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ARLES

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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21 messages • Page 2 sur 2 • 1, 2

Messagede Marc'heg an Avel » Lun 16 Juin, 2008 11:22

Tout à fait exact, d'accord avec Patrice.

On doit avoir un cas identique à Aix, à Orange ...

A la limite, il semble vrai que Fréjus (Forum Julii) a été une création romaine.

Mais Fourvières (Forum Vetus), est un site placé près ou sur un site préexistant.

-------------------

Pour ARLES, le nom antique grec : THELINE.

http://marikavel.org/france/provence/arles/bourrilly-p7.htm

http://marikavel.org/france/provence/arles/bourrilly-p8.htm

JCE :wink:
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".

Hugues de Saint-Victor.
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Messagede Jacques » Lun 16 Juin, 2008 13:24

Patrice a écrit:Quand on dit que les Romains ont fondé la cité d'Arles, cela veut dire qu'ils lui ont donné un statut en droit romain. C'est tout. Ca ne veut pas dire que la ville n'existait pas avant.

Merci, Patrice, c'est on ne peut plus clair.
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Messagede ejds » Mar 17 Juin, 2008 10:36

E. Mourey a écrit:Les Gaulois se sont levés en l’entendant chanter

samedi 14 juin 2008

Il est pénible de toujours entendre la même chanson, que les Romains auraient tout fait et qu’ils nous auraient tout apporté. Après la découverte récente d’un buste de César dont, manifestement, on s’est débarrassé en le jetant dans le Rhône, c’est la ministre de la Culture elle-même qui nous affirme dans son communiqué du 13 mai que le vainqueur d’Alésia serait le fondateur de la cité romaine d’Arles et que cette ville n’aurait été créée qu’en 46 avant J.C. !

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40530

Le problème, c’est qu’il n’existe aucun texte, aucun document qui permette vraiment à la ministre de dire que la fondation d’Arles ait été le fait de Jules César. Voici ce que l’intéressé a écrit dans ses Commentaires sur la guerre civile qui l’opposa à Pompée : César porte trois légions à Marseille. Il fait construire les tours et les baraques d’assaut pour attaquer la ville. Il fait faire douze galères à Arles. Celles-ci sont réalisées et équipées en trente jours, abattage et débitage du bois compris. Á leur arrivée à Marseille, il en donne le commandement à Brutus et il laisse au légat Trebonius le soin d’attaquer Marseille (DBC, I, 1, 36 - traduction E. Mourey).

Le seul enseignement que l’on peut tirer de ce témoignage est qu’en 49 avant J.C., trois ans après Alésia, la ville gauloise d’Arles existait bel et bien, puisqu’on était en mesure d’y construire douze galères dans son chantier naval, et cela, en moins de trente jours, ce qui est une belle performance. Et c’est bien ce que confirme Strabon : Il y a pourtant sur les bords du Rhône une autre ville, la ville d’Arelate, dont le marché ne manque pas non plus d’importance (Geog. IV, I, 6). Le mot "polis" utilisé par Strabon est un terme précis qui, depuis le VII ème siècle avant J.C., définit une cité grecque comme un ensemble géographique (ville et territoire) social, administratif et politique autonome et libre (cf. Mireille Courrent de l’Université de Perpignan). Rien à voir avec une fondation romaine. J’ajoute que Strabon s’inspire d’écrits antérieurs à la guerre des Gaules et qu’il ne manque jamais de signaler les quelques empreintes ou traces que les Romains ont laissées.

L’autre texte important - qui explique l’interprétation de la ministre - est un passage du testament de l’empereur Auguste, Res gestae divi Augusti, qui dit ceci : « Colonia Julia paterna Arelate sextanorum, colonie des vétérans de la VI ème légion fondée à Arles par mon père Jules César ». Le seul enseignement que l’on peut tirer de ce passage est que des vétérans de la sixième légion - retraités ou pré-retraités - ont été installés par César à Arles, sous forme de colonie, de toute évidence pour maintenir la cité gauloise dans le droit chemin (et non pas par reconnaissance comme on l’écrit encore avec beaucoup de naïveté).

Á quel endroit, cette colonie s’est-elle installée ? La ville gauloise ayant logiquement choisi de se placer sur la hauteur défendable de la région, à l’est du Rhône, il me semble militairement tout aussi logique que cette colonie se soit installée face à la ville gauloise, sur la rive ouest, et cela pour de multiples raisons (méfiance à l’égard des autochtones, sécurité, concurrence économique). L’installer au milieu de la population locale, à la merci des mouvements de foule ou de la moindre insurrection, est, à mon sens, une absurdité.

