Caer, ker

[André-Yves Bourgès]

Bonsoir,

1. je confirme : saint Cast, inconnu au bataillon (pas de vita, pas de mentions anciennes dans les martyrologes et calendriers) ; pourrait à la rigueur être l'éponyme de Langas (en Roz-Landrieux) dixit B. Tanguy ; naturellement rapprochement avec saint Cado farfelu.

2. Le P. Grégoire de Rostrenen, lexicographe breton du XVIIIe siècle : j'ai (en format .pdf) un article déjà ancien du P. Emmanuel de Lanmodez sur le personnage et sur ses rapports avec l'abbé Bignon, bibliothécaire du roi ; mais on me dit que "l'extension pdf n'est pas autorisée" sur ce forum (tant pis !).

3. A Cast, il y avait un toponyme aujourd'hui disparu "moguer" attesté encore au XVIIe siècle (cf. Dictionnaire toponymique du Finistère).

Bien cordialement,

André-Yves Bourgès

[André-Yves Bourgès]

Bonsoir

4. A propos du "mur du diable" qui est en fait le mur d'enceinte du parc ducal de Châteaulin, je renvoie vers les travaux de Marie Casset de l'UBS, qui paraît être une spécialiste de ce type de problématique :
http://www.sahpl.asso.fr/SITE_SAHPL/Cas ... ier_34.htm
http://sid.ish-lyon.cnrs.fr/shmesp/inde ... 10&debut=0

Il a été un peu question des parcs ducaux de Bretagne sur le forum "Noblesse Bretonne" à propos des familles du Parc :
http://fr.groups.yahoo.com/group/Nobles ... sage/15648

Bien cordialement,

André-Yves Bourgès

[Muskull]

Merci André-Yves
Le "parc ducal" de Châteaulin serait donc l'un des plus grands. Pas étonnant que les laboureurs de l'endroit réquisitionnés au détriment de leur propre travail de subsistance l'ai appelé le "mur du diable", le duc était possédé par la folie des grandeurs.
De plus il les dépossédait du droit ancestral de ramassage de bois et de pâture sur ces terres. An diaoul je vous dit !

[André-Yves Bourgès]

Cher Muskull,

je n'ai pas de sympathie particulière pour le duc Jean le Roux et je trouve votre interprétation de l'appellation "mur du diable" assez séduisante ; mais je crains que cette "légende" (qui démarque l'habituel topos du pont construit par le diable en une nuit et qui pour son salaire doit s'emparer de l'âme du premier être vivant passant le pont) n'ait guère d'ancienneté et qu'elle n'ait de "populaire" que le qualificatif qui lui aura été appliqué par quelque antiquaire du XIXe, sinon même du XXe siècle...

Bien cordialement,

André-Yves Bourgès