Nos Ancêtres les Gaulois, j L. Brunaux, p 243
Le phénomène des oppida, qui a fait l'objet de nombreuses études ces dernières décennies, est très surestimé. Il ne concerne qu'une partie du territoire de la Gaule et se révèle assez tardif. Beaucoup de ces places fortes sont postérieures à la conquête. Si quelques-unes d'entre elles, Bibracte chez les Éduens par exemple, paraissent remonter au lie siècle, elles ne constituent nullement le maillon manquant qui ferait le lien entre les petites forteresses princières de la fin du VIe siècle et les premières villes augustéennes. Le concept ambigu de «proto-urbanisation » évoqué à leur propos ne constitue pas une explication, car sur ces oppida, la part proprement urbaine est plus que limitée: aucun plan préconçu ne se révèle, les habitations ne sont pas contiguës, les aménagements collectifs insignifiants. En revanche, de vastes espaces paraissent avoir été réservés au parcage de troupeaux et au jardinage. Il n'est pas du tout sûr que, si la conquête romaine n'avait pas eu lieu, ces fortifications médiocres et souvent mal situées aient donné naissance à de véritables villes.
Consternant
Mr Brunaux ferait quand même bien de s'intéresser au travail de ses collègues. Car, essayer de nous faire croire que les immenses efforts faits pour ériger des "murus gallicus", à servi a faire des enclos à bestiaux ... C'est ahurissant
@+Pierre