Le trésor "gaulois" de César

[rianis]

Salut,

Oui, mais je faisais allusion à une capture par les Gaulois.

bonjour à tous

à Gergovie, César à t-il faillit être capturé ?


en grillade le romain, sa aurais été de la carne le César voir indigeste et non comestible, d'ailleurs je pense pas que les gaulois y aurais gouter, beuurrrrkkkkkk ( je plaisante bien sur )

rianis

[ejds]

et le chef vaincus ( vercingétoris par exemple ) par le romain étais-il trainés dérriere le char du vainqueur ??

Decorum théâtral destiné à impressionner le public, quelques autres indications et précisions concernant l’ordre de parade donné au cortège (les prisonniers précèdent le char de César et les légions ferment la marche) et l’incarcération et la fin probables de Vercingétorix … :

L'époque révolutionnaire

[...] La lutte pour Rome s'était donc déroulée sur trois continents.

César put rentrer dans la capitale ; à la tête de ses vétérans couronnés de lauriers, il put y célébrer son quadruple triomphe : il avait vaincu les ennemis de Rome en Gaule, en Égypte, dans le Pont et en Numidie. En tête du cortège venaient des sculptures représentant le Rhin, le Rhône et l’Océan enchaîné. Suivaient de nombreux prisonniers chargés de chaînes d’or et parmi eux, le malheureux Vercingétorix, la sœur de Cléopâtre, la princesse Arsinoé (qui avait mené un combat farouche contre César) et le jeune fils de Juba. Le triomphateur venait ensuite, dans un char doré tiré par quatre chevaux blancs ; il était précédé de 6 fois 12 licteurs et suivi de ses légions.

Après le triomphe vint le moment de distribuer aux soldats la récompense tant attendue. Jamais encore, Rome n’avait vu pareille générosité : les simples soldats reçurent chacun près d’un talent, et les officiers de deux à quatre fois autant. Des jeux, des divertissements populaires de toutes sortes, dont un festin de 22 000 tables, clôturèrent les fêtes de la victoire. Le vin coulait à flots et le plus pauvre d’entre les pauvres put participer aux réjouissances générales. Marius et Sylla avaient commencé leur dictature en répandant le sang de leurs concitoyens — César répandit un fleuve de vin de Falerne pour célébrer l’avènement d’une nouvelle époque dans l’histoire romaine : l’ère des Césars.


Histoire Universelle, L'empire romain et les grandes invasions, Carl Grimberg, Éditions Marabout, tome 3, 380 pages, p. 90.

Le triomphe de César

Vercingétorix vivait encore 1. Si quelque bruit du dehors parvenait aux oreilles du prisonnier, il put apprendre toute ces choses : que les Gaulois, ses amis ou ses ennemis d'autrefois, ne se battaient plus que pour le compte du peuple romain ; que leurs nations semblaient perdre jusqu'au souvenir des campagnes d'Avaricum, de Gergovie et d'Alésia ; que ces batailles d'Afrique, où tant de Celtes périrent du fait de César, étaient comme le dernier épisode de la destruction de la patrie gauloise.

Cette même année, le dictateur, vainqueur de l'Afrique, revint à Rome, et eut assez de loisirs pour triompher solennellement de tous les ennemis qu'il avait vaincus à commencer par les Gaulois.

C'est à la glorification de leur défaite que fut consacrée la première journée de son triomphe. Dans le cortège, des écriteaux et des tableaux rappelaient au peuple ce qu'avait été la guerre des Gaules : trente batailles rangées, livrées en présence de César, 800 places prises de force, 300 tribus soumises, trois millions d’hommes combattus, un million de tués, un million de pris 2. Des hommes portaient les dépouilles précieuses, les armes de vaincus, l’or des temples, les bijoux des chefs. Et derrière les victimes destinées aux dieux, la Gaule apparut elle-même, en la personne de Vercingétorix enchaîné.

Le dernier acte de son sacrifice s'accomplit le soir même. Il avait vu le triomphe de son vainqueur, il ne lui restait plus qu'à mourir. Au moment où le cortège, sortant du Forum, gravit les pentes du Capitole à la lueur des lampadaires que portaient quarante éléphants, le roi des Arvernes fut conduit dans la prison creusée au pied de la montagne sacrée ; et pendant que César amenait ses autres victimes à Jupiter, Vercingétorix fut mis à mort 3.


1. J. Carcopino suppose avec raison que Vercingétorix, après sa reddition, fut traîné misérablement, de fourgon en fourgon, à la suite de l’armée du vainqueur pendant au moins deux ans, avant d’être incarcéré à Rome en 49, quand la situation se fut stabilisée au profit de César (César, 1936, p. 791).

2. Chiffres évidemment incontrôlables.

3. L’incertitude subsiste sur le lieu du supplice (prison souterraine du Tullianum, sur le forum, ou local voisin de Jupiter Capitolin qui dominait le forum) et sur le mode d’exécution (strangulation ou décapitation). — Quant à la date, elle se place à la fin de septembre 46, six ans, presque jour pour jour, après la défaite d’Alésia (J. Carcopino, César, p. 920). Peut-être Luctérios, livré à César en 51, a-t-il partagé la captivité et le supplice de Vercingétorix.


Vercingétorix, Camille Jullian, Club des Amis du Livre, Librairie Hachette, 1963, 320 pages, p. 289.

Mais aussi sur les couronnes gauloises ! Couronne : grec corone, latin corona, …; ornement encerclant la tête, insigne de dignité, marque d’honneur ou parure.