Il n’y a d’ailleurs là rien de contradictoire avec le fait que la ville "gauloise" d’Arles se soit développée à la façon des villes romaines. Le rhéteur Eumène l’affirme pour la cité éduenne : notre cité qui, la première, a reconstruit sur l’emplacement des villes détruites des villes en quelque sorte romaines (il s’agit de la ville gauloise d’Autun avec ses portes monumentales en forme d’arcs de triomphe romains. Actions de grâces à Constantin).

Qu’il y ait eu quelques alliances matrimoniales entre Gaulois et Romains, c’est prouvé en ce qui concerne la classe noble mais quant à y voir une mixité gallo-romaine généralisée dans l’ensemble du pays, c’est une vaste fumisterie que de l’enseigner dans nos écoles. En 21 après Jésus-Christ, la Gaule se soulève. En 68, c’est le Gaulois Vindex qui dresse une partie de l’empire contre Néron.

On sait que l’empereur Néron aimait monter sur scène pour se faire applaudir sous le masque de comédien. Suétone rapporte qu’à Rome, les séditieux écrivaient sur les colonnes : « Les Gaulois, eux-mêmes, se sont levés en l’entendant chanter. » (Il s’agit là d’une phrase sybilline à sens caché et ironique ; le verbe excitasse est un mot à double sens. Suétone, vie des douze Césars, Néron, 45).

La Gaule retrouve son indépendance au III ème siècle. Les spécialistes peuvent avancer toutes les nuances qu’on voudra. Le fait est là. L’avènement des empereurs gaulois marque la scission d’avec Rome. Le colonialisme romain est mort et enterré. Et si le IV ème siècle marque le retour de la Gaule dans l’empire, c’est sur des bases tout à fait nouvelles avec la montée en puissance du christianisme. Que sont devenues les anciennes colonies romaines avec leurs statues païennes de Neptune ou de satyre ? Ont-elles fini dans le Rhône, comme à Arles, avec le buste de Jules César ? Le quartier détruit d’Arles dont on a retrouvé les vestiges sur la rive ouest du Rhône ne correspondrait-il pas à l’emplacement de l’ancienne colonie romaine ?

Non ! Madame la ministre de la Culture, je ne pense pas qu’Arles ait été une fondation romaine. En relisant votre communiqué, je mesure avec effroi combien la propagande romaine a été efficace dans le modelage de nos cerveaux jusqu’à aujourd’hui. Il faut se méfier des vainqueurs qui écrivent l’Histoire, surtout quand c’est devenu une mode pour les historiens conventionnels d’en rajouter.

Surfez sur le web ! Ne croyez pas sur paroles ceux qui, un jour, placent Gergovie sur une hauteur pelée, et un autre jour dans la plaine, incapables qu’ils sont de vous expliquer la magnifique cathédrale de la ville arlésienne. Lisez Wikipedia ! Occupé dès le Xe siècle av. J.-C. par les Ligures, puis après la première migration celte, par les Celto-Ligures, le site d’Arles est fréquenté par des commerçants méditerranéens, Phéniciens et Etrusques notamment.

Avec la fondation de Marseille (600 av. J.-C.), la ville s’organise vers la fin du Ve siècle av. J.-C. d’abord en emporion grec puis en colonie appelée Théliné.

Lors de la poussée celte du début du IVe siècle av. J.-C., la cité revient sous domination autochtone et reprend son patronyme d’Arelate et entretient des relations mouvementées avec sa voisine Marseille. A la fin de l’été 218 av. J.-C., Hannibal franchit le Rhône à proximité d’Arles. Peu après, vers 200 av. J.-C., Arles participe à la fédération des Salyens fondée par une aristocratie locale qui s’oppose à la cité-État marseillaise.

Certains pensent qu’Arles, dans la légende, fut crée par le grand Titan Cyril demi-fils caché de Chronos. Cela n’aurait rien d’étonnant ; les Gaulois étaient des géants. Voyez mon article du 20 mai : Bibracte, Gergovie, Pergame, le combat des géants et des dieux.

Rien de nouveau sous le soleil ! Chacun est assez grand, et pas assez sot, de croire s'il faut noyer César ou bien le poisson ! En parfait langage militaire ou de pêcheur à la ligne : " la gaule, à défaut lieu de se plier en deux, n'a qu'à bien se tenir !"

A la limite cocasses ou ridicules, empilement et débordement de bric et de broc, les textes du colonel Mourey, mais qui ne sont pas exempts de culture générale, et ont aussi le don de rendre muet comme une carpe, sont l'exemple type d'une écriture extatique. Pitreries d'un incorrigible bavard qui peine à se focaliser sur un sujet premier, plus prompt à dévier le fil de la conversation, parler de tout et de son contraire, surtout de ses états d'âme, de vérités et de vagues contre vérités ... Don Quichotte un brin parano, grand pourfendeur des ministres de la culture, et dont le désordre des élucubrations tournent malheureusement en rond tel un poisson dans son bocal.

