bonjour,
je joue de la harpe celtique et j'aimerai savoir si il y a des associations sur troyes ?
savez vous où me renseigner?
merci
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dans l'aubeModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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dans l'aubebonjour,
je joue de la harpe celtique et j'aimerai savoir si il y a des associations sur troyes ? savez vous où me renseigner? merci
Bonjour,
Rien trouvé dans l'annuaire des associations sur Troyes sinon un resto. C'est d'ailleurs curieux, les bretons seraient partout et auraient oublié Troyes ? Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
En revanche la Bretagne était terre d'élection pour les Troyens déjà au XIIIe siècle. La citation ci-dessous, amputée de l'apparat critique, est extraite de ma contribution aux Mélanges Le Duc (*) et qui concerne le Livre des faits d'Arthur. "On connaît assez bien la situation de la « chapelle » de Jean II et les noms des clercs attachés à son service, grâce aux dispositions testamentaires du duc, aux actes qui résultent de l’exécution même de son testament et aux pièces qui se rapporte à son ultime voyage, à sa mort et à ses funérailles . Comme l’indique A. de la Borderie, « les secrétaires et les conseillers habituels du duc », qui avaient accompagné leur maître à Lyon, étaient en 1305 au nombre de sept — « Monsieur Jacques de Saint-Lou, monsieur Guillaume de Mantes, monsieur Ch. de Roso, Auberi, Perrinet, Gieffrei Le Veier, mestre Yves » — sans compter un personnage du nom de « Guillaume de Monceaux », que l’historien présente comme le « chef des clercs » et qu’il décrit comme un « personnage important, investi de toute la confiance du duc, sorte de premier ministre, qui était allé plusieurs fois (dit le compte d’Auberi) en Flandre, en Champagne, à Paris “à porchacier les besoignes Monseigneur”» . En fait, il nous semble que l’historien a beaucoup trop sollicité sa source : Guillaume de Champeaux jouait plutôt auprès de Jean II le rôle de messager, investi d’une confiance plus grande que ses homologues, parmi lesquels il est cependant rangé dans le compte que rend Auberi . Ce dernier, que La Borderie s’obstine à appeler Roland Aubéri, était effectivement, comme on l’a vu, l’un des clercs de la « chapelle » ducale et son nom complet, qui trahit ses racines champenoises, est indiqué clairement dans le testament de Jean II : il s’agit d’Auberi de Baudement , que le duc désigne « mon clerc » et qui reçoit un legs de 100 livres ; Perrinet, ou plus exactement Perrin, qui doit être de la famille d’Auberi car il porte le même surnom, est lui aussi désigné « mon clerc » par le testateur et reçoit un legs plus modeste (40 livres). Encore savons nous de manière irréfragable que le véritable surnom d’Aubéri n’était pas Baudement, qui désigne simplement son village d’origine dans le diocèse de Troyes, mais Lorent, que portait Simon, son père . Si Geoffroy Le Veier et « Mestre Yves » appartenaient probablement à la Bretagne ; si le nom de Guillaume de Mantes renvoie explicitement à la capitale du Mantois, dont les Bretons fréquentaient les écoles, au même titre que celles, évidemment plus prestigieuses, de Chartres et de Paris , les deux autres clercs dont il est ici question, Thomas de Roso, ou plus exactement de Roson alias de Rosson , et Jacques de Saint-Lou — lesquels, comme Guillaume de Mantes, remplissaient l’office de « chapelain » du duc — paraissent bien avoir été, à l’instar des Baudement, des Champenois du diocèse de Troyes. Le nom de Rosson est celui d’une ancienne paroisse et seigneurie , aujourd’hui simple hameau de la commune de Dosches (Aube) ; quant à saint Loup, il était non seulement le patron de la célèbre abbaye troyenne, mais encore celui de Saint-Loup et de Saint-Loup-de-Buffigny , respectivement aujourd’hui communes de