Dans le monde celtique, rares ont été les découvertes de couronnes en archéologie, comme celle en bronze du 'Deal Warrior' ou druide-guerrier (?) de Deal (photo British Museum) :

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 5854#35854

Toutes aussi rares sont les représentations de couronnes sur quelques sculptures de déités gallo-romaines, et les textes antiques ne sont pas moins prolixes.

Mais, d’après le texte suivant, quand est-il de ce prétendu trésor de guerre gaulois, constitué de vases d’or et d’argent et, surtout, de ces couronnes d’or données en présent par les princes et les villes à César en signe de reddition et de soumission ? :

Notes instructives extraites de la traduction allemande

[…] Le triomphe de César dura quatre jours : le premier, on porta devant le vainqueur, pour célébrer la conquête des Gaules, les noms de trois cent peuples et de huit cent villes, des vases d’or et d’argent pour une valeur de 65,000 talents, sans compter les couronnes d’or données en présent par les princes et les villes ; dix-huit cent vingt-deux de ces couronnes pesaient ensemble quinze mille trente-trois livres.

Tous ces trésors suffirent non seulement pour payer la solde arriérée des troupes de César, mais pour donner à chaque soldat une gratification de 3.600 fr., et une autre de valeur double pour chaque centurion. En outre César fit distribuer au peuple des vivres et de l’argent à raison de dix boisseaux de blé, de dix mesures d’huile, et de 400 deniers par tête ; il lui donna un repas où il y eut vingt-deux mille tables servies, et qui fut suivi de combats et de jeux magnifiques., Voyez l’Abrégé de l’histoire universelle, par Gatterer.


ANTIQUITES ROMAINES,
ou tableau des mœurs, usages et institutions des Romains;

Ouvrage principalement destiné à faciliter l’intelligence des Auteurs classiques latins;

Traduit de l'anglais sur la septième édition, avec des notes du Traducteur français et quelques-unes unes du Traducteur allemand.

Par Alexandre ADAM, Chez Verdière, 1826. Seconde édition, Tome second, p. 520.

C'est durant l’année 46 que César célébra à Rome quatre triomphes pour ces campagnes victorieuses, et reçut les titres honorifiques de Gallicus, Ponticus, Alexandrinus et Africanus. Appien dans ses Guerres civiles, livre II, précise :

101. Telle fut donc la fin de la guerre menée par César en Afrique. Quand il revint à Rome il célébra simultanément quatre triomphes : sur la Gaule, où il avait adjoint à l'empire un grand nombre d'importantes nations et soumis par la force celles qui s'en détachaient, sur le Pont, pour la guerre contre Pharnace, sur l'Afrique, pour la guerre contre les alliés africains de Scipion (le fils de Juba, l'écrivain Juba, encore bébé, y défila) ; il inclut également dans le défilé une sorte de triomphe sur l'Égypte, en souvenir de la bataille navale sur le Nil, entre ceux sur la Gaule et sur Pharnace. Mais, remarquons qu'il se garda de mentionner, sur les inscriptions de son triomphe, ses victoires sur des Romains, considérant qu'il s'agissait de guerres civiles et que cela aurait été inconvenant pour lui et, pour ses compatriotes, humiliant et de mauvais augure : il fit néanmoins, en ces circonstances, figurer, sur des statues et sur divers tableaux, les mésaventures des vaincus et leurs héros, à l'exception du seul Pompée, qu'il se garda bien de montrer, vu le profond regret que tous avaient encore de lui. Et la plèbe, malgré sa crainte, déplorait les malheurs publics, surtout lorsqu'elle voyait Lucius Scipion, le commandant en chef, se frapper la poitrine et tomber dans la mer, Petreius se suicider à la suite d'un banquet ou Caton se déchirer comme une bête fauve ; elle exultait par ailleurs à la vue d'Achillas et de Pothinos et riait devant la fuite de Pharnace.

102. Pour ce qui est de l'argent, on dit que, lors des triomphes, furent portés en procession 60 500 talents, ainsi que 2 822 couronnes d'or pesant 20 414 livres. De ces sommes, tout de suite après le triomphe, il distribua, dépassant toutes ses promesses, à chaque soldat, cinq mille drachmes attiques, aux centurions, le double, aux tribuns militaires et aux préfets de la cavalerie, le quadruple, et à chaque plébéien, une mine attique. Et il donna aussi toutes sortes de spectacles de chevaux, de musique, un combat d'infanterie opposant mille hommes contre mille, de cavalerie, deux cents contre deux cents, un combat mélangeant fantassins et cavaliers, une bataille opposant deux groupes de vingt éléphants, une bataille navale avec quatre mille rameurs, mille hommes combattant de chaque côté. Il fit également construire le temple de Venus Genetrix, comme il en avait fait le vœu au moment où la bataille de Pharsale allait s'engager, et il entoura le temple d'un espace, dont il voulait faire pour les Romains un forum, destiné non au commerce, mais aux rencontres entre ceux qui auraient des affaires à régler, comme il en existe chez les Perses pour demander ou recevoir justice. Il plaça, en outre, à côté de celle de la déesse, une belle statue de Cléopâtre, qui s'y trouve encore aujourd'hui. Il fit par ailleurs recenser la population de la plèbe, et on trouva, dit-on, qu'elle avait diminué de moitié par rapport à son chiffre d'avant la guerre : tant le choc des ambitions avait ruiné la Ville.

http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... ivile2.htm

e.