyomarc’h et son fils Guyomarc’h junior d’avoir fait disparaître Hamon. Il est clair cependant que les vicomtes de Léon n’avaient pas directement porté la main sur le prélat, ni même donné l’ordre explicite de ce meurtre : il s’agissait simplement d’une volonté plus ou moins exprimée de leur part, qui avait été librement interprétée par l’assassin comme devant être suivie d’exécution. Ainsi, quand l’auteur de la vita de saint Jaoua indique que l’abbaye de Daoulas a été fondée par un vicomte du Faou suite au meurtre de deux abbés, il est possible d’y voir — compte tenu de la dimension nettement expiatoire, déjà soulignée, de cette fondation, dans laquelle les vicomtes de Léon ont joué le rôle le plus important — la confirmation de la complicité qui unissait dans le crime les deux dynasties vicomtales. L’absence de véritable émotion quand Guillaume le Breton traita par la suite de la mort de l’évêque Hamon, s’explique sans doute parce que le prélat, curialis de Conan IV et peut-être même son chancelier, pouvait apparaître aux yeux du chroniqueur royal comme un renégat de la triple cause vicomtale, ducale et royale ; mais nous ne disposons en l’occurrence que de simples notes, qui d'ailleurs ne sont guère plus laconiques que celles relatives à la capture du jeune duc Arthur par Jean sans Terre ou bien à la guerra féodale intervenue en 1222 entre Pierre de Dreux et les vicomtes de Léon. Or, Guillaume a fait de ces évènements, dans la Philippide, un récit agrémenté d’importants développements poétiques : il faut donc envisager la possibilité que le chroniqueur ait pu traiter, dans la partie disparue de ses *Gesta episcoporum Leonensium, le cas de l’évêque Hamon avec l’ampleur et la chaleur nécessaires. Néanmoins, le plus probable paraît que, à l’instar de Robert de Torigni pour « l’affaire Becket » et en prenant l’exact contre-pied de ce dernier, Guillaume le Breton a occulté les tenants et les aboutissants de « l’affaire Hamon », tandis qu’il a souligné la dévotion immédiate dont le martyr de Canterbury avait fait l’objet, et notamment de la part de Louis VII. André-Yves Bourgès
je rajouterai, pour te repondre, Taliesien, que le meutre de prélat n'est pas du tout une" pratique courante" au XIIème siècle, et qu'en tout cas elle a, dans les trois cas relevés (Thomas Becket, Hamon du Léon, Albert de Louvain), de puissants mobiles politiques.
Inventaire général du patrimoine culturel
enquête thématique régionale (fortifications littorales) ________________________________________ Bretagne, Finistère Taulé, Forêt de Lannigou Forteresse de Castel-an-Trébez ________________________________________ Désignation Dénomination : forteresse Titre courant : Forteresse de Castel-an-Trébez Partie(s) contituante(s) : éperon barré ; enceinte ; poste d'observation Précisions sur la localisation Région : Bretagne Département : Finistère Commune : Taulé Numéro INSEE de la commune : 29279 Aire d'étude : Bretagne-nord Lieu-dit : Forêt de Lannigou Milieu d'implantation : isolé Eléments de description Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : terre ; rocaille ; schiste ; quartzite Commentaire descriptif : Description de Castel-an-Trébez par Y. P. Castel : "Venant de Morlaix et franchissant le pont de Lannuguy pour bifurquer vers Carantec ou vers Taulé, peut-on d'ailleurs se douter que les hautes frondaisons dominant la patte d'oie couronent un site médiéval au nom bien significatif. Castel-an-Trébez est véritablement le château du trépied. Ceux qui ont forgé le destin de cette colline ne pouvaient adopter meilleur toponyme dont le sens sonne clair au bretonnant le moins averti. En effet la colline fortifiée jadis a la forme générale d'un triangle dont les angles constituent trois postes de guet parfaitement intégrés dans l'économie défensive du lieu. La première des pattes de notre trépied domine la baie, le confluent du Dourduff, au Nord. La remontée de la rivière de Morlaix est vérifiée par une seconde, tandis que la surveillance des hauteurs de