Tout de go, le communiqué sur Arles, qui pourrait être allégé en deux, amorce (on se demande bien pourquoi) avec une citation attribuée lors du règne d'un autre empereur, soit une grande enjambée en avant de 100 ans environ de la présence de César à Arles. Puis le doute s'installe, et décroche bien vite sur Strabon quelques 700 ans plutôt. Une relance au moulinet se verrouille par une ferme conviction qui, d'autor, répond à la question : :?

E. Mourey a écrit:Á quel endroit, cette colonie s’est-elle installée ? La ville gauloise ayant logiquement choisi de se placer sur la hauteur défendable de la région, à l’est du Rhône, il me semble militairement tout aussi logique que cette colonie se soit installée face à la ville gauloise, sur la rive ouest, et cela pour de multiples raisons (méfiance à l’égard des autochtones, sécurité, concurrence économique). L’installer au milieu de la population locale, à la merci des mouvements de foule ou de la moindre insurrection, est, à mon sens, une absurdité.

Le thème de l'ancienne ville « gallo-celtique » d'Arles, qui pourrait être démultiplié à l'infini dans toutes les nouvelles villes de l'Empire romain, paraît plus servir de tremplin, de pêche au filet pour rebondir sur d'autres thèmes qui lui sont chers.

Nul doute que se fut sous l'impulsion de César qu'aurait été décidé la création d'une colonie romaine, et conçue par des gens de métier (urbanistes, architectes, génie civile routier... ) pour des Romains et au profit des autochtones. Ainsi qu'il était prévu bien d'autres au fur et à mesure de l'expansion dans tout l'Empire et non seulement en Gaule.

Recréation, création et assimilation progressive à partir d'une cité indigène existante, ou mieux de villes ex nihilo à la mode romaine, c'est-à-dire à partir d'un plan d'ensemble, à partir de rien et éloigné d'un ensemble urbain, et qui répondent à des impératifs évidents de présence d'eau potable à des fins thermales, d'agriculture, d'industrie..., de distances entre villes, de proximité de routes terrestres ou fluviales...

Et comme l'indique aussi Patrice très justement, l'assise administrative régionale, et vitrine et aux normes de convenance et de confort de la nouvelle autorité romaine.

L'avantage est qu'on ne sort jamais bredouille de la lecture des textes de Mourey. On peut au moins espérer ramener une vieille godasse à clous d'un légionnaire romain. Mais, pour bien faire, il faut prendre le temps de retrouver la deuxième.

Et reste évidemment à connaître son programme s'il était élu ministre le culture ? :?

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Messagede ejds » Dim 04 Jan, 2009 10:51

Image a écrit:------------------Arles, le trésor retrouvé

-------------------- ---- Mercredi 7 janvier à 20h35


Image

Le Rhône n’a pas livré tous ses secrets…

http://mediterranee.france3.fr/emission ... 685-fr.php

Invités plateau, autour de Louis Laforge :

Luc Long, conservateur en chef au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm),
Claude Sintes, directeur-conservateur du MDAA
Frédérique Nicot, restauratrice

De septembre 2007 à novembre 2008, Des racines & des ailes a suivi en Arles une équipe d’archéologues du Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) dirigée par Luc Long, durant deux campagnes de fouilles du lit du Rhône. Découverte miraculeuse : c’est un véritable trésor, tapi au fond du fleuve depuis près de deux mille ans, qui a commencé à être mis au jour : des dizaines de statues datant de l’époque romaine, dont un buste de Jules César, l’empereur qui fonda la colonie romaine d’Arles en 46 avant J.-C.

La réalisatrice Saleha Gherdane revient sur les coulisses de cette aventure passionnante — l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces cinquante dernières années en France —, dont nous ne sommes qu’au début !

Autre diffusion Des racines & des ailes :

Vendredi 09 janvier 00h35

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Messagede ejds » Ven 23 Jan, 2009 11:53

------- Image
D'après Joël Le Gall, Alésia, p. 20, les bustes antiques de César sont tous postérieurs à sa mort. Celui conservé au British Museum ressemble beaucoup à celui retrouvé à Arles, y compris dans le nez effrité.

