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Vin des Gaulois

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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Vin des Gaulois

Messagede Luernos » Mer 05 Juin, 2002 18:16

Pas Dodo... Boulot !
pak'ça à fout' moi...
encore 15 Charettes à remplir...

pfff... j'en ai plein les Os !
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Messagede Muskull » Mer 05 Juin, 2002 18:30

C'est l'Cerbère qui s'ra content, trois têtes de clébard à nourrir, l'en faut des os  Image
Et comme ça, pendant qu'il se baffre, nous on passe tranquilles  Image  Image  Image
C'est d'laut côté qu'on va s'pas ?  Image  Image  Image  Image  Image  Image  Image  Image  Image  Image  Image
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Messagede Luernos » Mer 05 Juin, 2002 18:43

"Je pense et juge que pour toi le meilleur est de me suivre. Et je serai ton guide pour te tirer d'ici par un lieu éternel (...)"

La divine comédie, Dante

et maintenant rame ! n n
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Messagede hagaldag » Mer 05 Juin, 2002 19:04

ah luernos et muskul , les rois de la riboul "noire" Image , encore un cadeau de mon maître Rimbaud:

Un voyage à Cythère

Mon coeur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux
Et planait librement à l'entour des cordages;
Le navire roulait sous un ciel sans nuages,
Comme un ange enivré d'un soleil radieux.
Quelle est cette île triste et noire? - c'est Cythère,
Nous dit-on, un pays fameux dans les chansons,
Eldorado banal de tous les vieux garçons.
Regardez, après tout, c'est une pauvre terre.

- Île des doux secrets et des fêtes du coeur!
De l'antique Vénus le superbe fantôme
Au-dessus de tes mers plane comme un arome,
Et charge les esprits d'amour et de langueur.

Belle île aux myrtes verts, pleine de fleurs écloses,
Vénérée à jamais par toute nation,
Où les soupirs des coeurs en adoration
Roulent comme l'encens sur un jardin de roses

Ou le roucoulement éternel d'un ramier!
- Cythère n'était plus qu'un terrain des plus maigres,
Un désert rocailleux troublé par des cris aigres.
J'entrevoyais pourtant un objet singulier!

Ce n'était pas un temple aux ombres bocagères,
Où la jeune prêtresse, amoureuse des fleurs,
Allait, le corps brûlé de secrètes chaleurs,
Entre-bâillant sa robe aux brises passagères;

Mais voilà qu'en rasant la côte d'assez près
Pour troubler les oiseaux avec nos voiles blanches,
Nous vîmes que c'était un gibet à trois branches,
Du ciel se détachant en noir, comme un cyprès.

De féroces oiseaux perchés sur leur pâture
Détruisaient avec rage un pendu déjà mûr,
Chacun plantant, comme un outil, son bec impur
Dans tous les coins saignants de cette pourriture;

Les yeux étaient deux trous, et du ventre effondré
Les intestins pesants lui coulaient sur les cuisses,
Et ses bourreaux, gorgés de hideuses délices,
L'avaient à coups de bec absolument châtré.

Sous les pieds, un troupeau de jaloux quadrupèdes,
Le museau relevé, tournoyait et rôdait;
Une plus grande bête au milieu s'agitait
Comme un exécuteur entouré de ses aides.

Habitant de Cythère, enfant d'un ciel si beau,
Silencieusement tu souffrais ces insultes
En expiation de tes infâmes cultes
Et des péchés qui t'ont interdit le tombeau.

Ridicule pendu, tes douleurs sont les miennes!
Je sentis, à l'aspect de tes membres flottants,
Comme un vomissement, remonter vers mes dents
Le long fleuve de fiel des douleurs anciennes;

Devant toi, pauvre diable au souvenir si cher,
J'ai senti tous les becs et toutes les mâchoires
Des corbeaux lancinants et des panthères noires
Qui jadis aimaient tant à triturer ma chair.

- Le ciel était charmant, la mer était unie;
Pour moi tout était noir et sanglant désormais,
Hélas! et j'avais, comme en un suaire épais,
Le coeur enseveli dans cette allégorie.

Dans ton île, ô Vénus! je n'ai trouvé debout
Qu'un gibet symbolique où pendait mon image...
- Ah! Seigneur! donnez-moi la force et le courage
De contempler mon coeur et mon corps sans dégoût!

QUE C'EST BEAU! sniff
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Messagede Muskull » Mer 05 Juin, 2002 19:41

Ah si Rimbaud le Navigateur vient et revient, quel beau partage  Image

Luernos, en fouinant sur le forum j'ai vu que la belle bleue n'était pas orpheline, je vais aller voir, pas encore eu le temps, vous allez vite et je veux suivre le train (D'Enfer hé, hé, hé !  Image )
J'ai vu aussi quel'Sed y cause comme pas deux de la "terre de l'île", DZ pour les intimes...  Image

Mais t'Sion, on est dans la chariotte et les sîrens chantent :

Improvisation du soir, Muskull

Anaonnnnnn ? Anaonnnnn ? Anaonnnnn ?
Mon doux murmure froid glisse le long de tes os,
Entends-tu l'appel de mes amants perdus au monde ?
Ressents-tu le frisson de l'amère profondeur de mon amour ?