Pennelé et de sa vallée ou remonte la marée se fait par une troisième patte au Sud. L'observation de l'assaillant assurée, la configuration du terrain offre des facilités pour la défense contre des entreprises. Les aspics sur les deux cours d'eau constituent la grande moitié de la longueur de l'enceinte. Le complément nécessaire pour protéger les pentes de l'ouest est constitué par une levée de terre massive dont la crête domine de manière imposante au travers des arbres qui ont envahi l'aire entière de Castel-an-Trébez. Elle est la preuve matérielle de la destination défensive du site. Vers le sud-est, la ligne d'un talus de hauteur moyenne tendue en arc de cercle pourrait bien être un autre élément de la clôture protégeant la pente du sud-est qui va vers le confluent des vallées. Ainsi Castel-an-Trébez s'apparente aux classiques éperons barrés de l'époque gauloise. De la forteresse médiévale elle-même il ne reste rien en dehors des enceintes évoquées plus haut. Près de l'entrée Ouest, des fondations noyées dans la végétation sont les vestiges de la ferme portée au cadastre de 1828. Quant à la nature du remblais qui barre l'accès à l'ouest, il faudrait y effectuer des sondages. Quelques blocs de schiste et de quartzite émergent néanmoins ça et là ". Etat de conservation : vestiges Eléments d'historique Datation(s) principale(s) : Protohistoire Datation(s) secondaire(s) : 11e siècle ; 12e siècle Commentaire historique : Fonction : fortification protohistorique de l'âge du fer servant de refuge en cas de danger momentané.Texte de Y. P. Castel : "Castel-an-Trébez est un de ces hauts lieux de l'histoire du Léon, qui pour être situé près des voies de communication n'en est pas moins méconnu. A l'origine où le morcelage des influences, dans une vie quasi tribale amenait la création de nombreux points de refuges, Castel-an-Trébez servit, comme tout éperon barré à accueillir une population menacée par de proches voisins. Plus tard, l'éperon protège la côte, on pense aux incursions en provenance du Nord. Il faut en arriver au 12e siècle pour avoir, sur la rôle de Castel-an-Trébez, quelques certitudes. A cette époque, la colline surmontée d'une forteresse a une fonction logistique spécifique intégrée au système de défense de l'ensemble du pays de Léon. Saint-Pol-de-Léon dont le nom breton Castel-Paul porte en lui sa fonction faisait partie du système. Les affrontements farouches qui opposèrent les comtes du Léon aux ducs de Bretagne, désireux de renforcer leur pouvoir centralisateur firent de Castel-an-Trébez un point stratégique fort disputé à partir de 1166, au moment ou Henri II Plantagenêt, le puissant voisin d'outre Manche a de sérieuses visées sur la Bretagne. Duc de Normandie, comte d'Anjou, duc d'Aquitaine, roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt désire faire entrer la Bretagne dans la mouvance de son empire. Une simple politique de mariage pouvait suffire. Ainsi en 1166, il fiance son fils Geffroy, jeune enfant à Constance la fille de Conan IV, le duc de Bretagne qui n'a semble-t-il pas d'espérance d'héritier mâle. Mais cette combinaison se heurte aux réticences léonardes. Guyomar IV, comte de Léon, préfère la poursuite de la révolte directe qui l'oppose depuis plusieurs années au duc Conan IV, et n'hésite pas désormais à faire front à plus puissant que lui. En bonne règle féodale, le roi d'Angletterre Henri II, vient en personne, aider son vassal le duc contre le rebelle, le comte. En 1166, les places de Lesneven, de Saint-Paul et de Castel-an-Trébez sont enlevées par l'ambitieux monarque qui comprend l'importance de la triple vigie sur la rivière en aval de ce Morlaix, toujours fidèle à sa devise et qui est résolument resté attachée au comte de Léon. On ne peut suivre au jour le jour les tribulations de Castel-an-Trébez. Le château fut repris, par Guyomard dont l'attitude est faite d'une alternance de révoltes et de soumissions. La lourde défaite de Croas-Mélar, Commana 1171 où ses léonards plient en face des Cornouaillais