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prisonniers celtesModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice En effet.
De plus, à un échelon plus proprement géopolitique, les traités scellent souvent des paix illusoires et plus ou moins conçues comme tel. Ils ont souvent pour véritable objet de gagner du temps, aussi bien dans un camp que dans l'autre. Pensez au pacte germano-soviétique. Gagner du temps par un traité serait une bonne explication à ce traité, surtout en ce qui concerne les séleucides, qui ont de plus gros problèmes d'organisation pour monter une défense.
"génocide relatif", curieux concept... A propos du génocide dace Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Tes références datent beaucoup, et les explications qui vont avec aussi. Tous ces peuples, dont ton auteur ne sait expliquer la disparition par l'anéantissement faute de savoir envisager une autre explication, se sont en fait tout simplement fondus dans la population après s'être sédentarisés (cas des Vandales en Afrique du nord) ou ont changé de nom en devenant les maîtres d'une province et s'y être là aussi sédentarisés (cas des Wisigoths, devenus rois féodaux d'Espagne). Quant aux Huns, ils sont tout simplement repartis d'où ils venaient, suivant un processus récurrent dans les empires des steppes - les troupes d'Ogodeï seront exactement la même chose quelques siècles plus tard, et sensiblement pour les mêmes raisons.
Les Daces n'ont pas été exterminés : ils ont perdu une génération de leur aristocratie militaire. Pour autant, l'occupation romaine n'a duré chez eux qu'une génération, et ils étaient à nouveau indépendant quelques années plus tard.
Stabon, livre V
Si les Huns "sont retournés d'où ils venaient" je me demande bien contre qui s'est battu Salah ed-din... Ta conception agglomérante de l'histoire est curieuse. Muskull / Thomas Colin
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Au cas par cas, et selon l’issue incertaine, plus ou moins rapide de la guerre, des traités de paix sont parfois conclus, d’un intérêt commun et selon la cruauté, le bon vouloir du vainqueur et non pas du perdant. Brennus fit de même en rançonnant Rome en 390 av. J.-C.
Il s’avère qu’une conclusion de paix avait aussi été effectuée durant l'été 201 av. J.-C., entre Carthage et Rome. Deux cents prisonniers au choix des Carthaginois, seraient rachetés lorsque la paix serait conclue. Finalement les prisonniers furent rendus sans rançon, ou plutôt échange, puisque les Carthaginois livrèrent leurs vaisseaux de guerre, leurs éléphants, les transfuges, les déserteurs et quatre mille prisonniers, au nombre desquels était le sénateur Q. Térentius Culleo. Les transfuges furent punis plus sévèrement que les esclaves fugitifs ; les Latins furent frappés de la hache et les Romains mis en croix. « De perfugis gravius quam de fugitivis consultum ; nominis latini qui erant securi percussi, Romani in crucem sublati. » Le texte suivant, par Tite-Live, est riche en renseignements très précis et de toutes sortes sur les peuples qui se font la guerre, et parfois pour des raisons oubliées et depuis des temps immémoriaux, les rites et coutumes, les accords de traités de paix préalables, les pratiques concernant les conditions, échanges de prisonniers et le sort réservé aux transfuges, déserteurs ou esclaves fugitifs… ; les reprises sporadiques de la guerre après un certain nombre d’années..., et parfois aussi la destruction finale du perdant.
Texte que l’on peut retrouver sur une autre traduction par exemple : http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... ivre30.htm e.
http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=175 Je ne vois pas bien le rapport...
Aucun rapport, un lapsus de ma part. Muskull / Thomas Colin
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Tacite (v. 55 - v. 120 ap. J.-C) fournit des informations sur les affranchis élevés au rang supérieur. Ainsi Polyclète (Polyclitus, Polycleti, Polyclite…) qui débarqua à grands frais dans l’île de Bretagne vers 61 ap J.-C.. Venu pacifier le pays après les récentes attaques par les tribus britanniques menées par Boudicca, il ne manqua pas de frapper d’étonnement les Bretons :
Le résumé suivant sur les textes de Tacite amène à comprendre cette période et le sort, plus ou moins heureux, réservé aux esclaves et affranchis :
Galba, le successeur de Néron, conduisit Polyclète enchaîné ainsi qu’un certain nombre d’affranchis (dont Helius), qui étaient en charge pour certains des plus hautes fonctions au gouvernement de Rome et de l’Italie, et les fit exécuter :
e.