Sur la longue pierre tissée d'algues je t'attends,
Mon couchant, mon aimé, viens je te donnerai le monde !
Qu'as-tu a faire de cette voile, de ce vent, de ce voyage ?
Je suis là en tout point où ton désir me rencontre....

Laisse le ciel lumineux, laisse crier les oiseaux guides ,
Cette île n'est qu'un rêve absurde, un fantasme mortifère,
Viens, en moi la sûreté, le repos et l'oubli, enfin...
La sûreté sereine et la fin du rêve d'immortalité, viens...  

Improvisation du soir, Muskull Image
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Messagede Luernos » Mer 05 Juin, 2002 20:04

et tout ça pour une ptit' histoire de pinard
qu'on a été chouraver au aux Gaulois d'à coté
on y a rajouté du sang just' pour voir
et hop dans un noir bateau ivre nous vl'a embarqué

mais ques'qui z'avaient donc bouffé ces Gaulois ?
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Messagede Muskull » Mer 05 Juin, 2002 20:27

Ne mange pas le chanvre des cordages qui nous lient, les voix sorcières parlent aux profondeurs et nul ne sait si le pouvoir en lui est suffisant pour leur résister  Image
La voile, ventre roux enflé est notre mère et partout qu'Océan, les vierges de Mannaman cavalent sur les vagues, le soleil nous rend fous, mais les oiseaux se moquent des mirages, la route connue d'eux se plie à notre étrave...  
Mais nous, cousus d'ans nous voyons un désert...  Image
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Messagede hagaldag » Mer 05 Juin, 2002 23:12

Je vous suivrais tous deux sur vos folles virées en compagnie d'un fou versifiant:
j'ai nommé , Guillaume......APPOLINAIRE Image

Nuit Rhénane

....

Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme

Ecoutez la chanson lente d'un batelier

Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes

Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds

.

Debout chantez plus haut en dansant une ronde

Que je n'entende plus le chant du batelier

Et mettez près de moi toutes les filles blondes

Au regard immobile aux nattes repliées

.

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent

Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter

La voix chante toujours à en râle-mourir

Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été

.

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire



Voici encore des verres qui pârlent bien! Image  Image  Image  Image

Il ne me  manque plus que la Löreleï.... Image
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Messagede hagaldag » Mer 05 Juin, 2002 23:24

J'ai pas pu résisté...... Image

La Loreley

.

A Bacharach il y avait une sorcière blonde

Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde

.

Devant son tribunal l'évêque la fit citer

D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté

.

O belle Loreley aux yeux pleins de pierreries

De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie

.

Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits

Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri

.

Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries

Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie

.

Je flambe dans ces flammes Ô belle Loreley

Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé

.

Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien

Evêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge

Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège

.

Mon amant est parti pour un pays lointain

.

Mon coeur me fait si mal il faut bien que je meure

Si je me regardais il faudrait que j'en meure

.

Mon coeur me fait si mal depuis qu'il n'est plus là

Mon coeur me fit si mal du jour où il s'en alla

.

L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances

Menez jusqu'au couvent cette femme en démence

.

Va t'en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants

Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc

.

Puis ils s'en allèrent sur la route tous les quatre

La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres

.

Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut

Pour voir une fois encore mon beau château

.

Pour me mirer une fois encore dans le fleuve

Puis j'irai au couvent des vierges et des veuves

.

Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés

Les chevaliers criaient Loreley Loreley

.

Tout là-bas sur le Rhin s'en vient une nacelle

Et mon amant s'y tient il m'a vue il m'appelle

.

Mon coeur devient si doux c'est mon amant qui vient

Elle se penche alors et tombe dans le Rhin

.

Pour avoir vu dans l'eau la belle Loreley

Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil

G. APPOLINAIRE.
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Messagede Muskull » Jeu 06 Juin, 2002 17:24

Il est cette île qui est,

Tous errent et la cherchent, la côtoyant sans cesse,
Quand du coin de l’œil ils en perçoivent une lueur
Ils la nient aussitôt, ne voulant croire à ce réel.
La peur aussi, est-ce la folie qui m’égare ?

Tous passent, ne voulant voir le ressac et les grèves,
Ne voulant entendre ces chants doux qui dansent
En âmes, fleurs et frondaisons. Les vouant à leurs démons...
Aveugles et sourds, punis par leur vouloir d’un ailleurs à leur guise.

