Outre le fait que cette citation peut être considérée comme un indice de la survivance du gaulois dans cette région et à cette époque, on peut y reconnaître le mot onno, rivière.Ararim quem Sauconnam appellant
Le premier segment, Sauc-, pourrait être lié au caractère tranquille de cette rivière, déjà observé par César (BG, I, 12)
« L'Arar est une rivière qui coule à la limite du territoire des Éduens et des Séquanes jusqu'au Rhône, si incroyablement calme qu'on ne peut savoir à l'œil de quel côté elle va. »Flumen est Arar, quod per fines Aeduorum et Sequanorum in Rhodanum influit, incredibili lenitate, ita ut oculis in ultram partem fluat judicari non possit.
Sauc- peut être rapproché de l'irlandais socair, calme, tranquille.