carte (ou le "cachet de la poste fait-il foi")

[airmid]

En naviguant sur internet, je suis tombée sur cette carte. Est ce que quelqu'un sait de quand elle date?

Merci d'avance!

[Sedullos]

Salut Airmid,

De 1989, elle a été dessinée par Fernand Bunel et se trouve à la fin d'un livre excellent dont je te recommande la lecture

La légende arthurienne : le Graal et la table ronde / sous la direction de Danielle Régnier-Bohler. - Laffont, 1989.- 1206 p.-(Bouquins)

[airmid]

Merci Sedullos. C'est ce que j'appelle une réponse rapide!

[André-Yves Bourgès]

Une autre "carte des leiux arthuriens", dressée par X. de Langlais...



Il me semble en tout cas que ce fil de discussion aurait mieux sa place ailleurs que dans le sub-forum 'Histoire/Archéologie".

Autre sujet sensible !

Cordialement,

André-Yves Bourgès

[Marc'heg an Avel]

Tout Faux !

Nantes et Rennes ne faisaient pas partie de la Bretagne armoricaine à l'époque arthurienne.

Quant à la Carmélide d'Irlande, je voudrais qu'on précise où se trouve Carohaise et d'où viennent les Romains, ennemis d'Arthur et de Merlin.

C'est du n'importe quoi !

JCE

[Sedullos]

Salut, JCE,

J'ai de bonnes cartes de L'âge hyborien de Robert Erwin Howard

http://nemedie.free.fr/site/article.php3?id_article=4


Les lieux arthuriens relèvent plus de la littérature que de l'histoire proprement dite sans préjudice des recherches d'ordre historique sur le personnage d'Arthur.

Je rejoins André-Yves ; ce fil serait mieux à sa place en littérature.

[André-Yves Bourgès]

Nantes et Rennes ne faisaient pas partie de la Bretagne armoricaine à l'époque arthurienne.

Xavier de Langlais était un littérateur, pas un historien.

Ceci dit, si Nantes et Rennes ne faisaient effectivement pas partie de la Bretagne armoricaine à l'époque de l'existence supposée (V-VIe siècle) d"un Arthur historique, pour lequel on attend toujours le moindre commencement de la mi-moitié d'un quart d'une quelconque attestation documentaire contemporaine, c'était bien le cas à l'époque (à partir du XIIe siècle) de la composition des romans arthuriens, qui donnent de multiples précisions sur le personnage littéraire.

Je propose à nouveau que ce fil de discussion soit déplacé sur le sub-forum Littérature.

André-Yves Bourgès

[Pierre]

Salut à tous,

Sujet déplacé en "littérature"

Jean-Claude, ôte moi d'un doute... Sur la carte figure aussi le Mont Saint-Michel. Et je ne le trouve pas dans ton correctif

@+Pierre

[Marc'heg an Avel]

Ceci dit, si Nantes et Rennes ne faisaient effectivement pas partie de la Bretagne armoricaine à l'époque de l'existence supposée (V-VIe siècle) d"un Arthur historique, .... c'était bien le cas à l'époque (à partir du XIIe siècle) de la composition des romans arthuriens, qui donnent de multiples précisions sur le personnage littéraire.

----------

C'est exactement ce dont j'avais entretenu Youenn JEZEKEL, professeur bien connu et grand amateur de littérature arthurienne, sur cette même carte là, lors d'une conférence à Lannion il y a déjà plus de quinze.

Une carte fixe sur plusieurs siècles ne peut qu'engendrer des confusions, sachant qu'on y mélange les époques.

Et il y a des gens qui se délectent des confusions pour entretenir leur soi-disant "Imaginaire" et vendre leur soupe arthurienne aux naïfs qui veulent bien les écouter.

---------

Quant au Mont Saint Michel, il ne s'agit pas non plus du Mont Jovis que certains ont voulu coupler avec Nantes, faisant de celui-ci un Cant Guic, pour prétendre que Maxime avait créé la Bretagne armoricaine octroyée à Conan Mériadec, avant même de s'être emparé de Trèves.

Pierre, ce n'est pas en littérature que tu aurais dû déplacer ce fil, mais à la poubelle, parce qu'en l'occurrence, ça n'est pas non plus de la littérature.

C'est à la fois une injure à l'Histoire et à la Littérature.

... M'enfin, tu fais comme tu veux !

JCE

[Curmisagios]

Moi, ce que je note, c'est qu'il y a un endroit sur la première carte où l'on trouve de "sales bières"... Très peu pour moi

[Thierry]

......Quand tu vois qu'en plus, le reste du monde est "terre déserte" le monde breton paraît singulièrement peu attractif

Fait soif.

[Marc'heg an Avel]

Salut à tous,

Ce patakès arthurien est un véritable poison pour la littérature celtique, d'autant qu'à part des fantasmes, il n'y a pas grand chose de celtique là-dedans.