Salut à tous,
Salut ejds, Citer Tacite, dans cette version, me paraît trop injuste, surtout lorsqu'il s'agit de vieilles traductions, bien trop franco-françaises. Pour avoir repris des textes de tacite, et tenté de les traduire, je me suis aperçu d'un choix volontaire dans le sens traduit des mots, alors que le Latin laisse beaucoup plus d'ouverture. A+
Salut à tous,
Salut Alexandre, Je ne tiens pas à entrer dans un débat d'historiographie, car j'ai de moins en moins de temps à consacrer à l'Arbre Celtique. Néanmoins je persiste à dire que l'on a fait de Tacite un "pro-Germanie", un "anti-Gaule", et un représentant de la "parole sénatoriale" ; ce qui n'est pas faux dans un sens, mais qui demande à être modulé maintenant que des tensions se sont éteintes. Dans chacun de ses mots, il peut y avoir la version "hard" et la version "soft". A+
Julius Cæsar, en 55 et 54 av. J.-C., pris le temps d'aller tâter les colères de la mer et des habitants de la côte est de l’île de Bretagne. Mais ce n’est seulement qu’en 43 ap. J.-C., que les Bretons du sud furent vaincus sous la férule de Claudius Britannicus. Le général romain Cnæus Julius Agricola (v. 40-93 ap. J.-C.) naquit dans l’ancienne colonie romaine de Fréjus (Forum Julii). Il gouverna l’île de Bretagne entre 77 et 84, et maria sa fille à l’historien Tacitus (55-120 ap. J.-C.). Il n'est pas évident de rendre la lecture captivante dans un livre, encore moins sur internet. A titre de constat et de comparaison, les traductions, mises en page, choix des mots, constructions des phrases et des paragraphes, maturité, fluidité et vivacité dans la lecture… ne sont pas les mêmes pour tous les traducteurs. Bien écrire est une chose, prendre le temps de bien traduire en est une autre. On ne sait plus parfois qui, au fil du temps, s'est inspiré des traductions des autres. Au moins pour ceux en âge, en vouloir et en état de combattre, au joug de la soumission, de l’injustice, des injures, des lourds tributs à payer ou à l’esclavage, les Bretons répondent à l’enrôlement, aux levées de troupes auxiliaires exigées par l’armée romaine. Il en était de même pour tous les peuples des territoires conquis. Pour se focaliser sur la phrase suivante :
Deux petits exemples de traduction de Tacite sur les sites suivants bien connus des aficionados des sites web sur l'Antiquité :
Et celle du petit ouvrage suivant :
Et pour continuer la lancée coup de cœur sur le même ouvrage. Dénonçant les travers, les ambitions et les mœurs dépravés des Romains, voici l'harangue aux troupes que Tacite prête dans sa " De uita Julii Agricolæ ", au rebelle Calgacos, Calgacus, Galgagus... avant les violents combats qui eurent lieu en 83 dans les monts Graupius au nord de l’île. Il insiste particulièrement sur l’esclavage :
e.
Pour continuer sur les diverses traductions de Tacite, et sur le discours peu flatteur sur les peuplades britanniques du Nord que prononça Agricola de son côté pour motiver les troupes romaines :
La consultation de l'ouvrage de C.L.F. Panckoucke, Oeuvres de C.C. Tacite, 1833, est accessible en full book Google et en mode PDF. Pour exemple, on ne peut être que médusé du travail de fiabilité sur les premières traductions qui auraient été faites en France sur les œuvres en latin de Tacite. Entourloupes, chapeaux claque et coups bas hauts-de-forme en coulisse dans le milieu de l’édition et, en jargon littéraire, sur les sous-traitants au noir ou " nègres " de la traduction. Ainsi sur les frasques et transactions quelque peu burlesques du ci-dessus imprimeur-libraire et éditeur, Charles-Louis-Fleury Panckoucke (1780-1844) :
Dr Cow et S. Reinach apportent quelques précisions sur les périples des mss (manuscrits) de Tacite :
e.
Pédagogie, précis de vie et point de vue
Pour revenir sur le sort des jeunes prisonniers qui annonçaient d'heureuses dispositions et étaient portés en esclavage dans l'empire romain. Les pædagogium, où écoles des pages, étaient les lieux où l'on instruisaient les enfants. A Rome, théologie anthropozoomorphique. Lourd de moqueries, le fils de Dieu des premiers Chrétiens était perçu comme un homme à tête d'âne :
e.
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