la Marne et de l’Aube, non loin (une trentaine de kilomètres) et à équidistance de Baudement. La présence auprès du duc de Bretagne de tous ces Champenois — nés-natifs, comme dans le cas d’Aubéri, ou peut-être simplement originaires de cette province, avec laquelle ils gardaient en tout cas des liens étroits — s’explique assez bien par les contacts continus entre les deux cours princières, depuis le temps de Geoffroy Plantagenêt et de Marie de Champagne ; relations qui s’étaient encore renforcées à la suite du mariage de Jean Ier le Roux avec Blanche, la fille de Thibaut IV, dont l’union court sur près d’un demi-siècle, à l’époque même de la riche floraison du milieu littéraire champenois . Ces contacts ont été à l’origine, au sein des classes les plus élevées de la société, d’influences, sans doute réciproques, dont on peut voir en Bretagne l’impact limité, mais incontestable, dans le domaine hagiographique par exemple ; ainsi en est-il de l’obscure sainte Ame, honorée dans un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Urbain, à Joinville — où elle faisait l’objet d’un culte bien établi, dont témoigne notamment une vita du XIe siècle — dont la modeste renommée s’est étendue jusqu’en Léon : la fille de Bernard du Chastel et de son épouse Constance, mentionnée avec son époux, Hervé, seigneur de Penhoët, dans un acte de 1282, est en effet nommée Ame (Herveo domino de Pencoet armigero et Amae ejus uxori) . Cette « prénomination » vient au soutien de l’hypothèse d’une possible parenté de la mère d’Ame, Constance, avec la famille de Léon : très rare dans l’onomastique bretonne, le nom Ame avait été successivement donné, dans la seconde moitié du XIIIe siècle, à la sœur et à la fille du dernier vicomte, Hervé . Au début du XIVe siècle, on trouve en Goëllo une certaine Constance de Coëtmen, dont la fille, elle aussi nommée Ame, avait été enlevée par Hervé de Penhoët et son fils Guillaume, suivant le procès intenté aux ravisseurs par Constance devant les juges royaux en 1315 . Or, on a vu que l’auteur du Livre [des faits d'Arthur] avait eu, lui aussi, recours à des sources hagiographiques extérieures à la Bretagne, qui peuvent nous donner quelques indications sur ses origines et sur sa formation intellectuelle : il s’agit de la légende de saint Lambert (n° 5), et de celle des 11000 Vierges (n° 8 à 10). Si la dévotion à sainte Ursule et à ses compagnes paraît avoir connu un certain essor en Bretagne, mais tardif, à partir de la seconde moitié du XVe siècle, sous l’impulsion de la duchesse Françoise d’Amboise , saint Lambert, pour sa part, ne semble pas avoir fait l’objet d’une grand intérêt chez les Bretons du Moyen Âge ; ainsi, l’utilisation par l’auteur du Livre de certaines des pièces des dossiers littéraires des saints concernés, qui donc atteste de sa connaissance de ces dossiers — par exemple le Regnante Domino en ce qui concerne les 11000 Vierges — doit nous inciter à orienter nos recherches vers une région où leurs cultes étaient plus populaires, du moins là où leurs légendes respectives étaient mieux connues, ce qui est incontestablement le cas de plusieurs terres de l’Empire (aujourd’hui l’est de la Belgique et des Pays-Bas, le Luxembourg, la Rhénanie et la France du nord-est), avec lesquelles le comté de Champagne était justement limitrophe. A Troyes, où les clercs champenois du duc Jean II avaient probablement reçu leur formation puisqu’il s’agissait de leur chef-lieu diocésain, le culte des 11000 Vierges est bien attesté par plusieurs mentions de reliques dans les inventaires anciens des établissements religieux locaux , en particulier à la collégiale Saint-Etienne , dont Aubéri de Baudément était le sous-doyen depuis 1307 au moins . Le « mode d’emploi » de ces reliques, sous forme de textes hagiographiques, figurait a priori dans les manuscrits des bibliothèques