alliés à l'Angleterre ne suffit pas à l'abattre. Huit ans plus tard en 1179, le mariage de Geffroy et de Contance enfins majeurs stimule Guyomard qui se soulève à nouveau. Mais au bout du compte ses adversaires ont raison de l'opposition irréductible de Guyomard. Ce dernier d'ailleurs n'a aucune pitié pour ceux qui désapprouvent sa politique. Hamon l'évêque de Saint-Pol, rallié aux intéréts du duc de Bretagne, ne fut-il pas assassiné sur ordre du comte de Léon en 1172. Finalement, Castel-an-Trébez est détruit et démantelé. La haute colline du Trépied, couronnée de sa puissante muraille demeure. Démantelée elle respire le mystère. Un jour peut-être des fouilles révèleront quelques-uns des secrets pour le moment précieusement gardés sous l'épaisse couche végétale protectrice". Statut juridique Statut de la propriété : propriété publique ; propriété privée Intérêt et protection Intérêt de l'oeuvre : vestiges de guerre Nature de la protection MH : édifice non protégé MH Observations : Sentiers pédestres. Plan de Castel-an-Trébez, cadastre ancien, vers 1840 Illustrations (desolé, mais les phographies et plans ne passent pas avec mes moyens thecniques. Sig: Jakes) Fig. 1 Plan de Castel-an-Trébez, cadastre ancien, vers 1840 Fig. 2 Vue de la rivière de Morlaix depuis le site fortifié de Castel-an-Trébez ________________________________________ Voir Bretagne, Finistère, Dossier de présentation de l'inventaire thématique : fortifications littorales (17e-20e siècles) Bretagne, Finistère, Fortifications médiévales : annexe Bretagne, Finistère, Fortifications médiévales : les châteaux forts Bretagne, Finistère, Taulé, Forêt de Lannigou, Castel-an-Trébez, Chemin de ronde Bretagne, Finistère, Taulé, Forêt de Lannigou, Castel-an-Trébez, Éperon barré, enceinte Bretagne, Finistère, Taulé, Forêt de Lannigou, Castel-an-Trébez, Poste d'observation Nord Bretagne, Finistère, Taulé, Forêt de Lannigou, Castel-an-Trébez, Poste d'observation Sud Bretagne, Finistère, Taulé, Forêt de Lannigou, Castel-an-Trébez, Poste d'observation Sud-est ________________________________________ Voir aussi juxtaposé : Bretagne, Finistère, Carantec, Ile Callot, Éperon barré juxtaposé : Bretagne, Finistère, Crozon, Pointe de Lostmarc'h, Éperon barré juxtaposé : Bretagne, Finistère, Plougasnou, Primel-Trégastel, Pointe de Primel, Éperon barré ________________________________________ Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne / Service Régional de l'Inventaire). Enquêteur(s) : Lécuillier Guillaume. (c) Inventaire général, 2002. Renseignements : Service de l'Inventaire / documentation Tél. 02 99 29 67 61/62/68
J'ai n'ai pas répondu à la question abrupte de Taliesien" quel rapport entre le meurtre des évêques et le contenu de Lanzelet":
Le contenu peut etre d'origine multiple; (Je maintiens neanmoins le tandem Peanda- Gewissei > Pant Genewis qui est tout droit issu des derniers paragraphes de l'HRB de Geoffroy de Monmouth.) Pour moi , la présence d'Hughes de Morville dans la délégation des otages (à titre expiatoire?) est un rappel du contentieux au sujet du meurtre d'Albert de Louvain, probablement délibéré: Alienor ne bénéficie t'elle pas de l'accord et du soutien Papal?. Quand à Guillaume le Breton, assidu auprès du Pape à cette période, comment n'aurait il pas fait lui même ce raprochement s'il a connu l'histoire de la transmission du "Welches Buch" en milieu allemand par l''un des assassins de Thomas becket? Né en Léon en 1665, il passe son enfance sous l'occupation anglaise, conséquence directe de l'assassinat de l'évêque Hamon par son frère le vicomte guiomarch, trois ans après l'incendie du Trebes du comte Hervé du léon. Il est donc peut etre à l'origine du rapprochement (Chateau du père de Lancelot- Castel an Trebes). Son crédit politique aurait renforcé cette afirmation qui n'est peu etre après tout qu' une métaphore toute personnelle, non dénuée d'arrière pensée? Bref, il aurait lancé l'idée, et celle ci aurait été reprise dans le Lancelot en prose en 1221.