Tous humains en ronde désespérée autour de la source,
Ils posent pourtant la main sur la pierre, la sentent,
Mais refusent l’eau qui chantonne, ignorée mais joyeuse.
De ce maigre repos, ils repartent en soif encore plus amère.

Il est cette source qui est,

Loin des guerres même minimes, en murmure de paix aux sens des sages,
En dits et contes, en rencontres connaissantes du partage,
En signes renouvelés sur le chemin d’éveil d’autres sens,
De ceux qui durent après la dissolution du corps, et découvrent le vrai.

Il y a cette eau qui coule, toujours, venue d’île,
Venue des chants qui la révèlent aux assourdis, qui oint les yeux.
Venue de la lumière reine qui les accueille au sortir du sommeil,
Venue de leur rêve et promesse qu’ils se hâtent d’oublier.

Quel est ce vent qui emporte les rêves ?
Qui est-il celui qui préfigure l’ensevelissement des possibles,
Qui est ce magicien dont le plaisir est de faire durer
Le pouvoir, les masques et la farce ?

Il est un vent qui est,

Quand il vient, il emporte les masques, papiers collés sur mur sourd,
Quand il vient, il dénude, il montre, c’est douloureux,
Quand il vient, il apaise l’acceptant et lui offre le voile.
Dans l’invisible, tu ne cherches plus, tu as trouvé...

Quand il est, et reste pour toi, pour ton besoin qui l’appelle,
Il te porte partout et te réenfante, te chante ta mémoire oubliée,
Retrace les liens de toi au monde et aux antécédents,
Une vie recréée dans la lumière et les chants de l’île.

Alors lui reconnu, reste dans ce vent qui te mène vers la plage,
Les chants te protègent, tu te nourris des dits, de ton tissage de vie,
Tu viens et tu es accepté. Alors tu te glisses semblable dans l’élan,
Dans l’appel silencieux aux naufragés du monde.


RIVAGE


Il n’y a plus que silence à l’approche du lieu rêvé,
Sur une houle sereine, bruissante là bas sur le sable, la voile tombe,
Désormais inutile. Les gestes se suivent, marins, précis, automatiques,
Mais les yeux se noient en larmes, tournés vers ce rivage.

Ce silence et aussi la crainte de n’être accepté après ce long effort,
La certitude pérenne d’y venir enfin, d’advenir, ne suffit pas,
Ce monstrueux océan si peuplé de puissances, cette insignifiance du soi,
Ce besoin, toujours reconstruit, cette soif lancinante suffirait-elle ?

Traces des pieds nus sur le sable vierge, le désir d’être moins lourd,
Comme un oiseau. Trop de sels sur les lèvres en dits inaboutis,
Trop de vouloirs, être, paraître, écoutes et attentions...
Trop d’oublis, mais pourtant, ta trace est venue sur ce rivage.

Accepte, alors le chant est audible, ce sont les notes les plus fines
Cueillies en ton voyage, aux cimes de tes élans les plus fous,
Qui peut savoir sinon toi, sinon ta mémoire que tu poses là,
En offrande. Tu sais déjà alors ce qui était juste et tu es moins nu.

Qui de toi, quoi de toi, face à cette lumière qui vient de l’île,
Face à ces regards amoureux, à ces chants qui brûlent l’inutile.
Venu de toi-même, porté ; tu étais désiré, appelé, aidé, accouché...
Alors tu le sais, tu retrouves tout ce que tu croyais perdu.


Cette fois pas improvisé mais récent et pas corrigé...  Image
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Messagede hagaldag » Jeu 06 Juin, 2002 19:43

Pardonnez moi mon ignorance...... Image


Pardonnez-moi mon ignorance
Pardonnez-moi de ne plus connaître l'ancien jeu des vers
Je ne sais plus rien et j'aime uniquement
Les fleurs à mes yeux redeviennent des flammes
Je médite divinement
Et je souris des êtres que je n'ai pas créés
Mais si le temps venait où l'ombre enfin solide
Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour
J'admirerais mon ouvrage




--------------------------------------------------------------------------------

J'observe le repos
Et je loue la paresse
Comment comment réduire
L'infiniment petite science
Que m'imposent mes sens
L'un est pareil aux montagnes au ciel
Aux villes à mon amour
Il ressemble aux saisons
Il vit décapité sa tête est le soleil
Et la lune son cou tranché
Je voudrais éprouver une ardeur infinie
Monstre de mon ouïe tu rugis et tu pleures
Le tonnerre te sert de chevelure
Et tes griffes répètent le chant des oiseaux
Le toucher monstrueux m'a pénétré m'empoisonne
Mes yeux nagent loin de moi
Et les astres intacts sont mes maîtres sans épreuve
La bête des fumées a la tête fleurie
Et le monstre le plus beau
Ayant la saveur du laurier se désole




