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Les trois cris de lumièreModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Salut à tous,
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. http://jc.bellamy.free.fr/fr/rabelais.html http://www.philagora.net/corrige2/science-consci.htm Pour la compréhension du sujet, vers le problème: Vous avez à déterminer la signification de ruine de l'âme: ruiner c'est transformer en débris, détruire, perdre: - il faut comprendre que l'utilisation de la science sans une maîtrise de ce qu'on fait pas la conscience morale (qui respecte les personnes, leur liberté, leur dignité d'êtres raisonnables, les considère comme des sujets moraux et des sujets de droit) entraîne la perte de son âme c'est à dire du meilleur de soi-même: - la possibilité qu'a un sujet d'être l'auteur de ses représentations et de ses actes: sa pensée et sa volonté. Celui qui utilise la science au service de ses désirs, de ses appétits se dégrade et ne se conduit pas comme un sujet autonome qui se maîtrise: "La liberté c'est de tout pouvoir sur soi" Montaigne. Voici un des problèmes que soulève votre sujet: - La science peut-elle tenir lieu de sagesse? Centrez bien votre développement sur le sujet. On vous demande si la science peut remplacer la sagesse. Ce qui signifie qu'on aurait renoncé à atteindre la sagesse: pour quelles raisons? Distinguer la raison théorique et la raison pratique. Après avoir lu le cours dans "philo-dans-la-poche" sur la bioéthique Demandez-vous ce que cela signifie pour votre sujet. La science: s'agit-il de l'ensemble des théories et des expérimentations d'une époque ou la science du Bien, de ce qui importe vraiment? Pour l'antithèse vous pouvez utiliser les pages 188 à 195 du Livre de Jacques Monod: Le hasard et la nécessité. Dans ces pages Jacques Monod s'efforce de déduire une éthique de la science? -La résolution du problème vous permettra de répondre à la question posée. -Déterminez bien le sens du mot conscience dans le contexte en utilisant: http://www.philagora.net/philo-poche/pochcons.htm et http://www.philagora.net/philo-poche/pochcons2.htm
Les trois cris de lumière
Salut, Si le cri de joie d'une découverte est un cri de lumière, alors j'en connais un fameux : Euréka. ![]() Ca en fait donc un. Ca baigne. Reste à en trouver deux autres. A la lumière d'un cri de lumière, on peut philosopher sur la Lumière des cris . ![]() JCE ![]() ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Bonjour,
Je prends le sujet un peu en retard pour cause d'absence. A mon avis le symbole des "trois rayons" est à rattacher à la "rénovation" de la tradition bardique au sein de la Franc Maçonnerie vers la fin du 18° siècle. Il est probablement une adaptation de l'arbre séphirothique de la kabbale hermétique médiévale que l'on retrouve dans les écrits alchimiques ainsi que d'ailleurs la théorie des trois mondes du néo druidisme. Le rapprochement fait avec la "patte d'oie" et la reine Pédauque serait plus tardif, né d'une volonté de prouver la transmission de la tradition druidique antique au travers du compagnonnage, ce qui est un rêve pieux. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Il n’est pas exclu aussi de spéculer que, lors des séances d'initiation, la transmission gestuelle ou pour signifier la figuration abstraite en trois traits du tribann peut exprimer les cultes rendus aux dieux tricéphales, qui, a trois faces ou trois têtes, marquent une place prépondérante dans la religion gauloise, irlandaise, mais aussi gallo-romaine, germaine, slave…
Cela a déjà fait un thème de discussion et remarquable intervention " Le un en trois chez les Celtes " par Castille : Organisations trinaires et tripartition... Un soupçon de réponse dans les surprenantes pratiques religieuses qui ont perdurées parmi les peuplades slaves jusqu’au XIIè siècle et concernent le dieu Triglav : ![]()