10063 lectures!! Etonnant vu le peu d'intervention!
j'aimerai connaitre le fonctionnement de cette comptabilisation, et je pose la question aux administrateurs: - Il y a des abonnés automatiques à ce thème spécifique? -un lecteur ouvre la page ( certainement atractif: Lancelot!) et ne s'y atarde pas, vu la complexité du sujet? Trés reconnaissant de ce magnifique outil de débat qu'est l'Arbre celtique, je vous remercie d'avance d'une reponse. Jackes,
Bonjour Jakes,
tu dois être le seul spécialiste de ce sujet sur le forum. Moi-même, je lis tes exposés, mais je n'ai de Lancelot que le souvenir de mes lectures d'adolescent et de quelques traductions de Chrétien de Troyes quand je faisais de l'ancien français à la fac. Je pense que plus on devient érudit dans un domaine, moins on arrive à croiser des interlocuteurs ; et puis le sujet est déjà très spécialisé, et l'Arbre celtique n'a peut-être pas encore une audience suffisante. Pour le compteur, je ne sais pas, mais à chaque fois qu'on revient soi-même sur la page qu'on a écrite, ça incrémente le dit compteur d'une unité. Et puis, il y a quand même 27 pages, un record !
Bonsoir Jakes, Ce n'est qu'un compteur, qui compte le nombre de fois que ces pages sont appelées. Maintenant dire si les personnes lisent où pas les pages, c'est certainement pas une machine qui pourra le dire... Toutefois ce chiffre, montre que le sujet est attractif. Malheureusement, je ne peux obliger les lecteurs, ni à s'inscrire, ni à participer... @+Pierre Pierre Crombet
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Salut,
Les réflexions de Jakes et Jacques me conduisent à faire une remarque : si le forum de l'arbre-celtique est spécialisé, c'est étonnant et réjouissant qu'il y ait plus de 1300 comptes actifs (estimation personelle). Il y a donc un décalage important entre d'une part le nombre d'inscrits et d'autre part le nombre de personnes écrivant sur le forum. Ce décalage n'empêche pas la grande majorité des utilisateurs de consulter les différents fils ce qui prouve s'il en était besoin leur intérêt. Plusieurs raisons à cela ? Certains sujets sont difficiles. Cela prend du temps : si on poste, on vous répond et ensuite on répond... Parfois ça chauffe entre certains intervenants... Une partie des membres sont timides ou ont peur d'être ridicules par une question ou une réponse qu'ils jugent d'avance maladroites. Une dernière chose, l'aspect scientifique du forum ne doit pas évacuer des aspects plus conviviaux, références à la musique, au cinéma, au roman ou à la BD du moment qu'il y a une connexion avec les thématiques générales du forum. La culture doit être attrayante. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Relativisons, sur ces 1300 comptes "activés", moins de 200 sont réellement actifs... Hier, 3358 visiteurs (record battu ![]() @+Pierre Pierre Crombet
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Relativisons sur les 1300 visites sur le Programme des Gaulois d'Esse, j'en ai fait 1250 ![]() Je blague ![]() Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Revenons à Lancelot.
Ma dernière hypothèse concernant le rôle tardif de Guillaume le Breton dans l’identification du château de Trèbes m’amène a faire le deuil des personnages léonards historiques que j' avais pensé reconnaître dans le roman de Lanzelet d'Ulrich , écrit entre 1194 et 1210, une bonne dizaine d'année avant le Lancelot en prose où apparait pour la première fois le chateau de Trèves de Ban Bénoic: Ces personnages et noms de lieu sont les suivants, pas un de plus: Iblis, fiancée de Lanzelet ‘(Nobilis épouse de Guiomarc’h ) , Iweret , père d’iblis (Hinworet, évêque du Léon) Yvan Peneloi ( Even de Penélé seigneurie qui tient son noms de la rivière coulant au pied du Castel an Trebes) et d' un lieu Pluris (lecture bretonne de Peneris) qui apparaissent dans Lanzelet. Surtout mon hypothèse du 13 mai 2006: Lanceuleut (Langolvet)-Lancelot- Lanzelet est obsolète dans ce contexte.
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