--------------------------------------------------------------------------------

A la fin les mensonges ne me font plus peur
C'est la lune qui cuit comme un oeuf sur le plat
Ce collier de gouttes d'eau va parer la noyée
Voici mon bouquet de fleurs de la Passion
Qui offrent tendrement deux couronnes d'épines
Les rues sont mouillées de la pluie de naguère
Des anges diligents travaillent pour moi à la maison
La lunbe et la tristesse disparaîtront pendant
Toute la journée
Toute la ,journée jai marché en chant
Une dama penchée à sa fenêtre m'a regardé longtemps
M'éloigner en chantant




--------------------------------------------------------------------------------

Au tournant d'une rue je vis des matelots
Qui dansaient le cou nu au son d'un accordéon
J'ai tout donné au soleil
Tout sauf mon ombre

Les dragues les ballots les sirènes mi-mortes
A l'horizon brumeux s'enfonçaient les trois-mâts
Les vents ont expiré couronnés d'anémones
O Vierge signe pur du troisième mois




--------------------------------------------------------------------------------

Templiers flamboyants je brûle parmi vous
Prophétisons ensemble ô grand maître je suis
Le désirable feu qui pour vous se dévoue
Et la girande tourne ô belle ô belle nuit

Liens déliés par une libre flamme Ardeur
Que mon souffle éteindra O Morts à quarantaine
Je mire de ma mort la gloire et le malheur
Comme si je visais l'oiseau de la quintaine

Incertitude oiseau feint peint quand vous tombiez
Le soleil et l'amour dansaient dans le village
Et tes enfants galants bien ou mal habillés
Ont bâti ce bûcher le nid de mon courage

Appolinaire , bien sur!
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Messagede Muskull » Jeu 06 Juin, 2002 19:57

Halgarad Image

Je suis très flatté que tu glisses les mots des maîtres, en perles suivantes sur mes élans bardiques... Image

De ce collier, feront-nous un Tasbih ?

Muskull l'artisan... Image
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Messagede hagaldag » Jeu 06 Juin, 2002 20:28

TABISH

Ton ami est la reponse a tes besoins.
Il est le champ que tu semes d'amour
et recoltes en rendant graces.
Il est ta table chargee de mets et ton atre.
Car tu viens a lui affame
et le recherches pour la paix.

Quand ton ami te decouvre son avis,
tu ne redoutes pas de lui dire "Non",
tu ne retiens pas ton "Oui".
Et quand il est silencieux,
ton coeur ne cesse pas d'ecouter le sien;
Car sans mots, dans l'amitie, toutes paroles, tous desirs,
toutes esperances naissent
et se partagent, avec une joie spontanee.

Quand tu te separes de ton ami,
tu ne t'affliges pas;
Car ce que tu aimes le plus en lui
pourra s'eclaircir en son absence,
comme la montagne pour le grimpeur
est plus nette depuis la plaine.

Et que l'amitie n'ait d'autre but
qu'approfondissement de l'esprit.
Car l'amour qui ambitionne autre chose
que la revelation de son mystere
n'est pas amour mais un filet jete,
lequel n'attrape que l'inutile.

Qu'a ton ami tu donnes de ton meilleur.
S'il doit connaitre le reflux de ta maree,
qu'il connaisse aussi son raz.

Que serait ton ami si tu le cherchais pour tuer le temps ?
Cherche-le toujours pour le vivre.
Car il lui appartient de satisfaire ton besoin,
pas ton vide.

Et qu'il y ait rire dans la douce amitie,
et partage de plaisirs.
Car dans la rosee des details,
le coeur trouve son matin et la fraicheur.....

Khalil Gibran......

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Messagede Muskull » Jeu 06 Juin, 2002 21:34

Hagaldag  Image

Tasbih pas Tabish  Image

L'un est outil, l'autre invocation, ils se rejoignent me diras-tu parce que c'est le but qui compte et que tout se rejoint là...  Image

J'aime Gibran moi aussi, mais là nous entrons dans un domaine éthéroceltique qui pourrait surprendre. Mais en bon nautonnier tu sens bien ce vent...  ;

Suivre, c'est quand le chemin est étroit qu'il provoque une antécédance. Mais la vraie connaissance est un partage, un co-apprentissage et c'est sans doute là le plus difficile. Quel que soit ce voyage c'est celui de toute une vie. C'est quand l'on pense "tenir" la source qu'elle s'échappe. Il n'y a pas de tenir qui tienne, seule la sincérité perdure...

Muskull aè saf...  Image
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Messagede Guillaume » Sam 08 Juin, 2002 22:15

Dites moi avec tout ça, il n'y a pas de droits d'auteur à payer au moins ? Sinon je suis mal moi Image
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