On l'a déjà dit ici des centaines de fois. Et pourtant, les mêmes questions ne cessent de revenir et de provoquer les mêmes querelles.

Quand donc arriverons à obtenir que les professeurs de 6è et de 5è cessent de poser des sujets sur cette littérature de délire ? Probablement jamais, puisqu'ils n'y comprennent rien eux-mêmes, sauf à répéter bêtement ce que d'autres ont déjà répété cent mille fois avant eux sans savoir de quoi ils parlent, se contentant d'appliquer un programme mis en place par des gens soi disant informés !

Mamma mia ! Quel sac de stupidités.

----------

Pour la pseudo Brocéliande de Paimpont, on dit souvent qu'elle est située au coeur de la Bretagne armoricaine.

Mais en fait, elle est en limite est du territoire breton d'avant Charlemagne, c'est à dire aussi de l'époque de Nennius, puisque à cette époque Rennes et Nantes ne font pas partie de la Bretagne.



Ce qui fait que Nennius n'a pas pu décrire une Bretagne armoricaine qui lui est postérieure de 130 ans environ !

La carte c-579 ci-dessus représente la Bretagne après que les Bretons d'Armorique aient pris le contrôle du pays de Vannes ... qui était sous contrôle franc auparavant !

La carte d-850 peut être discutée en ce qui concerne le Pays de Retz.

Ces cartes sont tirées de mon étude : Kavell ar Bro, le Berceau de la Bretagne armoricaine, 1987.

Je m'étais fait déjà beaucoup d'ennemis en Bretagne, à l'époque ! Ca fait déjà 20 ans !

Autant dire qu'il y en a qui n'ont pas beaucoup avancé en ce sujet depuis. J'en tiens pour témoin le dernier dictionnaire de Bretagne, de Skol Vreizh !

Ca ne me fera que quelques ennemis de plus. Mais quand on n'aime, on ne compte pas.

JCE

[airmid]

Quand donc arriverons à obtenir que les professeurs de 6è et de 5è cessent de poser des sujets sur cette littérature de délire ?

Personnellement, je n’ai jamais étudiée « cette littérature de délire » que ce soit en 5eme ou en 6eme !

[Marc'heg an Avel]

Tant mieux pour toi.

Tache alors de ne pas t'y laisser entrainer.

Il y a des choses plus intéressantes à faire que d'essayer de chercher à comprendre ce qu'a pu penser un sous-fifre élève d'un professeur de littérature arthurienne.

Vas te promener à l'extérieur. Il y a plus à gagner à regarder la forme des nuages, à écouter le chant du ruisseau et le murmure du vent dans les arbres, que d'accorder quelque crédit que ce soit aux délires des littérateurs arthuriens.

Jean-Claude EVEN

[Marc'heg an Avel]

Voici l'adresse de l'intro de mon étude : Emgann Karaez, etc ...

http://marikavel.org/carohaise/carohaise-introduction.htm

dont cet extrait :

L'attitude générale des commentateurs vis-à-vis des Romans de la Table Ronde peut être résumée par les propos de Frantz-André Burget qui dit, dans son introduction de l'ouvrage de Jacques Boulenger, intitulée ' Le bonheur d'être triste' :

" Mais encore une fois, le temps pas plus que l'espace ne vaut; on voit bien la fille du duc d'Allemagne, déguisée en damoiseau, se faire armer chevalier par Julius César, empereur de Rome, et devenir son sénéchal. Subterfuge que Merlin, qui se trouvait là, lui révéla, écrivant avant de partir, sur le haut de la porte, en caractères hébreux, que l'homme sauvage qui expliqua à l'empereur son rêve, ce fut Merlin, le premier conseiller du roi Artus de Bretagne. Quelque temps plus tard vint un messager de l'empereur Adrian de Constantinople. Comme il se retirait, il jeta les yeux sur les lettres qu'avait tracées Merlin et les lut à l'empereur. Mais aussitôt que Julius César les connut, elles disparurent et l'on n'a jamais su ce qu'elles étaient devenues. Et c'est depuis ce temps que l'empereur de Rome fut jaloux du roi Artus. Ainsi, grâce à Constantinople, Rome sut la puissance du roi Artus de Bretagne et de Merlin, son enchanteur." (8)

-----------

>>> "le temps pas plus que l'espace ne vaut".

Autrement dit, en clair, on se fout éperdument de l'Histoire ( = le temps), et de la Géographie ( = l'espace).

Et ainsi, on peut le plus sérieusement du monde entamer le matin un bataille en Ecosse ou en Irlande, et la terminer le soir dans un île près de Paris ! ... à la fin du Vème siècle, après avoir demandé conseil à Jules César, mort depuis plus de 500 ans !

Si, si ! Tout ça, c'est très sérieux !

Jean-Claude Even