canoniales, monastiques ou séculières de Troyes , que ces inventaires indiquent sans malheureusement en donner le détail — notamment ce qui concerne le contenu des légendiers — sauf le cas de quelques livrets de saints ; mais nous savons qu’au bas Moyen Âge, les richesses des bibliothèques de la ville, où l’on pouvait consulter des manuscrits précieux des œuvres de saint Augustin et de saint Jérôme, mais aussi de Quinte-Curce, Valère Maxime, Macrobe, Aulu-Gelle, etc. , attirait ceux qui avaient l’amour des études et en particulier des études historiques . Reprenons le profil que nous avons esquissé de l’auteur du Livre : un clerc de Jean II, particulièrement honoré de la confiance du duc qui l’avait désigné comme l’un de ses exécuteurs testamentaires : c’est le cas d’Aubéri, mais également du chapelain Jacques de Saint-Lou — ; un clerc qui, au moment de la succession ducale, a souhaité conquérir les bonnes grâces d’Arthur II : c’est à nouveau le cas d’Aubéri, que le duc présente en 1307 comme le procureur des affaires de sa maison et qu’à son tour il désignera pour être l’un des exécuteurs de son testament . Cette confiance ne fut manifestement pas renouvelée par Jean III, qui, en 1313, se plaint nommément du favori de son prédécesseur, ainsi que des autres exécuteurs testamentaires de ce dernier ; mais le statut social d’Aubéri — conforté depuis 1306 au moins par sa prébende du Mans , à proximité de la Bretagne — demeura stable et la fidélité que le clerc témoignait à la mémoire de ses anciens maîtres ne devait jamais se démentir : c’est lui qui, encore en 1318, donne les consignes nécessaires pour l’installation d’une grille autour du tombeau de Jean II dans l’église des Carmes de Ploërmel . Il est possible qu’il se soit retiré dès l’année suivante en Champagne , où il est mort avant 1340 . Quoi qu’il en soit, la faveur ducale dont a joui Aubéri s’est étalée sur une longue période : peut-être même remontait-elle à Jean 1er le Roux, ou plus exactement à la duchesse Blanche ? En tout cas les éléments connus de la chronologie de l’existence d’Aubéri ne s’y opposent pas. Il est donc extrêmement tentant d’attribuer à Aubéri la paternité du Livre des faits d’Arthur, dans un contexte curial qui avait déjà produit vers la même époque, ou un peu avant, le roman intitulé Artus de Bretaigne, dont il a été question au début de cette étude. Décidément, Arthur II, ce prince volontiers décrit comme falot et que sa santé défaillante a empêché de prendre part, comme il le souhaitait, à une nouvelle Croisade , aura suscité chez ses proches, outre leur dévouement, un intérêt particulier sur le plan de la création littéraire, — sans doute parce que son nom prestigieux lui faisait comme une véritable aura..." Cordialement, André-Yves Bourgès (*) le bouquin peut se commander notamment ici.
muskul c'est aussi ce que je pensais, a mon avis ils sont bien là mais il se cachent bien
savez vous peut-être ou dois-je me renseigner pour connaître toutes les associations de l'aube? André-Yves Bourgès merci pour ses informations bien intéressantes
Bonjour,
Tu devrais trouver une pîste sur ce fil: http://www.ddjs-aube.jeunesse-sports.go ... te&page=35 Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Pas dégourdi ?
Un coup de fil là par exemple et tu en saura plus que moi. Féd Ecoles Musique et Stés Musicales Aube Hte Marne 10200 BAR SUR AUBE 03 25 29 30 32 Sinon il y a ta mairie... Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
pas dégourdi pas dégourdi j't'en foutrait du pas dégourdi
j'déconne mais je te l'accorde je ne sais pas trop ou chercher en faite merci bien pour le numéro je vais appeler et j'espère que je trouverai mon bonheur. il faudrait un répertoire de toutes les association par région se serai bien pratique tout de même! à très bientôt et encore merci
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