Mais après avoir pillé les Gaules, et avant de vouloir pillé les poches des Musées gaulois, vaut-il mieux renvoyer à Rome et à Berlusconi ce qui finalement appartient à César : :?

lefigaro.fr, le 20/01/2009, a écrit:
Frêche réclame la statue de César retrouvée dans le Rhône

Claude Belmont, correspondant à Montpellier

Image

«Au moins une partie des statues retrouvées dans le Rhône doivent être exposées dans le futur musée de Nîmes»,
a affirmé Georges Frêche, en incluant le buste de Jules César pourtant découvert dans le fleuve à Arles.
Crédits photo : AFP


Le président de Languedoc-Roussillon assure que les antiquités découvertes ces dernières années ont été trouvées du côté gardois du fleuve et exige qu'elles soient installées à Nîmes… contre toute évidence juridique et géographique.
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Messagede ejds » Ven 09 Mar, 2012 13:12

Avis de recherche !

maville.com, jeudi 08 mars 2012, a écrit:
Le "César d'Arles" : un portrait qui ne laisse pas de marbre

L'air grave, le regard pénétrant, la tête tournée: au musée du Louvre, un portrait en marbre trouvé dans les eaux du Rhône à Arles (Bouches-du-Rhône) en 2007 et identifié comme celui de Jules César réveille les interrogations sur le vrai visage du vainqueur de la guerre des Gaules.

Présenté dans le cadre de l'exposition "Arles, les fouilles du Rhône", qui ouvre vendredi, ce portrait dégage une puissance sévère qui convient à la représentation que l'on se fait de César, né à Rome en 100 avant Jésus-Christ et assassiné en 44 av. J.-C. par des conjurés opposés à sa dictature.

L'archéologue Luc Long, directeur du chantier des fouilles subaquatiques d'Arles, en a eu le sentiment dès que la tête a été sortie des eaux du fleuve. "Depuis, cette intuition s'est confirmée", selon M. Long, qui a publié sa démonstration en 2009 à l'occasion d'une exposition à Arles sur vingt ans de fouilles dans le Rhône.

"L'étude, qui repose sur un faisceau d'arguments d'ordre stylistique, anatomique, géologique et historique tend à confirmer que le portrait découvert dans le Rhône s'accorde bien avec la physionomie très individualisée du dictateur, au moment de la fondation de la colonie romaine d'Arles", écrit M. Long, conservateur en chef du patrimoine.

Le Louvre ouvre à son tour le dossier en confrontant de façon inédite jusqu'au 25 juin le "César d'Arles" à un buste en marbre blanc de César trouvé sur le site de Tusculum en Italie au début du XIXe siècle et conservé au musée antique de Turin.

"Est-ce le même homme? Il y a des similitudes et des différences. C'est un peu le jeu des sept erreurs", relève Jean-Luc Martinez, directeur du département des antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre.

César, que l'on disait coquet, avait une calvitie précoce, ce que l'on retrouve dans les deux portraits, tout comme les joues creuses.

Mais le César d'Arles a le nez busqué et la tête plus ronde. Le César de Tusculum présente pour sa part une curieuse déformation de la tête du côté gauche. "Aucun écrit sur César n'a mentionné une telle particularité", relève M. Martinez, cocommissaire de l'exposition.

"Conviction intime"

Le portrait d'Arles est-il celui de César? "Je mets un point d'interrogation car la recherche et l'archéologie sont d'abord des questions", déclare M. Martinez. "Mais ma conviction intime, c'est qu'il s'agit très probablement de César", ajoute-t-il.

"Pour qui d'autre aurait-on pris le luxe d'importer un marbre grec de Phrygie" (dans l'actuelle Turquie)?, se demande M. Martinez.

Du point de vue technique, la sculpture semble dater de la fin du 1er siècle, entre les années 50 et 30 avant Jésus-Christ. Or César refonde la ville d'Arles en 46 av. J.-C., à la fin de ses conquêtes militaires en Gaule. Il y crée une colonie romaine.

Le portrait de grande qualité a pu être réalisé par un artiste grec de talent, estime M. Martinez.

Il représente un homme d'une cinquantaine d'années. Les rides bien marquées permettent d'insister sur les qualités d'expérience, gage d'autorité pour les Romains. Le regard de côté et la torsion du cou de l'homme impulsent une dynamique, une conviction, relève M. Martinez.

"Nous voulons faire comprendre au public comment on peut identifier un portrait antique", souligne-t-il.

La découverte arlésienne divise les experts. "La moitié pense qu'il s'agit de César et l'autre moitié ne le pense pas", résume M. Martinez. "Nous allons décortiquer tout cela lors d'une table ronde qui réunira le 20 juin au Louvre des chercheurs français et étrangers", ajoute-t-il.

Le livre "César, le Rhône pour mémoire", publié en 2009 par Actes Sud pour l'exposition d'Arles, donne d'ores et déjà des éléments sur la question.

AFP/Par Pascale MOLLARD-CHENEBENOIT AFP
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