Ce qui est écrit. Divers chroniqueurs comme Herbord, puis Ebo, Ebbo ou Ebbon (v. 1155) ou Monacus Prieflingensis (v. 1160)…, relatent dans leur " Vita Ottonis Episcopi Bambergensis ", l’iconoclastie effrénée de saint Otton ou Otto Von Bamberg ou (1060-1139). Parti évangéliser les populations slaves de Poméranie (dans les actuelles Pologne et Allemagne), il détruisit le Triglav simulacrum. Comme un trophée, un exemplaire des têtes fut envoyé au pape Calistus II à Rome. Une autre représentation de ce dieu, près de l’île de Wollin, fut sauvée par des prêtres vendes qui la confièrent à une femme et fut cachée dans le tronc creux d’un arbre d’une contrée reculée. Il y avait quatre temples dans la ville de Stetinensi, Stetin, Stettin ou Szczecin... Tout près étaient le chêne et la fontaine sacrées. L’un d'eux, plus important que les autres, était situé sur une colline boisée sacrée et entouré de prairies. Sur ses murs intérieurs et extérieurs ressortaient de si merveilleuses figures embossées d’hommes, d’oiseaux et d’animaux qu’ils semblaient vivre et respirer. Les couleurs de ces peintures ne pouvaient pas être effacées ni par le temps ni par les intempéries. Le temple était rempli de richesses, tels des coupes à boire en or et en argent, des cornes décorées pour boire, des instruments de musique, des armes de valeur… Un dixième des trésors de guerre y était déposé. L’image du dieu avait trois têtes fabriquées en or. Elles représentaient les trois dominantes : le monde d’en haut (le ciel des dieux), le bas-monde où l’on vit (la terre), et le monde du dessous (souterrain ou des morts). Ses yeux et ses lèvres étaient couverts d’un voile. Il était ainsi comme pour ne pas voir et garder le silence sur les erreurs des hommes. Un grand cheval, couleur de nuit, était gardé dans les prairies et soigné par les prêtres des quatre temples. Il était interdit à quiconque d'être monté par aucun cavalier. Sa selle d’or et d’argent était conservée dans le temple. Principalement lors des grandes décisions de conflit, le cheval rendait des oracles. Il était lâché trois fois entre neuf lances plantées dans le sol. Et s’il n’en touchait aucune, les présages étaient favorables. Noirs ou blancs, lunaires ou solaires, les chevaux ont occupé une place importante dans la religion et mythologie slave. e.
Salut,
Mouais. Mais les Slaves avaient aussi des idoles à quatre, cinq, voire sept têtes. Sans compter ça: ![]() (La légende identifie cette idole à Svjatovit / Rod, ce qui est assez fantaisiste). Plus quelques autres moins connues... A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Effectivement, comme pour augmenter leurs pouvoirs de confusion, de séduction ou de crainte…, les dieux se réunissent à plusieurs. Mais essayons de rester sur le nombre trois : ![]()
e.
Bonjour ejds, Je ne le pense pas car le tribann ne figure sur aucune représentation symbolique celtique, même tardive (Irlande). De plus en théologie l'on peut tracer assez précisément les "théories d'émanations" en Occident depuis la gnose alexandrine. Sur le concept des trois mondes (qui n'en est pas déduit) j'écoutais récemment un paléoanthopologue qui disait que certaines grottes ornées étaient construites sur ce principe (notamment Lascaux). Le concept semble donc des plus anciens. ![]() Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Une autre représentation monolithique. Le dieu Sventovit (Vit) tenant une masse chevauche un lion (une incarnation du dieu Rarog or Svarog) : ![]()
e.
Salut,
C'est la même idole. Et il est ridicule de l'appeler Svantovit: on y voit 9 représentations divines différentes dont 4 femmes. Il n'y a pas de lion, et la masse est une épée ou un sabre. On fantasme beaucoup sur ce pauvre pilier. A+ Patrice Dernière édition par Patrice le Lun 02 Juin, 2008 12:05, édité 1 fois.
Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Bonjour,
Un totem sans tabou dirait Sigmund ![]() Un omphalos type avec les 4 directions de l'espace étagé sur les trois mondes... Sans trop fantasmer, le monde intermédiaire est celui des humains. ![]() Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut,
Oui! La créature à genoux qui porte le pilier est identifiable à l'anguipède des colonnes gallo-romaine. Certains avancent le nom de Volos. Ensuite, des humains (ou des dieux mineurs). Au dessus, des dieux. Pour ces deux niveaux, autant de femmes que d'hommes, et dans quatre directions. Bien vu Muskull. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
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