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Les trois cris de lumièreModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Salut à tous,
Jacques, tu as aussi Donn, le Sombre et sa maison Tech Duinn, porte de l'Autre Monde, localisée sur la côte du Munster. Je regarde Delamarre et Le Roux-Guyonvarc'h, ce soir. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Voir aussi : DUMNA INSULA, aujourd'hui la grande des îles Lewis, au nord-ouest de l'Ecosse.
Page en cours : http://marikavel.org/ecosse/lewis/accueil.htm Analyse toponymique insérée, en anglais. Je complèterai d'un extrait de carte romaine Ordnance Survey. JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
J'ai consulté mon dictionnaire personnel. Le sens "profond" est très bien établi pour la forme *dhubh-n-os, qui participe du nom ancien du "serpent des profondeurs", adversaire mythologique du dieu de l'orage, dont on a déjà longuement parlé ici.
Mon opinion est que les sens noir/profond sont intimement associés depuis l'indo-européen concernant la forme *dhubh-ús, d'où découlent *dhubh-y-os et *dhubh-n-os En témoignent des formes comme le lituanien dubús = profond, issue directement de *dhubh-ús, ou dugnas = fond, issu de *dhubh-n-os, alors que le gothique diups = profond se rapproche davantage de *dhubh-y-os
Salut,
Ca sous-entend alors une métathèse très ancienne, puisque le nom de ce serpent se retrouve de façon très similaire dans trois langues: sanscrit Ahi Budnya: serpent des profondeurs serbo-croate badnjak, macédonien benik: bûche de Noël grec ancien Python: serpent mythologique Je cite de mémoire un travail en russe de V. N. Toporov, repris en 1995 par Calvert Watkins dans How to kill a dragon Tous remontent à un plus ancien *budn- et pas *dubn-. Ca A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Des précisions sur la provenance du "tribann" sont consultables en book Google, pages 514-5 du Iolo Manuscripts ou en PDF : http://books.google.fr/books?id=TnBoaWN ... sh#PPR7,M1 lolo Morganwg (Edward Williams) avoue : "... from old MSS" (de vieux manuscrits) :
Et surtout des significations très probables, variées, tronçonnées et en longueur... sur le mot Awen (déjà abordé dans le forum), mais qui devraient étancher la pépie perpétuelle des éminents linguistes qui s’agitent et sautillent de branche en branches dans l'Arbre, peuvent être retrouvées dans le même livre, pages 690-1 :
e. Dernière édition par ejds le Jeu 05 Juin, 2008 0:06, édité 1 fois.
Tout à fait.
Salut,
Watkins, suivant toujours Toporov, dit plutôt que Typhon représente une inversion de Python, peut-être sous l'influence du Shophet Nahar sémitique. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Salut à tous,
J'ai vérifié dans le Dictionnaire de la langue gauloise de Xavier Delamarre.- Errance, 2003. il y a bien un double sens pour dubnos, dumnos = 1, profond, d'en bas, ténébreux, noir ; 2 Le monde d'en bas et Biturix signifie à la fois roi du monde et roi perpétuel. X. Delamarre distingue bien une cosmologie verticale à trois niveaux. "Les trois NP Albiorix, Biturix, Dubnorix qui signifient tous trois Rois-du-Monde..." Bitu, le monde intermédiaire des humains et des êtres vivants se situe sur un axe entre le ciel = Albio et l'enfer Dubno. J'en profite pour signaler une erreur, j'avais écrit cosmogonie à la place de cosmologie, je viens de corriger mes messages précédents. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
« De la mare aux canards ! » Ola la, il vaut mieux parfois écrire des bêtises que dire du mal de son prochain nous rappelle le dicton paysan.
Décidément, l’onomastique (ou étude des noms propres), dans son naïf microcosme, est devenue une science qui s’apparente tout à fait à l’étude du cosmos, nébuleuse, profonde, insondable et pour ainsi dire infinie. Dans l’étude des langues anciennes, les extravagantes prétentions, distorsions et détournements dans l’imaginaire de certains néo-linguistes, néo-étymologistes… s’apparentent comme rupteurs aux symptômes d’une crise néologique aiguë (néologie : invention, introduction de mots nouveaux dans une langue). La linguistique emprunte parfois, si ce n’est souvent, ce curieux cheminement, errance ou processus de formation et de déformation dans le lexique d’une langue par emprunts, confusion, extrapolation, élucubration, dérivation, composition, suffixation, abréviation populaire… En vérité et au conditionnel, l’envisageable est seulement réfutée par ce qui est admissible de croire. Au libre choix du néophyte de gober une partie ou le tout, ou de discerner le contraire du tout. e.
En même temps, la rigueur sur ce forum...
http://www.forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?t=4535&start=30
Salut, Alexandre,
Oui je sais ce fil, Toc Toc ! est devenu un peu délirant mais on ne peut pas être sérieux tout le temps, non Salut Ejds, je considère Xavier Delamarre comme un auteur sérieux. Et même s'il y a quelques années, Fergus et moi, on s'est accrochés assez lestement avec Dennis King, Chris Gwinn, deux celtisants américains et X. Delamarre en répondant à une attaque contre Guyonvarc'h qui relevait autant de la forme que du fond, je respecte le travail M. Delamarre. Du temps a passé et je regrette un peu certaines de mes outrances verbales, comme dirait André-Yves. De plus, je trouvais ces trois personnes plutôt sympathiques avant cet incident. J'ai aussi, concernant le fond, bien évolué. Je connais la théorie de Delamarre sur les druides en tant que connaisseurs de l'arbre du monde et je la trouve finalement assez intéressante ; d'autant que cela rejoint certains écrits de l'historien néerlandais Jan de Vries. J.-L. Brunaux rejoignant de fait Le Roux et Guyonvarc'h sur ce point ne veut pas en entendre parler parce que ça ne cadre pas avec son druide philosophe et que cela fait intervenir les arbres mythiques de l'Irlande, l'if de Ross, de Mugna,... pourtant bien étudiés par Le Roux et Guyonvarc'h dans le dossier du druide mythique et primordial Fintan. Mon point de vue strictement personnel sur la question est qu'il n'y a pas incompabilité entre les druides étant les Très savants et les druides étant les Connaisseurs de l'arbre (du monde) ; cela ne remet même pas en cause la qualité de philosophes que Brunaux leur attribue et que Le Roux et Guyonvarc'h leur dénient et inversement pour le sacerdoce. Quant à la cosmologie à trois étages, tirée de le formation des noms, l'onomastique, je ne vois pas pourquoi ce serait aberrant ; on a dans les cosmologies védiques ou babyloniennes ou pour faire plaisir à Muskull, chamaniques un nombre d'étages bien supérieur et sans ascenseur Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Bonjour Sed
"Connaisseurs de l'arbre" me semble pour ma part un peu romantique. Pour ce que l'on sait des chamans et d'ailleurs de beaucoup de concepts philosophiques "premiers" il y a trois mondes qui correspondent en gros à ceux évoqués précédemment. Un "sous-monde" obscur d'où surgit l'aléatoire néfaste qui peut être ou non celui des morts suivant les traditions. Le monde que chacun connaît. Le "surmonde", celui de "l'Epouse" ou des alliés du voyant ou homme/femme médecine qui doit d'ailleurs vivre par l'ascèse en une forme d'androgynat. On peut donc voir que les cosmogonies plus construites ont de vieilles racines qui dépassent largement le domaine I.E. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
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