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Orthographe des noms de tribusModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Orthographe des noms de tribusSur certains sites, les noms de tribus se terminent par 2"i" et sur d'autres par un seul "i". J'aimerai savoir ce qui est juste . Merci
Salut à vous les Kymris.
OrthographeBonjour
oui J'ai Ambares, Ambari et Ambarii . Autrement il y a Pictons, Pictaves et Pictavi J'ai aussi vers Albi les Albicii et Albici, il y en à d'autres. Marc le Ségusiave Salut à vous les Kymris.
Salut à tous,
Cela vient peut-être d'une mauvaise maîtrise du latin, puisque c'est l'intermédiaire fréquemment nécessaire. Pour les Ambarres, le Gaffiot donne Ambarri, orum (masculin pluriel): César, BG, 1, 11, 4 etc. Pour les Albici, orum (masculin pluriel): César, BG, 1, 34, 4. A+
Exact, cf Lambert, la langue gauloise, pp. 60-61. Mais les noms de tribus nous sont parvenus sous une forme latinisée, qui exclut un nominatif singulier en -i. On a logiquement Parisius, un Parisien, Parisii, les Parisiens.
Salut à tous,
Sauf erreur de ma part, il ne peut pas exister en latin "un parisien"; il n'existe que Parisacius, a, um, c'est-à dire "de Lutèce, de Paris". Le latin n'admet que des masculins pluriels, c'est-à -dire l'appartenance à une civitas, et dans ce cas c'est Parisii, orum : cf. César, BG, 6, 3, 5 ; 7, 4, 6; Plin., 4, 107; Amm., 20, 5, 1. Un cas particulier peut être Vocontius, nom propre d'un individu, mais qui donne aussi Vocontii, orum , appartenance à une civitas. A+
Ouh là , je me noie
Ne perdons quand même pas de vue, que les ethnonymes gaulois, étaient à l'origine en langue gauloise @+Fourbos Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité (outrecuidance sur commande uniquement) Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
Salut à tous,
La chose à comprendre, semble-t-il, c'est que l'individu n'existe que par son appartenance à une communauté "civique" ; on est de tel ou tel groupe ou civitas ; on est du peuple des Parisii, des vocontii, des Treviri... A+
Bonjour DT, Ce concept d'individu et de personne n'étant que "collectivement" est effectivement très intéressant. J'avais posé la question à un philosophe qui a fait une apparition éclair sur le forum, écrit de forts copieux messages, puis plus rien. Beaucoup d'épitaphes entérinent ce fait par "fils de...", le nom de famille indiquant une pagi... Quelqu'un aurait une analyse à ce propos ? Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut Muskull,
Je ne peux pas aujourd'hui te répondre de façon argumentée, mais il me semble que la réponse se trouve dans les travaux de certains sociologues (Touraine ?) et certains philosophes. Il me semble cependant que pour les historiens la notion d'individu n'apparaît en Occident qu'à partir du XVIe siècle, avec les Humanistes, la Réforme et la Contre-Réforme. Descartes semble l'avoir illustrée par son fameux : "cogito ergo sum" ; "je pense donc je suis". Dans les sources anciennes et médiévales, l'individu est toujours défini par son appartenance à une famille, une lignée, une communauté civique avec des cultes communautaires, une localisation communautaire, un groupe social défini par une appartenance, élite ou exploités. Cela permet de mieux comprendre l'esclavage antique ; une fois la communauté soumise lors d'une guerre, la "personne" admet son nouveau statut juridique, et sans aucune contradiction avec son "ego", la pensée religio-juridico-communautaire était tout. Cela permet aussi de comprendre encore une forme de mépris de la mort, puisque l'on existe pas individuellement. Le Christianisme, à se débuts, s'est lui-aussi coulé dans ce moule puisqu'il s'agissait de communautés, poursuivies en tant que groupes sectaires et anti juridico-étatiques. A+
Merci à toi, je vais chercher sur tes pistes.
Et juste une pensée à l'instant sur le fait que le culte du héros né au néolithique selon J. Guilaine (et documenté de manière imparable) serait déjà un rêve de l'individuation qui se concrétise par le chef, le roi (autour duquel encore aujourd'hui beaucoup "s'identifient") Bon, il y a du boulot pour la "libre pensée". Combien ont été condamnés à mort ? Socrate, Issa, Hallaj, et tant d'autres... In mémoriam, gloire en eux ! Muskull / Thomas Colin
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